3 réalisateurs, 1 genre

Le Bruit du Cinema est de retour et s’excuse de ne pas avoir pu publier en novembre, suite à des problèmes d’ordinateur, d’internet et d’un manque de temps dû à un emploi du temps surchargé, mais promis je vais me rattraper et vous prépare des petits dossiers sympas et pleins d’autres petites choses. On reprend aujourd’hui, avec l’introduction de trois réalisateurs de génie qui ont fait frissonner le monde entier.


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Année: 1968   Durée: 1h36min   Note: 8/10   Achat: VOD


De quoi ça parle ?

Venus se recueillir sur la tombe d’un proche, Johnny et Barbara sont attaqués par un personnage inquiétant. Barbara voit Johnny se faire tuer.

En bref…

Avec ce huis-clos tourné en noir et blanc, le grand George A. Romero brise l’image du zombie et le transforme en monstre agressif, assoiffé de sang contre qui l’humain ne peut presque rien faire. Le maître du zombie est né.

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Année: 2003   Durée: 1h29min   Note: 9/10   Achat: VOD


De quoi ça parle ?

Deux jeunes couples se lancent à la recherche du docteur Satan, une légende locale. Surpris par un terrible orage, ils se réfugient dans une mystérieuse demeure où réside une famille pour le moins étrange.

En bref…

La maison des 1000 morts est une pépite qui nous présente avec brio une famille qui nous fascinera et nous perturbera, une déclaration d’amour sincère aux freaks et au cinéma d’horreur de tout horizon.

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Année: 1960   Durée: 1h49min   Note: 8/10   Achat: VOD


De quoi ça parle ?

Une secrétaire de Phoenix vole 40.000 $ au client de son employeur et se cache dans un motel dirigé par un jeune homme soumis à sa mère.

En bref…

Avec Psychose, Hitchcock réalise un film qui perturbera à jamais le spectateur, remettant au goût du jour le monstre humain.

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Le mardi c’est classique

le mardi c'est classique


Le bruit de couloir suspect


Réalisé par: Alfred Hitchcock   Année: 1960   Durée: 1h49min   Achat: VOD


Psychose c’est l’histoire d’une fuite, c’est l’histoire d’un motel, c’est l’histoire d’une mère et d’un fils, c’est l’histoire d’un meurtre, c’est l’histoire d’une recherche, c’est tout simplement l’histoire d’un chef-d’oeuvre du cinéma.

Ah.. Cette douche! Elle en aura fasciné et continue d’en fasciner plus d’un, il aura fallu soixante-dix positions de caméra et une semaine de tournage pour seulement 45 secondes à l’écran. Avec cette scène Hitchcock réussit à déjouer les pièges de la censure et réaliser l’impensable en réalisant une scène qui frustrera, surprendra plus d’un spectateur et qui deviendra l’une des scènes les plus traumatisantes de l’histoire du cinéma.

Psychose est un modèle d’équilibre où le moindre plan a été mûrement réfléchi par ce génie qu’était Hitchcock, c’est aussi l’un des premiers films qui aura mélangé sexe, folie et meurtre dans un récit assez sordide et angoissant. Le grand maître du suspense s’amuse et utilise tout au long du film plusieurs diversions, qu’elles soient scénaristiques où visuelles, pour déstabiliser le spectateur. Hitchcock s’amuse avec ce film à fouiller au plus profond de notre psyché.

Psychose est surement l’un des films d’épouvantes qui a le plus influencé l’histoire du cinéma, Hitchcock puise directement dans nos peurs pour créer un chef-d’oeuvre inoubliable adapté du roman de Robert Bloch, qui s’est lui-même inspiré de la vie du meurtrier Ed Gein. Le réalisateur remet au goût du jour le monstre humain en présentant aux spectateurs, un monstre à l’apparence anodine, un monsieur-tout-le-monde digne de confiance.

Psychose est une perle du cinéma qu’il faut avoir vu au moins une fois!

Le saviez-vous ?

  • Janet Leigh a été doublement doublée: Myra Davis était sa doublure lumière et Marlin Renfro sa doublure corps.
  • La maison de Norman Bates s’inspire de la Maison près de la voie ferrée peinte par Edward Hopper en 1925.
  • Dans une campagne de promotion savamment orchestrée, Hitchcock avait décidé que personne ne serait admis dans les salles une fois le générique lancé, ce qui attirera encore plus les spectateurs, curieux de cet interdit.

