Ju-On: Origins

Un chasseur de phénomènes paranormaux cherche désespérément une maison maudite où une mère et son enfant ont été les victimes d’un drame il y a bien longtemps.

Ju-on: Origins revient comme son nom l’indique sur les origines de la saga éponyme Ju-On (The Grudge). L’histoire de la série s’étale sur 10 ans, dix années d’horreur, qu’on découvre sur 10 épisodes de 30min.

Cette série, en plus, d’être un hommage, redonne un petit souffle à l’univers fantomatique de Ju-On. Elle fait peau neuve, en s’offrant une nouvelle esthétique et une histoire un peu plus profonde qui se joue des faits-divers sordides des années 80-90 qui ont eu lieu au Japon.

Dans l’ensemble, Ju-On: Origins est une petite réussite, à qui l’on reprochera quelques passages brouillons et un zigzag entre les années parfois un peu confus pour le spectateur. La série arrive à donner un souffle nouveau à cet univers qui s’était essoufflé depuis plusieurs années.

Les inspirations

L’onryō (怨霊) est un fantôme malveillant (généralement des femmes) qui revient dans le monde des vivants afin de régler ses comptes, rester en suspens dans sa vie passée.

Contrairement aux fantômes occidentaux, l’onryō peut influencer ou blesser les vivants, il pourrait même causer des catastrophes naturelles.

Le grand plaisir de l’onryō est de tourmenter leurs anciennes connaissances et familles. Il attend généralement des semaines voire des mois avant de passer à l’attaque. De cette façon, il peut d’abord observer qui porte le deuil de son décès et qui ne le porte pas.

La légende d’Oiwa

Oiwa était l’épouse du samouraï Lemon, un homme ambitieux qui dans sa quête de pouvoir et d’argent, décidera de monter un complot pour tuer sa femme et épouser la séduisante et riche Oume.

D’après la légende, Oiwa sera brutalement tué par son mari qui épousera par la suite la jeune Oume.

Le soir de ses noces, l’esprit vengeur d’Oiwa reviendra hanter son époux et le fera assassiner par sa nouvelle épouse Oume.

Légende complète ici

L’histoire de fantôme de Yotsuya

L’histoire d’Oiwa et de Tamiya Lemon est un conte de trahison, de meurtre et de vengeance fantomatique écrit en 1825 par Tsuruya Namboku IV.

Cette histoire a fait l’objet de plus de 30 adaptations cinématographique, elle est l’une des plus connus au Japon.

Selon la légende, une malédiction accompagner l’histoire et ceux qui croiseront la route d’Oiwa souffriront de blessures voire même de mort.

SUPERNATURAL – SCARECROW

VANIR

Les Vanir ou Vanes sont un des trois groupes de divinités de la mythologie nordique ; les deux autres groupes étant les Ases et les Dises.

Ils sont associés aux cultes de la fertilité, de la fécondité, de la sagesse et de la précognition. Ils sont aussi associés au monde de Vanaheim et à la magie.

La présence de noms de dieux Vanes dans la toponymie atteste de leur popularité et de leur ancienneté.

Blink of an eye

Dans cet épisode Dean mentionne la ville de Salem et un ami qu’il recherche, un petit clin d’œil à la série Des jours et des vies (Days of Our Lives) qui se passe dans la ville de Salem et dans laquelle l’acteur a joué.

Spoiler Alert

La scène dans laquelle, les habitants de la ville discutent de la nécessité d’un sacrifice qui se passe sous des parapluies, est un clin d’œil à la série X-Files qui a une intrigue similaire.

SUPERNATURAL – HOME

Quand Stephen King s’invite dans Supernatural

Le premier clin d’œil est au début de l’épisode quand Sam raconte à Dean pour la première fois qu’il a des visions. Dean l’appellera avec humour « His Shining ».

Le deuxième clin d’œil est le singe avec les cymbales qui fait référence à la nouvelle « The Monkey » publiée en 1980 et incluse dans le livre « Skeleton Crew » en 1985.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Loretta Devine devait avoir un plus grand rôle dans la série mais l’actrice étant engagée dans la série Grey’s Anatomy pour un rôle régulier, elle n’a pas pu se joindre à l’aventure Supernatural. Les auteurs ont donc créé Bobby Singer pour combler le vide laissé par le personnage Missouri Moseley.

C’est le premier épisode qui dit explicitement que Sam a une sorte de pouvoir psychique.

