Calendrier Saint-Valentin

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bilan


Réalisé par: Michel Gondry   Année: 2004   Durée: 1h48min   Note: 8/10   Achat: VOD


De quoi ça parle ?

Joel et Clémentine effacent les souvenirs qu’ils ont de l’autre. Au fur et à mesure que ses souvenirs s’envolent, il redécouvre son amour pour elle.

En bref…

Eternal Sunshine of the Spotless Mind est un constat simple de certains sentiments humains, on y apprend que les malheurs sont aussi précieux que les moments de bonheur, parce qu’à la fin les souvenirs sont tous ce qui nous reste. Le film est une oeuvre sophistiquée qui nous parle de la fin d’un amour et le souvenir des débuts.

Le saviez-vous ?
  • On doit l’idée de départ du film à Pierre Bismuth qui lors d’un diner avec Michel Gondry, quelques années plus tard Gondry mettra en chantier le projet avec Charlie Kaufman. 
  • Avant que Jim Carrey n’obtienne le rôle, c’était Nicolas Cage qui était pressenti pour tenir le rôle vedette.
  • Dans une des scènes quand Mark Ruffalo fait peur à Kristen Dunst, le réalisateur avait demandé à l’acteur de se cacher à un endroit différent à chaque prise pour que la peur de l’actrice soit réelle.
Et pour finir, la mise en bouche..

You know the part in scary movie when somebody does something really stupid, and everybody hates them for it_ This is it

Anomalisa

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Réalisé par: Charlie Kaufman, Duke Johnson   Année: 2015   Durée: 1h30   Note: 4/10


Anomalisa c’est l’histoire de Michael Stone, un auteur de best-seller venu à Cincinnati pour donner une conférence, Anomalisa c’est l’histoire d’un homme ennuyé par la vie qui va tomber amoureux le temps d’une nuit romantique et bouleversante de Lisa, une jeune représentante en pâtisserie qui loge dans le même hôtel.

Ce voyageur à l’accent britannique souffrant du syndrome Fregoli (syndrome qui se présente sous une forme de paranoïa dans laquelle, le sujet pense être poursuivi par une même personne qui prend des apparences variées) nous entraine dans son malaise mais aussi dans sa libération, nous faisant partager sa vision du monde, ennuyeuse et pessimiste qui se voit changée quand Lisa entre dans sa nuit, lui apportant une touche de lumière dans sa solitude affective. Charlie Kaufman crée une nouvelle fois un petit ovni cette fois-ci en stop motion, pour nous parler de la solitude moderne, ce nouveau mal qui touche de plus en plus de monde.

Le film est une réflexion touchante sur cette nouvelle difficulté que nous rencontrons dans nos relations sentimentales, le minimalise narratif mélangé à la tension permanente autour d’une humanité ordinaire en déroutera plus d’un, qui passeront surement à côté de l’élégante poésie qui entoure cette fable pour adultes mais les autres passeront un moment intime avec le réalisateur et en ressortiront toucher.

Anomalisa est une réflexion sur l’amour, sur la solitude, sur les blessures profondes de la condition humaine, c’est un film d’animation pour adultes qui aura un impact certain sur chacun de nous que ce soit en bien ou en mal.


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Le mardi c’est classique

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Réalisé par : Michel Gondry   Année : 2004   Durée: 1h48min   Achat : Amazon, Fnac, VOD


« Que dirais-tu si tu recevais une carte t’annonçant que tu as été effacé de la mémoire d’une certaine personne et que tu devrais désormais t’abstenir de tout contact avec elle ? » Avec cette phrase Pierre Bismuth vient de donner l’idée a Michel Gondry, idée qui une fois appliquée va donner un film qui frôle la frontière du chef-d’oeuvre.

Eternal sunshine of the Spotless Mind est une oeuvre sophistiquée sur la fin de l’amour et le souvenir de ses premiers émois, c’est un film a contre-courant qui commence par la fin et fini par le commencement, Charlie Kaufman a crée un récit complexe et poétique, autour de la mémoire, de l’oubli et du bonheur. Dans ce film l’histoire d’amour est présentée sous toutes ses formes des plus plaisantes au plus désagréables, sans jamais donner de leçon de moral, c’est un peu la réalité de l’amour qui est présenté.

