Le vendredi en serie

Aujourd’hui pour la reprise de la rubrique « Le vendredi en série« , Le Bruit du Cinema se replonge dans ces tendres années de jeunesse et se remémore une série qui aura inspiré plus d’un adolescent. Je parle bien sûr de l’incontournable, de la cultissime série, Malcolm in the Middle.

Malcolm in the Middle c’est l’histoire d’un surdoué coincé dans une famille complètement atypique et en même temps si ordinaire. C’est l’histoire d’une famille mythique qui aura marqué des générations (et qui les marquent surement encore).

Malcolm c’est aussi l’histoire d’une série trop sous-estimée qui aujourd’hui rejoint avec fierté le panthéon des séries cultes. Malcolm in the Middle c’est tout simplement l’histoire d’une famille de classe moyenne qui aura révolutionné le monde de la sitcom.

La série contrairement à bien d’autres dans les années 2000 n’était pas une machine à rêve, c’était une sitcom qui mettait en images sans le moindre chichi des situations et des questions de la vie courante. Politique, religion, sexualité ou encore argent, tout y passait pour le plus grand plaisir du spectateur.

Malgré tout, Malcolm n’aura jamais eu la prétention d’expliquer ou de donner une quelconque réponse aux problèmes de la vie, les scénaristes se contentaient simplement avec une finesse d’écriture rare d’utiliser ces sujets comme outils principaux aux rebondissements de leurs gags pour nous offrir des épisodes complets et hilarants.

Malcolm in the Middle est une petite révolution télévisuelle qui doit son succès à un niveau d’écriture impressionnant rempli de sérieux, d’humour et de finesse mais aussi à un casting totalement en osmose et bien sûr à une intarissable créativité.

Malcolm est une sitcom familiale qui aura révolutionné le monde de la télévision. Ce sont des scènes complètement loufoques qui auront marqué les esprits de plus d’une génération. C’est une série qu’on peut voir ou revoir sans jamais se lasser même si on la connaît par cœur. C’est tout simplement du pur plaisir.

Le vendredi en série


Genre: Science-Fiction, Aventure Année: 2002 – 2003 Durée: 45min Chaîne: FOX Note: 8/10 Achat-Location: VOD


Firefly c’est l’histoire d’un monde futuriste dominé par l’Alliance, c’est les aventures du capitaine Malcolm Reynolds et de son équipage qui écume l’espace à la recherche de mission pour gagner leur vie. C’est surtout l’histoire d’une alchimie incroyable entre une série et son public (toujours grandissant).

Firefly est une série qui méritait mieux, c’est une série qui aurait dû avoir mieux! Firefly c’est un peu le Han Solo du petit écran, c’est l’antihéros qu’on aime malgré ses défauts, c’est un space western ingénieux, bien écrit, remplit d’hommage et d’inspiration qu’on prend plaisir à découvrir. Firefly c’est la série qu’on regrette, c’est la définition même de l’amertume chez le sériphile.

Joss Whedon arrive avec facilité et talent à conquérir le monde malgré une seule saison de 11 épisodes (diffusé) arrêtés de manière brutale et injuste. Whedon capture nos petits coeurs en créant un attachement subtil et progressif pour 9 personnages, aux personnalités fougueuses et aux répliques aussi intelligentes que kitch. Les intrigues nous emportent dans un espace qu’on imaginait étant plus jeune, variant les plaisirs et gardant un fil rouge accrocheur qui malheureusement nous laissera un goût amer.

Heureusement, un film viendra en 2005 combler le vide laissé par la série en 2002, mais les réponses apporter et la fin garderont ce léger goût amer lié à la série.

Entre amertume, frustration et espoir, Firefly vogue dans un espace inconnu qui peut-être un jour s’offrira une nouvelle fois à nous.

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asterix & obelix_ mission cleopatre


Genre: Romance, Comédie, Fantaisie   Année: 2007 – 2009   Durée: 45min   Chaîne: ABC   Note: 7/10   Achat-Location: VOD


Pushing Daisies c’est l’histoire d’un pâtissier solitaire qui a le don de faire revenir à la vie tout ce qu’il touche une fois et le tuer définitivement s’il le touche une seconde fois. C’est l’histoire d’un pâtissier qui aide un détective privé à résoudre des enquêtes grâce à son don. C’est l’histoire d’un amour tendre et impossible.

