Rob Zombie Universe

Les séries annulées trop tot

On a tous eu un jour le déplaisir de découvrir l’arrêt brutal d’une série qui avait réussi à nous faire vibrer. Arrêter brutalement faute d’audience, tuer dans l’oeuf parce qu’elle était jugée non rentable. Aujourd’hui sur Le Bruit du Cinema, on va revenir ensemble sur cinq séries qui auraient du ou auraient pu continuer et qui nous laisse un goût amer en bouche.

Genre: Crime, Fantastique Durée: 45min Chaine: ABC Note: 6/10 Achat: VOD

De quoi ça parle ?

Un médecin légiste star à New York a un secret, il étudie les morts pour une raison : il est immortel. Il travaille avec l’inspecteur Jo Martinez, mettant à l’oeuvre ses capacités dans une différente affaire chaque semaine.

La pensée du Bruit du Cinema

Forever est une série policière au concept assez original qui offrait un léger vent de nouveauté dans le genre. Une série charmante et captivante qui malheureusement sera tuée dans l’oeuf après une seule saison.

Genre: Comédie, Fantastique Durée: 30min Chaine: MTV Note: 8/10 Achat: VOD

De quoi ça parle ?

Les exploits d’une unité des forces spéciales de la police de Los Angeles, fondée en 2009 lorsque la vallée de San Fernando a été envahie par des zombies, des vampires et des loups-garous. Alors que les scientifiques cherchent encore une réponse à la cause de ce chaos, les membres de cette équipe d’intervention sont chargés d’éradiquer les monstres, ou du moins les contenir dans la vallée.

La pensée du Bruit du Cinema

Death Valley était une série trachy, drôle et pleines de bonnes idées qui mélangeait avec brio un joli panel de créatures fantastique.

Genre: Drame, Romance Durée: 45min Chaine: ABC Note: 7/10 Achat: VOD

De quoi ça parle ?

Embarquement immédiat dans les vols de la compagnie aérienne la plus glamour des années 60 : la Pan American World Airways. Destination : New York, Paris, Berlin et bien d’autres villes du Monde. A bord : de jolies hôtesses, accueillantes et chaleureuses, dont les passés respectifs renferment de mystérieux secrets; le commandant de bord et son co-pilote; et bien évidemment des passagers, tous plus différents les uns que les autres…

La pensée du Bruit du Cinema

Envolez-vous le temps d’une saison dans l’univers sympathique de Pan Am pour passé un doux moment rempli de plaisir, d’intrigues amoureuses et d’aventures so vintage !

Genre: Science-Fiction Durée: 45min Chaine: FOX Note: 8/10 Achat: VOD

De quoi ça parle ?

Le capitaine Malcolm Reynolds et son équipage s’efforcent de survivre à bord du Serenity en effectuant diverses missions à travers l’espace.

La pensée du Bruit du Cinema

Firefly est une série qui méritait mieux, c’est une série qui aurait dû avoir mieux! Firefly c’est un peu le Han Solo du petit écran, c’est l’antihéros qu’on aime malgré ses défauts, c’est un space western ingénieux, bien écrit, remplit d’hommage et d’inspiration qu’on prend plaisir à découvrir.

Genre: Comédie, Romance Durée: 15min Chaine: Viki Note: 6/10 Achat: VOD

De quoi ça parle ?

Une jeune étudiante et fan de séries coréennes se retrouve un jour transportée dans un univers magique où elle a le pouvoir de changer le cours de son drame préféré.

La pensée du Bruit du Cinema

Sympathique, drôle et attachante, la série traite les codes du drama d’une façon innovante qui mérite le coup d’oeil.

Le vendredi en série


Genre: Science-Fiction, Aventure Année: 2002 – 2003 Durée: 45min Chaîne: FOX Note: 8/10 Achat-Location: VOD


Firefly c’est l’histoire d’un monde futuriste dominé par l’Alliance, c’est les aventures du capitaine Malcolm Reynolds et de son équipage qui écume l’espace à la recherche de mission pour gagner leur vie. C’est surtout l’histoire d’une alchimie incroyable entre une série et son public (toujours grandissant).

