Sans surprise, le meilleur film de mon année 2015 est Mad Max: Fury Road ma claque cinématographique de l’année, j’ai fait une petite rétrospective de mes envies 2015, et je dois avouer que peu de ses envies ont été assouvis beaucoup de déception pour cette année, heureusement des petites perles inattendues se sont mises sur ma route et certains grands succès ont tenu leurs promesses.
X-Men Apocalypse sera le dernier chapitre qui clôturera la trilogie commencée en 2000 avec X-Men: Le commencement.
Ce nouvel opus est la suite directe du film X-Men: Days of Future Past, l’action se déroulera dix ans après les derniers évènements, Magnéto a délaissé ses combats contre l’espèce humaine pour un temps et est tombé amoureux, Charles Xavier revoit la belle Moira MacTaggert et devient petit à petit la figure mentor qui guide les jeunes mutants à comprendre et contrôler leurs pouvoirs, les tentions amenées par les sentinelles sont apaisées jusqu’au réveil d’Apocalypse.
De son vrai nom En Sabah Nur, ce nouveau méchant est un mutant quasi-immortel aux pouvoirs gigantesques, ce nouveau protagoniste va découvrir une nouvelle époque, un nouveau monde où les mutants doivent se cacher, une époque où « ses valeurs » d’autres fois ont disparu. Après l’observation vient le jugement, une destruction totale pour une meilleure renaissance. Il sera aidé dans sa quête par quatre mutants, les quatre chevaliers de l’apocalypse, en la personne de Tornade, Angel, Psylocke et Magnéto.
Inspiré librement de la célèbre bande dessinée de Marvel « L’ère de l’Apocalypse » publiée en 1995, l’intrigue se concentrera sur tous les personnages rencontrés depuis le premier film et quelques nouveaux. X-men: Apocalypse promet des explosions, des combats épiques, des retrouvailles, des disparitions mais surtout des mutants.
I look at each of you and I see the marks of this long and terrible war. If we die tonight, man kind dies with us.
Comment régénérer une franchise abimée par des suites médiocres ? En n’y touchant pas, tout simplement.
En 1984, un cyborg venu du futur apparaît sur dans nos cinémas, avec le Terminator James Cameron réinvente le blockbuster de l’été, en 2015 il revient comme un cheveu sur une soupe remplie de nostalgie en oubliant de réinventer le blockbuster. Rien de nouveau dans l’univers du T-800, on reprend les mêmes bases, un duo, robot et humaine, un lien avec un parfait inconnu venu du futur et une menace de destruction totale de l’humanité, une journée normale dans le monde du Terminator.
On fait du neuf avec du vieux mais on ne fait pas mieux, entre un Arnold Schwarzenegger qui reprend un rôle qui assume son âge avancer et le fait savoir à travers des tirades comiques qui ferait pleurer un canard, une Amélia Clarke en Sarah Connor qui n’est qu’une pâle copie d’une Linda Hamilton qui avait porté le rôle au summum de la gloire, et un Jai Courtney nouveau gros bras d’hollywood qui interprète un Kyle Reese fade,éternel amoureux sous les ordres de John Connor.
L’histoire prend un tournant qui aurait pu avoir du potentiel, si la bande-annonce n’avait pas révélé le twist qui fait le film, comment rebondir après une gourde pareil ? Ce n’est pas dans ce film qu’on aura la réponse. Une histoire mal étudiée qui se voulait inédite mais ne fait que reprendre la dynamique d’une famille dysfonctionnelle en pleine apocalypse robotique, les quelques nouveautés apportées par ce nouveau réalisateur ne fonctionne pas, le film ne fait que courir après sa propre mythologie en se contentant de multiplier des blagues sur l’âge de Schwarzenegger, des dialogues scientifiques incompréhensibles et des scènes d’action numériques pâlotte.
Alan Taylor nous présente un film mielleux qui pue la nostalgie d’une époque révolue, que retenir de cette catastrophe ? Arrêtons de fouiller dans le passé pour trouver des idées neuves et essayons de faire dans l’original.
The timeline John sent you to no longer exists. Everything’s changed… and we can stop Judgement Day.