C’est la première fois, qu’on voit Dean exprimer sa vulnérabilité et ses émotions.

Quand Poltergeist s’invite dans Supernatural

Quand Sam se dit, se sentir mal à l’aise par rapport à la maison libérer du Poltergeist. Dean lui répond: « Why? Missouri did her whole Zelda Rubinstein thing. The house should be clean. This should be over. »

Zelda Rubinstein est l’actrice qui a joué la médium dans le film Poltergeist.

Quand le poltergeist apparaît dans l’armoire de la chambre de la petite fille on peut voir suspendu un clown, petite référence au film, Poltergeist.

Buffy The Vampire Slayer

Loin des yeux, loin du coeur

Le titre de l’épisode (Out of Mind, Out of Sight), est un twist de la phrase « Out of Sight, Out of Mind » (Hors de vue, hors de l’esprit) qui veut grossièrement dire celui qui part est vite oublié.

Dans l’épisode, c’est le fait que Marcie soit ignorée alors qu’elle est présente qui l’a rend invisible.

Quand le gouvernement s’en mêle…

C’est la première fois que le gouvernement se montre et montre sa connaissance du surnaturel.

Les agents du FBI ont pour mission de capturer l’invisible Marcie Ross pour en faire un assassin ou une espionne.

Ce thème sera un peu plus développé dans la saison 4 avec l’Initiative.

SUPERNATURAL – BLOODY MARY

Bloody Mary

Bloody Mary (Marie la sanglante) est représenté dans le folklore anglo-saxon comme un fantôme où une sorcière, Son origine remonterait à Mary Tudor.

Son histoire varie d’une légende à une autre. Parfois elle prend les traits d’une femme qui aurait perdu son enfant et se serait suicidée, parfois celle d’une femme morte en couche et parfois les traits d’une fille de docteur qui aurait contracté la diphtérie et qui aurait été enterré vivante par son père.

La minute Paris Hilton

Quand Sam utilise le mode nocturne sur sa caméra, Dean lui dit: « Do I look like Paris Hilton ? » Il fait peut-être référence à la sextape que cette dernière a faite en 2004 avec Rick Salomon.

C’est aussi, un petit clin d’œil pour Jared Podalecki qui a fait ses débuts dans le film « House of Wax » avec Paris Hilton.

Quand Sam inspecte un miroir avec une lumière noire, il semble que dans l’empreinte de la main se cache le S de Superman. Petit clin d’oeil à Jensen Ackles qui a joué dans la série Smallville.

Une série, un épisode

Le massacre de Glencoe

Le massacre de Glencoe s’est déroulé dans la vallée de Glen Coe en Écosse, tôt le matin du 13 février 1962. Le massacre débuta simultanément à Invecoe, Inverrigan et Achacon mais s’étendit à toute la vallée après la fuite des MacDonald.

Trente-huit hommes du clan MacDonald furent tués par ceux qui leur avaient accordé l’hospitalité. Quarante femmes et enfants moururent de froid après l’incendie de leurs maisons.

Les assassins avaient été envoyés par des conseillers du roi d’Angleterre Guillaume III.

Le petit changement important

Dans le livre Robb Stark doit laisser son loup dans un chenil à l’extérieur du château de Walder Frey.

Dans la série les auteurs ont préféré laisser le loup avec Robb Stark car ils estimaient que la suite de l’histoire deviendrait beaucoup trop prévisible.

Dramaworld

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Genre: Comédie, Drame, Romance   Année: 2016   Durée: 15min   Situation: Terminé   Note: 6/10


Dramaworld c’est l’histoire de Claire, 20 ans, grande fan de drama coréen qui du jour au lendemain, va se retrouver dans son drama favori, au milieu de ces personnages favoris.

Dramaworld c’est l’histoire intelligente d’un monde caché qui fonctionne parfaitement et de façon très logique. Le principe même de la série est innovant, le scénario des dramas coréen n’est plus qu’une simple feuille de papier sans vie mais se transforme en tout un monde insolite où des petites gens créent avec intelligence et discrétion des évènements, des occasions pour provoquer l’avancée de l’histoire d’amour. Une idée simpliste qui se révèle étonnante et frôle même le génie.

