











Quand le zombie se transforme en infecté dans le monde du cinéma, il ne fait pas que peur, il peut faire rire et même parfois toucher nos petits coeurs de guimauve tout coulant d’amour. Le Bruit du Cinema ouvre un nouveau dossier (en plusieurs parties), pour crier son amour aux morts-vivants et infectés qui peuplent le monde du cinéma. Découvrons ensemble les pépites cachées, redécouvrons ensemble les grands classiques du genre, partageons ensemble une nouvelle vision de cette entité propre au monde de l’horreur.
Réalisé par: George A. Romero Année: 1968 Durée: 1h36min Genre: Horreur Note: 8/10 Achat-Location: VOD
Venus se recueillir sur la tombe d’un proche, Johnny et Barbara sont attaqués par un personnage inquiétant. Barbara voit Johnny se faire tuer.
Je ne pouvais pas commencer ce dossier sans parler du premier film de zombies qui m’a fait vibrer, je parle bien sûr de La nuit des morts-vivants du grand George A. Romero! Avec ce huis clos tourné en noir et blanc, Romero brise l’image du zombie et le transforme en monstre agressif, assoiffé de chair humaine contre qui l’être humain ne peut presque rien. Le papa que dis-je! le maître du zombie est né!
Réalisé par: Jeff Baena Année: 2014 Durée: 1h29min Genre: Comédie, Fantaisie, Romance Note: 6/10 Achat-Location: VOD
Dévasté par le décès brutal de Beth, sa petite amie, Zach décide de ne pas laisser passer sa seconde chance lorsque sa bien-aimée revient d’entre les morts.
Life After Beth surprend par l’intelligence de son scénario qui trouve avec génie l’équilibre entre humour et drame et sa mise en scène simple et efficace. Life After Beth est un bon film qui utilise le zombie pour parler du deuil, une idée innovante qui mérite le coup d’oeil.
Réalisé par: Jonathan Milott & Cary Murnion Année: 2014 Durée: 1h28min Genre: Comédie, Horreur Note: 6/10
Infectés par un mystérieux virus, des écoliers deviennent des créatures sauvages et meurtrières qui menacent les enseignants…
Une comédie agréable qui revisite le zombie (sans innovation) avec malice. Une bonne surprise qui se regarde en mangeant des nuggets!
Réalisé par: Robbie Pickering Année: 2015 Durée: 1h32min Genre: Comédie, Science-Fiction Note: 7/10 Achat-Location: VOD
Un évènement va mettre à mal les relations entre vampires, zombies et humains qui jusqu’ici s’entendaient bien.
Freaks of Nature mélange avec humour les monstres mythiques du monde de l’horreur le temps d’un instant sympathique.
Réalisé par: Burr Steers Année: 2016 Durée: 1h48min Genre: Fantaisie, Romance Note: 1/10 Achat-Location: VOD
Depuis une cinquantaine d’années, l’Angleterre subit une mystérieuse épidémie entraînant une invasion de zombies. L’arrivée de deux jeunes et riches célibataires dans le voisinage réjouit la famille Bennet qui compte cinq filles à marier…
La curiosité vous attirera dans le monde revisité de la talentueuse Jane Austen malheureusement la curiosité fait faire bien des bêtises! En faisant le choix de ne pas choisir de genre, le film se perd et se transforme en beau navet, dommage, le livre était pourtant bon…
Réalisé par: Lee Toland Krieger Année: 2012 Durée: 1h32min Note: 8/10 Achat: VOD
Un jeune couple de divorcés essaye d’entretenir leur amitié de longue date tout en ayant d’autres relations.
Celeste & Jesse Forever parle de toutes les facettes connues de l’amour, il montre avec justesse le deuil d’un amour trop grand. Une pépite pleine d’amour et de tendresse qui vous transportera dans une belle histoire.
Réalisé par: Michel Gondry Année: 2004 Durée: 1h48min Note: 8/10 Achat: VOD
Joel et Clémentine effacent les souvenirs qu’ils ont de l’autre. Au fur et à mesure que ses souvenirs s’envolent, il redécouvre son amour pour elle.
