Dossier: Halloween (3/4)

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Réalisé par: Rob Zombie    Année: 2005   Durée: 1h47min   Note: 8/10   Achat: VOD


De quoi ça parle ?

Après la mort de son frère, le shérif Wydell ne rêve que de vengeance. Il est prêt à tout contre la terrifiante famille Firefly, et il n’hésitera pas à outrepasser la loi. Barricadés dans leur maison, les Firefly, eux, sont décidés à lui échapper par tous les moyens. Rien ne semble pouvoir arrêter leur macabre saga. Entre les deux camps, la guerre est ouverte, et elle va s’étendre…

En bref…

Avec The Devil’s Rejects, Rob Zombie abandonne le huis clos de la maison de famille pour les autoroutes désertes d’Amérique, la famille Firefly foncent sur les routes de l’horreur embarquant avec eux les plus grands maîtres du genre pour mieux les balancer sur le bord de la route et créer leur propre univers. Les amoureux du genre applaudiront et en redemanderont, les plus sensibles passeront leurs chemins.

Le saviez-vous ?

Le mot « Fuck » et ses variations a été utilisé dans le film 224 fois, selon une autre source il aurait été dit 560 fois, le film détiendrait de ce fait le record.

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Réalisé par: Neil Marshall   Année: 2005   Durée: 1h39min   Note: 8/10   Achat: VOD


De quoi ça parle ?

En plein milieu du massif des Appalaches, six jeunes femmes se donnent rendez-vous pour une expédition spéléologique. Soudain, un éboulement bloque le chemin du retour.

En bref…

Neil Marshall associe horreur et psychologie pour nous offrir un huis clos devenu incontournable qui fonctionne bien grâce à une maîtrise quasi parfaite et un bon twist final.

Le saviez-vous ?

Chaque filles du casting vient d’un pays différent.

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Réalisé par: Victor Salva   Année: 2001   Durée: 1h30min   Note: 6/10   Achat: VOD


De quoi ça parle ?

Les vacances d’été sont enfin arrivées et, comme chaque année, Trish et Darry, deux étudiants, frère et soeur, prennent la route pour rendre visite à leurs parents. Sur le chemin, un routier agressif emboutit l’arrière de leur voiture sans raison apparente. Quelques kilomètres plus loin, Trish et Darry revoient le même camion, à côté d’une église abandonnée. Ils aperçoivent le conducteur, entièrement vêtu de loques, qui jette un corps dans une canalisation.

En bref…

Victor Salva réalise un film d’horreur simple et minimaliste à l’univers mystérieux et intimiste qui aura donné dans les années 2000 un nouveau souffle à l’univers du slasher. Jeepers Creepers est un film audacieux qui ne se prend pas la tête et introduit avec brio un nouveau monstre (conforme aux conventions du genre) dans e grand bestiaire de l’horreur.

Le saviez-vous ?

Pour son film Victor Salva explique qu’il a trouvé son inspiration dans le film Duel mais aussi dans l’histoire vraie d’un couple en voyage qui aurait remarqué quelque chose d’étrange sur la route et aurait fait demi-tour et découvert une scène épouvantable. Le réalisateur a repris l’histoire, modifié les âges et ajouté des éléments surnaturels.

Le bruit de couloir suspect (5)


Réalisé par: D. Myrick & E. Sanchez   Année: 1999   Durée: 1h21min   Note: 6/10   Achat: VOD


De quoi ça parle ?

En octobre 1994, trois jeunes cinéastes, Heather Donahue, Joshua Leonard et Michael Williams, disparaissent en randonnée dans la foret de Black Hill au cours d’un reportage sur la sorcellerie. Un an plus tard, on a retrouve le film de leur enquête.

En bref…

Avec The Blair Witch Project, les réalisateurs ont compris que ce n’est pas ce que l’on voit qui éveil nos peurs mais ce que l’on croit voir, c’est en jouant sur ce petit détail que le film arrive à renouveler le genre et deviendra par la suite un incontournable des années 90.

Le saviez-vous ?

Les trois acteurs principaux ont gardé leurs vrais noms pour le film, ils furent lâchés pendant huit jours en pleine forêt avec très peu d’instructions.

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Réalisé par: William Friedkin   Année: 1973   Durée: 2h2min   Note: 8/10   Achat: VOD


De quoi ça parle ?
L’histoire se déroule à Georgetown dans la banlieue de Washington. L’actrice de télévision Chris MacNeil est de plus en plus inquiète pour sa fille Regan en proie à des spasmes violents et à d’étranges symptômes devenus fréquents. Impuissants, les médecins lui conseillent de faire appel à un prêtre exorciste…
En bref…

L’exorciste est une pépite terrifiante qui restera indémodable et marquera les mémoires de plus d’une génération. William Friedkin rappelle avec son film que le mal peut s’insinuer partout même au sein d’un foyer tranquille.

Le saviez-vous ?

Dans la version intégrale de L’exorciste le visage du Démon apparaît de façon récurrente l’espace d’une fraction de seconde sous formes d’image subliminales.


