La claque esthétique

On retient d’un film, son histoire, son réalisateur, son casting et sa mise en scène mais on oublie parfois que l’esthétisme d’un film peut jouer un grand rôle. L’esthétisme d’un film peut parfois chambouler et marquer les esprits. Je vous propose aujourd’hui, un petit tour d’horizons de certaines petites claques esthétiques que j’ai pris en pleine figure depuis que le cinéma est entré dans ma vie.


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Réalisé par: Darren Aronofsky   Année: 2006   Durée: 1h37min   Note: 9/10

De quoi ça parle ?

The Fountain raconte le combat à travers les âges d’un homme pour sauver la femme qu’il aime.

En bref…

Darren Aronofsky réalise une oeuvre qui frôle la perfection remplie d’émotions, aidé d’un casting époustouflant qui transcende cette méditation philosophique sur la mort. The Fountain est un beau voyage initiatique, audacieux et sincère qui vous dévastera ou vous laissera de marbre.

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Réalisé par: Lars Von Trier   Année: 2011   Durée: 2h15min    Note: 6/10

De quoi ça parle ?

À l’occasion de leur mariage, Justine et Michael donnent une somptueuse réception dans la maison de la soeur de Justine et de son beau-frère. Pendant ce temps, la planète Melancholia se dirige vers la Terre…

En bref…

Lars Von Trier nous offre une merveille d’esthétisme qui s’épanouit dans l’univers du film catastrophe, il réalise des tableaux bouleversant et envoutant digne d’une grande fin du monde. Entre sublime et cauchemar, il n’y a qu’un pas.

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Réalisé par: Danny Boyle   Année: 2007   Durée: 1h47min   Note: 7/10

De quoi ça parle ?

En cette année 2057, le soleil se meurt, entraînant dans son déclin l’extinction de l’espèce humaine. Le vaisseau spatial Icarus II avec à son bord un équipage de 7 hommes et femmes dirigé par le Capitaine Kaneda est le dernier espoir de l’humanité. Leur mission : faire exploser un engin nucléaire à la surface du soleil pour relancer l’activité solaire…

En bref…

Sunshine est un film d’une beauté rare qui rejoint avec brio le panthéon du film de science-fiction, les visuelles sont éclatants et marquent la rétine, cette odyssée spatiale prouve une nouvelle fois qu’une histoire dans l’espace peut se mélanger à un esthétisme bouleversant. Une belle réussite qui mérite le coup d’oeil.

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Réalisé par: Robert Rodriguez & Frank Miller   Année: 2005   Durée: 2h4min   Note: 8/10

De quoi ça parle ?

Sin City est une ville infestée de criminels, de flics ripoux et de femmes fatales. Certains ont soif de vengeance, d’autres recherchent leur salut. Bienvenue à Sin City, la ville du vice et du péché

En bref…

Robert Rodriguez réalise un film d’un nouveau genre, il ouvre une porte encore jamais ouverte, il mélange film noir et bande dessinée pour une symbiose parfaite. sin City est un hommage parfait et brillant l’esthétisme fou.

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Réalisé par: Ben Stiller   Année: 2013   Durée: 1h54min   Note: 7/10

De quoi ça parle ?

Walter Mitty est un homme ordinaire, enfermé dans son quotidien, qui n’ose s’évader qu’à travers des rêves à la fois drôles et extravagants. Mais confronté à une difficulté dans sa vie professionnelle, Walter doit trouver le courage de passer à l’action dans le monde réel. Il embarque alors dans un périple incroyable, pour vivre une aventure bien plus riche que tout ce qu’il aurait pu imaginer jusqu’ici. Et qui devrait changer sa vie à jamais.

En bref…

Ben Stiller réalise une ode à l’espoir et au rêve qui vous emportera avec intelligence dans une aventure pleine d’émotions et de visuel à couper le souffle.

