Après une longue absence me revoilà, les contres temps de la vie, le manque d’envie mais surtout le manque de temps ne m’ont pas permis de publier ces derniers mois. Officiellement de retour, des articles plein la tête, j’espère vous donner l’envie de voir ou revoir des films tout au long de cette nouvelle année, que je vous souhaite chaleureusement, en espérant que 2019 soit pour vous une année de réussite, de bonheur et de santé.
Cette année sur Le Bruit du Cinema quelques changements, le blog se refait une beauté, certaines catégories disparaissent et d’autres se refont une jeunesse, l’heure du renouveau à sonner!
The Conjuring se terminait avec un appel concernant une maison à Long Island, une maison plus connue sous le nom d’Amityville, le second opus commencera sur cette même maison et sur le traumatisme qu’elle aura causé à Lorraine Warren. Le couple Warren décide après cette expérience de s’éloigner des affaires paranormales, jusqu’au jour où ils vont recevoir une demande de l’église qui va les charger d’enquêter sur un cas de hantise à Enfielddans le nord de l’Angleterre.
Le premier film était isolé, le second se mêle à la populace londonienne des années 70, un nouveau décor pour un accompagner le couple Warren, une nouvelle vision qui nous aidera à mieux les connaître.
Comme pour toutes les franchises de James Wan, l’accent ne sera pas mis sur l’accumulation d’effets, mais sur l’émotion, le réalisateur jouera comme a son habitude sur le silence et l’attente pour mieux nous surprendre.
En 96, Independence Day symbolisait l’essence même du blockbuster des années 90, en 2016, la suite sera-t-elle à la hauteur de l’idée du blockbuster de maintenant?
Après le succès du premier film en 1996, une suite aurait pu s’apparenter à un ticket gagnant, en 2016, cette suite s’annonce risquée. On pourrait considérer Independence Day Resurgence comme une simple réponse à cette maladie qui touche tous les studios d’Hollywood, j’ai nommé : la Nostalgie.
Les producteurs tentent malgré tout de rassurer les spectateurs, en annonçant que ce nouvel opus vient dans l’idée de créer une nouvelle franchise, qui pourrait, si elle fonctionne, rapporter gros à la FOX pour les cinq prochaines années.
Nous sommes donc 20 ans après la première tentative d’invasion, on découvre comment le monde a évolué, comment à partir des vaisseaux qui se sont écrasés en 96, l’humanité a réussi à créer une nouvelle base de donné, une nouvelle technologie et de nouvelles armes prêtent à l’emploi contre une future invasion.
Roland Emmerich utilise la même technique que J.J Abrams en réutilisant une partie du casting du premier volet et en utilisant du sang neuf pour un souffle nouveau créant une passerelle sympathique entre les époques.
Là où le bât blesse, nous ne sommes plus dans les années 90, un simple ordinateur et un virus n’impressionneront plus personnes, Will Smith n’est pas présent, et surtout le scénario étant passé entre tellement de mains, il pourrait être complètement dénaturé de son idée première et n’être qu’une pâle copie du premier.
Entre nostalgie et nouveauté, le réalisateur arrivera-t-il à trouver l’équilibre ?
En 2016, la sorcière revient dans nos vies grâce au petit bijou The Witch qui nous mène au 17ème siècles en Nouvelle-Angleterre, dans une famille de chrétiens fondamentalistes contraint de se réinstallé au abord d’une forêt après avoir été excommuniés de leur village. La famille commence à peine à se reconstruire quand une présence démoniaque va se manifester et commencer a les observer, peu après la disparition du cadet, la mère va commencer à suspecter sa fille ainée de pratiquer la sorcellerie.
Robert Eggers base son histoire sur les premiers cas d’hystérie lié à la sorcellerie soixante deux ans avant les célèbres procès de Salem, mélangeant mythe, superstitions et contes de fées, le réalisateur dresse dans son premier long métrage un portrait démoniaque d’une époque sous le règne du christianisme et pause la question de l’image de la sorcière dans notre société. Il aura fallu au réalisateur plus de quatre ans et beaucoup de documentations pour financer ce cauchemar venu du passé qui jouera sur l’ambiguité et l’horreur surnaturelle du 17ème siècle.
L’affrontement le plus attendu de l’univers Marvel arrive au cinéma en Avril 2016, alors que la bande-annonce a enfin été dévoilée, une petite plongée dans les grandes lignes de l’histoire s’impose.
Captain America: Civil War introduit la phase 3 de l’univers cinématographique Marvel, une phase qui s’annonce riche en tension et fournit en super-héros.
