Top d’une décennie

Après le bilan d’une décennie cinéma, voici le bilan d’une décennie série.

Top 10

1. Utopia 2. Sherlock 3. The Boys 4. Sense8 5. Penny Dreadful 6. Childhood’s End 7. Umbrella Academy 8. Hannibal 9. Altered Carbon 10. Person of Interest.

Serie d’animation

1. Lastman 2. One Punch Man 3. Rick & Morty 4. Love, Death & Robots 5. Hunter x Hunter 6. Tron, la révolte 7. Final Space

Les séries qui auraient mérité plus d’un ou deux saisons

1. Death Valley 2. Pan Am 3. Awake 4. Helix 5. Forever 6. Braindead 7. Containment 8. Mr Sunshine 9. Don’t Trust the B—- in Apartment 23 10. Dramaworld.

Les séries inégales

1. Stranger Things 2. True Detective 3. American Horror Story 4. Walking Dead 5. Broadchurh 6. Fargo 7. Homeland 8. Scream Queens 9. Game of Thrones 10. Once Upon a Time.

Broadchurch

Genre : Drame

Année : 2013

Chaine : ITV1

Durée : 60min

Situation : Encours

Note : 7/10

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You can never really know what goes on inside someone else’s heart

Le portrait d’une petite communauté, qui va voir sa tranquillité disparaître, à la découverte du corps du petit Danny, les passés se dévoilent, les esprits s’échauffent, on suspecte tout le monde, on se jette sur la première hypothèse qui passe, sur le premier indice pour mieux le laisser de coté. Le casting de la série est habilement choisi, ils offrent une prestation réaliste sans superflus, sans surabondance de sentiment, les acteurs n’entrent pas dans la caricature du sentiment.

L’histoire est enveloppée d’un lieux majestueux, qui nous aide à rentrer un peu plus dans leur monde. West Bay avec sa sublime falaise est une station balnéaire de la Côte Jurassique dans le comté du Dorset (UK), aussi connu sous le nom de Bridport Harbour. Elle donne sur un horizon d’un bleu infini, c’est surement le personnage le plus important celui qui nous raconte l’histoire.

Avec cette série, les Anglais ont réussi à redonner un souffle nouveau au polar neurasthénique, en détournant et réinventant le genre, sans oublier de mettre cette petite touche d’humour britannique qui fait tout.

The Strain

Genre : Horreur

Année : 2014

Chaine : FX

Durée : 45 min

Situation : En cours

Note : 6/10

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My bubbeh told me stories when I was a child. Stories about a monster who fed on the blood of men.

Un avion atterrit à l’aéroport international John F. Kennedy sans aucun signe de vie à l’intérieur. Le Dr Ephraim Goodweather et son équipe du CDC (Centers for Disease Control and Prevention) sont envoyés sur les lieux, pour enquêter sur le phénomène.

I’m your salvation or your downfall

The Strain est une série horrifique de 13 épisodes de 45 min, créée par Guillermo Del Toro et Chuck Hogan. On délaisse vite le côté scientifique pour se tourner vers la fantaisie. Malheureusement, la série souffre d’épisodes beaucoup trop inégaux, qui peuvent en déstabiliser plus d’un. Après un épisode pilote réalisé par Guillermo Del Toro, lui même, qui met l’eau à la bouche de toute personne normalement constituée, les épisodes s’enlisent dans une routine mollassonne, avec de temps à autre quelques rebondissements qui redonnent un souffle d’action à la série et garde le spectateur en éveille.

 They’re connected to the Master who sees through every strigoi eye

La série est aussi sauvée par un casting de choix, malgré quelques personnages vides de sens et un peu trop caricaturés. On retient la prestation de David Bradley (Harry Potter, Broadchurch) en professeur Abraham Setrakian qui n’est pas sans rappeler un certain Van Helsing, mais aussi la prestation de Richard Sammel qui interprète Thomas Eichorst l’un des subalternes du grand méchant “Le Maître”.

Malgré quelques défauts, The Strain se fait une place dans les séries a suivre, avec un épisode final qui remplit son contrat en nous dévoilant certains secrets, pour mieux nous laisser sur notre fin.

You are standing before beings of great honor, dignity, power. The Ancients. 

Voir aussi: Crimson Peak, La reine des damnés