Un jour sans fin

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Réalisé par: Harold Ramis   Année: 1993   Durée: 1h41min   Note: 6/10   Achat: VOD


En ces temps compliqués, suivons les pas du grand, du talentueux, du beau Bill Fucking Murray, vivons ensemble cette journée sans fin, arrêtons d’être des connards pour que cette journée sans fin se termine enfin !

Un jour sans fin c’est l’histoire d’un pure citadin cynique qui méprise les « paysans » de la campagne, c’est l’histoire d’un présentateur météo grincheux et arrogant qui va se rendre dans la bourgade de Punxsutawney pour le jour de la marmotte, c’est l’histoire d’un homme aigri qui va vivre un jour sans fin..

Groundhog Day est surement l’une des comédies les plus intelligentes des années 90, le film allie avec brio comédie, romance et auto-réflexion dans une écriture intelligente qui trouve un rythme parfait grâce à une bonne mise en scène et un casting talentueux. C’est grâce à cette idée de journée à répétition et un Bill Murray magistral que le film devient unique et développe des situations savoureuses mais aussi grâce à un message assez profond qui force la question de la remise en question personnelle. Harold Ramis nous offre une belle dissertation sur les avantages comme sur les inconvénients, qu’il y a à revivre une même journée et c’est cette honnêteté qui fera du film un classique instantané.

Un jour sans fin c’est un film qui fait réfléchir sur le comportement que nous pouvons parfois (tout le temps pour certains) adopter avec nos congénères, c’est un film qui fait réfléchir sur notre passé, sur notre présent et sur notre avenir, ainsi que sur nos choix de vie. À travers le personnage de Phil nous nous retrouvons pour mieux nous évaluer.

Entre conte de fées et conte philosophique, Un jour sans fin est une comédie ambitieuse où l’humour pince-sans-rire, la philosophie et la romance se rencontrent pour créer une pépite d’humour et de réflexion.

Groundhog Day c’est tout simplement l’histoire d’un homme qui fait la paix avec lui-même.

You know the part in scary movie when somebody does something really stupid, and everybody hates them for it_ This is it

Broken Flowers

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Réalisé par: Jim Jarmusch   Année: 2005   Durée: 1h46min   Note: 7/10   Achat: VOD


Sur le moment on sourit, on trouve certaines situations marrantes mais une fois qu’on finit le film et qu’on commence à le digérer, on se rend compte que tout est déchirant. Broken Flowers c’est l’histoire douce et amer d’un homme qui se penche sur son passé dans un road trip désenchanté à la recherche du temps perdu…

Jim Jarmusch signe une oeuvre drôle, poétique, profonde et sobre légèrement décalé que seul le réalisateur pouvait mettre en images et que seul le grand Bill Murray pouvait interpréter. Avec Broken Flowers deux lectures s’offrent à nous la première nous fait sourire et nous fait parfois rire, la seconde lecture, nous révèle une histoire plus inquiète, plus profonde qui nous parle de la fuite du temps et de la solitude.

Broken Flowers est un road movie sentimental qui doit son succès à un casting parfait et à son réalisateur qui nous prouve qu’il est passé maître dans le genre du sketchs movies. Jim Jarmusch arrive à capter l’élégance discrète d’un instant sublimant la silhouette d’un Bill Murray mélancolique étouffé par la solitude du monde moderne.

