Réalisé par: Charlie Lyne Année: 2014 Durée: 1h29min Note: 6/10 Achat: VOD
Le teen-movie fait son apparition dans le monde du cinéma dans les années 50, mais il faut attendre les années 90 pour que le genre passe un cap et devienne plus riche et complexe. Beyond Clueless est un documentaire qui met à l’honneur le teen-movie sous tout ses formes, pour le plus grand plaisir des amoureux du genre, mais aussi pour tous les curieux qui découvrir des films.
Beyond Clueless est un documentaire sincère rempli de tendresse, réalisé à partir de plus de 270 films par le blogueur britannique Charlie Lyne, qui nous offre une vraie mine d’or pleines de surprises et une analyse quasi-sociologique du genre à travers des chapitres pertinent qui souligne avec brio plusieurs thèmes comme la violence, le sexe, le groupe ou encore l’individualisme. Un découpage nécessaire qui replace avec intelligence le genre dans l’air du temps et nous montre l’importance du teen movie dans le monde du cinéma.
Une fois la nostalgie passée, on profite de la découverte, on décrypte avec Charlie Lyne les codes du genre qui font souvent écho à nos propres expériences et on finit par sortir un papier et un stylo pour noter le nom de toutes les petites pépites qui ont pu nous échapper.
Beyond Clueless est un travail insolite qu’on prend plaisir à regarder malgré quelques passages un peu brouillon. C’est un documentaire énergique, plein de malice, qui nous offre une immersion totale dans l’univers du teen-movie…
Morgan Freeman collabore une nouvelle fois avec National Geographic pour nous parler cette fois-ci de la vie, de la mort, de Dieu, du big bang que des choses intéressantes qu’il va nous faire découvrir à travers un voyage dans le monde entier. Il faudra attendre le 3 avril 2016 pour découvrir ce voyage qui s’annonce magique.
Un mois de septembre assez pauvre en film pour deux raisons, la première un retour dans l’univers Star Wars m’a pas mal occupé, la seconde une rentrée remplie de série. J’ai malgré tout réussi à occuper les trous que j’ai pu avoir, avec quelques belles surprises et beaucoup de mauvaises. Mes deux révélations de ce mois-ci, un retour dans le teenage movie avec Bubble Boy et uneentrée dans la folie avec American Psycho, comme à mon habitude j’ai pu faire un petit rattrapage de classique avec Entretien avec un vampire, j’ai découvert que Disney ne faisait pas que des histoires avec des happy endings mielleux avec Tusk Everlasting, ma plus grosse déception ce mois-ci Cooties que j’attendais avec surement un peu trop d’impatience, je suis rentrée dans la tête de Guillermo Del Toro avec Hellboy II. J’ai aussi perdu mon temps ce mois-ci avec une femme qui mène tout le monde à la ruine dans Cartel, je me suis perdu chez les hippies avec Jennifer Aniston & Paul Rudd avec le film Wonderlust, l’ours en peluche Ted était de retour dans ma vie mais il a loupé le coche, heureusement j’ai fini mon mois sur une belle touche avec Human un joli documentaire sur l’humanité.
Pour mon mois d’août Netflix a fait mon bonheur avec le documentaire Beyond Clueless me permettant de me replonger dans les teen-movies, je suis tombée amoureuse avec She’s all that et Sixteen Candles, j’ai groové sur Footloose, j’ai vu l’impuissance de Robin Williams dans Awakenings face à une maladie trop forte pour lui, mon côté détective est ressorti avec Usual Suspects et Reservoir Dogs, j’ai appris l’arnaque avec Jason Statham dans Arnaques, Crimes et Botanique, je me suis ouvert l’appétit avec Waitress, j’ai vu le complot avec Ennemi d’Etat et j’ai repris goût à la vie avec Mélanie Laurent dans Je vais bien ne t’en fais pas. Mais août ne m’a pas apporté que du plaisir, j’ai aussi souffert d’ennui avec les films Limitless et Battle Los Angeles et je suis aussi passé à côté d’une histoire d’amour avec They came together.
Le mort-vivant s’est définitivement imposé comme le monstre mythique préféré de la culture populaire du grand public. Mais qui est-il ? et comment le différencier de l’infecté ? Il est quasiment impossible aujourd’hui de faire la différence entre ces deux espèces si similaires, on mélange tout et on s’égare parfois sur des sentiers sombres, petit tour d’horizon dans ce dossier sur ce qui les sépare.
Qu’est-ce qu’un zombie ?
« Un zombie même s’il rêve de devenir le nouveau Usain Bolt sait au fond de son coeur… ou de ce qui lui reste de son coeur… qu’il ne peut pas COURIR ! ses chevilles n’y résisterait pas ! Et du coup, non seulement sa mobilité s’en trouverait grandement diminuée mais avec elle sa capacité à attraper les proies qui s’ingénient à fuir devant lui »
George A. Romero
Voilà qui coupe la chique à tout ce qui pourrait croire qu’un zombie peut se taper un sprint version 28 jours plus tard ou World War Z. Le grand maître du zombie à parler AMEN !
