Bilan d’une décennie

Tout top à son flop, il est l’heure de faire un petit bilan des déceptions d’une décennie, une dernière façon de faire travailler sa mémoire et de clôturer cette décennie qui fut forte en surprise et en déception.


1

  1. Alice in Wonderland 2. Hereafter 3. Mr. Nice 4. Les griffes de la nuit 5. Camping 2

2

  1. Les aventures de Tintin: Le secret de la Licorne 2. Rhum Express 3. Green Lantern 4. World Invasion 5. Cowboys & Envahisseurs

3

  1. Dark Shadows 2. Nous York 3. Le grand soir 4. Peace, love & plus si affinités 5. Hunger Games

4

  1. Man of Steel 2. After Earth 3. The Place Beyond the Pines 4. Cartel 5. Pacific Rim

5

  1. Into the Woods 2. The Rover 3. La belle et la bête 4. Sex Tape 5. Goodnight Mommy

6

  1. American Ultra 2. Les nouvelles aventures d’Aladin 3. Cendrillon 4. London Road 5. The Man from U.N.C.L.E

7

  1. High Rise 2. Suicide Squad 3. Tarzan 4. Batman v Superman 5. Hail, Caesar

8

  1. Alien: Convenant 2. Death Note 3. The Lost City of Z 4. Baywatch 5. Power Rangers

9

  1. Avengers: Infinity War 2. Pacific Rim Uprising 3. Tomb Raider 4. Les aventures de Spirou et Fantasio 5. Venom

bilan

  1. IT: Chapter Two 2. Once Upon a Time… in Hollywood 3. Avengers: Endgame 5. Toy Story 4 6. Alita 7. Men in Black: International 8. Pet Semetary 9. Black Snake 10. Aladdin.

Flop 2019

Le bruit de couloir suspect (3)

Pour tout top, il y a un flop, et comme chaque année le flop est toujours plus facile à faire que le top! Cette année aura été riche en déception qu’on parle de film de 2019 ou d’une autre année, voici le classement des 10 flops de 2019, suivi des autres films qui ont fait flop!

2010 (3)

  1. It Chapter 2 (1/10) 2. Once Upon a Time in… Hollywood (4/10) 3. Avengers Endgame (1/10) 4. Toy Story 4 (3/10) 5. Spider-Man: Far From Home (2/10) 6. Alita (1/10) 7. Men in Black: International (1/10) 8. Simetierre (2/10) 9. Black Snake: La Légende du serpent noir (1/10) 10. Aladdin (1/10).

Le bruit de couloir suspect (2)

3/10: Les Survivants (1993) – The Golem (2019)

2/10: Halloween (2018) – Hérédité (2018) – Legend (1985) – Guardians (2017)

1/10: The Nun (2018) – La prochaine fois je viserais le coeur (2014) – Predator (2018) – The Dark Tower (2017) – Mortal Engines (2018) – One Piece: Gold (2016) – Mary Poppins: Returns (2018) – Action Point (2019) – Jurassic World: Fallen Kingdom (2018) – In the Tall Grass (2019) – L’empereur de Paris (2018) – Nicky Larson et le parfum de Cupidon (2018) – Holmes & Watson (2018) – Jeepers Creepers 3 (2017) – Always Be My Maybe (2019).

Venom

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Réalisé par: Ruben Fleischer   Année: 2018   Durée: 1h52   Note: 2/10


I am Venom. And you are mine.

Quand je vois l’affiche de Venom pour la première fois, je me dis « Youpi », je me surprends à rêver d’un film adulte tourné avec la dérision d’un Deadpool, aussi sanglant que drôle, puis je vois la première bande-annonce et là, le doute s’installe tel un symbiote qui essaie de s’emparer de moi, et je me souviens que les studios ne pensent pas aux spectateurs mais à la rentabilité d’un film, je finis donc par me demander où on va… Venom est un film sans originalité qui insulte plus qu’il ne rend hommage à l’un des antihéros les plus charismatiques de l’univers Marvel.

Au départ la recette était bonne, en base on avait le grand Venom, pour le jouer Tom Hardy, à la réalisation Ruben Fleischer (Bienvenue à Zombieland) jusque-là on avait d’assez bons ingrédients et d’un coup ! Quelqu’un a pris le mauvais moule, transformant notre antihéros en super-héros, à partir de là, c’était foutu, impossible de réussir la recette après une erreur si grosse. On connaît la suite, un scénario et un montage brouillon, une impression d’oubli de scènes, des scènes de baston sans une goutte de sang, une complicité symbiote/humain digne d’une cour de maternelle (Dis, tu veux être mon copain?) et pour finir on a un film qui fait le grand écart entre action et comédie romantique du niveau d’un téléfilm de M6. En bref, une recette ratée…

En choisissant d’être vu par un public large, les studios ont tué Venom dans l’oeuf et nous laisse en bouche un goût amer et un sentiment d’inachevé.

Eye, lungs, pancreas. So many snacks, so little time.


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Flop 2018

Là où il y a un top, il y a un flop, voici les petites ou grandes déceptions de mon année 2018, il y en a eu beaucoup et comme chaque année ce top est toujours plus simple à faire.

  1. Avengers Infinity War   2. Pacific Rim Uprising   3. Tomb Raider   4. Les aventures de Spirou et Fantasio   5. Taxi 5   6. Insidious the last key   7. Venom   8. The Meg   9. Black Panthers   10. Rampage

 

Into the Woods

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Réalisé par : Rob Marshall

Année : 2014

Note : 2/10

Achat : Amazon, Fnac


Be careful what you wish for

Grande fan des contes de fées en tous genres, je suis allée voir ce film confiante, j’en suis ressorti hanté par une chanson et un mal de tête. Avant de continuer plus loin je vous fais partager la chanson – Angony

I was raised to be charming, not sincere

Into the woods, c’est le film qui prend des tonnes de direction sans jamais prendre la bonne et qui finit perdu dans un fouillis gigantesque.

L’histoire fonctionnait peut-être sur les planches de Broadway mais au cinéma, c’est un vrai cauchemar. Cendrillon et sa chaussure, le boulanger et sa femme, le petit chaperon rouge et son loup, la sorcière et sa malédiction, le garçon et sa vache, Rapunzel er sa chevelure, les deux princes et leurs charmes légendaires à la recherche d’une fin heureuse. Tout ce petit monde va se rencontrer dans une grande forêt qui relie ce beau monde. Si l’on met de côté ce bazar, on n’est emporté dans un puits sans fond de chansons à en faire saigner les oreilles, qui n’apporteront qu’un mal de tête aigu à la fin du film.

Ils osent malgré tout l’innovation à travers certains contes en insérant l’adultère qu’ils puniront 15 minutes après par la mort, le prince charmant se transforme donc en goujat de ces dames, et c’est le boulanger qui représente la sincérité et l’amour véritable.

Into the woods  est un supplice et une grande déception pour le conte de fées moderne, l’idée était bonne, elle n’a malheureusement pas pris le bon chemin.

Just remembering you had an ‘and,’ when you’re back to ‘or,’ makes the ‘or’ mean more than is did before.

Voir aussi: La belle et la bête