Avec Broken Flowers, Jim Jarmusch s’ouvre à un public plus large sans perdre son âme, son humour pince-sans-rire et sa touche minimaliste qui fait son cinéma, il créait une fable accessible à tous à travers un road trip remplie de rencontre. Il livre un portrait d’un Amérique mélangé entre beauté et tristesse, désillusion et besoins, faux-semblants et réalité, une Amérique à l’évidence dans un désarroi profond. Le charme du film est difficile à nommer, on ne peut pas dire pourquoi on a aimé, on peut seulement le supposer…

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Agence de voyage Le Bruit du Cinema

En août sur Le Bruit du Cinema, on part découvrir des villes à travers des films. Une ville peut offrir au film son décor, elle l’enrobe son histoire, le sublime ou le noirci, elle lui offre un souffle unique, elle emporte le film parfois à un niveau supérieur, elle peut aussi parfois a contrario le faire descendre en enfer. Un film qui offre à une ville un rôle, peut vous donner une envie de tourisme, une envie d’aventure, une envie de se perdre dans l’inconnu oubliant nos problèmes, une envie de repartir à zéro, une ville peut faire bien des choses quand elle est sublimée dans un film. Découvrons ensemble certains films qui utilisent la ville comme un personnage à part entière.


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Réalisé par: Sofia Coppola   Année: 2003   Durée: 1h42min   Note: 10/10

De quoi ça parle ?

Bob Harris, acteur à la carrière instable, est envoyé à Tokyo pour des raisons professionnelles. Il y rencontre Charlotte, une jeune occidentale.

Tokyo (et ses alentours)

Tokyo vous offrira un dépaysement certains et des surprises à chaque coin de rue et peut-être au croisement d’un carrefour dans cette ville un peu trop bruyante ou la barrière de la langue se transforme en mélodie incompréhensible vous aurez la possibilité de découvrir le secret que Charlotte chuchote à l’oreille de Bob Harris.

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Réalisé par: Christophe Honoré   Année: 2007   Durée: 1h31min   Note: 8/10

De quoi ça parle ?

Toutes les chansons d’amour racontent la même histoire : « Il y a trop de gens qui t’aiment »… « Je ne pourrais jamais vivre sans toi »… « Sorry Angel ». Les chansons d’amour racontent aussi cette histoire-là.

Paris

Ah.. Paris ville de lumière, ville des amoureux, ville de toutes les possibilités mais aussi ville briseuse de rêve. Paris est une ville complexe que Christophe Honoré met merveilleusement bien en images, montrant en chanson son côté sombre peu connu du monde du cinéma, Paris  vous offrira joie et rire mais aussi tristesse et larmes, sans jamais vous enlever votre amour pour ces lumières.

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Réalisé par: John Carney   Année: 2013   Durée: 1h44min   Note: 8/10

De quoi ça parle ?

Gretta et son petit ami viennent de débarquer à NYC. La ville est d’autant plus magique pour les deux anglais qu’on leur propose de venir y vivre pleinement leur passion : la musique. Le rêve va se briser et l’idylle voler en éclat quand, aveuglé par la gloire naissante, il va la plaquer pour une carrière solo et… une attachée de presse.
Ses valises prêtes et son billet de retour pour Londres en poche, elle décide de passer une dernière nuit à New York avec son meilleur pote.

New York

Avec New York Melody, on découvre les rues de New York en musique, qu’on soit amoureux, en pleine rupture ou tout simplement entre amis, chaque rue peut se prêter à une humeur, à un sentiment, à un moment unique. La ville se prête depuis des années au jeu avec brio nous offrant souvent du rêve.

 

Les années 90 font leur cinéma

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Dans les années 90, on avait de la bonne comédie, mené par de bons acteurs au talent immense, vous l’aurez donc deviné après la romance, le teen movie et l’animation, Le Bruit du Cinema se lance dans l’humour so 90′ et faire ce top 10 a été très compliqué, les années 90 étaient un bon cru, heureusement j’ai réussi à faire ce top! Let’s go pour 10 films qui ont marqué mes années jeunesse !


'the mask

Réalisé par: Chuck Russell   Année: 1994   Durée: 1h41min

De quoi ça parle ?

Stanley Ipkiss, modeste employé de banque, passionné par l’univers de Tex Avery, trouve un masque ancien aux pouvoirs surnaturels.

En bref…

Entre transformation cartoonesque, gags à la pelle et fantaisie, The Mask est une petite révolution qui pointe le bout de son nez en 1994, le film gangster rencontre le monde de la comédie et du cartoon pour une explosion pleine de folie et de génie.