Ce nouvel opus va diviser pour la première fois les Avengers créant deux équipes bien distinctes celle de Tony Stark et celle de Steve Rogers. A l’origine de ce conflit une instance gouvernementale qui est créée pour délimiter le champ d’action des Avengers et une loi qui instaure un recensement obligatoire des super-héros. Affecté par les événements de Sokovia et la création d’Ultron, Tony Stark se rangera du côté de la loi alors que Steve Rogers n’acceptera pas cette entrave à la liberté.
Va se mêler à ce choc des titans plein de petit nouveau qui seront là pour donner plus de poids au conflit déjà existant, Tom Holland y fera donc sa première apparition en tant que Spider-Man, Scott Lang aliasl’homme fourmi montrera le bout de ses antennes et bien sûr le très attendu Black Panther montrera son museau.
Les réalisateurs ne perdent pas de vu que ce film est un film sur Captain America, ce nouveau volet sera donc une suite directe au dernier film. Il ne nous reste qu’une chose à faire en attendant la sortie, choisir notre camp.
Frankenstein se réinvente une nouvelle fois 84 ans après la première adaptation du roman de Mary Shelley, cette nouvelle lecture de l’histoire se déroule un peu plus tard que l’histoire du roman, Max Landis (le scénariste) a repris les éléments centraux du livre, les meilleurs moments des précédents films et a créé une histoire en y rajoutant de nouveaux éléments. Ce nouveau film propose une version avec plus d’action, en gardant le fantastique propre à Frankenstein.
« Les gens aiment que nous respections ce qui nous est familier. »
Derrière la caméra, on retrouve celui qui a en grande partie réinventé Sherlock (réalisation des 4 premiers épisodes) Paul McGuigan, au casting James McAvoy qui laisse de côté sa chaise roulante et sa boule à zéro pour la blouse du Docteur Frankenstein, Daniel Radcliffe quant à lui refait un retour dans le fantastique et dans une grande production en interprétant Igor un clown défiguré et opprimé qui se passionne pour les sciences et va finalement rejoindre le docteur et devenir son fidèle acolyte. En dame morale on retrouvera la belle Jessica Brown Findlay qui vient ajouter une touche de féminité et de romance à l’histoire, le vilain a tout l’air d’être le bienfaiteur du docteur, et pour finir pour entouré toute cette petite troupe, on retrouve le flic exemplaire en plein deuil de son épouse qui mettra en avant la question de la foi et de la crainte de dieu.
Quand on sait tout ça et qu’on a vu la bande-annonce, on se dit que cette nouvelle version de Frankenstein promet de grandes choses et surement une réinvention du Docteur et de sa créature ou tout le contraire.
X-Men Apocalypse sera le dernier chapitre qui clôturera la trilogie commencée en 2000 avec X-Men: Le commencement.
Ce nouvel opus est la suite directe du film X-Men: Days of Future Past, l’action se déroulera dix ans après les derniers évènements, Magnéto a délaissé ses combats contre l’espèce humaine pour un temps et est tombé amoureux, Charles Xavier revoit la belle Moira MacTaggert et devient petit à petit la figure mentor qui guide les jeunes mutants à comprendre et contrôler leurs pouvoirs, les tentions amenées par les sentinelles sont apaisées jusqu’au réveil d’Apocalypse.
De son vrai nom En Sabah Nur, ce nouveau méchant est un mutant quasi-immortel aux pouvoirs gigantesques, ce nouveau protagoniste va découvrir une nouvelle époque, un nouveau monde où les mutants doivent se cacher, une époque où « ses valeurs » d’autres fois ont disparu. Après l’observation vient le jugement, une destruction totale pour une meilleure renaissance. Il sera aidé dans sa quête par quatre mutants, les quatre chevaliers de l’apocalypse, en la personne de Tornade, Angel, Psylocke et Magnéto.
Inspiré librement de la célèbre bande dessinée de Marvel « L’ère de l’Apocalypse » publiée en 1995, l’intrigue se concentrera sur tous les personnages rencontrés depuis le premier film et quelques nouveaux. X-men: Apocalypse promet des explosions, des combats épiques, des retrouvailles, des disparitions mais surtout des mutants.
Le Petit Prince sort mercredi au cinéma, c’est donc à ce film d’animation que je consacre ma nouvelle preview, dans l’espoir si la bande-annonce ne vous a pas convaincu de vous faire découvrir un peu plus ce projet gargantuesque et peut-être vous donnez l’envie de le découvrir au cinéma.
