Bilan 2020 – Les belles suprises

Comme chaque année depuis sa création Le Bruit du Cinema fait le bilan de son année. Entre top, flop et bonne surprise replongeons ensemble dans cette année 2020 qui a été chaotique pour le cinéma et le monde entier. Avant de découvrir les tops et les flops, Le Bruit du Cinema replonge dans les bonnes surprises découvertes en 2020.

Bob L’éponge, le film : Éponge en eaux troubles

Réalisé par: Tim Hill Année: 2020 Durée: 1h31min Genre: Comédie, Animation, Famille Note: 6/10

Suite à l’escargotnapping de Gary, son compagnon de toujours, Bob entraîne Patrick dans une folle aventure vers la Cité Perdue d’Atlantic City afin de le retrouver. A travers cette mission sauvetage pleine de surprises, de merveilles et de dangers, Bob l’Éponge et ses acolytes vont réaliser que rien n’est plus fort que le pouvoir de l’amitié.

Guns Akimbo

Réalisé par: Jason Lei Howden Année: 2019 Durée: 1h38min Genre: Action, Comédie, Suspense Note: 5/10

Un concepteur de jeux vidéo se réveille d’une violente agression avec un pistolet greffé au bout de chaque main. Gladiateur des temps modernes malgré lui, il sera contraint de livrer une lutte sans merci pour récupérer son amie, kidnappée, pour le plus grand divertissement d’une communauté d’internautes avide de violence.

The Good Dinosaur

Réalisé par: Peter Sohn Année: 2015 Durée: 1h33min Genre: Animation, Aventure, Comédie, Famille Note: 6/10

Et si la catastrophe cataclysmique qui a bouleversé la Terre et provoqué l’extinction des dinosaures n’avait jamais eu lieu ? Et si les dinosaures ne s’étaient jamais éteints, et vivaient parmi nous de nos jours ?

Nightmare Cinema

Réalisé par: A. Bruguès, J. Dante, M. Garris, R. Kitamura, D. Slade Année: 2018 Durée: 1h59min Genre: Horreur Note: 6/10

Des personnes sont attirées dans un cinéma de quartier et se retrouvent à l’écran, propulsées dans des récits horrifiques.

The Baby Boss

Réalisé par: Tom McGrath Année: 2017 Durée: 1h37min Genre: Animation, Aventure, Comédie, Fantaisie Note: 7/10

Tim, âgé de sept ans, jaloux de son petit frère est un bébé despotique et qui est en mal d’affection de la part de ses parents. Il va devoir déjouer un complot destiné à briser l’équilibre de l’amour dans le monde. Les deux frères vont alors devoir s’unir pour le déjouer.

Rendez-vous chez les Malawas

Réalisé par: James Huth Année: 2019 Durée: 1h32min Genre: Comédie Note: 5/10

Pour la spéciale Noël de son émission phare « Rencontre au bout du bout du monde », Léo Poli emmène non pas un, mais quatre invités exceptionnels. Est-ce vraiment une bonne idée ? Nos stars partent à la rencontre des Malawas, une des tribus les plus isolées du monde. Une comédie sur la nature…humaine.

La légende de Viy

Réalisé par: Oleg Stepchenko Année: 2014 Durée: 2h10min Genre: Aventure, Fantaisie, Mystère Note: 6/10

Londres, 1713. Le cartographe anglais Jonathan Green part en repérage des endroits inexplorés de la Transylvanie. Au-delà des montagnes des Carpates, il découvre un village isolé du reste du monde, dont les habitants terrorisés se cachent des démons et autres créatures qui en ont pris possession. Seul le téméraire cartographe semble alors pouvoir percer les mystères qui entourent ces créatures impitoyables qu’il lui revient d’exterminer…

En avant

Réalisé par: Dan Scanlon Année: 2020 Durée: 1h42min Genre: Animation, Comédie, Aventure, Fantaisie

Dans la banlieue d’un univers imaginaire, deux frères elfes se lancent dans une quête extraordinaire pour découvrir s’il reste encore un peu de magie dans le monde.