Et pour finir, la mise en bouche..

'rasta rockett

Réalisé par: Jon Turteltaub   Année: 1993   Durée: 1h38

De quoi ça parle ?

L’histoire véridique de quatre Jamaïcains qui ont un rêve fou : obtenir une médaille d’ or dans une discipline olympique qui leur est totalement inconnue et impossible à pratiquer en Jamaïque : le bobsleigh.

En bref…

Jon Turteltaub ne se contente pas de faire un biopic banal, il prend le parti d’y ajouter de la comédie pour faire de cette histoire vraie un petit bijou de la comédie des années 90. En faisant ce choix judicieux, il fera de Rasta Rockett un film qui respire la fraicheur et la joie de vivre qui vous donnera la patate et le sourire même si vous avez passé une journée merdique.

Et pour finir, la mise en bouche..

'le diner de cons

Réalisé par: Francis Veber   Année: 1998   Durée: 1h20min

De quoi ça parle ?

Tous les mercredis, Pierre Brochant et ses amis organisent un dîner où chacun doit amener un con. Celui qui a trouvé le plus spectaculaire est déclaré vainqueur. Ce soir, Brochant exulte, il est sur d’avoir trouvé la perle rare, un con de classe mondiale : François Pignon, comptable au ministère des Finances et passionné de modèles réduits en allumettes.

En bref…

François Pignon est unique, il nous touche mais surtout il nous fait pleurer de rire. Francis Veber offre un chef-d’oeuvre de la comédie française, aidé d’un casting parfait et de dialogues exceptionnels! Tout est culte dans ce film, pas une minute ne nous ennuie, une pure pépite de la comédie.

Et pour finir, la mise en bouche..

'les visiteurs

Réalisé par: Jean-Marie Poiré   Année: 1993   Durée: 1h47min

De quoi ça parle ?

Comment en l’an de grâce 1112 le Comte de Montmirail et son fidèle écuyer, Jacquouille la Fripouille, vont se retrouver propulsés en l’an 1992 après avoir bu une potion magique fabriquée par un enchanteur leur permettant de se défaire d’un terrible sort…

En bref…

Qui aurait cru qu’une histoire de 4 pages écrite à 17 ans en cours de math donnerait un film devenu culte, pas grand monde.. Et pourtant c’est l’exploit qu’a réalisé Jean-Marie Poiré, aidé au scénario par Christian Clavier, 100 millions de dollars de recette plus tard, on en parle encore. Un film intergénérationnel qui encore aujourd’hui nous fait rire, une pépite de plus des années 90.

Et pour finir, la mise en bouche..

'ace ventura

Réalisé par: Steve Oedekerk   Année: 1995   Durée: 1h30min

De quoi ça parle ?

Parce qu’il n’a pu sauver un raton laveur perdu en haute montagne, Ace Ventura s’est retiré dans une lamaserie au Tibet. Mais, à la faveur d’une nouvelle mission, Ace Ventura part en Afrique mettre la main sur une chauve-souris blanche sacrée disparue avant qu’un conflit n’éclate entre les tribus Wachati et Wachootoo.

En bref…

Pourquoi pas le 1 ? Parce que sortir du cul d’un rhinocéros, n’a pas de prix! Jim Carrey ébloui  encore l’écran, par son talent et son humour totalement fou et immense, c’est gras, c’est lourd, c’est stupide mais qu’est-ce que c’est bon!

Et pour finir, la mise en bouche..

'mrs doubfire

Réalisé par: Chris Columbus   Année: 1993   Durée: 2h5min

De quoi ça parle ?

Privé, à la suite de son divorce, de ses trois enfants qu’il adore, Daniel Hillard, doubleur de dessins animés, met en œuvre tous ses talents d’acteur et d’imitateur et se transforme en respectable gouvernante irlandaise. Lorsque Mme Doubtfire se présente dans la famille Hillard, elle est acceptée à l’unanimité.

