Un jour sans fin

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Réalisé par: Harold Ramis   Année: 1993   Durée: 1h41min   Note: 6/10   Achat: VOD


En ces temps compliqués, suivons les pas du grand, du talentueux, du beau Bill Fucking Murray, vivons ensemble cette journée sans fin, arrêtons d’être des connards pour que cette journée sans fin se termine enfin !

Un jour sans fin c’est l’histoire d’un pure citadin cynique qui méprise les « paysans » de la campagne, c’est l’histoire d’un présentateur météo grincheux et arrogant qui va se rendre dans la bourgade de Punxsutawney pour le jour de la marmotte, c’est l’histoire d’un homme aigri qui va vivre un jour sans fin..

Groundhog Day est surement l’une des comédies les plus intelligentes des années 90, le film allie avec brio comédie, romance et auto-réflexion dans une écriture intelligente qui trouve un rythme parfait grâce à une bonne mise en scène et un casting talentueux. C’est grâce à cette idée de journée à répétition et un Bill Murray magistral que le film devient unique et développe des situations savoureuses mais aussi grâce à un message assez profond qui force la question de la remise en question personnelle. Harold Ramis nous offre une belle dissertation sur les avantages comme sur les inconvénients, qu’il y a à revivre une même journée et c’est cette honnêteté qui fera du film un classique instantané.

Un jour sans fin c’est un film qui fait réfléchir sur le comportement que nous pouvons parfois (tout le temps pour certains) adopter avec nos congénères, c’est un film qui fait réfléchir sur notre passé, sur notre présent et sur notre avenir, ainsi que sur nos choix de vie. À travers le personnage de Phil nous nous retrouvons pour mieux nous évaluer.

Entre conte de fées et conte philosophique, Un jour sans fin est une comédie ambitieuse où l’humour pince-sans-rire, la philosophie et la romance se rencontrent pour créer une pépite d’humour et de réflexion.

Groundhog Day c’est tout simplement l’histoire d’un homme qui fait la paix avec lui-même.

You know the part in scary movie when somebody does something really stupid, and everybody hates them for it_ This is it

Le mardi c’est classique

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Réalisé par: Mike Newell   Année: 1994   Durée: 1h57min   Achat: Amazon, Fnac, VOD


A toast before we go into battle. True love.

Je l’ai déjà dit sur le blog et le répète encore aujourd’hui entre ce film et moi, l’idylle a toujours été très compliquée rythmé par l’incompréhension totale, plus le temps passe plus on s’éloigne, j’espère malgré tout que ce film est comme le bon vin et qu’avec le temps, j’arriverai a en découvrir le millésime qu’il est. En attendant ce moment, le film ne pouvait pas échapper au mardi c’est classique.

On y découvre l’histoire de Charles, trentenaire au sourire ravageur qui fait tomber toutes les filles sans jamais en retenir une plus d’une nuit, entouré de sa bande d’amis aussi perdus que lui dans leurs vies sentimentales, tout ce petit groupe passe de mariage en mariage, pour y jouer les invités ou les témoins. La belle institution du mariage est devenu pour ses amis de longue date en manque d’affection, une forme de torture contre leur propre bonheur. Comment faire pour ne pas passer à côté de l’amour ? Comment croire au mariage ? Charles ne le sait pas et quand il tombe amoureux de la belle Carrie, une américaine complètement libérée, il la laisse filer, recevant ainsi quelques mois plus tard, la torture ultime d’être invité au mariage de celle-ci.

Quatre mariages et un enterrement dépeint les us et coutumes de la haute société anglaise et les inévitables catastrophes qui surviennent lors de tout mariage. Porté par beaucoup d’autodérision, ce film possède une force comique indubitable, passant de l’humour noir à l’humour vache, par de beaux sentiments mais aussi des tristes, cette comédie romantique fait un portrait convainquant de l’anti-macho des années 90.

Quatre mariages et un enterrement s’est imposé comme le troisième plus gros succès de l’année 1994 en France, il recevra également le César  du meilleur film étranger, mais c’est avant tout le début d’un cycle, celui d’Hugh Grant qui s’imposera comme l’archétype même du séducteur célibataire qu’on aime. Malheureusement pour moi, la séduction n’a pas opéré, le film ne me fait plonger que dans un univers d’ennui laissant la romance de coté, peut-être qu’un jour lui et moi, on se rencontrera enfin sur le même chemin.

Excuse me. I think I had better be where other people are not


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Calendrier de l’avent: 7 décembre

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Pour ce 7 décembre, le grand Bill Murray fait son apparition pour la deuxième fois avec Groundhog Day, que j’associe aux films à ne pas manquer en période de Noël.

  • Une jour sans fin de Harold Ramis

Note: 5/10

Phil est présentateur météo. Après une tempête de neige, il est forcé de revivre la même journée à l’infini jusqu’à ce qu’il trouve un sens à sa vie.

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