Le mot Zombie fait son apparition dans le dictionnaire en 1819 relié au culte vaudou le zombie est un mot créole qui représente des morts sortis du tombeau, qu’un prêtre va mettre à son service. Il faut attendre la sortie du film La nuit des morts-vivants de Georges A. Romero pour que le zombie devienne indépendant et se transforme en mangeur de chair. Romero avec la force de ses idées a redéfini le genre et créé le zombie d’aujourd’hui.
Contrairement à l’infecté, l’origine du zombie n’est pas identifiée, la goule arrive dans notre vie sans crier gare et verse sur nous une apocalypse cannibale, avec pour but principal la faim sans aucune différence entre les espèces.
Qu’est-ce qu’un infecté ?
Infection n.f Pénétration et développement dans un être vivant humain de micro-organismes qui peuvent provoquer des lésions en se propageant par voie sanguine.
A la différence du mort-vivant, l’infecté reste un être humain vivant, dont l’origine du mal peut être connue et soignée, laissant une lueur d’espoir à l’humanité, l’infection provoque un changement comportemental qui met de côté l’être humain et fait ressortir le côté bestial. Le virus peut se transformer par morsure mais aussi par le sang, la salive ou tout simplement le contact, le but premier de l’infecté transmettre le virus.
Conclusion
La frontière est très mince entre les deux, elle est très souvent oublié depuis que le mort-vivant est revenu sur le devant de la scène avec la série The Walking Dead ouvrant les portes à toutes sortes de film qui se disent zombie alors qu’ils ne sont qu’une pâle réplique de la goule et s’apparenteront plus à l’infecté.
Comme vous pouvez le constater étant assez old school sur ce sujet, j’ai une opinion très arrêté sur le zombie, ayant grandi avec les films du grand George A. Romero, c’est lui qui a donc fait mon éducation sur ce sujet. J’espère que ce dossier vous aura donné envie de découvrir ou de redécouvrir ces deux genres pas si similaires que ça.
Je vous propose plusieurs petites listes sur l’infecté, sur le zombie, mais aussi sur le mélange des deux.
HBO connu pour ses documentaires sérieux, se lance dans l’humour en nous offrant un faux documentaires qui mettra en scène Andy Samberg et Kit Harington dans un match de tennis fictif qui dure sept jours dans le cadre du tournoi de Wimbledon. Cette petite perle qui promet beaucoup d’humour sortira le 11 juillet 2015.
C’est un documentaire sur l’art du service, à travers des serveuses dans le monde. On découvre la serveuse du restaurant routier en Amérique, la serveuse dans un monde machiste en France, la serveuse sexy qui « vend » son image à Montréal, et la serveuse soumise au Japon 日本国.
Le documentaire soulève certains points communs entre tous ses pays et les idées reçues de longue date. Il existe de partout un certain fantasme autour du métier de serveuse, ce dernier remonte en grande partie aux années 50, et à l’image que renvoyer une serveuse de cette époque (la pin-up blonde dans son uniforme sexy, avec son petit tablier) l’autre association faite au métier de serveuse, la drague, la serveuse essaiera toujours de charmer la gent masculine. Mais la serveuse n’est pas un succube !
Une serveuse en finalité, contrôle sa clientèle, elle peut être agréable avec un client sympathique, elle peut être désagréable avec un client impoli mais c’est toujours elle qui décidera de la rapidité des commandes. Être serveuse n’est pas une honte et le métier fait partie des carrières (parce que s’en est une) les plus difficiles.
If I could be born anywhere in time, it would be now. That we understand what we didn’t 50 years ago. If we wait another 50 years, opportunities we now have will gone. This is the moment.
Ce documentaire devait être un plaidoyer saisissant de Sylvia Earle sur la nécessité de sauver nos océans, mais on découvrira finalement au fil des images, qu’il s’agit surtout d’un portrait de Sylvia Earle et de son amour pour les océans.
Mission Blue est un documentaire assez décousu, qui n’utilise pas tout son portentiel et qui ne va pas jusqu’au bout des questions qu’il pourrait poser. C’est de plus en plus dur de faire des documentaires qui attire l’oeil du public sans les lasser au bout de deux minutes. Celui-ci ne touchera malheureusement que les amoureux et les protecteurs des océans.
Le documentaire nous fait découvrir maladroitement la vie de l’époustouflante Sylvia Earle, biologiste marine, exploratrice auteur et conférencière américaine. La toile de fond, est une vue globale de l’océan et de ses problèmes, une mise en accusation de notre consommation de poissons toujours grandissante, à la limite de l’indécence, sans que l’on présente aucun remords.
Mission Blue n’est pas qu’un message d’alerte fait de remontrance, c’est aussi un message d’espoir à travers la visite de lieux, tels que, Calbo Pulmo où la préservation de l’environnement océanique a été possible grâce aux habitants.
“Il est temps de protéger nos océans et ses habitants” voilà, le message de Sylvia Earle et de ce documentaire.
The sad fact of it is that ocean could be empty and still look the same. It’s very hard thing to convey what’s happening, how it will affect you personally. And so as the Ocean is being emptied, and as the ocean dying the surface looks the same, the waves look the same.