Aloha

aloha

Réalisé par: Cameron Crowe

Année: 2015

Note: 1/10

Achat:


« You sold your soul so many times nobody’s buying anymore »

J’ai beau retourner l’histoire dans tous les sens, je ne comprends pas comment Cameron Crowe a pu se planter aussi fortement pour ce film. Si on regarde avec une vue d’ensemble, on a tout pour faire une bonne comédie romantique, on a un bon casting, un beau décor et un triangle amoureux et pourtant, rien n’a fonctionné.

Aloha c’est l’histoire d’un militaire de renom qui revient sur les traces du plus grand succès  de sa carrière pour une mission ultime, dans un décor hawaïen il va se retrouver forcé d’affronter son passé pour pouvoir avancer vers son présent.  Le passé se cache derrière Rachel McAdams qui joue une ancienne conquête du héros remarié à un militaire mais qui n’a jamais réussi à tourner la page, le présent quant à lui se cache derrière Emma Stone qui incarne une insupportable et hyperactive militaire chargée du babysitting du héros, ces deux étoiles  virevoltent autour d’un Bradley Cooper au sourire béat perdu dans son propre chaos.

Le réalisateur avait un sujet intéressant qui aurait pu se mélanger aux légendes hawaïennes et poser la question de l’homme et son droit  à la seconde chance, malheureusement rien ne ressort de ce sujet maltraité du début à la fin. Les incohérences se chevauchent dans une narration déséquilibrée et surchargée qui frise l’incompréhension à chaque plan pour finir sur un happy-ending bâclé par des acteurs qui sont forcés de surjouer leur rôle pour donner un peu de vie à cette torture romantique.

On a beau faire le tri rien n’y fait les pièces de ce puzzle géant refusent de s’emboiter correctement, Welcome Back est le navet incompréhensible de l’année 2015 et de Bill Murray. 

« The future isn’t just something that happens. It’s a brutal force with a great sense of humor that will steamroll you if you’re not watching. »

Voir aussi: Dirty Dancing, Coup de foudre à Notting Hill, Magic in the moonlight, Austenland, Quatre mariages et un enterrement, You Instead