Mon chat, l’elfe malicieux et moi

Réalisé par: Evgeniy Bedarev Année: 2019 Durée: 1h30min Genre: Comédie, Fantaisie, Famille Note: 5/10

A Moscou, une mère seule achète un appartement dans un immeuble datant de l’époque soviétique. Elle ignore que les lieux abritent un elfe domestique, qui considère l’immeuble comme sa propriété et n’est pas prêt à accepter de nouveaux habitants. La petite famille va également devoir affronter une sorcière…

Volt, star malgré lui

Réalisé par: Byron Howard & Chris Williams Année: 2008 Durée: 1h36min Genre: Comédie, Animation, Aventure, Famille Note: 7/10

Pour le chien Volt, star d’une série télévisée à succès, chaque journée est riche d’aventure, de danger et de mystère – du moins devant les caméras. Ce n’est plus le cas lorsqu’il se retrouve par erreur loin des studios de Hollywood, à New York… Il va alors entamer la plus grande et la plus périlleuse de ses aventures – dans le monde réel, cette fois. Et il est convaincu que ses superpouvoirs et ses actes héroïques sont réels…

The Jungle Book

Réalisé par: Jon Favreau Année: 2016 Durée: 1h46min Genre: Aventure, Drame, Famille Note: 6/10

Élevé par une famille de loups, le « petit d’homme » n’est désormais plus le bienvenu dans la jungle : le redoutable tigre Shere Khan, qui porte encore les cicatrices de sa confrontation avec les hommes, s’est juré d’éliminer celui qu’il voit comme une menace. Forcé d’abandonner le seul foyer qu’il ait jamais connu, Mowgli entame un extraordinaire périple à la découverte de sa propre identité, avec pour guides Bagheera et Baloo.

Le zombie (infecté) en folies

Quand le zombie se transforme en infecté dans le monde du cinéma, il ne fait pas que peur, il peut faire rire et même parfois toucher nos petits coeurs de guimauve tout coulant d’amour. Le Bruit du Cinema ouvre un nouveau dossier (en plusieurs parties), pour crier son amour aux morts-vivants et infectés qui peuplent le monde du cinéma. Découvrons ensemble les pépites cachées, redécouvrons ensemble les grands classiques du genre, partageons ensemble une nouvelle vision de cette entité propre au monde de l’horreur.

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Réalisé par: George A. Romero   Année: 1968   Durée: 1h36min   Genre: Horreur   Note: 8/10   Achat-Location: VOD

De quoi ça parle ?

Venus se recueillir sur la tombe d’un proche, Johnny et Barbara sont attaqués par un personnage inquiétant. Barbara voit Johnny se faire tuer.

En bref…

Je ne pouvais pas commencer ce dossier sans parler du premier film de zombies qui m’a fait vibrer, je parle bien sûr de La nuit des morts-vivants du grand George A. Romero! Avec ce huis clos tourné en noir et blanc, Romero brise l’image du zombie et le transforme en monstre agressif, assoiffé de chair humaine contre qui l’être humain ne peut presque rien. Le papa que dis-je! le maître du zombie est né!

Réalisé par: Jeff Baena   Année: 2014   Durée: 1h29min   Genre: Comédie, Fantaisie, Romance   Note: 6/10   Achat-Location: VOD

De quoi ça parle ?

Dévasté par le décès brutal de Beth, sa petite amie, Zach décide de ne pas laisser passer sa seconde chance lorsque sa bien-aimée revient d’entre les morts.

En bref…

Life After Beth surprend par l’intelligence de son scénario qui trouve avec génie l’équilibre entre humour et drame et sa mise en scène simple et efficace. Life After Beth est un bon film qui utilise le zombie pour parler du deuil, une idée innovante qui mérite le coup d’oeil.

Réalisé par: Jonathan Milott & Cary Murnion   Année: 2014   Durée: 1h28min   Genre: Comédie, Horreur   Note: 6/10

De quoi ça parle ?

Infectés par un mystérieux virus, des écoliers deviennent des créatures sauvages et meurtrières qui menacent les enseignants…

En bref…

Une comédie agréable qui revisite le zombie (sans innovation) avec malice. Une bonne surprise qui se regarde en mangeant des nuggets!