Pushing Daisies est une série enivrante qui se démarque grâce à un scénario innovant et pétillant qui vous emporte dans un monde unique. C’est une série pleine d’humour et de couleurs flashy qui fait pétiller nos petits yeux avec amour. Pushing Daisies est une série d’une élégance rare qui malheureusement à le goût amer de l’inachevé. L’excellence ne rime malheureusement pas avec audience et succès commercial au grand dam des fans de cette petite pépite.

“Did my heart love 'til now_ Forswear its sight. For I never saw true beauty 'til this night.” (2)

Bryan Fuller a créé avec Pushing Daisies, une véritable bouffée d’air frais qui encore aujourd’hui fonctionne bien et transmet beaucoup de bonheur avec seulement 2 saisons et 22 épisodes. Il a réussi à éviter avec intelligence de tomber dans une mièvrerie trop enfantine, en donnant de la maturité, de la personnalité et de la folie à ses personnages ainsi qu’un sens adulte aux relations humaines, créant grâce à ça une atmosphère unique.

Pushing Daisies est une série savoureuse, pleine d’enthousiasme et de créativité qui est surement arrivée trop tôt dans le monde du petit écran. Une série feel good à voir et revoir sans la moindre hésitation.

“Did my heart love 'til now_ Forswear its sight. For I never saw true beauty 'til this night.” (1)

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bilan


Genre: Crime, Horreur, Drame   Année: 2013   Durée: 45min   Chaîne: NBC   Note: 6/10


Hannibal c’est l’histoire d’une rencontre, c’est l’histoire d’une relation très particulière entre un psychiatre et un jeune profiler du FBI, c’est l’histoire d’enquêtes macabres sur des tueurs en série macabres, c’est l’histoire d’un début…

Hannibal c’est une histoire envoutante et troublante qui met la psychologie à l’honneur et offre une nouvelle vision à l’histoire du Docteur Hannibal LecterFuller réadapte et s’approprie avec brio l’univers du talentueux Thomas Harris en offrant au spectateur un projet ambitieux et une expérience visuelle riche qui vous coupera le souffle et vous emportera sur les traces d’un des plus grands tueurs en série de l’histoire du cinéma et de la littérature.

Extreme acts of cruelty require a high level of empathy.

La série ne se contente pas d’utiliser les valeurs sûres connues du grand public, bien au contraire, la série se joue avec malice du spectateur l’emportant à petits pas sur des sentiers inconnus où oublier. C’est cette petite originalité, ajouté à une distribution étonnante, pleines de surprises et de talent, ainsi qu’une mise en scène qui frôle la perfection, que la série arrive à se créer un ADN unique.

Hannibal est une réflexion sur l’homme et ce qui peut le pousser à commettre des meurtres effroyables, c’est une série envoutante et dérangeante qui aura marqué les esprits malgré un arrêt brutal et inattendu.

You know the part in scary movie when somebody does something really stupid, and everybody hates them for it_ This is it

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bilan (5)


Genre: Aventure, Science-Fiction   Année: 2019   Durée: 45min   Chaîne: Disney+     Note: 7/10


« WHEN ONE CHOOSES TO WALK THE WAY OF THE MANDALORE, YOU ARE BOTH HUNTER AND PREY. »

Aujourd’hui, dans le vendredi en série, on se plonge dans la nostalgie mais aussi dans la nouveauté et le mignon, je vais bien sûr vous parler de la nouvelle série Star WarsThe Mandalorian.

Boba Fett était à mes yeux un personnage sous-exploité dans l’univers Star Wars, un personnage qui respirait la classe et le mystère dans cette armure mystérieuse, un personnage qui attirer le regard mais ne nous révéler rien de lui. Ils auront essayé dans l’épisode II de nous parler de lui, mais malheureusement, la mise en lumière de ce chasseur de primes fût peu satisfaisante, il aura donc fallu attendre 2019 et l’avènement de Disney+ pour qu’on explore enfin le monde des Mandalorian.