Le vendredi en série

le vendredi en serie


Le bruit de couloir suspect (3)


Genre: Science-Fiction   Année: 1989   Durée: 45min   Chaîne: NBC   Note: 7/10


Code Quantum c’est l’histoire d’un brillant scientifique qui va se retrouver pris au piège de sa propre invention, c’est l’histoire d’un homme qui va se retrouver chaque semaine dans un nouveau corps et une nouvelle époque, c’est l’histoire d’un homme qui va réparer des erreurs passées, c’est l’histoire d’un homme bloqué dans le continuum espace-temps…

Un saut quantique expliqué de façon grossière, représente le passage soudain d’un état à un autre sans suivre la « ligne » d’évolution naturelle des choses. Donald P. Bellisario voit en ce principe le point de départ idéal pour créer une série qui restera en mémoire, il trouvera aussi son inspiration dans des films comme Le défunt récalcitrant (1941) où encore Le ciel peut attendre (1978). Mais c’est l’acteur Scott Bakula qui aura la lourde tâche de faire croire au spectateur qu’il voyage vraiment dans le temps tout en interprétant des personnages divers et variés.

Code Quantum aborde le voyage dans le temps de façon simple en évitant tout problème de paradoxe temporel en utilisant une simple phrase qu’on entendra  à chaque début d’épisode « en essayant de réparer les erreurs passées… » cette simple phrase soulève l’idée que le héros considère qu’il rétablit ce qui aurait dû se produire originellement. Malgré tout le créateur ne s’arrête pas là et s’impose des règles (qu’il transgressera seulement dans sa dernière saison) comme ne jamais s’impliquer dans de grands évènements historiques ou ne jamais échanger l’esprit de son personnage avec des personnalités connues. C’est grâce à ce genre de règles que la série deviendra un petit succès incontournable rempli d’humanité qui évitera les interminables paradoxes temporels et autres erreurs.

Une idée de génie qui aura permis d’introduire des scénarios romantiques, comiques, sportifs et juridiques à la série, le danger aurait pu être de lasser le spectateur avec des scénarios un peu trop redondant avec le temps heureusement Donald P. Bellisario aura une autre idée de génie qui évitera avec brio ce piège en introduisant une profonde amitié entre Sam et son hologramme Admiral Al Calavicci qui se développera au fil des saisons et se transformera en fil rouge pour la série.

On ne pourra pas nier le côté religieux assumé des deux premières saisons qui heureusement s’estompera progressivement pour laisser place à des interrogations plus universelles qui ne prendront jamais le dessus sur des thèmes plus concrets comme le traumatisme de la guerre, le sexisme, la justice ou encore le respect des différences.

Code Quantum s’achèvera sur un épisode émouvant et énigmatique qui n’était pourtant pas destiné à être une conclusion, laissant aux spectateurs un espoir de voir renaître un jour ce duo extraordinaire qui nous aura fait vivre un grand voyage. Les bruits de couloir disent que Donald P. Bellisario aurait écrit le script d’un long-métrage, notre héros reprendra-t-il ses voyages dans le temps une dernière fois, seul le temps nous le dira…

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3 films, 1 réalisateur: James Wan

Octobre est un mois propice à l’horreur, Le Bruit du Cinema va donc en profiter pour vous inonder d’horreur que ce soit des films, des acteurs, des séries ou des réalisateurs tout le monde va y passer! Pour ouvrir le bal des réalisateurs j’ai choisi de parler du talentueux James Wan qui malgré quelques erreurs de parcours a réussi a faire ses preuves dans le monde du cinéma.


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Année: 2004   Durée: 1h43min   Genre: Horror, Thriller    Note: 8/10

De quoi ça parle ?

Deux hommes se réveillent enchaînés au mur d’une salle de bains. Ils ignorent où ils sont et ne se connaissent pas. Ils savent juste que l’un doit absolument tuer l’autre, sinon dans moins de huit heures, ils seront exécutés tous les deux..

En bref…

Saw est la grosse claque que les amoureux du genre attendaient au début des années 2000, James Wan offre un thriller fou et original qui surprend. Un coup de génie qui bouleversera les codes établis dans le cinéma d’horreur.

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Année: 2013   Durée: 1h52min   Genre: Horror    Note: 6/10

De quoi ça parle ?

Avant Amityville, il y avait Harrisville… The Conjuring raconte l’histoire horrible, mais vraie, d’Ed et Lorraine Warren, enquêteurs paranormaux réputés dans le monde entier, venus en aide à une famille terrorisée par une présence inquiétante dans leur ferme isolée…

En bref…

Avec The ConjuringJames Wan ne réinventera pas le genre mais arrivera à lui donner un nouveau souffle et marquera les esprits. Le film nous livre un récit d’épouvante rétro qui tiendra la route malgré une fin un peu longuette.

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Année: 2018   Durée: 2h23min   Genre: Action, Aventure   Note: 4/10

De quoi ça parle ?

Personnage légendaire depuis 70 ans, Aquaman est le Roi des Sept Mers, régnant à contrecœur sur Atlantis. Pris en étau entre les Terriens qui détruisent constamment la mer et les habitants d’Atlantis prêts à se révolter, Aquaman doit protéger la planète tout entière…

En bref…

Avec Aquaman, James Wan réalise un film fait pour un public trop large, un pur nanar plein d’effets spéciaux gâchés qui aurait pu tomber dans les abysses de l’oubli mais qui finalement arrive à faire son job: divertir.