Eternal Sunshine of the Spotless Mind est un constat simple de certains sentiments humains, on y apprend que les malheurs sont aussi précieux que les moments de bonheur, parce qu’à la fin les souvenirs sont tous ce qui nous reste. Le film est une oeuvre sophistiquée qui nous parle de la fin d’un amour et le souvenir des débuts.
Il est l’heure de faire le bilan d’une décennie cinéma, il est l’heure de redécouvrir des films oublié, de se souvenir et d’apprécier une nouvelle fois le cinéma d’une décennie pleine de surprise et de déception. Le Bruit du Cinema dresse le bilan d’une décennie bien remplie !
Coming soon…
Après la romance, on va parler teen movie dans Le Bruit du Cinema et son dossier année 90. Le teen movie est un film qui montre la vie quotidienne de pré-adolescents ou d’adolescents qui se retrouvent confrontés le plus souvent au regard des autres ou au monde des adultes, il fait son apparition dans les années 50, mais c’est dans les années 90 que le genre va passer un capte devenant plus riche et même parfois plus complexe, les personnages féminins s’imposent et deviennent moins caricaturaux, le genre ira même jusqu’à piocher certaines histoires dans les grandes oeuvres littéraires comme « Les liaisons dangereuses » (pour ne citer que cette oeuvre), les sous-genres viendront aussi s’inviter à la fête, la plupart tombant vite dans l’oubli. On pourrait dire que les années 90 sont un peu l’âge d’or du teen movie, c’est donc avec plaisir qu’aujourd’hui je vous propose de faire le tour de 10 films qui méritent le coup d’oeil.
Réalisé par: Robert Rodriguez Année: 1998 Durée: 1h44min Achat: VOD
Herrington High est une école comme les autres. Ses murs sont devenus peu à peu crasseux, ses manuels scolaires périmés, ses professeurs paraissent usés bien avant la retraite, ses élèves, cerveaux et crétins, sérieux ou cancres notoires, affrontent des parents qui ne les comprennent plus et des professeurs qui ne les ont jamais compris. Mais les adolescents de Herrington High se heurtent à un problème inédit. Un de leurs professeurs est tellement bizarre et inquiétant qu’ils le soupçonnent d’appartenir à une autre espèce, de venir d’une autre planète…
The Faculty est une initiation à la science-fiction moderne naviguant entre nostalgie et renouveau, aidé d’un casting formidable aux têtes connues et d’un bande-son au top, ce petit film fait plaisir et incite à la désobéissance, un film qui avec les années fonctionne toujours aussi bien.
Réalisé par: Darren Stein Année: 1999 Durée: 1h27min Achat: VOD
Trois jolies jeunes filles décident de faire une farce a une amie. Kidnappée pour rire, Liz meurt accidentellement, étouffée par un jawbreaker, une confiserie ambulante. Courtney, Jullie et Marcie décident de maquiller leur crime. Seulement Fern Mayo, une pauvre fille a qui personne ne fait attention, en a trop entendu.
Un des teen movie les plus cultes et paradoxalement l’un des moins connus du grand public, Jawbreaker est une petite pépite avec une nouvelle fois un casting bien fourni, une bande-son formidable et bien sûr un début d’histoire en apparence simple qui finira par se révéler complètement loufoque. Un teen movie sans prétention qui ravira l’ado qui sommeille en vous.
Réalisé par: Rodman Flender Année: 1999 Durée: 1h32min Achat: VOD
Un matin d’Halloween, alors qu’il s’apprêtait à regarder la télévision après avoir pris soin de dévaliser le frigo, Anton découvre ses parents sauvagement assassinés. Il court chercher ses amis Mick et Pnub. Ensemble, ils vont tenter de faire face à la situation. Mais ils découvrent, terrifiés, qu’Anton pourrait bien être, contre sa volonté et sans même en avoir conscience, l’auteur de la vague de meurtres atroces qui frappe les environs.