Les personnages que l’on découvre au fil des épisodes sont l’archétype même des protagonistes de drama asiatique. Ils sont tous présents: la vilaine qui veut voler le coeur du héros par tous les moyens, la mère autoritaire qui veut contrôler la vie de son fils pour son propre bien, l’innocente et naïve héroïne, le meilleur ami amoureux de la belle ingénue et bien sûr, le héros égocentrique, beau et richissime. Ce petit monde est accompagné par de nouveaux personnages inattendus qui dans l’ombre gèrent le monde de Dramaworld. 

Dramaworld est une série sympathique, drôle, attachante et pleine d’enthousiasme qui va droit dans le mille et traite le drama coréen d’une nouvelle façon. Elle met en avant les codes du drama (que les fans reconnaîtront rapidement) en leurs rendants hommage, tout en se moquant gentiment de temps en temps des situations rocambolesques que peuvent vivre les personnages de ce genre de série.

Dramaworld est une série innovante qui mérite le coup d’oeil surtout si vous êtes fan de drama, on regrettera une deuxième saison qui ne sera jamais arrivée et peut-être le format court des épisodes.

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Beverly Hills 90210

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Genre: Drame, Romance   Année: 1990   Chaine: FOX   Durée: 45min   Situation: Terminée   Note: 5/10


Dans mon temps ma grand-mère avait un planning semaine bien riche en série entre Amour, Gloire et Beauté le matin, Les Feux de l’Amour et Derrick l’après-midi, sa journée était bien remplie entre soap-opera et enquête policière, elle avait de quoi faire! Mais les programmes des années 90 n’étaient pas réservés qu’à nos grands-parents, nous les jeunes avons eu nous aussi nos propres soap opera entre Beverly Hills et Melrose Place on avait pas vraiment le temps de s’ennuyer! On n’avait nous aussi notre lot de trahison et de passion. Dans cet article, je vais m’intéresser à la série Beverly Hills, une façon pour moi de rendre hommage à Monsieur Luke Perry, mon amour d’enfance parti trop tôt.

Berverly Hills a été l’une des séries qui a marqué les années 90, on y suivait les péripéties d’un groupe de jeunes lycéens vivant dans les beaux quartiers de Beverly Hill, entre amitiés, amour, jalousie, drame et trahison, et avec un casting aux personnages variés facilement identifiable, on peut dire qu’on avait un bon cocktail pour tenir en haleine  des milliers d’adolescents. Qu’on aime ou qu’on n’aime pas, la série à traverser les années 90 avec brio et est devenu une série « culte » que tout le monde connaît.

Pour comprendre le succès de ce genre de série, il faut remonter 20 ans en arrière, c’est à la fin des années 70 que la manière de raconter une série connaît sa révolution, avec l’arrivée en 1978 de la série culte Dallas. Pour la première fois dans l’histoire du petit écran, une série propose des épisodes qui se suivent de semaine en semaine, cette évolution permettra à des séries comme Les Feux de l’Amour, Hill Street Blues d’exister, les producteurs sentant la mine d’or, ne se feront pas prier pour toucher tous les publics. Et voilà, Beverly Hills est née ouvrant la voie à un panel de série…

Alors oui, la série ne volait pas très haut, les acteurs assez bons dans les 3 premières saisons se sont légèrement laissés aller sur le reste des saisons mais on a souvent tendance à oublier que Beverly Hills a osé aborder des thèmes sensibles comme la drogue, le VIH, le viol et bien d’autres (voir plus bas) à une heure de grande écoute, des sujets d’actualités que la jeunesse des années 90 avait besoin de connaitre. Beverly Hills a permis à toute une génération de se divertir mais elle a aussi permis une prise de conscience sur les dangers qui entouraient les jeunes (et qui les entourent encore).

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Beverly Hills et ses divers thèmes

  • La drogue

Surement l’un des thèmes les plus aborder de la série, si on fait le tour des personnages, y en a pas beaucoup qui n’y sont pas passés qu’on parle d’herbe, de poudre blanche ou de médicament, ils ont clairement tout abordé. C’est Dylan (Luke Perry) qui y touchera le plus. Le personnage permettra au scénariste de se faire plaisir, ils l’enverront en cure de désintoxication ce qui permettra d’aborder l’une des solutions au problème. À noter que les jeunes ne seront pas les seuls a être toucher par ce mal, la maman de Kelly sera elle aussi mise en avant pour ce thème par son passé d’ancienne cocaïnomane et d’alcoolique.