En bref…

Surement l’une des comédies familiales les plus réussis des années 90, une comédie qui parle aux enfants comme aux parents. Drôle et touchant, le film mélange drame de la vie courante et humour sans jamais atteindre l’excès.

Et pour finir, la mise en bouche..

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Réalisé par: Hervé Palud   Année: 1994   Durée: 1h30min

De quoi ça parle ?

Sur le point d’épouser la belle Charlotte, Stéphane Marchado part à la recherche de sa première femme, partie depuis treize ans dans une tribu d’Amazonie pour régulariser son divorce.

En bref…

Un indien dans la ville c’est une aventure folle partant des magnifiques forêts d’Amazonie à la ville lumineuse de Paris, c’est des tonnes de répliques ressorties dans la cour de récré, c’est le petit coup de foudre de l’enfance, c’est un tout. Malheureusement, le film n’a pas forcément bien vieilli mais qu’on prend plaisir à revoir par pure nostalgie.

Et pour finir, la mise en bouche..

'home alone

Réalisé par: Chris Columbus   Année: 1990   Durée: 1h43min

De quoi ça parle ?

La famille McCallister a décidé de passer les fêtes de Noel à Paris. Seulement Kate et Peter McCallister s’aperçoivent dans l’avion qu’il leur manque le plus jeune de leurs enfants, Kevin, âgé de 9 ans.

En bref…

Avec Maman, j’ai raté l’avion, Chris Columbus prouve son talent dans la comédie et se perfectionne dans le genre, arrivant à atteindre un nouveau niveau d’excellence. Home Alone est le film d’une époque, drôle et inventif, il devient avec le temps un classique qu’on aime revoir surtout un soir d’hiver accompagné d’un bon chocolat chaud sous une grosse couette.

Et pour finir, la mise en bouche..

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Réalisé par: Joe Pytka   Année: 1996   Durée: 1h28min

De quoi ça parle ?

Défiés au basket par de redoutables extraterrestres, Bugs Bunny et les toons font appel à Michael Jordan pour les sortir de ce mauvais pas…

En bref…

Quand le cartoon se met au basket ça donne Space Jam, une histoire folle et divertissante qui mélange réalité et dessin animé. Les années 80 avaient Rogger Rabbit les années 90 ont eu Space Jam. Un divertissement qui aura marqué l’année 96 et puis Bill F*cking Murray…

Et pour finir, la mise en bouche..

 

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Réalisé par: Emile Ardolino   Année: 1992   Durée: 1h40min

De quoi ça parle ?

Une jeune femme, témoin d’un meurtre, intègre un couvent pour se protéger. Elle va alors donner un nouvel élan à l’établissement religieux, invitant notamment les bonnes soeurs à une réorchestration musicale de leurs chants.

En bref…

Sister Act n’est pas un film au scénario extraordinaire, il est même plutôt simple et pourtant le film réussi à marquer les esprits grâce à un casting talentueux, une mise en scène simple mais maîtrisé et à la joie de vivre qu’il transmet. Sister Act est une film simple et honnête digne des années 90.

Et pour finir, la mise en bouche..

Un dimanche coup de coeur

 

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Lost in Translation

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Réalisé par: Sofia Coppola   Année: 2003   Durée: 1h42   Achat: VOD


J’aime beaucoup les rubriques que j’ai pu mettre en place car elles me permettent de vous parler de film « inconnu » comme de film connu et elle me permette aussi de retravailler des articles qui avec le temps je ne trouve pas assez abouti ou de vous reparler d’un film pour lequel mon avis a pu changer avec le temps. Ce mois-ci je remet en lumière Lost in Translation qui a été l’un des premiers articles que j’ai pu faire sur Le Bruit du Cinema. Redécouvrons ensemble ce film magique!