La main qui tue arrive à allier avec justesse horreur et comédie grâce à un humour bien travaillé, une mise en scène maitrisée, un casting pleins d’allumer du ciboulot et des petites référence bien placé. Un film qui a prouvé qu’avec une idée débile on pouvait faire de grandes choses. Un incontournable du teen movie.
Réalisé par: Roger Kumble Année: 1999 Durée: 1h37min Achat: VOD
Ils sont jeunes, beaux, riches et rivalisent d’adresse machiavélique pour comploter des conquêtes amoureuses.Dans cette version moderne des « Liaisons Dangereuses », l’intrigante Kathryn Merteuil charge son perfide ami et double masculin, Sebastian Valmont, de séduire la vertueuse Annette Hargrove, dont les régulières déclarations sur les bienfaits de la virginité sont des agressions permanentes au système de pensée de Mlle Merteuil. Ce challenge devient un pari, que Sebastian veut absolument gagner.
Ah ce baiser ! Il en a fait parler plus d’un! Les Liaisons Dangereuses s’invite dans la teen movie, une entreprise osé qui fonctionnera à merveille créant un film incontournable et puis Sarah Michelle Gellar…
Réalisé par: Andrew Fleming Année: 1996 Durée: 1h41min Achat: VOD
Trois étudiantes, Nancy, Bonnie et Rochelle très éprises d’ésotérisme pratiquent la magie. Qualifiées par les autres étudiants de folles ou de sorcières, elles sont bientôt rejointes par une quatrième, Sarah, dotée de dons exceptionnels. Le quatuor va former un cercle capable d’invoquer les plus puissants esprits et de transformer leurs rêves en réalités. Jusqu’au jour ou des rivalités apparaissent dans le petit groupe.
Le film qui aura fait s’intéresser plus d’un ado à la sorcellerie, un film authentique qui nous entraine dans une ténébreuse exploration du monde de la sorcellerie et de la magie noire dans une ambiance assez sombre qui aura surpris par son succès, en même temps quand on voit le casting ils auraient dû s’en douter!
Réalisé par: John Waters Année: 1990 Durée: 1h25min Achat: VOD
Un mauvais garçon, Wade alias Cry-Baby, moins féroce qu’il ne cherche à le paraître, tombe éperdument amoureux d’une jeune fille on ne peut plus respectable. Méchamment repoussé par l’establishment, pourchassé par la police, humilié, lui qui semait le mal ne tarde pas à découvrir les tragiques extrémités auxquelles la passion peut conduire.
Le film s’attaque aux comédies musicales des années 50, c’est aussi une version rock’n’roll de la grande histoire de Shakespeare – Roméo et Juliette, une pépite de folie mener du début jusqu’à la fin par un Johnny Depp fougueux et rebelle. Un film rafraichissant qui malheureusement ne parlera pas à tout le monde.
Réalisé par: Amy Heckerling Année: 1995 Durée: 1h37min Achat: VOD
Cher Horowitz, lycéenne issue du milieu huppé de Bervely Hills, est une jeune fille pourrie gâtée qui sait jouer de ses atouts. Écartant ses rivales grâce à son sens de la mode, se défaisant de ses problèmes scolaires d’un claquement de doigts, Cher essuie tout de même les réprimandes de Josh qui ne se cache pas pour lui dire tout le mal qu’il pense de son attitude superficielle.
Une satire de la vie lycéenne dirigée judicieusement par Amy Heckerling, avec son film elle revient à la source du teen movie, une vision d’une jeunesse riche et superficielle qui après bien des péripéties aura droit à une remise en question pour les beaux yeux d’un jeune homme, un basique du teen movie.
Réalisé par: Robert Iscove Année: 1999 Durée: 1h35min
Taylor et Zack, le couple star du lycée, se sépare. Pour ne pas perdre sa réputation de tombeur, Zack parie avec son meilleur ami et rival, Dean, qu’il pourrait faire de n’importe quelle fille la reine du bal de fin d’année. Dean choisit pour lui Laney, une fille que tout le monde qualifie de bizarre, peintre et franchement décalée, qui ne donne pas l’impression de s’intéresser aux garçons.