I’M A MANDALORIAN, WEAPONS ARE PART OF MY RELIGION.

The Mandalorian, c’est l’histoire d’un chasseur de primes solitaire qui vit loin de l’autorité de la Nouvelle République dans les contrées d’une galaxie très très lointaines, c’est l’histoire d’une mission qui va se transformer en bel rencontre, c’est l’histoire d’une nostalgie qui va nous entrainer dans nos bons souvenirs pour un moment de plaisir.

The Mandalorian nous ouvre les portes d’un univers inconnu qui vient se mélanger à un univers devenu culte, la série explore enfin une branche de l’univers Star Wars qui n’avait pas encore été exploitée. En choisissant de mélanger le western à la science-fiction, Jon Favreau et les autres créateurs de la série arrivent à trouver le ton juste et créer une réussite visuelle qui nous emporte et nous rapproche enfin des bases de la saga originelle.

I CAN BRING YOU IN WARM… OR I CAN BRING YOU IN COLD.

Si on met de côté certains épisodes qui sont parfois un peu longs où un peu trop expéditifs et un placement dans la timeline Star Wars assez difficile à situer au début, The Mandalorian est une bonne surprise qui mérite le coup d’oeil.

The Mandalorian vous replongera avec facilité dans l’esprit d’une saga d’autrefois qu’on n’avait pas retrouvé depuis 1983.

You know the part in scary movie when somebody does something really stupid, and everybody hates them for it_ This is it (5)

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Genre: Science-Fiction   Année: 2015   Durée: 85min   Chaîne: Syfy   Note: 6/10


Childhood’s End, c’est l’histoire de plusieurs vaisseaux qui apparaissent aux quatre coins du monde un jour sans prévenir, c’est l’histoire de « Seigneurs » venu sur terre pour apaiser les injustices, c’est l’histoire d’un grand mystère qui soulèvera beaucoup de questions et de doutes, c’est un plan sur le long terme que l’humanité n’avait pas vu venir…

Childhood’s End est une mini-série de trois épisodes assez captivante qui change des histoires classiques d’invasion extraterrestre, oubliée la série remplie d’actions et d’explosions inutiles, pour une fois, l’action n’est pas la maîtresse de la situation, elle est même presque inexistante et c’est cette originalité qui fera la force de la série.

Alors, oui, tout n’est pas à garder, il y a quelques longueurs, les épisodes sont assez inégaux, certaines idées sont sous-exploitées mais dans l’ensemble la série réussit à mettre en avant ses forces grâce à des rebondissements inattendus qui relancent le fil de l’histoire et apporte une intéressante réflexion sur la destinée de l’humanité.

Cette adaptation du roman d’Arthur C. Clarke est une réussite télévisuelle qui mérite le coup d’oeil pour son originalité et la philosophie qui se cache derrière certains thèmes abordés. Une série pour tout amoureux de science-fiction, à voir sans hésitation.

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Le bruit de couloir suspect (3)


Genre: Science-Fiction   Année: 1989   Durée: 45min   Chaîne: NBC   Note: 7/10


Code Quantum c’est l’histoire d’un brillant scientifique qui va se retrouver pris au piège de sa propre invention, c’est l’histoire d’un homme qui va se retrouver chaque semaine dans un nouveau corps et une nouvelle époque, c’est l’histoire d’un homme qui va réparer des erreurs passées, c’est l’histoire d’un homme bloqué dans le continuum espace-temps…

Un saut quantique expliqué de façon grossière, représente le passage soudain d’un état à un autre sans suivre la « ligne » d’évolution naturelle des choses. Donald P. Bellisario voit en ce principe le point de départ idéal pour créer une série qui restera en mémoire, il trouvera aussi son inspiration dans des films comme Le défunt récalcitrant (1941) où encore Le ciel peut attendre (1978). Mais c’est l’acteur Scott Bakula qui aura la lourde tâche de faire croire au spectateur qu’il voyage vraiment dans le temps tout en interprétant des personnages divers et variés.