Firefly est une série qui méritait mieux, c’est une série qui aurait dû avoir mieux! Firefly c’est un peu le Han Solo du petit écran, c’est l’antihéros qu’on aime malgré ses défauts, c’est un space western ingénieux, bien écrit, remplit d’hommage et d’inspiration qu’on prend plaisir à découvrir. Firefly c’est la série qu’on regrette, c’est la définition même de l’amertume chez le sériphile.

Joss Whedon arrive avec facilité et talent à conquérir le monde malgré une seule saison de 11 épisodes (diffusé) arrêtés de manière brutale et injuste. Whedon capture nos petits coeurs en créant un attachement subtil et progressif pour 9 personnages, aux personnalités fougueuses et aux répliques aussi intelligentes que kitch. Les intrigues nous emportent dans un espace qu’on imaginait étant plus jeune, variant les plaisirs et gardant un fil rouge accrocheur qui malheureusement nous laissera un goût amer.

Heureusement, un film viendra en 2005 combler le vide laissé par la série en 2002, mais les réponses apporter et la fin garderont ce léger goût amer lié à la série.

Entre amertume, frustration et espoir, Firefly vogue dans un espace inconnu qui peut-être un jour s’offrira une nouvelle fois à nous.

House of 1000 Corpses

Le bruit de couloir suspect (4)


Réalisé par: Rob Zombie   Année: 2003   Durée: 1h29min   Note: 7/10   Achat: VOD


Aujourd’hui, je vais vous parlé du premier opus d’une trilogie que j’aime particulièrement, réalisé par le talentueux Rob Zombie. Sur Le Bruit du Cinema, je vous avais déjà parler du deuxième opus qui porte le doux nom de The Devil’s Rejects, il est temps de commencer par le commencement avec House of 1000 Corpses!

La maison des 1000 morts, c’est l’histoire de quatre jeunes qui profitent d’un road trip pour partir à la recherche des endroits les plus insolites d’Amérique, c’est l’histoire de quatre amis qui vont faire un arrêt inattendu dans un lieu insolite et creepy, c’est l’histoire d’une auto-stoppeuse qu’ils n’auraient jamais dû prendre, c’est l’histoire d’une famille qu’ils n’auraient jamais dû rencontrer.

House of 1000 Corpses est un film qui se découpe en deux parties, la première est assez basique et réaliste, elle rend hommage au film d’horreur des années 70-80 et introduit une famille cauchemardesque qui vit pour le vice et l’horreur. La seconde partie, nous emmène avec brutalité dans le monde de Rob Zombie, on dit adieu aux hommages et à la réalité et bonjour à la nouveauté et au surnaturel. C’est ce contraste qui est intéressant et qui fera la particularité du film, lui donnant une ambiance unique.

Avec ce film, on sent bien que Rob Zombie teste des choses, il s’essaye au cinéma et crée avec brio un univers malsain qui fascinera autant qu’il perturbera. Les Firefly nous feront rire et nous terrifieront grâce à des dialogues bien travaillés, mais c’est surtout grâce au casting qui frôle la perfection que le film atteindra le sommet.

La maison des 1000 morts montre que Rob Zombie a un talent immense, qu’il ne manque pas d’imagination et qu’il connaît le monde de l’horreur sur le bout des doigts. Il nous le prouve en créant un film qui fonctionne malgré quelques petites erreurs qui n’entacheront en rien l’histoire de cette famille de tortionnaires aussi fous les uns que les autres.

House of 1000 Corpses est une déclaration d’amour sincère au cinéma d’horreur et une introduction parfaite pour la famille Firefly. 

2010 (4) 

Dossier: Halloween (3/4)

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Réalisé par: Rob Zombie    Année: 2005   Durée: 1h47min   Note: 8/10   Achat: VOD


De quoi ça parle ?

Après la mort de son frère, le shérif Wydell ne rêve que de vengeance. Il est prêt à tout contre la terrifiante famille Firefly, et il n’hésitera pas à outrepasser la loi. Barricadés dans leur maison, les Firefly, eux, sont décidés à lui échapper par tous les moyens. Rien ne semble pouvoir arrêter leur macabre saga. Entre les deux camps, la guerre est ouverte, et elle va s’étendre…

En bref…

Avec The Devil’s Rejects, Rob Zombie abandonne le huis clos de la maison de famille pour les autoroutes désertes d’Amérique, la famille Firefly foncent sur les routes de l’horreur embarquant avec eux les plus grands maîtres du genre pour mieux les balancer sur le bord de la route et créer leur propre univers. Les amoureux du genre applaudiront et en redemanderont, les plus sensibles passeront leurs chemins.