  • L’alcool

On peut dire que les jeunes de Beverly Hills ont la dépendance facile après la drogue, c’est l’alcool qui a fait un petit ravage en touchant plusieurs personnages, une occasion pour les scénaristes de mettre une nouvelle fois en avant une solution pour s’en sortir en parlant des Alcooliques Anonymes, y faisant passer plusieurs de leurs personnages, le plus touché étant une nouvelle fois le petit Dylan.

  • Le viol

Les scénaristes ont réussi à utiliser plusieurs situations communes et encore d’actualité aujourd’hui comme un déguisement d’Halloween sexy, une première relation pas vraiment voulue et bien d’autres situations qui touchent les jeunes filles, les scénaristes donnent parfois des solutions et leur expliquent ce qu’est le viol mais surtout ils leur disent que ce n’est pas leurs fautes, une chose importante à entendre. Dans cette catégorie, c’est Kelly qui sera confrontée plusieurs fois au viol dans la saison 1, elle révélera que sa première relation sexuelle n’était pas vraiment voulue, pour la saison 2 c’est lors d’une soirée d’Halloween, qu’elle dira non à un garçon qui essaiera de la violer, elle sera sauvée par Dylan et Steve. Malheureusement, dans la saison 9, elle sera violée par Joe Path, qu’elle finira par tuer.

  • La maladie

Dans Beverly Hills, les scénaristes traiteront différentes pathologies, au fil des saisons, le cancer, les troubles alimentaires (anorexie, boulimie), le handicap, les maladies mentales (schizophrénie, Alzheimer), ils traiteront même des méfaits du tabac, mais la série fut surtout l’une des premières à parler du VIH à une heure de grande écoute, dès sa saison un, avec Stacy Sloan qui vient donner une conférence pour parler de sa séropositivité et du besoin urgent de se protéger et d’en parler, ils traiteront aussi la peur de la contamination et la mort qu’entraine le SIDA. Les scénaristes mettent en lumière ce sujet tabou en expliquant ce qu’est le VIH et en prévenant de ses dangers.

  • L’homosexualité

Beverly Hills parlera aussi d’homosexualité, du sportif de West Beverly qui ne sait pas s’il aime les garçons où les filles, au jeune adolescent qui s’est fait expulser de chez ses parents à cause de son homosexualité, en passant par une jeune transgenre qui draguera Steve et pour finir par le coming-out de la mère de Steve, la série a été un bon environnement pour en parler et expliquer que ce n’était rien de grave au contraire totalement normal.

La série a aussi parlé de religion, de racisme, de grossesse, d’adoption, de don du sperme (eh oui!), de harcèlement sexuel au travail, de prostitution, d’inceste, de peine de mort et de suicide. Une série qui avec le temps est devenue bien kitch mais qui aura parlé à toute une génération de thèmes tabous et houleux que personne ne voulait aborder dans les années 90.

Beverly Hills est une série ancrée dans les années 90, qu’on prend plaisir à se remémorer pour les souvenir qu’elle nous procure.

Au revoir Monsieur Luke Perry

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Le vendredi en série

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Genre: comédie, romance, drama   Année: 2004   Chaîne: KBS TV2   Durée: 1h10


Dans le vendredi en série, je vous parle de séries qui m’ont marqué, qui ont eu une importance à un moment dans ma vie. Aujourd’hui, je me tourne vers les années 2000 et les j-drama et k-drama en vous parlant de Full House, une série coréenne qui a marqué mon adolescence.

Full House est l’un des premiers drama que j’ai pu voir (le choix étant limité à l’époque) et le seul que je peux revoir avec plaisir même si, avec les années je dois avouer qu’il a assez mal vieilli. On a l’impression aujourd’hui de regarder une série qui serait sortie à la fin des années 80, malgré tout le plaisir est toujours présent, pour les fans du genre Full House est un incontournable du drama coréen.

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On suit l’histoire de Han Ji-eun, une écrivaine qui un jour se voit offrir un voyage en Chine par un couple d’amis, à son retour elle découvre qu’ils ont vendu sa maison à un acteur arrogant. Le destin va les forcer à cohabiter ensemble, les aventures de la jeune fille commencent. Alors oui, dès le premier épisode on connaît la fin mais avant d’y arriver, on a le droit a un joli enchainement de quiproquos avec rebondissements à la pelle qui sont parfois loufoques, parfois drôles et parfois « touchants », toute l’histoire est totalement surréaliste, voir pas du tout crédible, les traits de caractère des personnages sont poussés à l’extrême, mais le tout fonctionne bien et divertit le spectateur.