The Legend of Tarzan

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Réalisé par: David Yates

Année: 2016

Durée: 1h50

Note: 1/10

Achat: Amazon, Fnac, VOD


« He is no normal man. He was thought to be an evil spirit, a ghost in the trees. No man ever started with less. »

L’homme-singe est de retour au cinéma dans un blockbuster aux effets spéciaux ambitieux, aux moyens considérables, qui réussit malgré tout à se casser la gueule.

The legend of Tarzan est un divertissement estival sans vie, sans grand intérêt qui n’a pour but que de vous en mettre plein les yeux oubliant parfois de vous raconter une histoire. Trop de pistes sont explorées, sans jamais être mené à termes, enchaînant des flash-back qui donnent une impression de non-dit et de scènes manquantes.

L’idée première était pourtant bonne, traiter l’histoire de Tarzan en racontant sa vie après sa sortie de la jungle, David Yates essaie de jouer sur la nostalgie qu’à Jane pour cette jungle ou elle a rencontré l’être aimé et sut le désir de modernité que ressent Tarzan, malheureusement aucun des deux personnages n’arrive à faire ressentir leurs désirs. La romance entre Alexander Skarsgard et Margot Robbie ne transpire aucune passion, l’alchimie qui existe entre Jane et Tarzan est au point mort, on découvre dans ce film un couple fade envelopper dans une histoire sans vie.

Jane n’arrive pas à convaincre, l’homme-singe quant à lui est beaucoup trop propre sur lui pour faire ressentir ce côté sauvage qui fait le personnage, on ne voit en lui qu’un super-héros de supérette sans grande importance.

En choisissant de privilégier le spectaculaire au détriment de l’émotion avec des scènes tirées du Roi Lion, David Yates n’offre qu’une aventure familiale qui s’oubliera facilement.

 « You are Lord of the Apes, King of the Jungle. Tarzan. Tarzan. 

Trailer: Cinema

 

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Les tortues ninja sont de retour dans un nouveau film et je ne suis toujours pas convaincu par ces tortues version 3.0. Sortie le 13 juillet 2016.

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Deuxième perplexité de cette matinée The Legend of Tarzan, c’est même l’ovni de ma matinée, je ne m’y attendais pas, la bande-annonce ne m’attire pas du tout mais ma curiosité est touchée par le casting. Sortie le 13 juillet 2016.

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Le duo inattendu Ryan Gosling et Russell Crowe comme pour les deux autres la bande-annonce ne m’a pas vraiment intrigué, je serais tenté d’y jeter un oeil juste pour le duo.

The Giver

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Réalisé par : Phillip Noyce

Année : 2014

Site : The Giver

Note : 3/10

Achat : Amazon, Fnac, VOD


We are living a life of shadows, of echoes

Une nouvelle adaptation d’un best-seller “young adult”, un nouvel échec, avec Labyrinthe, on était proche du gouffre, avec The giver, on est en plein dedans. Parfois, les livres doivent rester des livres.

Une société futuriste, dénué d’émotions, de couleurs, de souvenirs, seul, le Giver (le penseur) se souvient et voit clairement le passé. Il s’apprête à transmettre son savoir, à un jeune élu. Qui finira par se rebeller contre les grands sages.

Quand on voit la bande annonce de ce film, on ne peut s’empêcher d’avoir une petite pensée pour le film Pleasantville, les deux films ont certaines similitudes, sans pour autant avoir la même histoire.

Le message du film est bon “Pour atteindre le bonheur, le pire de l’homme se doit de cohabiter avec le meilleur” (Première) Certaines séquences sont assez fortes en émotions et belles esthétiquement. Mais malheureusement, ça ne fait pas un film. Le casting du film est sans vie, les acteurs ont le charisme d’une chaussette, ce qui enfonce un peu plus le film dans le gouffre de la platitude. Le seul point positif que l’on peut trouver au film, il peut donner l’envie de lire les livres, pour en savoir un peu plus. The Giver n’a pas les épaules pour porter une franchise à terme.

They haven’t eliminated murder. They just call it by a different name.

Voir aussi: The Maze Runner, Maze Runner: The Scorch Trials