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Lost in Translation nous raconte l’histoire de deux personnes perdues dans une ville qui ne les attend pas, de deux âmes perdues entre deux fuseaux horaires, de deux êtres humains qui cherchent des réponses à leurs dépaysements existentiels dans une ville trop bruyante, trop grande où la barrière de la langue se transforme en mélodie incompréhensible qui nous transporte dans une histoire d’amour sensuelle qui ne parle pas de sexe.

En choisissant de tourner en 35mm, Sofia Coppola signe ce qui est à mes yeux son chef-d’oeuvre! Un film qui grâce à son choix de réalisation nous enveloppe dans un univers romantique doux et amer avec une grosse pointe de mélancolie, Lost in Translation c’est aussi une rencontre époustouflante de deux personnalités changeantes, de deux âmes soeurs qui vivent un amour d’un instant. Le grand Bill Murray s’impose à nos yeux dans ce rôle fait sur mesure qui nous montre à quel point son talent est grand que dis-je Immense! Il n’en oublie pas pour autant de mettre en lumière sa partenaire Scarlett Johanson qui se révèle à nous, dans toute sa sensibilité et sa tendresse.

Sofia Coppola a trouvé un casting parfait et créer un film qui n’assomme pas de paroles inutiles, se contentant d’observer la nature humaine en jouant des clichés mis subtilement par-ci, par-là tout au long du film, pour finir sur des mots d’adieu qui se perdent dans le brouhaha de cette ville trop grande pour ces deux âmes en recherchent de réponse à leur mélancolie. Lost in Translation capte le souffle unique d’un amour platonique aussi profond et puissant qu’un coup de foudre.

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Le saviez-vous?

  • Sofia Coppola  a écrit le rôle de Bob Harris  pour Bill Murray sans lui le film n’aurait jamais existé.
  • Bob et Charlotte ne se présenteront jamais l’un à l’autre et il faudra attendre 32 minutes pour qu’ils commencent à échanger.
  • Le film a été tourner en 27 jours.

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Le grand dossier des plus belles fins dans le monde du cinéma

La fin d’un film peut nous faire pleurer, nous faire rire mais surtout marquer une vie. Dans ce dossier, je vous propose un petit panel de films qui grâce à leurs fins m’ont marqué. Une nouvelle fois Le Bruit du Cinema se lance dans un dossier qui grâce au monde magique du cinéma aura plusieurs parties.

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Réalisé par: Charles Chaplin   Année: 1940   Durée: 2h5min

Ce film est internationalement reconnu comme un chef-d’oeuvre, Chaplin a osé montrer que le nazisme était un danger mortel pour les communautés juives mais aussi pour l’humanité et la démocratie.

Le saviez-vous ? 

  • Le tournage du Dictateur commence le 9 septembre 1939, soit huit jours après l’invasion de la Pologne par les Nazis et six jours après la déclaration de guerre de la Grande-Bretagne et de la France à l’Allemagne.

 

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Réalisé par: Uberto Pasolini   Année: 2013   Durée: 1h32min

Avec Une belle fin, le réalisateur nous plonge dans une atmosphère très réaliste tout au long du film, pour nous surprend à la fin en ajoutant une petite note surréaliste, laissant place à l’imagination et tout en confirmant l’humanité qui s’en dégage. Une fin triste et douce à la fois, dur de sens dans un monde ou l’individualisme est de plus en plus maître.

Le saviez-vous ? 

  • Pour évoquer le changement intérieur qui s’opère chez John May, le réalisateur a décidé d’intégrer de la couleur au fur et à mesure du film.

 

  • La vie est belle

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Réalisé par: Roberto Benigni   Année: 1997   Durée: 1h56min

Un film époustouflant qui reste en mémoire par sa beauté, son souffle de vie, sa dureté mais aussi sa légèreté. Je pense que c’est la première fin qui m’est vraiment marquée et dont je me souvienne à la perfection.

Le saviez-vous ? 