Réalisé par: Robbie Pickering   Année: 2015   Durée: 1h32min   Genre: Comédie, Science-Fiction   Note: 7/10   Achat-Location: VOD

De quoi ça parle ?

Un évènement va mettre à mal les relations entre vampires, zombies et humains qui jusqu’ici s’entendaient bien.

En bref…

Freaks of Nature mélange avec humour les monstres mythiques du monde de l’horreur le temps d’un instant sympathique.

Réalisé par: Burr Steers   Année: 2016   Durée: 1h48min   Genre: Fantaisie, Romance   Note: 1/10   Achat-Location: VOD

De quoi ça parle ?

Depuis une cinquantaine d’années, l’Angleterre subit une mystérieuse épidémie entraînant une invasion de zombies. L’arrivée de deux jeunes et riches célibataires dans le voisinage réjouit la famille Bennet qui compte cinq filles à marier…

En bref…

La curiosité vous attirera dans le monde revisité de la talentueuse Jane Austen malheureusement la curiosité fait faire bien des bêtises! En faisant le choix de ne pas choisir de genre, le film se perd et se transforme en beau navet, dommage, le livre était pourtant bon…

Scène du mois: Octobre 2015

Il y a souvent des scènes qui vous marquent, des moments d’un film qui reste encré dans votre cervelle et vous font frissonner à chaque re-visionnage, je vais me lancer une petite rubrique de la scène du mois, chaque mois une scène de film qui m’a marqué. Je commence cette nouvelle rubrique avec le film de mon année 2014 Mommy de Xavier Dolan, l’une des scènes qui m’a le plus marqué c’est cette fameuse danse sur la chanson de Céline Dion – On ne change pas. 

Voir aussi: Mommy

Bande de filles

Réalisé par : Céline Sciamma

Année : 2014

Note : 6/10

Achat : Amazon, Fnac, VOD

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Bande de filles, c’est l’histoire de quatre demoiselles, d’une féminité qui est construction permanente, d’une affirmation des désirs, d’une recherche d’identité dans un guetto qui les enferme dans des personnalités qu’elles ne sont pas, d’une cité qui offre un destin tout tracé a une jeunesse qui ne serait pas intéressée par la réussite scolaire, ce film parle de l’abandon de l’enfance pour le passage parfois difficile dans le monde de l’adolescence.

Céline Sciamma ouvre les portes d’une jeunesse vulnérable qui doit se cacher derrière une carapace de violence qui laisse peu de place à la féminité et au plaisir, elle choisit des plans fixes pour parler de cette bande de filles, de son environnement, évitant les hauts le coeur d’une caméra sur l’épaule qui suivrait un combat déjà fort mouvementé. Cherchant sa voie entre le film de banlieue et le film de fille, la réalisatrice se laisse dépasser par son sujet qui sonne parfois faux, faute a une histoire peut être un peu trop étudié qui enlève cette impression d’instantané. Elle arrive malgré tout à nous entrainer avec ces jeunes filles dans des moments très agréables parfois attendrissant qui reflète parfaitement la vitalité que renferment ces demoiselles. Pour souligner mon propos je ferais référence à la scène où la petite bande se lâche sur la chanson Diamonds de Rihanna (ci-dessus) qui restera en mémoire et qui pourrait définir le film.

Bande de filles dresse un portait assez juste malgré quelques faux pas d’une jeunesse féminine qui derrière leurs combats de tous les jours, restes sensibles et vulnérables à la vie.

Veronica Mars

Réalisé par : Rob Thomas

Année : 2014

Note : 7/10

Achat : Amazon, Fnac, VOD

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Toute personne qui aurait suivi la série Veronica Mars ne pouvait être qu’heureux de revoir sur un écran la troupe presque au complet, qui n’en avait pas rêvé ? Découvrir enfin ce que son devenu tous ses personnages qui nous manquait tant. Personnellement j’avais abandonné l’idée à la fin de la saison 3 après des mois d’attente me laissant sur ma faim, soudain mon monde s’est « illuminé » un matin dans le métro quand j’ai vu un article qui parler de la recherche de fond pour le film Veronica Mars, l’un des meilleurs investissements de ma vie.

