Les années 90 font leur cinéma

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Dans les années 90, on avait de la bonne comédie, mené par de bons acteurs au talent immense, vous l’aurez donc deviné après la romance, le teen movie et l’animation, Le Bruit du Cinema se lance dans l’humour so 90′ et faire ce top 10 a été très compliqué, les années 90 étaient un bon cru, heureusement j’ai réussi à faire ce top! Let’s go pour 10 films qui ont marqué mes années jeunesse !


'the mask

Réalisé par: Chuck Russell   Année: 1994   Durée: 1h41min

De quoi ça parle ?

Stanley Ipkiss, modeste employé de banque, passionné par l’univers de Tex Avery, trouve un masque ancien aux pouvoirs surnaturels.

En bref…

Entre transformation cartoonesque, gags à la pelle et fantaisie, The Mask est une petite révolution qui pointe le bout de son nez en 1994, le film gangster rencontre le monde de la comédie et du cartoon pour une explosion pleine de folie et de génie.

Et pour finir, la mise en bouche..

'rasta rockett

Réalisé par: Jon Turteltaub   Année: 1993   Durée: 1h38

De quoi ça parle ?

L’histoire véridique de quatre Jamaïcains qui ont un rêve fou : obtenir une médaille d’ or dans une discipline olympique qui leur est totalement inconnue et impossible à pratiquer en Jamaïque : le bobsleigh.

En bref…

Jon Turteltaub ne se contente pas de faire un biopic banal, il prend le parti d’y ajouter de la comédie pour faire de cette histoire vraie un petit bijou de la comédie des années 90. En faisant ce choix judicieux, il fera de Rasta Rockett un film qui respire la fraicheur et la joie de vivre qui vous donnera la patate et le sourire même si vous avez passé une journée merdique.

Et pour finir, la mise en bouche..

'le diner de cons

Réalisé par: Francis Veber   Année: 1998   Durée: 1h20min

De quoi ça parle ?

Tous les mercredis, Pierre Brochant et ses amis organisent un dîner où chacun doit amener un con. Celui qui a trouvé le plus spectaculaire est déclaré vainqueur. Ce soir, Brochant exulte, il est sur d’avoir trouvé la perle rare, un con de classe mondiale : François Pignon, comptable au ministère des Finances et passionné de modèles réduits en allumettes.

En bref…

François Pignon est unique, il nous touche mais surtout il nous fait pleurer de rire. Francis Veber offre un chef-d’oeuvre de la comédie française, aidé d’un casting parfait et de dialogues exceptionnels! Tout est culte dans ce film, pas une minute ne nous ennuie, une pure pépite de la comédie.

Et pour finir, la mise en bouche..

'les visiteurs

Réalisé par: Jean-Marie Poiré   Année: 1993   Durée: 1h47min

De quoi ça parle ?

Comment en l’an de grâce 1112 le Comte de Montmirail et son fidèle écuyer, Jacquouille la Fripouille, vont se retrouver propulsés en l’an 1992 après avoir bu une potion magique fabriquée par un enchanteur leur permettant de se défaire d’un terrible sort…

En bref…

Qui aurait cru qu’une histoire de 4 pages écrite à 17 ans en cours de math donnerait un film devenu culte, pas grand monde.. Et pourtant c’est l’exploit qu’a réalisé Jean-Marie Poiré, aidé au scénario par Christian Clavier, 100 millions de dollars de recette plus tard, on en parle encore. Un film intergénérationnel qui encore aujourd’hui nous fait rire, une pépite de plus des années 90.

Et pour finir, la mise en bouche..

'ace ventura

Réalisé par: Steve Oedekerk   Année: 1995   Durée: 1h30min

De quoi ça parle ?

Parce qu’il n’a pu sauver un raton laveur perdu en haute montagne, Ace Ventura s’est retiré dans une lamaserie au Tibet. Mais, à la faveur d’une nouvelle mission, Ace Ventura part en Afrique mettre la main sur une chauve-souris blanche sacrée disparue avant qu’un conflit n’éclate entre les tribus Wachati et Wachootoo.

En bref…

Pourquoi pas le 1 ? Parce que sortir du cul d’un rhinocéros, n’a pas de prix! Jim Carrey ébloui  encore l’écran, par son talent et son humour totalement fou et immense, c’est gras, c’est lourd, c’est stupide mais qu’est-ce que c’est bon!

Et pour finir, la mise en bouche..

'mrs doubfire

Réalisé par: Chris Columbus   Année: 1993   Durée: 2h5min

De quoi ça parle ?

Privé, à la suite de son divorce, de ses trois enfants qu’il adore, Daniel Hillard, doubleur de dessins animés, met en œuvre tous ses talents d’acteur et d’imitateur et se transforme en respectable gouvernante irlandaise. Lorsque Mme Doubtfire se présente dans la famille Hillard, elle est acceptée à l’unanimité.

En bref…

Surement l’une des comédies familiales les plus réussis des années 90, une comédie qui parle aux enfants comme aux parents. Drôle et touchant, le film mélange drame de la vie courante et humour sans jamais atteindre l’excès.

Et pour finir, la mise en bouche..

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Réalisé par: Hervé Palud   Année: 1994   Durée: 1h30min

De quoi ça parle ?

Sur le point d’épouser la belle Charlotte, Stéphane Marchado part à la recherche de sa première femme, partie depuis treize ans dans une tribu d’Amazonie pour régulariser son divorce.