Elle est trop bien est un film sympathique rempli de naïveté sentimentale qui pue la guimauve, il fait partie de ses plaisirs coupables qu’on garde sous le coude pour une soirée en hiver sous la couette. Un teen movie too much qui fait du bien au moral.
Réalisé par: Paul Weitz, Chris Weitz Année: 1999 Durée: 1h35min Achat: VOD
Mortifié pour avoir été surpris par ses parents devant un film X, Jim, élève de terminale, fait un pacte avec sa bande de copains: devenir des hommes avant l’entrée à la fac. Il leur reste trois semaines pour utiliser toutes les techniques possibles de séduction. Tous les moyens sont bons, même les plus inattendus, car chaque jour compte.
Incontournable du teen movie de la fin des années 90, American Pie fera la transition avec les années 2000, c’est une comédie légère qui apportera une nouvelle façon de parler de ce sujet délicat qu’est le sexe, pour ce premier opus l’histoire se concentrera sur cette première fois qui nous a tous fait flipper!
Réalisé par: Howard Zieff Année: 1991 Durée: 1h42min Achat: VOD
Vada est une petite fille brillante et dynamique qui aime grimper aux arbres, faire des balades à vélo et aller à la pêche avec son copain Thomas. Vada a un problème avec la mort. Il faut dire que sa mère est morte en la mettant au monde et que, depuis, son père ne semble s’intéresser qu’à son métier : les pompes funèbres.
Je finirais ce dossier avec le film My Girl qui a marqué mon enfance, entre rire et larmes le film nous réserve bien des surprises, une belle histoire sur deux jeunes pré-adolescents qui découvrent ensemble l’amour et l’amitié, un film juste qui donnera une vraie base sur ce qu’est la découverte de l’adolescence mais aussi la vie et la mort.
Pour tout passionné de teen movie ou pour tout curieux, je vous conseille vivement de regarder le documentaire Beyond Clueless qui vous fera découvrir une nouvelle façon d’interpréter le teen movie, un plaisir de découverte!
Parce que l’amour au cinéma n’est pas toujours tout rose, parce que la fin n’est pas toujours celle que l’on veut ou que l’on croit, il était important pour moi après avoir mis en avant la romance pendant 14 jours, de mettre en avant ces histoires qui finissent tristement mais parfois pour le mieux parce que l’amour c’est aussi lâcher prise et laisser partir. Bienvenu dans le nouveau dossier du Bruit du Cinema!
Si vous continuez sur cette liste, sachez que je ne vous raconte pas la fin des films mais comme l’indique la liste je vous révèle que la fin n’est pas forcément heureuse.
Réalisé par: Lee Toland Krieger Année: 2012 Durée: 1h32 Achat: VOD
Un jeune couple de divorcés essaye d’entretenir leur amitié de longue date tout en ayant d’autres relations.
Celeste and Jesse Forever est rempli d’amour du début jusqu’à la fin, il nous parle de toutes les facettes connues de l’amour sans jamais perdre le fil. Celeste et Jesse font le deuil d’un amour trop grand pour eux et nous les accompagnons amoureusement.
Réalisé par: Derek Cianfrance Année: 2010 Durée: 1h52
A travers une galerie d’instants volés, passés ou présents, le film raconte l’histoire d’un amour que l’on pensait avoir trouvé, et qui pourtant s’échappe… Dean et Cindy se remémorent les bons moments de leur histoire et se donnent encore une chance, le temps d’une nuit, pour sauver leur mariage vacillant.
Blue Valentine est un film réaliste qui explore les effets du temps sur une passion devenue destructrice, entre passé et présent le film nous transporte dans ce combat pour sauver un mariage perdu depuis longtemps.
Réalisé par: Sydney Pollack Année: 1985 Durée: 2h41 Achat: VOD
Après une déception amoureuse, la jeune Danoise Karen décide de se marier et de s’embarquer pour l’Afrique. Vite délaissée par un mari volage, elle se consacre à la culture des caféiers et fait figure de pionnière. Son amitié pour l’aventurier Denys se transformera en amour mais elle ne saura pas retenir cet homme épris de liberté.