Le premier scénario relatait la première grande enquête de la fougueuse Veronica Mars au FBI, refuser par la Warner qui ne pensait pas que la série avait un public fidèle, il faudra attendre deux ans pour que Rob Thomas et Kristen Bell décident de prouver aux studios que les fans étaient fidèles à la série et voulaient une suite, une fin. C’est en lançant une campagne sur Kickstarter que le créateur de la série et son actrice vont rabattre le clapper à la Warner leurs prouvant que les fans sont là, l’objectif de la campagne est atteint en moins de 10h (2millions), ils récolteront au total 5,7 millions d’euros soit 3 millions bonus. Ce projet mettra la question du financement dans le monde du cinema sur le devant de la scène et ouvrira beaucoup de débat.

Rob Thomas modifiera le scénario pour que l’action se déroule à Neptune et que toute la bande se retrouve dans le film. L’intrigue est simplette sans grande surprise, mais elle offre tout ce que l’on voulait, des répliques cultes, des retrouvailles, une atmosphère, un cadeau pour les fans d’une série inachevée, qui après des années aura enfin une fin convenable, une quatrième saison qu’on n’avait jamais eu.

The Rover

Réalisé par : David Michôd

Année : 2014

Note : 1/10

Achat : Amazon, Fnac

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You should never stop thinking about a life you’ve taken. That’s the price you pay for taking it.

L’action se déroule dix ans après l’effondrement de l’économie occidentale, dans une Australie où les seules ressources sont désormais minières, Eric, se fait voler sa voiture par un trio d’homme, il va se mettre en chasse et tout faire pour récupérer sa voiture.

La mise en scène est dépouillée à l’extrême, la bande-son est irritante, les décors sont beaucoup trop présent assommés par un soleil lourd, certains plans sont lourd et dure en longueur, ses grands espaces australiens créent un sentiment de malaise allant presque jusqu’à nous faire détester l’Australie.

Les deux protagonistes que l’on suit à travers le film, s’opposent et s’associent dans ce monde apocalyptique, pour le plus grand bonheur ou le plus grand malheur de certains. Leurs performances si louangées par la critique, n’ont pas fait mouche à mes yeux, entre un Robert Pattinson simplet, complètement paumé et un Guy Pearce en homme déterminé au passé sombre, je ne pourrais pas dire lequel est le pire.

Il n’y a pas de juste milieu pour ce film, on aime ou on n’aime pas, à chacun de choisir son camp.

Voir aussi: Mad Max: Fury Road

Into the Woods

Réalisé par : Rob Marshall

Année : 2014

Note : 2/10

Achat : Amazon, Fnac

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Be careful what you wish for

Grande fan des contes de fées en tous genres, je suis allée voir ce film confiante, j’en suis ressorti hanté par une chanson et un mal de tête. Avant de continuer plus loin je vous fais partager la chanson – Angony

I was raised to be charming, not sincere

Into the woods, c’est le film qui prend des tonnes de direction sans jamais prendre la bonne et qui finit perdu dans un fouillis gigantesque.

L’histoire fonctionnait peut-être sur les planches de Broadway mais au cinéma, c’est un vrai cauchemar. Cendrillon et sa chaussure, le boulanger et sa femme, le petit chaperon rouge et son loup, la sorcière et sa malédiction, le garçon et sa vache, Rapunzel er sa chevelure, les deux princes et leurs charmes légendaires à la recherche d’une fin heureuse. Tout ce petit monde va se rencontrer dans une grande forêt qui relie ce beau monde. Si l’on met de côté ce bazar, on n’est emporté dans un puits sans fond de chansons à en faire saigner les oreilles, qui n’apporteront qu’un mal de tête aigu à la fin du film.

Ils osent malgré tout l’innovation à travers certains contes en insérant l’adultère qu’ils puniront 15 minutes après par la mort, le prince charmant se transforme donc en goujat de ces dames, et c’est le boulanger qui représente la sincérité et l’amour véritable.