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Le mardi c’est classique

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Réalisé par: Alfred Hitchcock   Année:  1954   Durée: 1h52min   Achat: Amazon, Fnac, VOD


Fenêtre sur cour est un huis clos admirable et passionnant qui dépasse le simple divertissement policier un chef-d’oeuvre sur le voyeurisme qui malgré les années passées ne prend pas une ride.

Le film commence tranquillement, on y découvre LB « Jeff » Jeffries, un photographe de presse qui se retrouve coincé chez lui avec une jambe cassée, cloué sur son fauteuil roulant, qui ne trouve rien de mieux à faire qu’épier ses voisins pour passer le temps. Hitchcock utilise son génie en décidant de faire un début calme, il commence par nous enfermer dans cet appartement donnant sur une cour, il prend ensuite son temps pour mettre en place l’histoire et nous présenter ses personnages, et grâce à ce stratagème, il arrive avec légèreté à nous mettre au même niveau que le héros, nous transformant nous aussi en voyeur. Nous voilà sans l’avoir remarqué plonger dans l’histoire.

Ce qui est remarquable dans Fenêtre sur cour, c’est qu’il passionne par sa simplicité, certes on pourra lui reprocher une enquête policière qui manque d’énergie et peut-être pour certains un manque de suspense, mais malgré tout, le film fait son travail et nous emporte du début jusqu’à la fin dans l’exploration d’un de nos plus grands vices: le voyeurisme. Avec ce film, Hitchcock prouve une bonne fois pour toutes qu’il maîtrise à la perfection la réalisation et la mise en scène, le film se construit avec rigueur autour d’un écosystème vivant fantasmatique ou s’immisce un soupçon d’humour noir et une touche d’érotisme.

Fenêtre sur cour est surement le film le plus construit du réalisateur, qu’on aime ou qu’on n’aime pas, on ne peut pas nier la maîtrise du maitre du suspense.

Le saviez-vous ?

  • Le film a été tourné entièrement en studio à Los Angeles, Hitchcock a fait construit dans les studios de la Paramount une cour d’immeuble entourée de 31 appartements dont 12 aménagés. Les appartements aménagés avaient l’électricité et l’eau courante.

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Calendrier d’Halloween: 27 octobre

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Psychose

It’s sad, when a mother has to speak the words that condemn her own son.

Réalisé par: Alfred Hitchcock

Année: 1960

Une secrétaire de Phoenix vole 40.000 $ au client de son employeur et se cache dans un motel dirigé par un jeune homme soumis à sa mère.

Une fuite, un motel, un garçon timide, une mère sévère et protectrice, une douche, un meurtre. Avec PsychoseHitchcock arrive à faire un film qui perturbera le spectateur du début jusqu’à la fin en lui lançant des fausses pistes pour préserver un final inattendu.

It’s not like my mother is a maniac or a raving thing. She just goes a little mad sometimes.

Psychose est surement l’un des films d’épouvante qui a le plus influencé l’histoire du cinéma, Hitchcock puise directement dans nos peurs pour créer un chef-d’oeuvre inoubliable adapté d’un roman de Robert Bloch. Le réalisateur remet à jour le monstre humain en présentant aux spectateurs Norman Bates, un monstre à l’apparence anodine, digne de confiance. Une perle du cinéma d’horreur qui a suscité beaucoup de suites qui n’égaleront jamais ce film.

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Le saviez-vous ?

  •  A la sortie du film, Hitchcock exige de la part des exploitants de salle de cinéma, qu’ils interdisent l’accès à la salle aux spectateurs une fois le film commencer.
  • Norman Bates est inspiré du tueur en série Ed Gein, source d’inspiration de beaucoup d’autre sérial killer du cinéma.
  • La scène de la douche est actuellement la scène la plus étudiée par les étudiants en cinéma du monde entier.

I think I must have one of those faces you can’t help believing.

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Dossier: Tueur en série dans le monde du cinéma

Le méchant est essentiel à un film, il peut prendre plusieurs formes, plusieurs physiques, il peut apparaître dans plusieurs genres, aujourd’hui dans ce dossier en ce jour d’Halloween je vous propose une petite plongée dans l’horreur des tueurs en série au cinéma.