Code Quantum aborde le voyage dans le temps de façon simple en évitant tout problème de paradoxe temporel en utilisant une simple phrase qu’on entendra  à chaque début d’épisode « en essayant de réparer les erreurs passées… » cette simple phrase soulève l’idée que le héros considère qu’il rétablit ce qui aurait dû se produire originellement. Malgré tout le créateur ne s’arrête pas là et s’impose des règles (qu’il transgressera seulement dans sa dernière saison) comme ne jamais s’impliquer dans de grands évènements historiques ou ne jamais échanger l’esprit de son personnage avec des personnalités connues. C’est grâce à ce genre de règles que la série deviendra un petit succès incontournable rempli d’humanité qui évitera les interminables paradoxes temporels et autres erreurs.

Une idée de génie qui aura permis d’introduire des scénarios romantiques, comiques, sportifs et juridiques à la série, le danger aurait pu être de lasser le spectateur avec des scénarios un peu trop redondant avec le temps heureusement Donald P. Bellisario aura une autre idée de génie qui évitera avec brio ce piège en introduisant une profonde amitié entre Sam et son hologramme Admiral Al Calavicci qui se développera au fil des saisons et se transformera en fil rouge pour la série.

On ne pourra pas nier le côté religieux assumé des deux premières saisons qui heureusement s’estompera progressivement pour laisser place à des interrogations plus universelles qui ne prendront jamais le dessus sur des thèmes plus concrets comme le traumatisme de la guerre, le sexisme, la justice ou encore le respect des différences.

Code Quantum s’achèvera sur un épisode émouvant et énigmatique qui n’était pourtant pas destiné à être une conclusion, laissant aux spectateurs un espoir de voir renaître un jour ce duo extraordinaire qui nous aura fait vivre un grand voyage. Les bruits de couloir disent que Donald P. Bellisario aurait écrit le script d’un long-métrage, notre héros reprendra-t-il ses voyages dans le temps une dernière fois, seul le temps nous le dira…

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Le bruit de couloir inattendu (7)


Genre: Drame, Horreur, Fantastique   Année: 2014   Durée: 1h   Chaîne: Showtime   Note: 8/10


Au XIXème siècle, le penny dreadful est une histoire macabre vendue en petit format dans un papier médiocre qui suscite à l’époque un grand intérêt auprès de la classe ouvrière britannique. Voilà, de quoi s’inspire la série de John Logan qui reprendra bien sûr (pour notre plus grand plaisir) quelques passages du folklore criminel, le plus connu étant Jack l’Éventreur. 

Sombre et élégante, Penny Dreadful a réussi à transformer des histoires qui à l’époque valaient 3 francs 6 sous en une énorme oeuvre littéraire qui mélange folklore anglais et littérature anglaise. Car la magie de la série est d’avoir réussi à rassembler des figures incontournables du monde de la littérature et du cinéma sans les ridiculiser où les caricaturer, une idée de génie qui donne à la série une approche nouvelle et une réelle identité.

Eva Green offre une prestation impressionnante et complexe qui nous emporte et possède la série, Timothy Dalton surprend et charme en explorateur/vengeur, Josh Hartnett se révèle au fil des épisodes sentimental et protecteur, le Docteur Frankenstein (Harry Treadaway) et sa créature (Rory Kinnear) explore leur relation ensemble et séparément, Dorian Grey charme et attise le mystère créant un mélange de personnages romanesques qui au fil des saisons ressembleront petit à petit à La Ligue des Gentlemen Extraordinaire d’Alan Moore, un petit plaisir supplémentaire pour cette série qui nous en donne déjà beaucoup.

Aucun personnage n’est laissé de côté chacun à sa propre histoire dans cette grande aventure qu’est Penny Dreadful, la mise en scène est soignée, l’écriture est fluide, bien étudiée et garde le côté classique de la littérature populaire de la fin du XIXème. Malheureusement, la seule chose que l’on pourrait reprocher à Penny Dreadful, ce sont des épisodes parfois inégaux qui empêchent la série d’entrer dans le panthéon des séries parfaites.