 

 

Transamerica

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Réalisé par: Duncan Tucker   Année: 2005   Durée: 1h43min   Note: 8/10   Achat: VOD


Transamerica c’est l’histoire d’un jeune homme à la recherche de son père, c’est l’histoire d’un père qui veut devenir femme, c’est un voyage initiatique qui annule nos préjugés inavouables sans nous faire de leçon de moral.

Transamerica est un film qui aborde de façon intelligente le sujet de la transexualité (rarement abordé au début des années 2000), le scénario est assez crédible et plein de justesse, le casting est bourré de talent qu’on aime découvrir (ou redécouvrir). Duncan Tucker réalise une première oeuvre pleine de maturité dont le seul défaut et sa sobriété parfois trop présente, malgré tout ce détail n’entachera en rien le film, qui surprend et marque les esprits, offrant une observation assez juste de la nature humaine.

Duncan Tucker réalise un film délicat, juste et sobre, marqué par des dialogues bien travaillés, il parle de l’acceptation de soi mais aussi de l’acceptation des autres, avec son film, il réussit à se démarquer et à marquer les esprits. Transamerica fait partie de ces films qui méritent d’être vus et surtout beaucoup plus connus. A voir sans hésitation.

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Les années 90 font leur cinéma

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Dans les années 90, on avait de la bonne comédie, mené par de bons acteurs au talent immense, vous l’aurez donc deviné après la romance, le teen movie et l’animation, Le Bruit du Cinema se lance dans l’humour so 90′ et faire ce top 10 a été très compliqué, les années 90 étaient un bon cru, heureusement j’ai réussi à faire ce top! Let’s go pour 10 films qui ont marqué mes années jeunesse !


'the mask

Réalisé par: Chuck Russell   Année: 1994   Durée: 1h41min

De quoi ça parle ?

Stanley Ipkiss, modeste employé de banque, passionné par l’univers de Tex Avery, trouve un masque ancien aux pouvoirs surnaturels.

En bref…

Entre transformation cartoonesque, gags à la pelle et fantaisie, The Mask est une petite révolution qui pointe le bout de son nez en 1994, le film gangster rencontre le monde de la comédie et du cartoon pour une explosion pleine de folie et de génie.

Et pour finir, la mise en bouche..

'rasta rockett

Réalisé par: Jon Turteltaub   Année: 1993   Durée: 1h38

De quoi ça parle ?

L’histoire véridique de quatre Jamaïcains qui ont un rêve fou : obtenir une médaille d’ or dans une discipline olympique qui leur est totalement inconnue et impossible à pratiquer en Jamaïque : le bobsleigh.

En bref…

Jon Turteltaub ne se contente pas de faire un biopic banal, il prend le parti d’y ajouter de la comédie pour faire de cette histoire vraie un petit bijou de la comédie des années 90. En faisant ce choix judicieux, il fera de Rasta Rockett un film qui respire la fraicheur et la joie de vivre qui vous donnera la patate et le sourire même si vous avez passé une journée merdique.

Et pour finir, la mise en bouche..

'le diner de cons

Réalisé par: Francis Veber   Année: 1998   Durée: 1h20min

De quoi ça parle ?

Tous les mercredis, Pierre Brochant et ses amis organisent un dîner où chacun doit amener un con. Celui qui a trouvé le plus spectaculaire est déclaré vainqueur. Ce soir, Brochant exulte, il est sur d’avoir trouvé la perle rare, un con de classe mondiale : François Pignon, comptable au ministère des Finances et passionné de modèles réduits en allumettes.

En bref…

François Pignon est unique, il nous touche mais surtout il nous fait pleurer de rire. Francis Veber offre un chef-d’oeuvre de la comédie française, aidé d’un casting parfait et de dialogues exceptionnels! Tout est culte dans ce film, pas une minute ne nous ennuie, une pure pépite de la comédie.

Et pour finir, la mise en bouche..

'les visiteurs

Réalisé par: Jean-Marie Poiré   Année: 1993   Durée: 1h47min

De quoi ça parle ?

Comment en l’an de grâce 1112 le Comte de Montmirail et son fidèle écuyer, Jacquouille la Fripouille, vont se retrouver propulsés en l’an 1992 après avoir bu une potion magique fabriquée par un enchanteur leur permettant de se défaire d’un terrible sort…

En bref…

Qui aurait cru qu’une histoire de 4 pages écrite à 17 ans en cours de math donnerait un film devenu culte, pas grand monde.. Et pourtant c’est l’exploit qu’a réalisé Jean-Marie Poiré, aidé au scénario par Christian Clavier, 100 millions de dollars de recette plus tard, on en parle encore. Un film intergénérationnel qui encore aujourd’hui nous fait rire, une pépite de plus des années 90.

Et pour finir, la mise en bouche..

'ace ventura

Réalisé par: Steve Oedekerk   Année: 1995   Durée: 1h30min

De quoi ça parle ?

Parce qu’il n’a pu sauver un raton laveur perdu en haute montagne, Ace Ventura s’est retiré dans une lamaserie au Tibet. Mais, à la faveur d’une nouvelle mission, Ace Ventura part en Afrique mettre la main sur une chauve-souris blanche sacrée disparue avant qu’un conflit n’éclate entre les tribus Wachati et Wachootoo.