Sydney Pollack souhaitait faire de Out of Africa un poème en prose, un film sur le paradis, il a réussi à nous offrir mieux, un superbe plaidoyer sur l’amour courageux, extravagant et gigantesque. Out of Africa est une oeuvre passionnée où le drame intime de l’amour est magnifié par la splendeur des grands espaces d’Afrique.
Réalisé par: Spike Jonze Année: 2013 Durée: 2h6 Achat: VOD
Los Angeles, dans un futur proche. Theodore Twombly, un homme sensible au caractère complexe, est inconsolable suite à une rupture difficile. Il fait alors l’acquisition d’un programme informatique ultramoderne, capable de s’adapter à la personnalité de chaque utilisateur. En lançant le système, il fait la connaissance de ‘Samantha’, une voix féminine intelligente, intuitive et étonnamment drôle.
Une belle histoire d’amour, qui prend tout en compte et ne saute aucune étape, un film juste rempli d’amour, de solitude et de vie.
Réalisé par: Baz Luhrmann Année: 2001 Durée: 2h7 Achat: VOD
Dans le Paris de la Belle Époque, Christian, un jeune poète plein d’espoir s’installe à Montmartre, coeur de la vie de bohème. Il rencontre par hasard Toulouse-Lautrec, qui va le convaincre d’écrire une pièce pour le Moulin Rouge. Il va alors rencontrer Satine, la principale meneuse de revue du Moulin Rouge, ainsi que l’extravagant Harold Zidler, le propriétaire du cabaret. Il décide de les aider, par le biais de la pièce, à sauver le cabaret face à leur principal investisseur, le Duc de Monroth, fou de Satine, qu’il considère comme sa propriété privée.
Une réalité sur la vie et la destinée, le film nous dit que rien ne peut être contrôlé, que même la plus belle histoire d’amour peut avoir une fin tragique, mais avec un peu de réflexion cette fin, ne fait-elle pas de cet amour, un amour éternel ?
Réalisé par : Michel Gondry Année : 2004 Durée: 1h48min Achat : Amazon, Fnac, VOD
« Que dirais-tu si tu recevais une carte t’annonçant que tu as été effacé de la mémoire d’une certaine personne et que tu devrais désormais t’abstenir de tout contact avec elle ? » Avec cette phrase Pierre Bismuth vient de donner l’idée a Michel Gondry, idée qui une fois appliquée va donner un film qui frôle la frontière du chef-d’oeuvre.
Eternal sunshine of the Spotless Mind est une oeuvre sophistiquée sur la fin de l’amour et le souvenir de ses premiers émois, c’est un film a contre-courant qui commence par la fin et fini par le commencement, Charlie Kaufman a crée un récit complexe et poétique, autour de la mémoire, de l’oubli et du bonheur. Dans ce film l’histoire d’amour est présentée sous toutes ses formes des plus plaisantes au plus désagréables, sans jamais donner de leçon de moral, c’est un peu la réalité de l’amour qui est présenté.
Le film débute a un stade ou un homme et une femme ne peuvent plus se supporter, la haine remplace l’amour. Eternal Sunshine of the Spotless Mind ne va pas suivre le désastre d’un amour trop passionné, il va partir à contre-courant et remonter jusqu’au prémisse de cette amour, de ce premier regard, de ce premier émoi que crée l’amour. C’est une visite à l’intérieur de l’esprit humain, Kauffman s’interroge sur cette étrange volonté qu’a l’être humain de connaître, de ressentir, de se souvenir d’un amour malheureux.
Eternal Sunshine of the Spotless Mind est habité par un casting fascinant, étonnant mais surtout inversé, Jim Carrey tombe le masque du comique en interprétant avec justesse celui de la victime d’un monde où l’on se préoccupe de laver les mauvais souvenir pour mieux vivre et préserver son bonheur, Kate Winslet quand à elle se transforme en jeune fille totalement chaotique qui grimace et gesticule sans se soucier de ce qui l’entour, des rôles a contre emploi pour deux acteurs extraordinaire.