Penny Dreadful est une série qui parle du bien et du mal, de la croyance, de la beauté et bien sûr de la nature humaine, après 3 saisons la série s’achève comme elle avait commencé de façon inattendu. Penny Dreadful est une petite pépite qu’on prend plaisir à découvrir pour son casting et son histoire.

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Genre: Action, Sci-fi, Thriller   Année: 2009   Durée: 45min   Chaine: FOX


Exceptionnellement pour ce mois d’août Le vendredi en série sort une semaine plus tard, en septembre tout rentre dans l’ordre pas d’inquiétude. Aujourd’hui dans Le vendredi en série,  je vais vous parler d’une série du talentueux Joss Whedon, une série au potentiel énorme qui encore une fois a été tué dans l’oeuf par la FOX.

Bienvenue dans Dollhouse, une histoire passionnante qui dérange.

L’histoire de Dollhouse prend vie lors d’un diner entre Eliza Dushku et Joss Whedon, l’actrice l’invite pour lui faire part d’une idée, avant même que l’addition arrive sur la table, le génie de Joss aura fait effet, il repartira avec le titre de la série et plein d’idées en tête.

Pour sa nouvelle série, Whedon arrivera à rassembler une grande partie de son équipe à la production on retrouvera Tim Minear, à la réalisation David Solomon et Steven DeKnight, à l’écriture Elizabeth Craft et Sarah Fain, aux costumes Shawna Trpcic et au casting Amy Acker, Alan Tudyck et bien sûr la belle Eliza Dusku qui obtiendra le premier rôle. Malgré une équipe de choc, le financement de la série s’avère très difficile, un premier pilot est tourné, il sera refusé par la FOX, le second déclenchera une commande de 13 épisodes, pour cette histoire où des clients payent pour avoir recours aux services de la Dollhouse.

Les cinq premiers épisodes n’auront pas vraiment de fil conducteur, ils se concentreront sur les fantasmes des clients qui payent pour avoir l’impression l’espace d’une nuit ou d’un weekend d’être aimé sincèrement ou de la façon dont ils l’entendent. C’est le sixième épisode (qui se trouve être le premier pilot tourné par Joss Whedon) qui révèlera le potentiel et le fil conducteur de la série. La saison 1 n’est qu’une longue et passionnante introduction à la saison 2 qui révèlera un autre but, une autre aux Dollhouse, une autre possibilité d’utiliser ces poupées fantasmagoriques.

Joss Whedon est fasciné par le cerveau humain, cette série lui permettra de laisser libre cours à ses réflexions, il abordera des questions de morales et d’éthique tout en nous offrant un show divertissant, qu’on aimera jusqu’à la fin grâce à un casting au top où chacun (second rôle compris) aura sa place et son évolution pour à la fin ne former qu’un être à part entière.

Dollhouse est une série en deux temps qui parlera et intriguera beaucoup de monde, elle vous fera réfléchir si vous lui en donner l’occasion.

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Veronica Mars

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Genre: Crime, Drame, Romance   Année: 2004   Durée: 45min   Chaine: Hulu


A long time ago…

En juillet, Le Bruit du Cinema n’est pas très actif malheureusement entre les vacances, les pannes internet et le boulot qui demande beaucoup d’attention, je ne sais plus ou donner de la tête. Heureusement, les vacances approchent et le manque de temps ne devrait plus être un problème. Pour ce vendredi en série, je vous propose de replonger dans la petite ville de Neptune à la recherche de la grande Veronica Mars.

Comment pourrait-on résumer la série Veronica Mars? On pourrait dire que c’est l’histoire d’une adolescente qui est détective privée après ses cours en aidant son père, mais ça ne serait pas rendre justice à cette série qui est beaucoup plus que ça..

Veronica Mars est une série policière à l’ambiance teenage qui sous ces airs de guimauve à tout du bon film noir, Veronica Mars est une série qui encore aujourd’hui touche tous les âges sans jamais en laisser un sur le bas-côté, en choisissant de soulever des sujets dits « tabous » la série a su parler à son public sans jamais le prendre pour un imbécile, Veronica Mars est une série drôle, attachante et pleine d’intelligence remplie d’actions, d’humour, de drame et bien sûr de romance, la série est une petite pépite comme on en fait plus!