En bref…

Un indien dans la ville c’est une aventure folle partant des magnifiques forêts d’Amazonie à la ville lumineuse de Paris, c’est des tonnes de répliques ressorties dans la cour de récré, c’est le petit coup de foudre de l’enfance, c’est un tout. Malheureusement, le film n’a pas forcément bien vieilli mais qu’on prend plaisir à revoir par pure nostalgie.

Et pour finir, la mise en bouche..

'home alone

Réalisé par: Chris Columbus   Année: 1990   Durée: 1h43min

De quoi ça parle ?

La famille McCallister a décidé de passer les fêtes de Noel à Paris. Seulement Kate et Peter McCallister s’aperçoivent dans l’avion qu’il leur manque le plus jeune de leurs enfants, Kevin, âgé de 9 ans.

En bref…

Avec Maman, j’ai raté l’avion, Chris Columbus prouve son talent dans la comédie et se perfectionne dans le genre, arrivant à atteindre un nouveau niveau d’excellence. Home Alone est le film d’une époque, drôle et inventif, il devient avec le temps un classique qu’on aime revoir surtout un soir d’hiver accompagné d’un bon chocolat chaud sous une grosse couette.

Et pour finir, la mise en bouche..

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Réalisé par: Joe Pytka   Année: 1996   Durée: 1h28min

De quoi ça parle ?

Défiés au basket par de redoutables extraterrestres, Bugs Bunny et les toons font appel à Michael Jordan pour les sortir de ce mauvais pas…

En bref…

Quand le cartoon se met au basket ça donne Space Jam, une histoire folle et divertissante qui mélange réalité et dessin animé. Les années 80 avaient Rogger Rabbit les années 90 ont eu Space Jam. Un divertissement qui aura marqué l’année 96 et puis Bill F*cking Murray…

Et pour finir, la mise en bouche..

 

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Réalisé par: Emile Ardolino   Année: 1992   Durée: 1h40min

De quoi ça parle ?

Une jeune femme, témoin d’un meurtre, intègre un couvent pour se protéger. Elle va alors donner un nouvel élan à l’établissement religieux, invitant notamment les bonnes soeurs à une réorchestration musicale de leurs chants.

En bref…

Sister Act n’est pas un film au scénario extraordinaire, il est même plutôt simple et pourtant le film réussi à marquer les esprits grâce à un casting talentueux, une mise en scène simple mais maîtrisé et à la joie de vivre qu’il transmet. Sister Act est une film simple et honnête digne des années 90.

Et pour finir, la mise en bouche..

Le mardi c’est classique

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Who Framed Roger Rabbit ?

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Réalisé par: Robert Zemeckis   Année: 1988   Durée: 1h44   Achat: VOD


En 1981, Walt Disney achète les droits d’adaptation du roman de Gary K. Wolf – « Who censored Roger Rabbit », mais la réécriture de ce roman assez noir s’avère plus compliquée que prévu pour les studios. Dès 1982, Robert Zemeckis propose ses services, mais le réalisateur se voit refuser la mise en scène de ce projet (ayant un CV que les studios jugent trop peu fourni), c’est seulement 3 ans plus tard et après le refus de Terry Gilliam qui juge le projet trop difficile à réaliser, que les studios se tournent vers Zemeckis qui a vu sa carrière décoller grâce À la poursuite du diamant vert et bien sûr Retour vers le futur.

Avec son budget de 50 millions de dollars (une somme pour l’époque) Roger Rabbit va devenir un enjeu de première importance pour les studios, mélanger réalité et dessin animé était une idée risquée pour les années 80, il n’y avait que deux possibilités, soit le film était un futur succès, soit un véritable suicide industriel. Cette incertitude créera des séances de réécriture à n’en plus finir, une gestation sans fin et la menace d’une annulation permanente sur le projet, heureusement pour nous, le projet arrivera à terme. C’est le 22 juin 1988 sous le label Touchstone, que le film Qui veut la peau de Roger Rabbit ? sort dans les salles obscures, il chamboulera à jamais le monde du cinéma.

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Quand un détective alcoolique et un lapin de dessin animé maladroit font équipe ça nous donne un film atypique, loufoque, drôle mais surtout un film culte! Robert Zemeckis ne fait aucune faute, il arrive à mêler à la perfection l’univers du polar et des toons, en utilisant avec brio la bande originale pour mélanger différentes époques et en truffant son film de diverses références, le réalisateur arrive à donner au film un caractère tout à fait authentique.

Qui veut la peau de Roger Rabbit est une avancer majeur dans le monde du cinéma, ce fut la première fois que le monde des dessins animés rencontrer la réalité avec autant d’harmonie. Ce film est une perle d’inventivité sur qui le temps n’a aucune emprise, grâce à un réalisateur qui n’a pas peur de se salir les mains, une équipe technique en avance sur son époque et un casting talentueux, Roger Rabbit est un cocktail réussi qu’on prend plaisir à déguster quelle que soit l’époque.

Le saviez-vous ?

  • Touchstone Pictures a été spécifiquement créé en 1984 pour permettre à Disney d’exploiter des films « non-disneyens ».
  • L’écriture d’une séquence comme celle qui met en scène Mickey Mouse et Bugs Bunny se faisait sous la supervision d’avocats pour s’assurer du traitement égalitaire des deux superstars.
  • Les excellents rapports entre Spielberg et Warner ont permis l’inclusion de tous les personnages du catalogue Looney Tunes.
  • Russell Hall a inversé le mouvement naturel des seins de la pulpeuse Jessica Rabbit.
  • Tim Curry a auditionné pour le rôle du juge DeMort mais lors des essais l’acteur a été si effrayant que Zemeckis, Spielberg, Katzenberg et Eisner ont décidé de ne pas lui confier le rôle.

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