  • Le numéro de prisonnier de Roberto Benigni dans La vie est belle est le même que celui sur l’uniforme de Chaplin dans le Dictateur.

 

  • La ligne verte

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Réalisé par: Frank Darabont   Année: 2000   Durée: 3h09min

Il est long le chemin jusqu’à une fin qui marquera beaucoup de monde, heureusement le film a très peu de longueur, ce qui le rend presque parfait. Une fois le film vu vous ne pourrez pas oublier l’histoire de John Coffey.

Le saviez-vous ? 

  • Quand les producteurs n’arrivaient pas a trouvé un acteur pour le rôle de John Coffey, c’est Bruce Willis qui a suggéré Michael Clarke Duncan avec qui il avait joué dans Armageddon. 

 

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Réalisé par: Sofia Coppola   Année: 2004   Durée: 1h42min

Chacun peut interpréter ce film à sa manière, pour certains l’histoire se finit mal, pour d’autres elle se finit bien. Moi, cette fin m’a parlé, m’a touché, m’a tout simplement marqué et fait partie des plus belles fins que j’ai pu voir, pleine de douceur, d’ambiguïté et puis Bill Murray tout simplement.

Le saviez-vous ? 

  • Sofia Coppola a écrit le rôle de Bob Harris pour Bill Murray, elle a confié que s’il avait refusé la rôle, elle n’aurait pas fait le film.

Un dimanche coup de coeur

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Réalisateur: McG   Année: 2000   Durée: 1h 38  Achat: Amazon, Fnac, VOD

Charlie’s Angels dans un dimanche coup de coeur pourquoi ce choix ? Parce que je l’ai revu récemment et que je me suis rendu compte que j’appréciais vraiment ce film du début jusqu’à la fin mais aussi parce que le casting du film est assez fou, des acteurs principaux aux secondaires (Sam Rockwell, Tim Curry, Matt LeBlanc, Crispin Glover..) les petits coups d’oeil par-ci par-la pullule et ne s’arrête jamais et surtout parce que: le grand Bill Murray!

L’intrigue du film ne casse pas trois pattes à un canard mais franchement on s’en fiche, l’intérêt du film c’est ces trois drôle de dames à la fois intelligentes, fortes, sensibles, sexy et drôles. Au casting trois bombes (Drew Barrymore, Lucy Liu et Cameron Dia) aux caractères bien trempés et aux physiques très différents, accompagnés d’un magnifique jeune homme au tendre nom de Bill Murray alias John Bosley.

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Toute cette petite troupe va vivre une aventure remplie digne d’un Mission Impossible, de l’action des gadgets, de la danse et parfois un peu d’amour, sur une bande-son rock qui débride définitivement le film. Le réalisateur ne cherche à faire qu’une chose: Divertir.

Charlie’s Angels est un film qui ne se prend pas au sérieux et qui de ce fait, réussi à devenir un produit de pur divertissement parfaitement réussi.

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Calendrier de l’avent: 10 décembre 


C’est sous le ciel gris de ce 10 décembre que Bill Fucking Murray fait son apparition une nouvelle fois dans ce calendrier de l’avent.

  • A Very Murray Christmas de Sofia Coppola

Note: 7/10

C’est la veille de Noël à New York et Bill Murray présente une émission de variété mais s’inquiète de n’avoir aucun invité dû à une forte tempête de neige.

Calendrier de l’avent: 7 décembre

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Pour ce 7 décembre, le grand Bill Murray fait son apparition pour la deuxième fois avec Groundhog Day, que j’associe aux films à ne pas manquer en période de Noël.

  • Une jour sans fin de Harold Ramis

Note: 5/10

Phil est présentateur météo. Après une tempête de neige, il est forcé de revivre la même journée à l’infini jusqu’à ce qu’il trouve un sens à sa vie.