« A quoi bon se souvenir d’une histoire d’amour destructive ? » C’est la question du film, la question du Docteur Mierzwiak (Tom Wilkinson) Il faut arrivé à la fin du film pour que la réponse devienne clair, c’est un constat simple nos malheurs nous sont précieux malgré la souffrance qu’ils nous apportent sur le moment, après tout à la fin les souvenirs sont tout ce qui nous reste.
Réalisé par : Lee Toland Krieger Année : 2012 Durée: 1h32min Achat: Amazon, VOD
J’aime beaucoup la rubrique un dimanche coup de coeur c’est l’occasion pour moi de parler ou de vous reparler d’un film qui m’a marqué. Pour ce dimanche, je vais vous reparler d’un film qui encore à l’heure d’aujourd’hui me touche réellement, un film qui ose montrer de façon réaliste que les histoires d’amour ne finissent pas toujours comme on l’imagine au cinéma.
« Faut-il accepter que parfois l’amour ne suffise pas à sauver un couple? »
C’est un peu la problématique que pose ce petit coup de coeur cinématographique. Les bases de l’histoire sont assez simples et pourtant l’inattendu est au rendez-vous! Celeste et Jesse sont en plein divorce, malgré cette épreuve, ils font tout pour conserver leur amitié qui les avait lié à leurs débuts, créant un relation incomprise, beaucoup trop ambigu pour fonctionner. Comment fait-on pour retrouver cette frontière qui sépare l’amour de l’amitié, quand on l’a franchi depuis longtemps ? Tel est la question que le film soulève avec brio.
Lee Toland Krieger arrive à faire ressortir un côté de l’amour que l’on oublie trop souvent, il nous montre que parfois l’amour ne suffit pas malgré l’envie de faire fonctionner le couple. Le casting est parfait en choisissant Andy Samberg et Rashida Jones le réalisateur a réussi à créer une telle alchimie, qu’il nous happe dans cet amour, on l’a vie avec eux et on la laisse partir avec eux.
Certains diront que c’est un film parfait pour une anti Saint Valentin, mais je ne suis pas d’accord, ce film est rempli d’amour du début jusqu’à la fin, il nous parle de toutes les facettes connues de l’amour sans jamais perdre le fil. On ressent autant d’amour dans ce film que dans Coup de foudre à Notting Hill, il n’était juste pas suffisant pour sauver ce duo d’amoureux, Celeste et Jesse font le deuil d’un amour trop grand pour eux et nous les accompagnons amoureusement.
Comme pour les séries, j’ai enfin dressé après quelques réflexions mon top 10 des films qui ont marqué mon année 2015.
Sans surprise, le meilleur film de mon année 2015 est Mad Max: Fury Road ma claque cinématographique de l’année, j’ai fait une petite rétrospective de mes envies 2015, et je dois avouer que peu de ses envies ont été assouvis beaucoup de déception pour cette année, heureusement des petites perles inattendues se sont mises sur ma route et certains grands succès ont tenu leurs promesses.
Le film le plus attendu de 2015: Star Wars VII
La belle surprise: Une Belle Fin
Le guilty pleasure: The Final Girls
Meilleure idée de film d’horreur: It Follows
La deception: Cooties
Un mois de septembre assez pauvre en film pour deux raisons, la première un retour dans l’univers Star Wars m’a pas mal occupé, la seconde une rentrée remplie de série. J’ai malgré tout réussi à occuper les trous que j’ai pu avoir, avec quelques belles surprises et beaucoup de mauvaises. Mes deux révélations de ce mois-ci, un retour dans le teenage movie avec Bubble Boy et une entrée dans la folie avec American Psycho, comme à mon habitude j’ai pu faire un petit rattrapage de classique avec Entretien avec un vampire, j’ai découvert que Disney ne faisait pas que des histoires avec des happy endings mielleux avec Tusk Everlasting, ma plus grosse déception ce mois-ci Cooties que j’attendais avec surement un peu trop d’impatience, je suis rentrée dans la tête de Guillermo Del Toro avec Hellboy II. J’ai aussi perdu mon temps ce mois-ci avec une femme qui mène tout le monde à la ruine dans Cartel, je me suis perdu chez les hippies avec Jennifer Aniston & Paul Rudd avec le film Wonderlust, l’ours en peluche Ted était de retour dans ma vie mais il a loupé le coche, heureusement j’ai fini mon mois sur une belle touche avec Human un joli documentaire sur l’humanité.