La série a beaucoup de points forts, en premier nous avons son créateur, le grand Rob Thomas qui a réussi à créer tout un univers aux enquêtes policières assez réalistes dans l’ensemble, tournée façon film noir parfois prévisible, parfois loufoque et parfois touchante.

Ensuite, il y a le casting, Kristen Bell en Veronica joue parfaitement cette adolescente blessée par les épreuves, qu’elle a vécu, elle a su se relever et se forger un caractère assez fort, entourer de proches et d’un scooby-gang assez hétéroclite toujours là pour la soutenir ou/et la remettre en place dans les bons comme dans les mauvais moments. Le scooby-gang n’est pas laissé à l’abandon par le créateur qui les fera évoluer tout au long de la série n’oubliant personne, on peut le dire Rob Thomas ne laisse pas les seconds rôles dans un coin!

Et pour finir, il y a la fanbase de Veronica Mars, d’une loyauté inébranlable qui a chaque fin de saison s’est battu pour une suite allant jusqu’à louer un avion avec une banderole pour survoler les studios de la CW! Grâce à eux, nous avons pu avoir 3 saisons totalement différentes, la dernière se terminant sur une note douce et amère pour la plus grand tristesse des fans qui heureusement auront par la suite un film (financer par eux) et prochainement une nouvelle saison.

Veronica Mars est pour moi à la hauteur, pour être comparé à la série Buffy The Vampire Slayer, malgré deux univers différents les deux séries ont des idéaux similaires, ose aborder les sujets tabous de façon réaliste, ont une héroïne pleine de force et de sensibilité et surtout continue d’exister grâce à leurs fans. Rob Thomas a créé une petite pépite qui encore aujourd’hui fonctionne parfaitement pour notre plus grand plaisir.

We used to be friends…

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LASTMAN

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Genre: action, animation   Année: 2016   Chaine: France 4   Durée: 15min


Dans Lastman, on suit les aventures de Richard Aldana, un jeune boxer flemmard qui vit de tout et de rien dans une ville rongée par la violence et la corruption (Paxtown), du jour au lendemain, le jeune homme va se retrouver aux prises d’une dangereuse secte religieuse et en charge de la fille de son coach, les ennuis commencent…

Avec LastmanJérémie Périn (réalisateur) et Laurent Sarfati (scénariste) ont réussi à créer une série animée française pour adulte qui dépote! L’intrigue est assez simpliste dans les faits mais au fur et à mesure la tournure des évènements devient beaucoup plus complexe et  intense, le tout aidé d’une animation dynamique qui donne à la série un style très personnel.

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Lastman est une série qui arrive à se renouveler au fil des épisodes grâce à une écriture soignée qui mélange avec brio suspense, mystère, violence et humour, mais aussi grâce à une bande-son entrainante et bien sur grâce à un dessin unique qui mélange beaucoup de style différent en gardant comme fil conducteur un seul et même style celui de la bande dessinée.

Lastman, c’est 26 épisodes assez court qui vous mettront K.O tel un coup de poing de Mike Tyson, c’est un prequel à la BD du même nom qui se situe 10 ans plus tard dans le temps, c’est une expérience particulière qui mélange les genres, où les émotions s’entrechoquent, où les sujets s’entremêlent, c’est de l’action, de la sensibilité et du suspense. Lastman c’est une aventure qu’il faut vivre au moins une fois.

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Sherlock

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Genre: Crime, Drame, Mystère   Année: 2010   Chaine: BBC One   Durée: 90min


The game is on.

Surprenant de nouveauté, quand Sherlock est arrivé en 2010 ce fut une petite révolution, des épisodes 1h30, un duo innovant et original plein de malice et de sensibilités, des histoires passionnantes, un délice pour tout amateur de séries. Sherlock made in BBC se réapproprie le grand Sherlock Holmes et son acolyte le Docteur Watson revisitant certaines des plus célèbres enquêtes des deux compères en offrant aux enquêtes une interprétation plus moderne se déroulant au 21ème siècle, un pur délice.