En bref…

Pourquoi pas le 1 ? Parce que sortir du cul d’un rhinocéros, n’a pas de prix! Jim Carrey ébloui  encore l’écran, par son talent et son humour totalement fou et immense, c’est gras, c’est lourd, c’est stupide mais qu’est-ce que c’est bon!

Et pour finir, la mise en bouche..

'mrs doubfire

Réalisé par: Chris Columbus   Année: 1993   Durée: 2h5min

De quoi ça parle ?

Privé, à la suite de son divorce, de ses trois enfants qu’il adore, Daniel Hillard, doubleur de dessins animés, met en œuvre tous ses talents d’acteur et d’imitateur et se transforme en respectable gouvernante irlandaise. Lorsque Mme Doubtfire se présente dans la famille Hillard, elle est acceptée à l’unanimité.

En bref…

Surement l’une des comédies familiales les plus réussis des années 90, une comédie qui parle aux enfants comme aux parents. Drôle et touchant, le film mélange drame de la vie courante et humour sans jamais atteindre l’excès.

Et pour finir, la mise en bouche..

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Réalisé par: Hervé Palud   Année: 1994   Durée: 1h30min

De quoi ça parle ?

Sur le point d’épouser la belle Charlotte, Stéphane Marchado part à la recherche de sa première femme, partie depuis treize ans dans une tribu d’Amazonie pour régulariser son divorce.

En bref…

Un indien dans la ville c’est une aventure folle partant des magnifiques forêts d’Amazonie à la ville lumineuse de Paris, c’est des tonnes de répliques ressorties dans la cour de récré, c’est le petit coup de foudre de l’enfance, c’est un tout. Malheureusement, le film n’a pas forcément bien vieilli mais qu’on prend plaisir à revoir par pure nostalgie.

Et pour finir, la mise en bouche..

'home alone

Réalisé par: Chris Columbus   Année: 1990   Durée: 1h43min

De quoi ça parle ?

La famille McCallister a décidé de passer les fêtes de Noel à Paris. Seulement Kate et Peter McCallister s’aperçoivent dans l’avion qu’il leur manque le plus jeune de leurs enfants, Kevin, âgé de 9 ans.

En bref…

Avec Maman, j’ai raté l’avion, Chris Columbus prouve son talent dans la comédie et se perfectionne dans le genre, arrivant à atteindre un nouveau niveau d’excellence. Home Alone est le film d’une époque, drôle et inventif, il devient avec le temps un classique qu’on aime revoir surtout un soir d’hiver accompagné d’un bon chocolat chaud sous une grosse couette.

Et pour finir, la mise en bouche..

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Réalisé par: Joe Pytka   Année: 1996   Durée: 1h28min

De quoi ça parle ?

Défiés au basket par de redoutables extraterrestres, Bugs Bunny et les toons font appel à Michael Jordan pour les sortir de ce mauvais pas…

En bref…

Quand le cartoon se met au basket ça donne Space Jam, une histoire folle et divertissante qui mélange réalité et dessin animé. Les années 80 avaient Rogger Rabbit les années 90 ont eu Space Jam. Un divertissement qui aura marqué l’année 96 et puis Bill F*cking Murray…

Et pour finir, la mise en bouche..

 

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Réalisé par: Emile Ardolino   Année: 1992   Durée: 1h40min

De quoi ça parle ?

Une jeune femme, témoin d’un meurtre, intègre un couvent pour se protéger. Elle va alors donner un nouvel élan à l’établissement religieux, invitant notamment les bonnes soeurs à une réorchestration musicale de leurs chants.

En bref…

Sister Act n’est pas un film au scénario extraordinaire, il est même plutôt simple et pourtant le film réussi à marquer les esprits grâce à un casting talentueux, une mise en scène simple mais maîtrisé et à la joie de vivre qu’il transmet. Sister Act est une film simple et honnête digne des années 90.

Et pour finir, la mise en bouche..

Jumanji: Welcome to the Jungle

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Réalisé par: Jake Kasdan   Année: 2017   Durée: 1h59   Note: 6/10   Achat: VOD


Pour moi, il était impossible de faire un bon film en remodelant une histoire qui m’avait marqué et qui frôlait la perfection, on n’avait pas le droit de toucher à ce film qui a marqué le monde du cinéma, c’est donc avec beaucoup d’a priori et de mauvais fois que j’ai lancé Jumanji: Welcome to the Jungle.

Jumanji: Bienvenue dans la jungle c’est l’histoire de quatre lycéens qui sont mis en retenue et vont découvrir par hasard un jeu vidéo qui va les propulser dans le monde fou et extraordinaire de Jumanji sous la forme d’avatar aux caractéristiques rigolotes et parfois loufoques. L’aventure commence…

Qu’on se le dise, le film est avant tout un divertissement qui fonctionne bien grâce à la présence de ses interprètes, un quatuor qui fonctionne assez bien, de façon étonnante, le deuxième point positif (et j’en suis la première surprise) c’est la transformation du jeu de plateau en jeu vidéo, en faisant ce choix, les scénaristes ont eu une idée ingénieuse et osée qui parle à la nouvelle génération et fait passer la pilule à l’ancienne. Ce petit plus permet au film de « créer » sa propre histoire sans s’éloigner de l’idée de base, en 1995 on avait vu Jumanji entrer dans notre monde, en 2017, c’est enfin nous qui rentrons dans la jungle de Jumanji (bien que la série d’animation, nous avait déjà donné cette opportunité).