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  • Jason Voorhees – Friday the 13th

Nombre de victimes : 146

C’est le tueur en série qui compte le plus de victimes à son compteur, il fait sa première apparition en 1980 dans Vendredi 13 créé par Victor Miller, Ron Kurz, Tom Savini et Sean S. Cunnigham. Le vendredi 13 juin 1946, le petit Jason naît avec une paralysie faciale, l’été 1957, lui et sa mère s’installe au Camp Crystal Lake ou cette dernière est embauchée comme cuisinière, Jason sera la souffre-douleur de la colonie et finira noyer après avoir glissé dans l’eau, l’année suivante le couple de moniteurs qui n’avait pas secouru le jeune Jason est retrouvé mort, le camp ferme pour ne jamais réouvrir. En 1980, des moniteurs essayant de rénover le camp sont de nouveau assassinés. Jason serait-il revenu ?

Il faut savoir que Jason Voorhees n’apparaît pas une seule fois dans le premier film, son célèbre masque quant à lui apparaîtra que dans le troisième film en 1982.

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  • Michael Myers – Halloween

Nombre de victimes: 107

Deuxième et dernier du dossier à atteindre les cent victimes, Michael Myers apparait sur nos écrans en 1978 dans le film Halloween – La nuit des masques, tout droit sortie de la tête de John CarpenterDebra Hill, ce tueur va faire trembler bon nombre de jeunes dans les nuits froides d’octobre. Michael Myers fait sa première victime à l’âge de 6 ans, il est alors interné à l’hôpital psychiatrique Simth’s Grove, le 30 octobre 1978 Myers s’échappe et retourne à Haddonfield, sur la route il tuera un garagiste et lui volera sa tenue de travail en continuant son chemin il volera des couteaux et un masque, le tueur prend forme, sa traque peut commencer.

Il faut savoir que Michael Myers est doté d’une forte intelligence mais se limite à la simple perception du mal et du meurtre, tuant souvent des innocents qui par malchance on croiser son chemin.

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  • Freddy Krueger – A Nightmare on Elm Street

Nombre de victimes : 39

Feddy Krueger le tueur en série qui hantera vos nuits à tout moment de l’année et vous terrifiera à tout âge, tout droit sorti de la tête du grand Wes Craven ce tueur en série apparait pour la première fois dans nos vies en 1984 sous la forme d’un croque-mitaine qui rentre dans les cauchemars et tue ses victimes à l’intérieur de ces derniers. Amanda Krueger bonne soeur dans un asile psychiatrique tombe enceinte alors qu’elle est enfermée par involontairement avec une centaine de malades, en 1942 elle accouche d’un petit garçon, qu’elle laissera orphelin. Après une enfance difficile, il tue son beau-père, vingt ans plus tard, établis dans la petite ville de Springwood avec sa femme et sa fille, il tue impunément des enfants sans le moindre remords, quand sa femme finit par découvrir le pot aux roses il l’étrangle devant sa fille Kathryn Krueger, arrêter peu de temps après, il est relâché a cause d’un vice de procédure. Des parents inquiets mettent le feu à la maison du tueur où il sera brûlé vif mais tout se complique quand Freddy devient le pire cauchemar des jeunes d’Elm Street.

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  • Ghostface – Scream

Nombre de victimes : 50

Le tueur en série qui passe d’une personnalité à une autre sans jamais changer de visage, toujours à la recherche d’une certaines Sydney Prescott et toujours mis en déroute par cette dernière. Faisant monter la pression à coup de sonnerie de téléphone, de questions pièges, d’apparition furtive et de coup de couteau, ce tueur a réussi à se faire une petite réputation bien méritée dans le monde du slasher. Petit chef-d’oeuvre tout droit sorti des petites cellules grises du réalisateur Wes Craven, le ghostface a hanté et continue de hanter les adolescents qu’ils l’ont connu ou commencent à le connaitre.

Ce tueur en série a suscité beaucoup de parodies et une série télévisée qui reprend l’essence du ghostface mais ne réussit pas à le réinventé ou le renouvelé.