Disons-le clairement, pour Sherlock, je ne serais pas objective, mon amour pour ce duo d’acteurs est trop grand. Benedict Cumberbatch livre une performance extraordinaire, à prenant les traits de ce sociopathe de haut niveau qu’est Sherlock Holmes, arrogant et prétentieux mais au fond plein d’humanité. Quant à son acolyte le Docteur Watson, c’est le tendre Martin Freeman qui l’incarne à la perfection, plein de sensibilité, de calme et de bienveillance. Une alchimie parfaite entre les acteurs et les personnages qu’ils incarnent, une plus-value pour cette série qui avait déjà des scénarios brillants.

Moderniser Sherlock était un pari risqué mais surtout osé de la part de Steven Moffat et Mark Gatiss, les deux compères ont réussi à tenir toutes leurs promesses sans jamais détériorer l’oeuvre originale de Arthur Conan DoyleSherlock est une petite pépite qu’on prend plaisir à savourer pour ses histoires mais surtout pour son casting extraordinaire rempli de talents immenses.

All lives end, all hearts are broken. Caring is not an advantage, Sherlock.

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Le vendredi en série

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Hero Corp

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Genre: Comédie   Année: 2008   Chaine: France 4   Durée: 20min


Ce soir, c’est pinage! 

Créer une série quand on est le petit frère du grand Alexandre Astier est un exercice compliqué, comment se démarquer de son grand frère, alors qu’ils ont le même style d’écriture et surement la même façon de pensée? La solution est simple, ne rien faire pour aller contre ça et accepter la comparaison qui est inévitable. C’est ce qu’a fait Simon Astier et c’est ce qui a fait la réussite de sa série. Hero Corp à ses débuts sera souvent comparé à Kamelott mais finira par faire taire la comparaison au fil des saisons, s’imposant aux yeux du public comme une série unique qui n’est pour l’heure toujours pas égalée (à mes yeux).

Qu’on se le dise en France quand il s’agit de super-héros, on n’est pas bon du tout! C’était donc un risque de s’y attaquer (le petit Simon doit aimer le risque) c’est grâce à son histoire qu’il arrivera à ces fins. En choisissant de parler d’anciens super-héros qui se voient obligés de reprendre les armes pour vaincre le Mal, Simon Astier se démarque et créer son propre univers aidé par un générique original, un casting aussi fou que bon et des répliques inoubliables qu’on ressortira avec plaisir!

Bon, on a trois possibilités. Soit on fait nos connasses et on descend en rappel, soit on n’est pas des fiottes et on y va en free fly !

Hero Corp  est une série qui se démarque rapidement grâce à une intrigue assez intéressante mais aussi grâce à un humour pince sans rire toujours amené avec simplicité, la saison 1 présentera les personnages et lancera le reste des saisons de façon assez fluide, les saisons perdant un peu de souffle sur la fin mais restant correct grâce à des personnages haut en couleur qu’on aime sans modération (on a tous nos petits préférés).

Alors oui! Hero Corp n’est pas une série parfaite, elle aura connu des hauts et des bas mais Simon Astier a réussi à utiliser certains défauts à son avantage (comme le manque de budget), nous offrant une belle série sincère et drôle qui nous fera passer un bon moment et nous laissera un bon souvenir et des tonnes de répliques dans la tête!

Frais comme un gardon, chaud comme une tornade, je suis Tornado

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Le vendredi en série

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Martin Mystère

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Genre: Animation   Année: 2003   Chaine: YTV   Durée: 20min


Pour ce vendredi en série, il vous faudra: un dessin animé, les codes du dessin manga, des enquêtes à la scooby-doo, des monstres tout droit sorti de l’univers de Chair de Poule et bien sûr des personnages haut en couleur. On mixe le tout pour obtenir une série d’animation franco-italo-canadienne de 66 épisodes au doux nom de Martin Mystère.