On pourra reprocher à Full House le non-sens, les répétitions, le jeu des acteurs mais on ne pourra jamais nier que la série ait contribué à la popularité du drama coréen en Europe. Full House est un incontournable du genre qu’il faut avoir vu au moins une fois.


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Le vendredi en série


Genre: Science-Fiction, Action, Drame Année: 2018 Chaîne: Netflix Durée: 55min


Tiré du tout premier roman de Richard K. Morgan l’adaptation d’Altered Carbon n’a pas été un long fleuve tranquille, après être passé dans les mains de Warner Bros pendant de longues années, c’est Netflix qui reprend le bébé pour nous offrir une des séries les plus ambitieuses et visuellement éblouissantes de l’année 2018.

Tiré du tout premier roman de Richard K. Morgan, l’adaptation d’Altered Carbon n’a pas été un long fleuve tranquille, après être passé dans les mains de Warner Bros pendant de longues années, c’est Netflix qui reprend le bébé pour nous offrir une des séries les plus ambitieuses et visuellement éblouissante de l’année 2018. 

Altered Carbon est basé sur la possibilité de transférer son esprit d’un corps à l’autre grâce à une technologie alien, la série nous plonge dans un monde futuriste où la pauvreté et la richesse sont deux mondes bien distincts, où les questions d’élévation de l’âme et la vie éternelle se font face autour d’une enquête policière aux revirements multiples. Plus qu’une série de science-fiction, c’est un peu comme une métaphore d’un avenir lointain, une mise en garde pour d’un futur ou technologie rime avec folie.

La série peut convenir à un habitué du genre tout comme à un novice, malheureusement Altered Carbon se range dans les séries qu’on aime ou qu’on déteste, difficile de trouver un juste milieu pour ce monde futuriste. A mis chemin entre Blade Runner et Total Recall, porté par un casting fort en découverte, Altered Carbon apporte de la nouveauté dans le monde de la série de science-fiction et prouve que Netflix voit grand en la matière.


Le grand dossier de la machine à théorie

C’est reparti pour un tour, les théories de fan ne s’arrêtent jamais d’être actualisé, c’est avec joie que je vous offre de nouveau un petit panel de théories mais cette fois-ci on va se plonger dans les séries. Quand le monde de la série fabrique sa propre histoire les théories s’affolent.

! Attention risque de spoiler !

Les théories vont parfois très loin, il y a donc un risque de spoiler, merci de votre compréhension.

  • The Walking Dead (2010-…) – La solitude à grande échelle

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Sonia Martin Green a eu une théorie assez sympathique sur une fin possible du show: Et si l’Amérique était la seule touchée par l’infection ? L’actrice va un peu plus loin en nous donnant un plan de fin de la série.

« Et dans le dernier plan du show, dans la toute dernière image on verrait nos héros sur la côte, et là, un zoom arrière montrerait plein de bateaux encombrant la vue au large. On comprendrait alors que seule l’Amérique est touchée. »

  • Stranger Things (2016 – …) – Le monstre au visage d’ange

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Et si Eleven était le monstre ? Eleven étant la première personne à voir le monstre, la logique des théories veut donc qu’on se pose un question: Et si elle s’était tout simplement rencontré elle-même? Le monstre serait l’allégorie de son inconscient, une manifestation de pouvoir qu’elle n’arrive pas à contrôler. Affaire à suivre…

  • Friends – L’asile n’est pas si loin

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Et si, ils étaient tous internés dans un hôpital psychiatrique et que chaque épisode était juste le résultat d’une discussion entre les six internés ? C’est la théorie la plus folle de la série et en même temps pas si folle que ça… Chandler pourrait ne pas s’être remis de la transformation de son père en femme, Pheobe serait traumatisée par son enfance (suicide de sa mère, abandon de son père, suicide de sa meilleure amie…) Rosse se serait persuadé d’avoir rendu sa femme lesbienne, Monica n’aurait jamais accepté son obésité, Joey souffrirait d’être le seul homme de sa famille, Rachel serait tout simplement schizophrène et Gunther quant à lui serait l’infirmier qui leur donne leurs petites pilules.

  • Le prince de Bel-air – Le paradis est plus proche qu’on ne le croit

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Et si Will était mort ? Pour cette théorie on va se baser sur le générique et sur une phrase « I got in one little fight and my mom got scared », on ne va pas se mentir dans l’ouest de Philadelphie il n’y a pas de petite bagarre, Will serait donc mort, il serait au paradis, ce dernier serait représenté par la maison de son oncle.