Réalisé par : Michel Gondry
Année : 2004
Note : 8/10
What a loss to spend that much time with someone, only to find out that she’s a stranger.
« Que dirais-tu si tu recevais une carte t’annonçant que tu as été effacé de la mémoire d’une certaine personne et que tu devrais désormais t’abstenir de tout contact avec elle ? » Avec cette phrase Pierre Bismuth vient de donner l’idée a Michel Gondry, idée qui une fois appliquée va donner un film qui frôle la frontière du chef-d’oeuvre.
Eternal sunshine of the Spotless Mind est une oeuvre sophistiquée sur la fin de l’amour et le souvenir de ses premiers émois, c’est un film a contre-courant qui commence par la fin et fini par le commencement, Charlie Kaufman a crée un récit complexe et poétique, autour de la mémoire, de l’oubli et du bonheur. Dans ce film l’histoire d’amour est présentée sous toutes ses formes des plus plaisantes au plus désagréables, sans jamais donner de leçon de moral, c’est un peu la réalité de l’amour qui est présenté.
Le film débute a un stade ou un homme et une femme ne peuvent plus se supporter, la haine remplace l’amour. Eternal Sunshine of the Spotless Mind ne va pas suivre le désastre d’un amour trop passionné, il va partir à contre-courant et remonter jusqu’au prémisse de cette amour, de ce premier regard, de ce premier émoi que crée l’amour. C’est une visite à l’intérieur de l’esprit humain, Kauffman s’interroge sur cette étrange volonté qu’a l’être humain de connaître, de ressentir, de se souvenir d’un amour malheureux.
Eternal Sunshine of the Spotless Mind est habité par un casting fascinant, étonnant mais surtout inversé, Jim Carrey tombe le masque du comique en interprétant avec justesse celui de la victime d’un monde où l’on se préoccupe de laver les mauvais souvenir pour mieux vivre et préserver son bonheur, Kate Winslet quand à elle se transforme en jeune fille totalement chaotique qui grimace et gesticule sans se soucier de ce qui l’entour, des rôles a contre emploi pour deux acteurs extraordinaire.
« A quoi bon se souvenir d’une histoire d’amour destructive ? » C’est la question du film, la question du Docteur Mierzwiak (Tom Wilkinson) Il faut arrivé à la fin du film pour que la réponse devienne clair, c’est un constat simple nos malheurs nous sont précieux malgré la souffrance qu’ils nous apportent sur le moment, après tout à la fin les souvenirs sont tout ce qui nous reste.
How happy is the blameless vestal’s lot! The world forgetting, by the world forgot. Eternal sunshine of the spotless mind! Each pray’r accepted, and each wish resign’d.
Voir aussi: Celeste & Jesse Forever, Frankie & Johnny, Casablanca, Vacances Romaine, Her, Mommy
Ce thriller qui flirte avec le surnaturel sortira en France le 9 septembre 2015, il opposera Anthony Hopkins, un médium retraité qui avait par le passé aidé le FBI à Colin Farrell un tueur qui a le même don prémonitoire. Comment arrêter un tueur qui prévoit l’avenir ?
Après l’amour vache dans Mr & Mrs Smith on retrouve le couple si célèbre dans By the Sea avec ce qu’il semble être cette fois-ci un amour destructeur, l’intrigue se passera en 1970 dans le sud de la France, la première bande-annonce est assez intrigante, je garde le film dans mon radar en attendant une prochaine bande-annonce.
Vin Diesel qui chasse des sorcières et qui essai d’éviter que la peste s’abatte sur New York y a de quoi être septique, je demande donc à voir, et ce n’est pas cette deuxième bande-annonce qui m’éclair sur le sujet.
Le site Entertainment Weekly a révélé aujourd’hui une nouvelle affiche du film Cooties, dont la sortie est prévu le 18 septembre, de quoi nous donner encore plus envie de voir cette comédie horrifique.