Le saviez-vous ?

Le mot « Fuck » et ses variations a été utilisé dans le film 224 fois, selon une autre source il aurait été dit 560 fois, le film détiendrait de ce fait le record.

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Réalisé par: Neil Marshall   Année: 2005   Durée: 1h39min   Note: 8/10   Achat: VOD


De quoi ça parle ?

En plein milieu du massif des Appalaches, six jeunes femmes se donnent rendez-vous pour une expédition spéléologique. Soudain, un éboulement bloque le chemin du retour.

En bref…

Neil Marshall associe horreur et psychologie pour nous offrir un huis clos devenu incontournable qui fonctionne bien grâce à une maîtrise quasi parfaite et un bon twist final.

Le saviez-vous ?

Chaque filles du casting vient d’un pays différent.

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Réalisé par: Victor Salva   Année: 2001   Durée: 1h30min   Note: 6/10   Achat: VOD


De quoi ça parle ?

Les vacances d’été sont enfin arrivées et, comme chaque année, Trish et Darry, deux étudiants, frère et soeur, prennent la route pour rendre visite à leurs parents. Sur le chemin, un routier agressif emboutit l’arrière de leur voiture sans raison apparente. Quelques kilomètres plus loin, Trish et Darry revoient le même camion, à côté d’une église abandonnée. Ils aperçoivent le conducteur, entièrement vêtu de loques, qui jette un corps dans une canalisation.

En bref…

Victor Salva réalise un film d’horreur simple et minimaliste à l’univers mystérieux et intimiste qui aura donné dans les années 2000 un nouveau souffle à l’univers du slasher. Jeepers Creepers est un film audacieux qui ne se prend pas la tête et introduit avec brio un nouveau monstre (conforme aux conventions du genre) dans e grand bestiaire de l’horreur.

Le saviez-vous ?

Pour son film Victor Salva explique qu’il a trouvé son inspiration dans le film Duel mais aussi dans l’histoire vraie d’un couple en voyage qui aurait remarqué quelque chose d’étrange sur la route et aurait fait demi-tour et découvert une scène épouvantable. Le réalisateur a repris l’histoire, modifié les âges et ajouté des éléments surnaturels.

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Réalisé par: D. Myrick & E. Sanchez   Année: 1999   Durée: 1h21min   Note: 6/10   Achat: VOD


De quoi ça parle ?

En octobre 1994, trois jeunes cinéastes, Heather Donahue, Joshua Leonard et Michael Williams, disparaissent en randonnée dans la foret de Black Hill au cours d’un reportage sur la sorcellerie. Un an plus tard, on a retrouve le film de leur enquête.

En bref…

Avec The Blair Witch Project, les réalisateurs ont compris que ce n’est pas ce que l’on voit qui éveil nos peurs mais ce que l’on croit voir, c’est en jouant sur ce petit détail que le film arrive à renouveler le genre et deviendra par la suite un incontournable des années 90.

Le saviez-vous ?

Les trois acteurs principaux ont gardé leurs vrais noms pour le film, ils furent lâchés pendant huit jours en pleine forêt avec très peu d’instructions.

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Réalisé par: William Friedkin   Année: 1973   Durée: 2h2min   Note: 8/10   Achat: VOD


De quoi ça parle ?
L’histoire se déroule à Georgetown dans la banlieue de Washington. L’actrice de télévision Chris MacNeil est de plus en plus inquiète pour sa fille Regan en proie à des spasmes violents et à d’étranges symptômes devenus fréquents. Impuissants, les médecins lui conseillent de faire appel à un prêtre exorciste…
En bref…

L’exorciste est une pépite terrifiante qui restera indémodable et marquera les mémoires de plus d’une génération. William Friedkin rappelle avec son film que le mal peut s’insinuer partout même au sein d’un foyer tranquille.

Le saviez-vous ?

Dans la version intégrale de L’exorciste le visage du Démon apparaît de façon récurrente l’espace d’une fraction de seconde sous formes d’image subliminales.