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Malheureusement, il n’y aura pas de troisième point positif, mais un dernier point négatif, si on y réfléchit bien, il manque une chose importante au film, une chose qui l’empêchera de passer du bon divertissement au bon film. C’est le danger… et oui, cette petite chose qui nous a fait peur, qui nous a fait frissonner en 95, je me souviens encore de ce chasseur, de ces araignées et autres bêtes de la jungle qui m’ont terrorisé et fasciné. À l’origine, le jeu essayait désespérément de tuer les enfants, le jeu était vicieux et sans pitié! Dans cette nouvelle version, le jeu essaye bien de les tuer mais la pression n’est plus là, (attention mini spoiler!) les apprentis aventuriers ont trois vies et meurent souvent par maladresse et de façon beaucoup trop cocasses pour retrouver cette atmosphère assez noire qu’on avait pu avoir dans le premier film.

Et malgré tout, si on enlève les 15 dernières minutes, Jumanji: Welcome to the Jungle est un bon divertissement qui fonctionne bien et qui fait sourire, il ne s’élèvera jamais au niveau du premier film, manquant de folie et d’originalité mais pour un film dont personne n’attendait quoi que ce soit, il faut reconnaître que Jake Kasdan offre une comédie bien ficelée, pleine de rebondissements, aux nombreux hommages qui font sourire.

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Le mardi c’est classique

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Le Grand Bleu

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Réalisé par: Luc Besson   Année: 1988   Durée: 2h48min   Achat: VOD


Avec Le Grand Bleu vous n’avez que deux choix: plonger dans cette hypnotique océan qui s’offre à vous où rester à terre. Encore une fois, c’est à mon papa et à ma maman que je dois cette découverte, ce chamboulement, ce plongeon dans les abysses d’un océan inconnu, pour moi Le Grand Bleu a été une aventure marquante, le film a été la découverte d’une nouvelle facette du cinéma où l’action n’a pas sa place remplacer par la beauté des émotions, la poésie des images et l’harmonie de la musique.

Le Grand Bleu, c’est l’histoire d’une rivalité entre deux enfants qui rêvent de profondeur, c’est l’histoire d’une rivalité qui perdurera tout au long de leur vie, s’affrontant par grand bleu interposé, c’est l’histoire d’une rivalité pleine de passion. Mal compris par la critique, hués lors de sa projection à Cannes en mai 88, Le Grand Bleu fait partie de ces films incompris par la critique mais qui ont réussi à frapper l’esprit du spectateur, tel un raz-de-marée emportant tout sur son passage.

Le Grand Bleu est une expérience nouvelle, un océan d’émotion se découvrant à nous sur une bande-son abyssale qui nous entraine dans les profondeurs de l’inconnu, guidé par des plans à couper le souffle qui nous font nous sentir minuscules avant de finir dans une déclaration d’amour à ce monde caché qui nous fascine et nous terrifie. Malheureusement, le seul ennemi qu’on pourrait lui trouver aujourd’hui c’est le temps… Les angoisses et les problèmes mis en avant dans le film ne sont plus vraiment à l’ordre du jour dans ce monde surconnecté qui est le nôtre. Avec le temps, seulement les nostalgiques, les amoureux du grand bleu et une mince poignée de curieux apprécieront l’expérience hypnotique qu’est Le Grand Bleu.

Luc Besson varie les bleus pour une aventure presque parfaite dans les profondeurs de l’inconnu, nous offrant un film tout simplement beau qui emportera certains d’entre nous dans les profondeurs abyssales et en laissera d’autres à la surface. Le Grand Bleu est une oeuvre d’art qui partagera les avis sans jamais atteindre un juste milieu…

Le saviez-vous ?

  • Aucun des acteurs n’a été doublé pour les scènes de plongées et c’est Luc Besson qui a lui-même assuré les entrainements.
  • Après Le Grand Bleu, Luc Besson s’est lancé dans le projet Atlantis, un documentaire musical sur les profondeurs marines, que l’on peut considérer comme un prolongement de son oeuvre culte.
  • Le Grand Bleu marque la quatrième collaboration avec l’acteur Jean Reno et le compositeur Eric Serra.

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Le vendredi en serie

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LASTMAN

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Genre: action, animation   Année: 2016   Chaine: France 4   Durée: 15min


Dans Lastman, on suit les aventures de Richard Aldana, un jeune boxer flemmard qui vit de tout et de rien dans une ville rongée par la violence et la corruption (Paxtown), du jour au lendemain, le jeune homme va se retrouver aux prises d’une dangereuse secte religieuse et en charge de la fille de son coach, les ennuis commencent…

Avec LastmanJérémie Périn (réalisateur) et Laurent Sarfati (scénariste) ont réussi à créer une série animée française pour adulte qui dépote! L’intrigue est assez simpliste dans les faits mais au fur et à mesure la tournure des évènements devient beaucoup plus complexe et  intense, le tout aidé d’une animation dynamique qui donne à la série un style très personnel.