Il aura fallu plus de 10 ans aux producteurs Dimitri Rassam et Aton Soumache pour sortir Le Petit Prince de l’ombre, mais comment adapter ce chef d’oeuvre littéraire sans le dénaturer ? comment retranscrire sur un écran l’expérience que représente la lecture de ce livre ? C’est après beaucoup de travail, et l’arrivée dans le projet de Mark Osborne que la solution a enfin été trouvée. Le réalisateur imagine une réalité dans laquelle Le Petit Prince n’a jamais été publié, c’est en suivant l’histoire d’une petite fille qui travaille dur pour entrer à la prestigieuse Académie West et sa rencontre avec son voisin un aviateur excentrique et généreux que l’on va découvrir l’histoire du Petit Prince.
Mark Osborne va partager les histoires en utilisant des procédés différents, pour l’histoire de la petite fille c’est une animation contemporaine classique qui a été choisi, pour l’histoire du petit prince et de l’aviateur, le réalisateur s’est battu pour que soit une animation image par image en véritable stop-motion. Cette double narration devrait rendre un hommage presque parfait à l’oeuvre de Saint Exupery.
Le Petit Prince c’est une grosse prise de risque qui après les premières images de la bande-annonce promet d’être payante, un joyau de la culture française qui malgré les années ne vieillit pas et touche tous les âges.
A la réalisation Gil Kenan (Monster House), au scénario David Lindsay-Abaire, à la production Sam Raimi, en s’assurant la meilleure équipe possible, ce dernier s’attaque à un film culte et atemporel Poltergeist. C’est d’ailleurs ce qui explique pourquoi ils ont si longtemps hésité à faire ce remake.
Un remake dans un monde contemporain, changeant la dynamique au sein de la famille, s’adaptant aux relations et aux situations matérielles d’aujourd’hui , donnant quelque chose de concret au public, tout comme l’était l’original il y a 33 ans.
Ce nouveau Poltergeist n’essaie pas de surpasser le film de Tobe Hooper, il essaie simplement de lui rendre hommage, en concernant certaines images précise Gil Kenan garde l’essence de premier film, lui déclarant son amour.
Le fait qu’il n’existe à ce jour aucun synopsis officiel pour le film, est voulu par Guillermo Del Toro, pour en savoir un peu plus sur l’histoire, il faut partir à la pêche aux infos, on raconte que l’histoire serait une sorte de rite de passage, à travers un personnage féminin dans les couloirs d’une maison en ruines essayant d’échapper aux fantômes de son passé.
Guillermo Del Toro a écrit Crimson Peak juste après la sortie du Labyrinthe de Pan, le réalisateur voulant construire la maison dans son intégralité, voulant que les costumes et les décors soient faits main, il n’a jamais pu trouver le budget pour un projet de cette envergure, jusqu’à ce que Legendary décide de soutenir le projet et permette à Guillermo Del Toro de le mener jusqu’au bout. Crimson Peak, c’est un film d’amour et de fantômes plongé dans une ambiance gothique.
Sortie le 11 novembre 2015
Plus d’information dans le magazine Mad Movies N°282 p. 28.
Ce nouvel opus se présentera sous la forme d’un prequel, l’histoire se déroulera quelques années avant les deux premiers films de la saga Insidious. Ce troisième volet se concentrera sur le personnage d’Elise Rainier, spécialiste du paranormal, déjà présente dans les deux premiers chapitres. Elle aidera une adolescente prise pour cible par une entité surnaturelle dangereuse.
Nouveaux fantômes, nouveaux personnages, nouveau réalisateur, derrière la caméra de ce troisième chapitre, on ne trouvera pas le maître de l’horreur moderne James Wan, mais un petit nouveau l’acteur/réalisateur Leigh Whannel.
Il profitera de ce prequel pour ouvrir les portes du monde d’Insidious à un public novice qui n’aurait pas vu les deux premiers films. L’élève surpassera-t-il le maître ?
En pleine lune de miel Paul retrouve sa femme Bea errant nue dans les bois, si elle semble aller parfaitement bien, son comportement devient de plus en plus étrange, repoussant très vite l’hypothèse d’une crise de somnambulisme.
Leigh Janiak signe son premier long-métrage en revisitant le body snatchers dans une romance de science-fiction horrifique. Le film a été pensé sur la question de la relation du couple et de sa dynamique.
On plonge dans l’intimité d’un couple en pleine lune de miel qui malgré leur proximité, vont très vite devenir des étrangers l’un pour l’autre. Honeymoon, c’est une exploration de l’identité du couple à travers Bea qui va changer de corps et d’esprit et Paul qui va tout faire pour l’aider.
Un film horrifique qui reste avant tout une histoire d’amour à chaque étape.
LE BRUIT DU CINEMA 