Un jeudi, un méchant

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Le méchant est essentiel à un film, sans lui le héros n’a pas vraiment de raison d’être, il peut prendre plusieurs formes, physique ou psychique et apparaître dans plusieurs genres du cinéma. Aujourd’hui, j’ouvre un nouveau rendez vous qui aura lieu le dernier jeudi de chaque mois, vous pourrez découvrir ou redécouvrir un méchant qui a marqué le monde du cinema.

Mais avant de commencer ce rendez vous le mois prochain, je vous propose une petite vue d’ensemble sur les différents méchants dans le cinéma (je vais surement en oublier mais au fil des mois, mais ce ne sera que pour mieux les découvrir au fil des mois).


  • Les démons et autres entités démoniaques

Surement l’un des plus grands antagonistes du héros, issus de légendes ou de mythe, les démons et autres entités démoniaques peuvent prendre beaucoup de formes différentes et piégés le héros avec beaucoup plus de facilité, cette catégorie arrive à s’adapter à tout genre de film, de l’horreur à la fantasy en passant par la comédie, il n’y a qu’un pas pour lui.

  • Les femmes fatales

La femme fatale est une icône dans le monde des films noirs, séductrice, froide et souvent sans coeur, ne pensant cas son propre intérêt et utilisant le sexe comme une arme, elle va faire généralement tout pour obtenir vengeance, un vrai danger pour le héros.

  • Les enfants

Et oui, ces petits amours qu’on aime avec facilité peuvent être rangés dans la catégorie méchant, un visage d’ange cache parfois un être cruel sans émotion.

  • Les immortels

On classera dans cette catégorie nos amis aux dents pointues, les vampires mais l’immortalité ne touche pas que leurs groupes, on peut aussi compter parmi eux, les sorcières/sorciers, les nécromants, les alchimistes qui jouent avec la mort pour obtenir la vie éternelle.

  • Les marâtres

Ah! qu’est-ce que Disney ferait sans elles! Cette bonne femme qu’on déteste tous, pour son comportement avilissant auprès de ses enfants provenant d’une autre union, on peut aussi ranger dans cette catégorie les tantes malintentionnées qu’on déteste avec plaisir.

  • Les parâtres

Version masculine de la marâtre, le parâtre nous apporte autant de déplaisir mais se fait plus rare dans le monde du cinéma.

  • Les dragons

Espèce mythique, ces reptiliens lié au feu et donc par raccourcis au mal, deviennent dès les années 80 un ennemi potentiel pour l’humain, qu’il soit là pour protéger un trésor ou une princesse, le dragon devient rapidement le méchant préféré des films fantastiques. (A noter, qu’avec le temps le dragon a passé la frontière des gentils avec brio, laissant de côté sa part démoniaque)

  • Les montres et autres créatures

Bestiaire fantastique qui a pris vie dès les débuts du cinéma, le monstre (souvent incompris) a pris une place importante dans le monde des méchants, que se soit du maquillage ou des effets spéciaux, il est l’un des méchants, le plus efficace dans le cinéma.

  • Les mères abusives

Elle étouffe, elle maltraite et néglige son enfant, elle déséquilibre avec brio la cellule familiale bref elle fout la merde sans amour véritable et peut créer parfois de vrai grand psychopathe.

  • Les savants-fous

Ces savants qui aiment jouer à Dieu, ont réussi à se faire une petite réputation dans le monde des méchants, mettant leurs talents au service du plus offrant, créant monstres, machines de destruction et armes dangereuses sans la moindre limite. Il est souvent une vraie épine dans le pied du héros.

  • Les sorcières

Ces incomprises qui pactisent avec les démons, qui jettent des sorts et se transforment, tantôt magnifique, tantôt hideuse, elles sont nombreuses à arpenter le monde des méchants pour notre plus grand plaisir.

  • Les tueurs en séries

Mes méchants préférés! Croque mitaine surnaturelle, psychopathe intelligent ou psychotique sans maitrise d’eux-mêmes, il y en a pour tous les goûts! On a tellement de matière a travailler avec ces personnages que le monde des méchants a de beaux jours devant lui.


Qu’il soit détestable, qu’il nous fasse peur, qu’il nous séduise, qu’il nous rapproche du héros, un bon méchant est essentiel à un bon film et ce dernier peut prendre bien des apparences mais derrière ce méchant, il ne faut pas oublier qu’il y a un acteur de talent, petit panel des plus grands méchants du cinéma selon Le Bruit du Cinema.