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  • Leatherface – The Texas Chainsaw Massacre

Nombre de victimes : 30

Personnage de fiction créé par le grand Tobe Hooper pour le film Massacre à la tronçonneuse en 1974. Leatherface alias Thomas Hewitt né en 1939 dans un abattoir, le responsable de l’établissement se débarrasse de l’enfant atteint d’une malformation dans les poubelles, l’enfant va être recueilli par Luda May Hewitt, qui va l’élever comme son propre enfant. 30 ans plus tard, il est embauché dans ce même abattoir où il tuera le patron et y découvrira son arme de prédilection: la tronçonneuse. L’établissement fini par fermer après un contrôle sanitaire qui conduira la petite ville à la ruine. Pour ne pas subir la faim la petite famille Hewitt va se mettre à la viande humaine devenant la famille cannibale la plus connu du monde de l’horreur.

Leatherface est le premier tueur que l’on a pu placer dans le genre Slasher, c’est un peu le papa de tous les tueurs en série du genre.

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  • Hannibal Lecter – The silence of the lambs

Nombre de victimes: 98

Personnage fictif créé par Thomas Harris, le docteur Hannibal Lecter est un homme de goût intelligent et cultivé caractérisé par une certaine classe. Il a connu une enfance difficile, troublée par la guerre, ses parents se font tuer alors que la petite famille est en fuite, laissant Hannibal et sa petite soeur livrés à eux-mêmes se réfugiant dans un chalet les deux enfants se retrouvent avec des réfugiés qui mourant de faim dévorent la petite soeur de Lecter, le prédateur est né, enfouit dans le cerveau d’un enfant traumatisé. A 13 ans, il commet son premier meurtre, il part ensuite en France avec la femme de son oncle ou il y étudie la médecine et finit par retrouver les assassins de sa soeur, il s’adonnera pour la première fois au cannibalisme.

Prédateur redoutable avec un sens aiguisé pour l’analyse et la manipulation, personne n’arrive à pénétrer les dédales obscurs de son cerveau malade, sa conscience ne réprime pas ses actes bien au contraire, sans le moindre remords et avec un certain humour Hannibal Lecter trouve des motivations et des causes à ses meurtres.

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  • Norman Bates – Psychose

Nombre de victimes : 20

Créé par Robert Bloch pour son roman Psychose, l’auteur s’est inspiré d’Edward Theodore Gein un tueur en série qui ne s’est jamais remis de la mort de sa mère. Le personnage de Norman Bates a passé une grande partie de sa vie dans le motel de sa mère Norma, vivant sous l’influence d’une mère incapable de laisser partir son fils, Norman développe une jalousie et une haine pour tous les hommes qui pourrait se rapprocher de sa mère, l’influence de sa mère ne cessera d’augmenter au fil du temps, alors que Bates continue de faire vivre l’hôtel, il assouvit ses envies de meurtre sur certains clients qui ont le malheur de passer par là.

Le film d’Alfred Hitchcock en 1960 met un visage sur le personnage de fiction si perturbant qu’est Norman Bates, quant à la série Bates Motel, elle nous retrace l’adolescence et la relation si particulière qu’entretien Norman avec sa mère.

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  • Jigsaw – Saw

Nombre de victimes : 60

Le petit dernier de ce dossier mais aussi à être apparu dans nos petites vies tranquilles, Jigsaw alias le tueur au puzzle. Créé en 2004 par James Wan, ce tueur sadique place ses victimes dans des dispositifs sadique représentant ce que la victime doit faire pour se libérer de son « péché », si cette dernière arrive à passé le test elle pourra apprécier la vie à sa juste valeur.  Derrière le masque, on trouve un homme, John  Kramer, un ancien fabricant de jouets, qui suite à la découverte de son cancer décide de se suicider, après une tentative ratée il change radicalement d’opinion et devient Jigsaw.

Le tueur au masque de cochon hippie aura plusieurs personnalités qui continueront l’oeuvre horrifique de Kramer.


Ce dossier est maintenant fini, j’espère vous avoir résumé au mieux la vie et la personnalité de ces tueurs en série, j’ai volontairement omis la fin de leurs histoires, après tout c’est Halloween, une petite frayeur ce soir sous l’oreiller ne fait pas de mal.  Je termine avec la bande-annonce du documentaire de la chaine Showtime – Why Horror? 

Voir aussi: La malédiction dans le monde du cinéma, Scream Queens, Scream