Into the woods  est un supplice et une grande déception pour le conte de fées moderne, l’idée était bonne, elle n’a malheureusement pas pris le bon chemin.

Just remembering you had an ‘and,’ when you’re back to ‘or,’ makes the ‘or’ mean more than is did before.

Voir aussi: La belle et la bête

Sex Tape

Réalisé par : Jake Kasdan

Année : 2014

Site : Sex Tape

Note : 2/10

Achat : Amazon, Fnac

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Hello and welcome to en evening with Annie and Jay

Monsieur et Madame Tout le Monde font une sex tape de 3h sur leur magnifique Ipad. Monsieur Tout le Monde dans sa grand bonté d’âme donne des Ipad à tout son voisinage, laissant les Ipad connectés à son compte Cloud pour que tout le monde puisse profiter de ses playlists. Un acte de générosité tout à fait courant de nos jours. La vidéo est donc partagée dans le Cloud.

Who as sex for three hours ? That’s the length of the movie Lincoln. You did the full Lincoln. 

Le casting ne rattrape même pas le film, Cameron Diaz qui essaie de nous montrer, qu’elle est encore jeune, malgré le botox dans son visage, Jason Segel quant à lui, ferait bien de se manger quelque donuts pour ressembler de nouveau à quelque chose, rendez-nous le Jason de « Sans sarah rien ne va« . Mais la star du film reste, le majestueux Ipad.

Siri, how do you give CPR, to a dog ?

Le meilleur se trouve dans la bande-annonce, le reste du film n’est qu’une pub géante pour Apple. Le site Youporn, a réussi à se faire une petite place près de l’Ipad, pour un petit coup de pub. La grosse pomme se paye un film comme Google a pu le faire avec « Les stagiaires« . Malheureusement, pour eux, le succès n’est pas au rendez-vous.

Nobody understands the cloud ! It’s a F***ing mystery

The Maze Runner

Réalisé par : Wes Ball

Année : 2014

Note : 5/10

Site : The maze runner

Achat : Amazon, Fnac, VOD

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Run like your life depends on it because it does

Est-ce que c’est un mauvais film ? Non. Est-ce que c’est un bon film ? Pas vraiment. Pourquoi ?

Le plus gros défaut qui me reste en mémoire c’est les scènes d’action dans l’obscurité, elles étaient tellement sombres, qu’il était impossible de vraiment voir qui était qui, impossible de savoir qui meurt et qui vit. On ne voit pas assez, pour être vraiment pris dans l’action, c’est vraiment dommage.

On est bloqué avec les personnages dans un labyrinthe avec une histoire qui est sans cesse en mouvement, toujours en évolution, il n’y a aucune longueur, mais il manque peut-être ces petits moments qui nous permettent de nous identifier, de nous prendre de sympathie pour les personnages. Mais en y réfléchissant bien ce premier volet est là, pour mettre les bases de l’histoire et faire un tri dans les personnages.

Je n’ai pas eu le frisson, la tension que j’attendais. (J’étais plus concentré, plus sous tension dans le labyrinthe d’Harry Potter et la coupe de feu que dans ce grand labyrinthe de fer. ) Malgré tout, le film remplit son contrat et offre une bonne surprise, à la fin, on a envie d’en savoir plus, de voir la suite, de savoir ce qu’il se cache au-delà du labyrinthe, en espérant que la deuxième partie soit plus intense, moins rapide et que les scènes dans l’obscurité soient un peu plus travaillées.

Great we’re all bloody inspired

Voir aussi : The Giver

La belle et la bête

Réalisé par : Christophe Gans

Année : 2014

Note : 1/10

Site : La Belle et la Bête

Achat : Amazon, Fnac

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« Une vie pour une rose »

Est-ce que c’est mon amour ou/et mon admiration pour la Belle et la Bête qui fait que j’ai un avis très tranché sur ce film? Il est tout mauvais. Si je n’avais pas payé ma place de cinéma, je serais parti au milieu du film.

Un mélange de Disney et du conte de Madame de Villeneuve. Pour une fois que sa version de l’histoire est utilisée, malheureusement c’est loupé. Le film est sans vie.