Robert Englund – Freddy Krueger dans A nightmare on Elm Street

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Sid Haig, Sheri Moon-Zombie & Bill Moseley – La famille Firefly dans The Devil’s Rejects

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Tim Curry – It dans Ça, il est revenu

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Jack Nicholson – Jack Torrance dans The Shining

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Anthony Perkins – Norman Bates dans Psychose

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Michelle Pfeiffer – Selina/Catwoman dans Batman, le défi

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Anthony Hopkins – Dr. Hannibal Lecter dans Le silence des agneaux

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Gunnar Hansen – Leatherface dans Massacre à la tronçonneuse

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Tony Moran – Michael Myers dans Halloween, la nuit des masques

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Al Pacino – John Milton dans L’associé du Diable

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Hugo Weaving – Agent Smith dans Matrix

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Vincent Price – Professeur Ratigan dans Basil, détective privé

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Rosamund Pike – Amy Dunne dans Gone Girl

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The Devil’s Rejects

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Réalisé par: Rob Zombie

Année: 2005

Note: 8/10

Achat: Amazon, Fnac, VOD


« I am the devil, and I am here to do the devil’s work. »

Avec The Devil’s RejectsRob Zombie finit son oeuvre dans le monde de l’horreur de façon convaincante, achevant de manière magistrale l’histoire de la famille Firefly. Il abandonne le huis clos de la maison de famille pour les autoroutes désertes d’Amérique fonçant sur les routes de l’horreur embarquant avec lui les plus grands maîtres du genre, pour mieux les balancer sur le bord de la route et créer son propre univers.

Dans The Devil’s Rejects,  on retrouve Otis, Baby et Captain Spaulding, qu’on avait laissé dans leur ferme digne d’un carnaval de l’horreur, en pleine fuite, pourchasser par un shérif consumé par une envie de vengeanceLe bien et le mal se mélangent redistribuant les rôles, la famille Firefly passe du bourreau à la victime dans un road movie rempli de cadavre.

« I’m gonna have to be taking your car today. See I have some top secret clown business that supersedes any plans that you might have for this here vehicle. »

En sacralisant cette famille irrécupérable, vivant pour la violence et le vice, Rob Zombie créé une empathie nouvelle envers cette bande de déjantés, il impose l’époque et les personnages faisant oublier le côté fantastique qui avait clôturé La maison des 1000 morts, on revient à la réalité trash et vulgaire qui fait l’univers du réalisateur.

Les amoureux du genre applaudiront et en redemanderont, les plus sensibles passeront leurs chemins.

« There is no fuckin’ ice cream in your fuckin’ future. »

 

Pan Am

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Genre : Drama

Année : 2011

Chaine : ABC

Durée : 60 min

Situation : Terminé

Note : 8/10


Meet the women of the future

Une série tuée dans l’oeuf, malgré plus de 10 nominations dont 3 au Primetime Emmys.

On plonge dans la compagnie aérienne Pan American (Pan Am), avec ses hôtesses à la taille de guêpe et ses pilotes au regard charmeur, au programme de ce vol, des intrigues amoureuses, des intrigues d’espionnages et ce qu’il faut d’action.

 Quel dommage, qu’elle est était annulé au bout de 14 épisodes, comme seule conclusion un épisode qui se termine sur le changement d’année, l’incompréhension restera totale sur cet arrêt brutal, rempli d’amertumes pour la majorité des fans.

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Le casting était pourtant bien choisi, Christina Ricci, qu’on ne présente plus, Margot Robbie, vu dans Le loup de Wall Street, la pulpeuse, Kellie Garner, la douce Karine Vanasse, qui est pour moi la petite révélation de cette série et le beau capitaine Mike Vogel, récemment vu dans Bates Motel et Under the dome.

I’m beginning to believe that love is the fantasy. One day there, the next day gone.

L’arrêt d’une série ne m’avait pas marqué comme ça depuis l’arrêt précipité de Firefly ou Dollhouse. C’est malheureusement la dure réalité du monde des séries, le tri est rapidement fait, oubliant parfois de laisser leurs chances à de petites pépites de ce genre.

Tonight New York.. Tomorrow Paris… London… Rome…