  • The Walking Dead (2010-…), Breaking Bad (2008-2013), Lost (2004-2010) – Et si tout n’était qu’un ensemble

The Exorcist

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Genre: Horror/Thriller   Année: 2016   Chaine: FOX   Durée: 60min   Situation: Encours   Note: 6/10

Le thème de la possession fait de plus en plus recette dans le monde du petit écran, essayant de se faire une place parmi les plus grands genres des séries, il était donc obligatoire que quelqu’un s’attaque à l’une des plus grandes oeuvres, si ce n’est LA plus grande oeuvre qui parle de possession, The Excorcist.

Quand la FOX a annoncé la série, une grande majorité (dont moi) avons crié au bucher! comment oser s’attaquer à un chef-d’oeuvre d’horreur si grand? L’adaptation en série ne pouvait être qu’un désastre. Pour le coup, ça m’arrache la langue de le dire, mais le désastre a été évité avec brio.

L’exorciste qu’est-ce que c’est ? C’est un film qui sort en salles, en 1973 et qui va effrayer des milliers de spectateurs dans les salles obscures dans le monde entier, c’est un traumatisme commun au monde de l’horreur. L’exorciste raconte l’histoire de l’effrayante possession d’une petite fille par un puissant démon, impuissante sa mère fera appel à deux prêtres qui pratiqueront un exorcisme éprouvant sur l’enfant.

La série se place chronologiquement de nos jours, à Chicago, on va suivre une famille confrontée à une série d’événements dramatiques qui vont bouleversé leurs existences. Persuadée que sa famille est en danger, Angela Rance, la mère, va se confier au jeune prêtre de sa paroisse le père Tomas Ortega, malgré sa compassion ce dernier ne la suivra pas dans son raisonnement jusqu’à ce qu’il assiste lui-même à un événement inexplicable.

The Exorcist de la FOX n’efface pas les événements du film, bien au contraire, il les incorpore à l’histoire tout en apportant un regard différent à la possession, décidant d’explorer des directions inédites que le film avait laissées de côté, grâce à ce stratagème, la série évite d’être une simple copie et se créer une propre identité, en n’oubliant pas de faire quelques petits clins d’oeil au film. Malgré quelques solutions de facilitées et de rapidité les futurs événements devraient monter en intensité pour tisser une toile plus large autour du thème diabolique de la possession.

The Exorcist ne sera pas un chef-d’oeuvre de l’horreur mais pourrait bien surprendre et donner tort aux mauvaises langues comme moi. Affaire à suivre…

Voir aussi: Dossier: La malédiction dans le monde du cinéma

The Magicians

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Genre: Fantasy   Année: 2016   Chaîne: Syfy   Durée: 45min   Situation: Encours   Note: 4/10

The Magicians le mélange surprenant du monde d‘Harry Potter et de celui de Narnia qui partent à la rencontre de la série Charmed. 

Après The Shannara Chronicles sur MTV qui nous ouvrait les portes d’un monde fantastique post-apocalyptique, Syfy vous plonge avec cette série dans un monde fantastique urbanisé tiré du best-seller de Lev Grossman. On ne va pas se mentir en ce moment l’adaptation de roman sur le petit écran à la cote.

Considéré comme une Harry Potter pour adulte, The Magicians s’ouvre sur le personnage de Quentin, un jeune étudiant brillant qui s’ennuie dans un monde trop étriqué pour lui, ne prenant de plaisir qu’en faisant des tours de cartes ou en se plongeant dans les chroniques de Fillory, Quentin tombe peu à peu dans un état de passivité proche de la dépression ne comprenant plus ce monde qui n’est pas le sien, jusqu’au jour où pensant passer un entretien pour entrée dans la prestigieuse faculté de Yale, un monde de magie va s’ouvrir à lui grâce à la faculté de magie Brakebills. 

Malgré un casting assez fade, l’histoire se tient et prend forme assez facilement grâce à une narration fluide qui ouvre plusieurs histoires, plusieurs possibilités tout en gardant une idée bien précise. Une petite touche d’horreur inattendue est introduite dans les premiers épisodes, diversifiant les sentiments que le public peut avoir à l’encontre de cette nouvelle série.