Voir en VOD

Calendrier de l’avent: 5 décembre

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Ceux qui suivent mon blog depuis un petit moment, savent que pour moi Bill Murray est un dieu vivant, pour ce 5 décembre c’est un film avec ce superbe acteur qui est mis à l’honneur, de quoi frétiller dans nos guirlandes de Noël.

  • Fantômes en fête de Richard Donner

Note: 6/10

Frank Crossest est président d’une chaîne de télévision. Pour la nuit de Noël, il décide de réaliser une version du conte « Chants de Noël ».

Scène du mois: Lost in Translation

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Parce que septembre annonce définitivement la fin d’un été trop court, parce que l’on doit tous dire au revoir à quelque chose pour retourner à notre quotidien, parce que l’on doit un jour dire bonjour à l’automne, parce que parfois on a préféré l’inconnu, cette scène mystère qui nous laisse sur notre fin représente parfaitement mon mois de septembre.

Voir aussi: Lost in Translation

Aloha

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Réalisé par: Cameron Crowe

Année: 2015

Note: 1/10

Achat:


« You sold your soul so many times nobody’s buying anymore »

J’ai beau retourner l’histoire dans tous les sens, je ne comprends pas comment Cameron Crowe a pu se planter aussi fortement pour ce film. Si on regarde avec une vue d’ensemble, on a tout pour faire une bonne comédie romantique, on a un bon casting, un beau décor et un triangle amoureux et pourtant, rien n’a fonctionné.

Aloha c’est l’histoire d’un militaire de renom qui revient sur les traces du plus grand succès  de sa carrière pour une mission ultime, dans un décor hawaïen il va se retrouver forcé d’affronter son passé pour pouvoir avancer vers son présent.  Le passé se cache derrière Rachel McAdams qui joue une ancienne conquête du héros remarié à un militaire mais qui n’a jamais réussi à tourner la page, le présent quant à lui se cache derrière Emma Stone qui incarne une insupportable et hyperactive militaire chargée du babysitting du héros, ces deux étoiles  virevoltent autour d’un Bradley Cooper au sourire béat perdu dans son propre chaos.

Le réalisateur avait un sujet intéressant qui aurait pu se mélanger aux légendes hawaïennes et poser la question de l’homme et son droit  à la seconde chance, malheureusement rien ne ressort de ce sujet maltraité du début à la fin. Les incohérences se chevauchent dans une narration déséquilibrée et surchargée qui frise l’incompréhension à chaque plan pour finir sur un happy-ending bâclé par des acteurs qui sont forcés de surjouer leur rôle pour donner un peu de vie à cette torture romantique.

On a beau faire le tri rien n’y fait les pièces de ce puzzle géant refusent de s’emboiter correctement, Welcome Back est le navet incompréhensible de l’année 2015 et de Bill Murray. 

« The future isn’t just something that happens. It’s a brutal force with a great sense of humor that will steamroll you if you’re not watching. »

Voir aussi: Dirty Dancing, Coup de foudre à Notting Hill, Magic in the moonlight, Austenland, Quatre mariages et un enterrement, You Instead

 

Youtube: Adele’s Hello by the Movies

On commence ce jeudi matin avec Bill Murray, Han Solo, Terminator, James Bond et bien d’autres qui nous chantent la nouvelle chanson d’Adèle « Hello », j’adore quand ces petites perles sortes de nulle part sur le net.

Trailer: A Very Murray Christmas

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Voilà, je le crie haut et fort, je suis foutrement jalouse de Miley Cyrus ! et complètement sous le charme du grand Bill Fucking Murray. Le projet de Sofia Coppola aidé par Netflix me remplit de joie, à moi Bill Murray ! Sortie le 4 décembre sur Netflix.

Teaser: A Very Murray Christmas

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Quand je vois Murray et Christmas dans la même phrase mon cerveau ne fait qu’un tour et des coeurs me poussent dans les yeux. Le 4 décembre je serai donc devant ma télévision sur Netflix pour cette sortie extraordinaire avec ce casting extraordinaire et ce dieu vivant Bill Murray.