Ah… Martin Mystère, le Totally Spies version garçon, le X-file pour enfant, la petite pépite des années 2000! un de mes rendez-vous favoris du mercredi après-midi sur feu M6kid. Créée par David Michel et Vincent Chalvon-Demensay en 2003, on pouvait découvrir avec humour et en voyageant, les enquêtes de Martin, Diana et Java des Cavernes, tous trois agents du centre, une entreprise qui s’occupe de gérer les phénomènes paranormaux dans le monde entier.

Un plaisir de découverte qui malgré des épisodes aux mêmes schémas narratifs, a toujours réussi à se renouveler, grâce à un bestiaire varié qui se distingue par son originalité et le design de ses monstres, mais aussi par des enquêtes intéressantes et complexes à la portée de tous, des personnages attachants aux caractères bien trempés qui frôlent parfois la caricature sans jamais dépasser le trop et bien sûr, n’oublions pas la bande originale entrainante en phase avec l’ambiance du dessin animé.

Martin Mystère est une série atemporelle qui ouvre les portes du cinéma d’horreur aux plus jeunes et rend hommage au genre avec brio, un scooby-doo des années 2000 rempli d’histoires captivantes qui plairont aux grands comme aux plus jeunes.

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Martin Mystère et son hommage à l’horreur

Comme je l’ai dit plus haut, la série a réussi à mettre en avant le genre de l’horreur et dans certains épisodes on peut retrouver des hommages à certains films cultes qui ont marqué le cinéma d’épouvante. Voici un bref aperçu de certains hommages:

  • La créature du marais saison 1 épisode 1 – Hommage au film Swamp Thing (1982)
  • L’antre des esprits frappeurs saison 1 épisode 15 – Hommage au film The shining (1980) 
  • La maison de l’épouvante saison 2 épisode 5 – Hommage au film Evil Dead (1981)
  • La vengeance de l’araignée saison 2 épisode 6 – Hommage au film La Mouche (1986)
  • L’étrange Noël de Martin saison 2 épisode 24 – Hommage au film L’étrange Noël de Monsieur Jack (1993) avec une petite touche du film Grinch (2000)
  • Terreur à Torrington saison 2 épisode 23 -Hommage à Stephen King
  • La malédiction de l’esprit mutant saison 2 épisode 37 – Hommage au film The Thing (1982)

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Le vendredi en série

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Genre: comédie, romance, drama   Année: 2004   Chaîne: KBS TV2   Durée: 1h10


Dans le vendredi en série, je vous parle de séries qui m’ont marqué, qui ont eu une importance à un moment dans ma vie. Aujourd’hui, je me tourne vers les années 2000 et les j-drama et k-drama en vous parlant de Full House, une série coréenne qui a marqué mon adolescence.

Full House est l’un des premiers drama que j’ai pu voir (le choix étant limité à l’époque) et le seul que je peux revoir avec plaisir même si, avec les années je dois avouer qu’il a assez mal vieilli. On a l’impression aujourd’hui de regarder une série qui serait sortie à la fin des années 80, malgré tout le plaisir est toujours présent, pour les fans du genre Full House est un incontournable du drama coréen.

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On suit l’histoire de Han Ji-eun, une écrivaine qui un jour se voit offrir un voyage en Chine par un couple d’amis, à son retour elle découvre qu’ils ont vendu sa maison à un acteur arrogant. Le destin va les forcer à cohabiter ensemble, les aventures de la jeune fille commencent. Alors oui, dès le premier épisode on connaît la fin mais avant d’y arriver, on a le droit a un joli enchainement de quiproquos avec rebondissements à la pelle qui sont parfois loufoques, parfois drôles et parfois « touchants », toute l’histoire est totalement surréaliste, voir pas du tout crédible, les traits de caractère des personnages sont poussés à l’extrême, mais le tout fonctionne bien et divertit le spectateur.

On pourra reprocher à Full House le non-sens, les répétitions, le jeu des acteurs mais on ne pourra jamais nier que la série ait contribué à la popularité du drama coréen en Europe. Full House est un incontournable du genre qu’il faut avoir vu au moins une fois.


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