« Je m’appelle Belle et je suis venu échanger ma vie contre celle de mon père »

Il y a beaucoup trop de fantaisie, et elle fait de l’ombre à l’histoire d’amour, qui est la clé de l’histoire.

La bonne fée de Madame de Villeneuve se transforme en nymphe des bois, qui est aussi la première épouse du prince. C’est peut-être là, une des erreurs du film. On découvre que le prince a une obsession pour une biche au pelage doré et c’est ce qui le perdra.

La mauvaise fée du conte se transforme en père de la forêt. Pour avoir tué sa fille (nymphe des bois mais aussi la biche), le père de la forêt transformera le prince en bête.

La bête qui a bizarrement quelque petite ressemblance avec un certain Chewbacca. Vincent Castel en bête n’inspire ni la peur, ni le désir et encore moins l’amour. On ne ressent rien entre les deux acteurs, les dialogue sont plat, sans chaleur, ni vie.

« Si vous ne revenez pas j’en mourrais »

 Des statues géantes qui évitent un affrontement entre la bête et « le méchant » du film. Avec des séquences vues et revues (notamment dans le Hobbit). Autre erreur, des aller et retour entre les lèvres de Léa Seydoux racontant son histoire à ses enfants. Les séquences se veulent mystérieuses en ne montrant que les lèvres de la Belle. Malheureusement elles ne font que briser le peu de rythme du film. Les frères et les soeurs sont-ils là pour combler les vides… ou rajouter des personnages… Mystère…

Malgré tout, quelques points sont positifs, les décors sont intéressants et les costumes en grande majorité sont très bons. La belle et la bête c’est le pire film de l’année 2014.

« Laissez-moi retourner auprès de lui, c’est mon seul souhait, mon seul désir »

Voir aussi: Into the woods

Horns

Réalisé par : Alexandre Aja

Année : 2014

Note : 8/10

Achat : Amazon, Fnac

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– I’m gonna love you for the rest of my life – Just love me for the rest of mine

« Le mélange de tons de cette allégorie de l’Amérique moderne  m’a frappé par sa nouveauté. J’ai été ému par l’histoire d’amour, séduit par la satire et amusé par ce portrait absurde et un brin morbide de la nature humaine (…) Il ne s’agit pas d’une parabole sur la lutte entre le bien et le mal, mais d’un thriller surnaturel doublé d’une quête romantique » raconte Alexandre Aja sur le livre de Joe Hill dans une interview donné au magazine L’écran Fantastique.

Il était prévu que ce soit Shia Labeouf qui tienne le rôle d’Ignatius Martin Perrish pour des questions d’emploi du temps, le rôle a été donné à Daniel Radcliffe. « Même s’il avait beaucoup de choses à jouer dans Harry Potter (…) ce n’était pas une évidence. » dixit A. Aja.

Tell me ! Tell me everything I need to know

Quelques éléments pourraient nous rappeler notre bon vieux Potter, l’acteur lui-même, par exemple. Qui ne pense pas à la saga quand il le voit. On a aussi les serpents qui écoutent Ig, et Merrin Williams est sa chevelure rousse. Et pourtant, je n’ai pas une seule fois vu Harry Potter. J’ai vu un acteur qui nous montre son talent et qui a le potentiel pour faire une belle carrière. « J’aime m’impliquer dans des oeuvres qui représentent un challenge. Horns en était un. » D. Radcliffe

Alexandre Aja pioche dans une variété de registre, ce qui fait basculer le film du thriller au surnaturel, sans déranger, en n’oubliant pas bien sûr un petite touche d’humour noir, notamment dans l’une des scènes où, Ig est entouré de journalistes. « La séquence avec les journalistes qui se battent était une occasion formidable de montrer le pouvoir que les cornes pouvaient exercer. Ig est harcelé par eux et il cède à la tentation. »

How about you guys beat the shit out of each other and the winner gets an exclusive interview with me ? 

Ce petit ovni est porté par un casting de choix (Joe Anderson, Juno Temple, Max Minghella…), un bon réalisateur, un bon make-up, de jolies petites cornes, d’assez bon effets spéciaux et une bonne histoire le film reste malgré tout moins osé que le livre.