Le film débute a un stade ou un homme et une femme ne peuvent plus se supporter, la haine remplace l’amour. Eternal Sunshine of the Spotless Mind ne va pas suivre le désastre d’un amour trop passionné, il va partir à contre-courant et remonter jusqu’au prémisse de cette amour, de ce premier regard, de ce premier émoi que crée l’amour. C’est une visite à l’intérieur de l’esprit humain, Kauffman s’interroge sur cette étrange volonté qu’a l’être humain de connaître, de ressentir, de se souvenir d’un amour malheureux.

Eternal Sunshine of the Spotless Mind est habité par un casting fascinant, étonnant mais surtout inversé, Jim Carrey tombe le masque du comique en interprétant avec justesse celui de la victime d’un monde où l’on se préoccupe de laver les mauvais souvenir pour mieux vivre et préserver son bonheur, Kate Winslet quand à elle se transforme en jeune fille totalement chaotique qui grimace et gesticule sans se soucier de ce qui l’entour, des rôles a contre emploi pour deux acteurs extraordinaire.

« A quoi bon se souvenir d’une histoire d’amour destructive ? » C’est la question du film, la question du Docteur Mierzwiak (Tom Wilkinson) Il faut arrivé à la fin du film pour que la réponse devienne clair, c’est un constat simple nos malheurs nous sont précieux malgré la souffrance qu’ils nous apportent sur le moment, après tout à la fin les souvenirs sont tout ce qui nous reste.


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Eternal Sunshine of the Spotless Mind

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Réalisé par : Michel Gondry

Année : 2004

Note : 8/10

Achat : Amazon, Fnac, VOD


What a loss to spend that much time with someone, only to find out that she’s a stranger.

« Que dirais-tu si tu recevais une carte t’annonçant que tu as été effacé de la mémoire d’une certaine personne et que tu devrais désormais t’abstenir de tout contact avec elle ? » Avec cette phrase Pierre Bismuth vient de donner l’idée a Michel Gondry, idée qui une fois appliquée va donner un film qui frôle la frontière du chef-d’oeuvre.

Eternal sunshine of the Spotless Mind est une oeuvre sophistiquée sur la fin de l’amour et le souvenir de ses premiers émois, c’est un film a contre-courant qui commence par la fin et fini par le commencement, Charlie Kaufman a crée un récit complexe et poétique, autour de la mémoire, de l’oubli et du bonheur. Dans ce film l’histoire d’amour est présentée sous toutes ses formes des plus plaisantes au plus désagréables, sans jamais donner de leçon de moral, c’est un peu la réalité de l’amour qui est présenté.

Le film débute a un stade ou un homme et une femme ne peuvent plus se supporter, la haine remplace l’amour. Eternal Sunshine of the Spotless Mind ne va pas suivre le désastre d’un amour trop passionné, il va partir à contre-courant et remonter jusqu’au prémisse de cette amour, de ce premier regard, de ce premier émoi que crée l’amour. C’est une visite à l’intérieur de l’esprit humain, Kauffman s’interroge sur cette étrange volonté qu’a l’être humain de connaître, de ressentir, de se souvenir d’un amour malheureux.

Eternal Sunshine of the Spotless Mind est habité par un casting fascinant, étonnant mais surtout inversé, Jim Carrey tombe le masque du comique en interprétant avec justesse celui de la victime d’un monde où l’on se préoccupe de laver les mauvais souvenir pour mieux vivre et préserver son bonheur, Kate Winslet quand à elle se transforme en jeune fille totalement chaotique qui grimace et gesticule sans se soucier de ce qui l’entour, des rôles a contre emploi pour deux acteurs extraordinaire.

« A quoi bon se souvenir d’une histoire d’amour destructive ? » C’est la question du film, la question du Docteur Mierzwiak (Tom Wilkinson) Il faut arrivé à la fin du film pour que la réponse devienne clair, c’est un constat simple nos malheurs nous sont précieux malgré la souffrance qu’ils nous apportent sur le moment, après tout à la fin les souvenirs sont tout ce qui nous reste.

How happy is the blameless vestal’s lot! The world forgetting, by the world forgot. Eternal sunshine of the spotless mind! Each pray’r accepted, and each wish resign’d.

Voir aussi: Celeste & Jesse Forever, Frankie & Johnny, Casablanca, Vacances Romaine, Her, Mommy