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Lastman est une série qui arrive à se renouveler au fil des épisodes grâce à une écriture soignée qui mélange avec brio suspense, mystère, violence et humour, mais aussi grâce à une bande-son entrainante et bien sur grâce à un dessin unique qui mélange beaucoup de style différent en gardant comme fil conducteur un seul et même style celui de la bande dessinée.

Lastman, c’est 26 épisodes assez court qui vous mettront K.O tel un coup de poing de Mike Tyson, c’est un prequel à la BD du même nom qui se situe 10 ans plus tard dans le temps, c’est une expérience particulière qui mélange les genres, où les émotions s’entrechoquent, où les sujets s’entremêlent, c’est de l’action, de la sensibilité et du suspense. Lastman c’est une aventure qu’il faut vivre au moins une fois.

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Camille

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Réalisé par: Gregory Mackenzie   Année: 2008   Durée: 1h34min   Note: 6/10


Camille c’est un conte moderne sur une histoire d’amour extraordinaire qui nous parle du lâcher-prise et du deuil, une petite pépite inattendue remplie de petit moment tendre plein d’amour. C’est un petit film qui joue avec les clichés de la romance hollywoodienne replaçant de façon assez juste l’amour dans le monde du cinéma.

Le film commence comme toute bonne comédie romantique avec de la naïveté, de la folie et un peu d’amour mais rapidement le vent tourne, l’histoire prend une tournure imprévue nous faisant oublier la frivolité des débuts, un sentiment beaucoup plus fort se révèle à nous sans prévenir, on comprend peu à peu qu’on ne regarde pas une simple comédie romantique, on comprend qu’on regarde une vraie love story qui parle d’un amour pur et réel.

Le personnage de Camille interprété par Sienna Miller s’approfondit au fil du film, la naïveté et la folie laissent place à des sentiments beaucoup plus complexes et travaillés, James Franco se révèle lui aussi tout au long du film, plus fort et plus adulte que prévu, les deux acteurs se retrouvent prie dans une belle alchimie qui se ressent et nous berce avec facilité dans cette histoire pas comme les autres. Le visuel très coloré du film emporte cette histoire d’amour aux apparences banale dans un monde qui touche les limites de l’unique, certains moments pourront être jugés parfois trop sentimentale mais le final restera juste, tendre et plein d’amour. Gregory Mackenzie arrive à transformer les défauts du film en qualité faisant de Camille un film frais qui parle de sentiments assez réels.

Avec Camille, le réalisateur mélange tendresse et mélancolie pour un road-trip dans le nord des États-Unis où l’amour est maître.

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Un jeudi, un méchant

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Magneto

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Film: X-men   Catégorie: Mutant   Genre: Action, Sci-fi   Année: 2000


Origines

Erik Magnus Lehnsherr est un survivant des camps de la mort de la Seconde Guerre mondiale durant laquelle il a été forcé par le docteur Schmidt/Sebastian Shaw de développer son pouvoir de contrôle du métal. Magneto est devenu avec le temps le leader d’un groupe radical de dangereux mutants, prêt à tout pour « régner » sur les humains et protéger les mutants.

En bref…

Ah… Magneto, on aime le détester celui-là, il attire par son charisme et nous donne presque envie de le rejoindre du côté obscur. Au cinéma, il tient sa force par l’acteur qui l’interprète le beau, l’unique, le talentueux Sir Ian McKellen mais aussi par le contraste qu’apporte Patrick Strewart qui interprète le professeur Charles Xavier. Bryan Singer va transporter l’univers X-Men sur grand écran dans les années 2000, il utilisera régulièrement le grand Magneto comme ennemi mais aussi parfois comme allié.

Le saviez-vous ?

  • Christopher Lee et Terence Stamp ont été envisagés pour jouer le rôle de Magneto, c’est finalement Sir Ian McKellen qui a été choisi pour jouer ce vieil ami du professeur Charles Xavier. Son amitié réelle avec Patrick Stewart a beaucoup pesé dans la balance.
  • Dans X-MenSir Ian McKellen joue Magneto un survivant des camps de concentration dans le précédent film de Bryan Singer (Un élève doué) il jouait un ancien criminel nazi.
  • Bryan Singer a dû planifier le tournage X-Men pour s’adapter à l’emploi du temps de Sir Ian McKellen pour lui permettre de faire Le seigneur des anneaux.

Et pour finir la mise en bouche..

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Aquaman

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Réalisé par: James Wan   Année: 2018   Durée: 2h23min   Note: 4/10


Ah… les super-héros DC sur grand écran n’ont jamais réussi à gagner mon petit coeur (sauf Batman qui est l’exception qui confirme la règle) alors quand je vois une sortie DC prévu, j’ai toujours tendance à y aller à reculons, c’est donc sans aucune attente que j’ai lancé Aquaman me disant dans le pire des cas que je me serais fait plaisir aux yeux.