On commence dans un New York hivernal, on découvre un nouveau monde verdoyant rempli de magie, on se plonge dans un univers noir et envoutant rempli de mystères qui ne demandent qu’à s’ouvrir, trois univers pour un seul monde qui pourrait en surprendre plus d’un. Affaire à suivre…

Voir aussi: The Shannara Chronicles

The Shannara Chronicles

 

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Genre: Fantasy   Année: 2016   Chaine: MTV   Durée: 45min   Situation: Encours           Note: 6/10

La première bonne surprise de 2016, c’est cette petite série fantastique qui pour particularité de ce passé dans notre futur, The Shannara Chronicles, c’est un mélange de The 100 et du Seigneur des anneaux. 

L’action se déroule en 4100 dans les quatre terres anciennement connues comme l’Amérique du nord, suite à un holocauste nucléaire l’humanité est retournée a un âge médiéval où la magie a repris son droit sur la technologie. Les elfes ont repris la main en dominant avec royauté loin d’une humanité qui pour survivre à dû muté en différente catégories. Dans Le seigneur des anneaux les elfes s’effacer pour laisser la place aux humains, dans Shannara Chronicles ils sont revenus sur le devant de la scène.

L’histoire débute avec un jeune fermier en apparence ordinaire qui va se retrouver au fil des premiers épisodes avec le poids du monde sur les épaules, il sera épaulé dans cette tâche par deux demoiselles que tout oppose et un druide aux apparences de guerrier, entre amours et démons les histoires s’entremêlent pour se rejoindre dans une quête dirigée vers un endroit précis reproduisant un schéma similaire aux Seigneur des anneaux.

Comme dans la série The 100 le destin de l’humanité repose sur une bande de jeunes adultes qui devra passer à l’âge adulte de façon rapide et difficile, dans un monde où l’ombre des anciens hommes et leurs technologies planent autour d’eux tels des fantômes d’un passé oublié. The Shannara Chronicles nous propose un univers intéressant qui pourrait s’il est bien travaillé, développé sur le petit écran le genre fantastique.

Marvel’s Jessica Jones

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Genre: Action, Crime, Thriller     Année: 2015     Chaine: Netflix       Situation: Encours   Durée: 60min   Note: 7/10

Après l’adaptation par Netflix et Marvel du super-héros Daredevil, la chaîne de streaming revient en force avec sa nouvelle adaptation Jessica Jones. 

Alors qu’il aura fallu 10 ans à Marvel pour attaquer sa phase 2 au cinéma, sur le petit écran il ne lui en aura fallu qu’un pour y arriver, on pourrait se demander si Marvel a enfin trouvé son rythme ? Jessica Jones est la première authentique super-héroïne à être mise en avant dans une production Marvel. Jones est la seconde pierre de l’édifice Marvel qui se construit sur Netflix et qui une fois fini aboutira à la série The Defenders qui regroupera Daredevil, Jessica Jones, Luke Cage et Iron First.

Là où Daredevil s’inscrivait comme un polar noir, Jessica Jones prend une tout autre tournure en venant s’inscrire dans le genre du thriller psychologique, on ne change pas de décors entre les deux séries mais on change d’atmosphère. On va découvrir une Jessica Jones tourmentée par son dégoût d’elle-même, souffrant d’un grave stress post-traumatique qui tente d’oublier son passé de super-héroïne dans la première bouteille de Whisky qui passe près d’elle, essayant de se reconstruire personnellement et professionnellement elle va être brutalement confrontée à une figure de son passé, qu’elle avait laissé pour mort.

Beaucoup plus sensuelles que Daredevil, la relation du héros et du vilain dans Jessica Jones se situe cette fois-ci entre l’amour et la haine, apportant une ambiguïté à l’histoire et déroutant de manière positive le téléspectateur qui finit par ne plus savoir ce qu’il voudrait voir. La série introduit aussi celui qui sera la troisième pierre de l’édifice Marvel, le super-héros Luke Cage  survolant la relation particulière qu’il entretient avec Jessica Jones. Comme pour la première série de Marvel, les scénaristes jouent sur le côté humain des héros permettant aux téléspectateurs de se mettre à leur place.

Marvel a aujourd’hui trouvé son équilibre en étant moins aveugle à la diversité de la société américaine et plus réaliste dans ses choix. Pour moi, Jessica Jones a été une belle claque que j’ai aimée du début à la fin avec très peu de longueur, vivement la seconde saison.

Voir aussi: Dossier: Les phases Marvel, Les gardiens de la galaxie, Preview: Captain America: Civil War, Marvel’s Daredevil