Source : Imdb, L’écran Fantastique

Nightcrawler, la folie de la nuit.

Réalisé par : Dan Gilroy

Année : 2014

Site : Nightcrawler

Note : 8/10

Achat : Amazon, Fnac

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 The price hasn’t been negotiated yet

Night Call, c’est l’histoire d’un homme qui une nuit, se retrouve témoin d’un accident, et voit surgir deux cameramen qui viennent filmer au plus près les accidents, pour revendre les images aux chaines les plus offrantes. Night Call, c’est l’histoire de Lou Bloom, un solitaire prêt à tout pour rentrer dans le monde du travail, qui va avoir une révélation devant cet accident, et va se transformer lui aussi, en sérial filmeur prêt à tout pour avoir les images les plus sanglantes.

Who I am ? I’m a hard worker, I set high goals and I’ve been told that I’m persistent.

Le film montre cette fascination qu’a le public pour les faits-divers, devenant de ce fait, des complices passifs, de l’accident ou du crime. Night Call met en avant une question d’importance : “Quand s’arrête l’information et quand commence le spectacle ?” La frontière reste encore à l’heure d’aujourd’hui, très vague.

A friend is a gift you give yourself

Portrait d’un fou en liberté qui va se transformer en pigiste charognards, dans les rues de Los Angeles illuminé par ses lumières artificielles des nuits chaudes. Jake Gyllenhaal confirme treize ans après Donnie Darko, qu’il peut jouer à la perfection les âmes sombres et parfois tourmentées.

Satire qui fascine, qui met mal à l’aise, qui dérange, surement l’un des meilleurs films de l’année 2014.

What if my problem wasn’t that I don’t understand people but that I don’t like them ? 

Mommy – Meilleur film de 2014

Réalisé par : Xavier Dolan

Année : 2014

Note : 8/10

Achat : Amazon, Fnac

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Les sceptiques seront confondus

L’action du film se situe dans un présent légèrement augmenté, où une loi permet aux parents en difficultés d’abandonner leurs enfants au système de santé. Le film raconte les destins de trois personnages brisés, qui partagent le même malaise. Une mère et son fils, incontrôlable, qui ont une relation houleuse et difficile, et une voisine en arrêt-maladie, qui bégaye suite à un traumatisme qui viendra se rajouter à ce duo, en leur apportant la retenue qui leur manquait.

Le pire qui puisse arriver pour un enfant malade, c’est de croire ou de lui faire croire qu’il est invincible.

Le film est légèrement différent, des précédents films de Xavier Dolan, il est plus populaire. Dans une interview donnée au magazine Première, Dolan aborde la question. “Mommy est surement mieux raconté, plus soigné techniquement, plus riche en détails que mes autres longs-métrages (…) mais ce n’est pas pour autant un film qui vient contredire ce que j’ai pu faire avant”

Le film est tourné en format 1:1, ce carré oblige le spectateur à se concentrer sur les personnages et les coupes de toutes distractions visuelles. Le format aurait pu être la plus grosse prise de risque de ce film, mais il fonctionne à la perfection. L’écran s’élargit en fonction des humeurs du personnage de Steve, quand il le fait on s’extrait, on respire avec lui. “À cet instant il y a une interaction directe entre le public et ce personnage”

Ca arrive pas dans la vie d’une mère qu’elle aime moins son fils. La seule chose qui va arriver, c’est que je vais t’aimer de plus en plus fort, et c’est toi qui vas m’aimer de moins en moins.

Contrairement à Anne Dorval et Suzanne Clément qui sont magnifiquement extraordinaires et ont déjà une carrière bien établie, Antoine Olivier Pilon offre une prestation à couper le souffle, admirablement touchante.

À la sortie du film, on est retourné, mélancolique, dans un entre deux inexplicable. La seule chose qui nous reste pour replonger dans l’univers de Dolan c’est la bande-son du film, qui enchantera nos nuits. Xavier Dolan est un génie et Mommy est LE film de 2014.

Nous deux, c’est ça qu’on fait de mieux