Remettre au goût du jour Aquaman n’était pas une chose facile, ce super-héros hyper kitsch n’était pas une mission facile, James Wan a relevé le défi en se lançant dans une super production, loin de son confort habituel. Un défi réussit par le réalisateur qui redonne à Aquaman un côté sexy et mature nous replongeant aux origines du justicier des océans. Certes, le film redresse le niveau après l’erreur, que dis-je, le raté Justice League mais n’arrive toujours pas à se montrer au niveau des Marvel ne trouvant pas ce petit quelque chose qui fera de ses héros, des super-héros à la hauteur.

Et pourtant, le réalisateur avait beaucoup d’ambitions qui sonner juste mais n’ont jamais réussi à sortir la tête de l’eau. James Wan signe un film assez prévisible qui a du rythme mais qui se noie dans une bouillie numérique, des dialogues pleins de blague qui tombe à l’eau, des personnages vides de caractère et des solutions de facilité. Khal Drogo nous manque, la petite sirène Amber nous fait la morale et Nicole Kidman fait des choix prévisibles.

Aquaman est un film encore une fois fait pour un public trop large, un pur nanar plein d’effets spéciaux gâchés qui aurait pu tomber dans les abysses de l’oubli mais qui finalement arrive à faire son job: divertir.

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Dragons: Le monde caché

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Réalisé par: Dean Deblois   Année: 2019   Durée: 1h44min   Note: 6/10


Faire le dernier volet d’une saga est toujours un exercice délicat et difficile, Dean Deblois réussit cette dernière étape avec panache en nous offrant un film assez profond rempli de questionnement sur l’amitié, le sacrifice et l’émancipation dans un univers enfantin aidé d’une conclusion logique et pleine d’émotion.

Dragons est une franchise qui n’a jamais eu peur de faire des choix osés et pertinents, qu’on parle d’esthétisme ou de scénario, il y a toujours eu un travail monstre qui n’a jamais déçu, en 2010 la saga été révolutionnaire, en 2019 elle l’est encore! Avec Dragons 3, on peut le dire on aurait pu frôler le chef-d’oeuvre, le graphisme comme à son habitude est époustouflant et en phase avec son temps, les dragons n’ont jamais été aussi respecté que dans ce troisième opus malheureusement, il y a un mais dans toute cette belle histoire…

On pourra reconnaître une légère faiblesse dans le scénario qui est beaucoup plus enfantin que le second volet de la saga, on sent bien que ce dernier film est fait pour ouvrir l’univers de Krokmou à un nouveau public celui des petites filles et le film aurait mérité un méchant plus charismatique, malgré tout, Dragons: Le monde caché est la promesse d’un bon moment qui réchauffera vos petits coeurs et vous en mettra pleins les yeux émerveillant une nouvelle fois vos âmes d’enfants.

On découvre un Krokmou puissant et imposant qui découvre l’amour et la liberté, un Harold fragile et sensible qui découvre la vie d’adulte et les responsabilités et un monde magique El’dorado des dragons cachés au fin fond de la terre. Dragons 3 est une belle histoire qui se termine dans un happy-ending logique, pleins de tendresses qui fera pleurer petits et grands. Une belle conclusion pour une trilogie étonnante et pleine de surprises qui restera gravée dans le temps et deviendra surement un incontournable du film d’animation.

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Big Fish & Begonia

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Réalisé par: Xuan Liang, Chun Zhang   Année: 2016   Durée: 1h40min   Note: 8/10


Il faut savoir que je ne suis pas quelqu’un qui regarde beaucoup de film d’animation (ce n’est pas vraiment mon truc), je suis donc très sélective sur ce genre-là, les trouvant en règle générale un peu trop similaires, je me contente donc des grands classiques, heureusement pour moi, mon compagnon lui en regarde pas mal et il m’arrive parfois de jeter un coup d’oeil à ce qu’il regarde, ce qui crée de temps en temps de très bonne surprise. C’est exactement le cas de cette petite pépite qui porte le doux nom de Big Fish & Begonia. 

Big Fish & Begonia c’est l’histoire de la jeune Chun, un être céleste qui a ses 16 ans est envoyé dans le monde des humains, sous la forme d’un dauphin, pour accomplir son rituel de passage à l’âge adulte. Malheureusement, tout ne se passe pas comme prévu, la jeune fille se fait capturer par des marins, Kun, un humain lui sauvera la vie mais perdra la sienne. Une fois retourné dans le monde des esprits, Chun va tout faire pour essayer de réanimer l’esprit de Kun.

Cette histoire est une création chinoise en partenariats avec un petit studio coréen, doux, poétique, plein d’amour et de couleurs, Big Fish & Begonia a réussi à trouver une identité propre grâce à un style de dessin particulier qui lui donne vie et un scénario qui défie certains schémas classiques en puissant son inspiration dans les richesses des légendes de la culture chinoise. Malgré quelques passages un peu brouillons et quelques inégalités dans l’animation, le film arrive à nous entrainer dans son histoire, grâce à des personnages touchants remplis d’humanité et un contraste marquer entre le monde des humains violents et sombres et celui des esprits pleins de couleurs splendides ou la nature est maître, un plaisir pour les yeux et pour l’imagination. 

Big Fish & Begonia est un film d’animation qui partagera, les puristes de Miyaziki crieront surement au scandale, mais quelqu’un comme moi, se laissera facilement porter par sa curiosité et vivra un moment doux et tendre remplie de couleur et de poésie.


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Galaxy Quest

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Réalisé par: Dean Parisot   Année: 1999   Durée: 1h42min   Note: 6/10


Par le grand marteau de Grabthar, Par le fils de Warvan, Je te jure que tu auras ta vengeance.

Galaxy Quest fait partie de ces petites pépites qui me sont passées sous le nez pendant de longues années et qui un jour sans prévenir arrivent par surprise dans ma vie et m’en mettent pleins les yeux. Dans ce film, on découvre la vie d’acteurs qui ont connu un grand succès avec la série de science-fiction « Galaxy Quest » dans les années 80 mais qui n’ont jamais réussi à percer dans le monde du cinéma, ils se retrouvent donc « condamnés » à parcourir les conventions et autres animations pour s’assurer un salaire, jusqu’au jour où tout bascule quand de vrais extraterrestres viennent leur demander de l’aide…

David Howard et Robert Gordon écrivent un scénario intéressant, qu’ils arrivent à traiter de façon intelligente en y incorporant tous les codes de la science-fiction sans aucune surenchère, aider d’un casting en parfaite harmonie, remplis de têtes connues et d’une réalisation simple et drôle, le film s’impose comme une référence pour tous les amoureux du genre. Galaxy Quest est une comédie maligne, à l’identité propre qui mélange avec brio coulisse et fantastique, on passe de la comédie au space opéra aussi rapidement qu’un saut dans l’espace en mode vitesse lumière, sans jamais lasser le spectateur. Malheureusement, le film a dû passer dans un trou noir car il fait partie des grands oubliés du cinéma, ces petites pépites injustement traiter, qui passe trop souvent inaperçu! alors qu’il offre un hommage sincère au monde de la science-fiction.

Grâce à Galaxy Quest et son scénario riche en rebondissements, on découvre l’envers du décor d’une série à succès et on se joue des clichés avec humour, une déclaration d’amour touchante à la télévision et à la science-fiction qui plaira aux amoureux du genre comme au novice.


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Le mardi c’est classique

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Who Framed Roger Rabbit ?

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Réalisé par: Robert Zemeckis   Année: 1988   Durée: 1h44   Achat: VOD


En 1981, Walt Disney achète les droits d’adaptation du roman de Gary K. Wolf – « Who censored Roger Rabbit », mais la réécriture de ce roman assez noir s’avère plus compliquée que prévu pour les studios. Dès 1982, Robert Zemeckis propose ses services, mais le réalisateur se voit refuser la mise en scène de ce projet (ayant un CV que les studios jugent trop peu fourni), c’est seulement 3 ans plus tard et après le refus de Terry Gilliam qui juge le projet trop difficile à réaliser, que les studios se tournent vers Zemeckis qui a vu sa carrière décoller grâce À la poursuite du diamant vert et bien sûr Retour vers le futur.

Avec son budget de 50 millions de dollars (une somme pour l’époque) Roger Rabbit va devenir un enjeu de première importance pour les studios, mélanger réalité et dessin animé était une idée risquée pour les années 80, il n’y avait que deux possibilités, soit le film était un futur succès, soit un véritable suicide industriel. Cette incertitude créera des séances de réécriture à n’en plus finir, une gestation sans fin et la menace d’une annulation permanente sur le projet, heureusement pour nous, le projet arrivera à terme. C’est le 22 juin 1988 sous le label Touchstone, que le film Qui veut la peau de Roger Rabbit ? sort dans les salles obscures, il chamboulera à jamais le monde du cinéma.

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Quand un détective alcoolique et un lapin de dessin animé maladroit font équipe ça nous donne un film atypique, loufoque, drôle mais surtout un film culte! Robert Zemeckis ne fait aucune faute, il arrive à mêler à la perfection l’univers du polar et des toons, en utilisant avec brio la bande originale pour mélanger différentes époques et en truffant son film de diverses références, le réalisateur arrive à donner au film un caractère tout à fait authentique.

Qui veut la peau de Roger Rabbit est une avancer majeur dans le monde du cinéma, ce fut la première fois que le monde des dessins animés rencontrer la réalité avec autant d’harmonie. Ce film est une perle d’inventivité sur qui le temps n’a aucune emprise, grâce à un réalisateur qui n’a pas peur de se salir les mains, une équipe technique en avance sur son époque et un casting talentueux, Roger Rabbit est un cocktail réussi qu’on prend plaisir à déguster quelle que soit l’époque.

Le saviez-vous ?

  • Touchstone Pictures a été spécifiquement créé en 1984 pour permettre à Disney d’exploiter des films « non-disneyens ».
  • L’écriture d’une séquence comme celle qui met en scène Mickey Mouse et Bugs Bunny se faisait sous la supervision d’avocats pour s’assurer du traitement égalitaire des deux superstars.
  • Les excellents rapports entre Spielberg et Warner ont permis l’inclusion de tous les personnages du catalogue Looney Tunes.
  • Russell Hall a inversé le mouvement naturel des seins de la pulpeuse Jessica Rabbit.
  • Tim Curry a auditionné pour le rôle du juge DeMort mais lors des essais l’acteur a été si effrayant que Zemeckis, Spielberg, Katzenberg et Eisner ont décidé de ne pas lui confier le rôle.

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