Un jeudi, un méchant

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Magneto

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Film: X-men   Catégorie: Mutant   Genre: Action, Sci-fi   Année: 2000


Origines

Erik Magnus Lehnsherr est un survivant des camps de la mort de la Seconde Guerre mondiale durant laquelle il a été forcé par le docteur Schmidt/Sebastian Shaw de développer son pouvoir de contrôle du métal. Magneto est devenu avec le temps le leader d’un groupe radical de dangereux mutants, prêt à tout pour « régner » sur les humains et protéger les mutants.

En bref…

Ah… Magneto, on aime le détester celui-là, il attire par son charisme et nous donne presque envie de le rejoindre du côté obscur. Au cinéma, il tient sa force par l’acteur qui l’interprète le beau, l’unique, le talentueux Sir Ian McKellen mais aussi par le contraste qu’apporte Patrick Strewart qui interprète le professeur Charles Xavier. Bryan Singer va transporter l’univers X-Men sur grand écran dans les années 2000, il utilisera régulièrement le grand Magneto comme ennemi mais aussi parfois comme allié.

Le saviez-vous ?

  • Christopher Lee et Terence Stamp ont été envisagés pour jouer le rôle de Magneto, c’est finalement Sir Ian McKellen qui a été choisi pour jouer ce vieil ami du professeur Charles Xavier. Son amitié réelle avec Patrick Stewart a beaucoup pesé dans la balance.
  • Dans X-MenSir Ian McKellen joue Magneto un survivant des camps de concentration dans le précédent film de Bryan Singer (Un élève doué) il jouait un ancien criminel nazi.
  • Bryan Singer a dû planifier le tournage X-Men pour s’adapter à l’emploi du temps de Sir Ian McKellen pour lui permettre de faire Le seigneur des anneaux.

Et pour finir la mise en bouche..

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Les vraies histoires de nos contes Disney

Pour cette fois, je vais m’éloigner un tout petit peu du monde du cinéma avec le dossier que je vous présente. Il sera composé pour le moment de quatre parties, que je publierai une fois par mois, chaque partie parlera d’un conte Disney de notre enfance en profondeur. Transformons-nous ensemble en Sherlock et découvrons l’origine de ses histoires d’amour qui nous ont faits rêver quand nous étions petits.

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Quand on dit la « La Belle et la Bête » on évoque plus volontiers, le film de Jean Cocteau datant de 1946 ou le dessin animé des Studio Walt Disney en 1991 ou encore aujourd’hui le live action réalisé une nouvelle fois par Disney, mais avant tout ça il y a eu le conte de Mme de Villeneuve publié en 1740, au début du règne de Louis XV.

Gabrielle de Villeneuve aura laissé à ses contemporains le souvenir d’une femme de grande taille, peu jolie, « le nez le plus long et les yeux les plus malignement ardents que j’ai vus de ma vie » si l’on en croit Louis-Sébastien Mercier.

En créant La belle et la bête, Mme de Villeneuve choisira tantôt la forme du conte, tantôt celle du roman, et laissera une oeuvre de fiction qui, pour avoir sombré dans l’oubli comme bien des oeuvres de femme de cette époque, n’en mérite pas moins l’intérêt.

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C’est à l’extrême fin du XVIIe siècle que les contes de fées ont été popularisés en France par Catherine d’Aulnoy et Charles Perrault. En 1740 parurent les deux premiers tomes contenant La Belle et la Bête, l’histoire racontée par une femme de chambre à l’esprit délié, Mlle de Chon.

La version de l’histoire que les uns et les autres ont choisi d’adapter n’est d’ailleurs pas celle de Mme de Villeneuve mais celle de Mme Leprince de Beaumont. Cette dernière prit le parti de raccourcir sensiblement le conte, en choisissant de s’arrêter quand l’aveu d’amour de La Belle délivre la bête et qu’elle bonne idée! Le conte originel de Mme de Villeneuve se perdait dans un univers beaucoup trop fantastique, la simple histoire d’amour se transformant en retrouvailles familiale (vrai père de La Belle) et en une guerre entre des bonnes et mauvaises fées, créant un récit qui s’éternisait en longueur.

« Elle doutait si son coeur devait préférer une chimère à l’amour réel d’une bête. »

Que de bizarrerie dans cette histoire pour des gens habitué au film ou au dessin animé. La Bête que Mme de Villeneuve imagine n’est pas un homme à tête de lion mais un monstre véritable, pourvu d’une trompe, couvert d’écailles, qui souffle, qui hurle, et qui ne possède ni grâce, ni esprit de finesse : tout ce qu’il est capable de demander à La Belle est de coucher avec lui. Le château de la Bête n’est pas seulement une demeure étrange et luxueuse où les valets ont été changé en pierre mais il contient des fenêtres ouvertes sur le monde.

Le monde s’est fait théâtre, le réel pur représentation.

Pour les amoureux du Disney, le choc sera total, pas de Lumière ou de Big Ben mais des singes, des perroquets et des petits oiseaux. Tout s’éloigne donc du dessin animé mais en gardant quand même le fil conducteur du sacrifice de la fille pour le père et de l’amour qui apparait malgré les apparences. La Belle et la Bête de Mme de Villeneuve, c’est deux histoires en une. Et c’est tout le problème.

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Par l’invention de « La Belle et la Bête », Gabrielle de Villeneuve enrichit le domaine des contes de fées de l’un de ses plus beaux récits, dotant son héroïne d’une « force d’esprit qui n’est pas d’ordinaire à son sexe », comme elle prend le soin de le souligner, malgré les dangers et l’étrangeté des situations, La Belle prend son destin en main.

L’histoire du prince qu’en a elle diffère aussi légèrement :

« Élevé par une mère très aimante, reine de son pays, il a été protégé longtemps par une fée qui, bien que « vieille, laide, et d’un caractère hautain », s’est mise en tête de l’épouser une fois qu’il est devenu adulte. Comme il refusait, celle-ci l’a transformé en bête. Une fée « obligeante » est intervenue pour qu’il puisse un jour recouvrer son apparence mais à condition qu’une jeune personne accepte de l’épouser malgré sa forme monstrueuse. »

Et voilà comment l’histoire peut enfin commencer…

Avec La Belle et la Bête, Disney a réussi à créer quelque chose de beau, d’humain qui malgré ses quelques défauts arrive à faire rêver et à inculquer une petite morale à nos petits chérubins. En vue du conte (et de mon point de vue) les studios Disney ont réussi à rendre un conte long et brouillon en une histoire qui fera rêver encore à l’heure d’aujourd’hui, les plus petits comme les plus grands.  Capture d’écran 2018-01-18 à 08.44.02.png

Voir aussi: La belle et la bête -2014

Trailer: The Beauty and the beast

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Depuis La belle et la bête de Christophe Gans, je me méfie comme de la peste des adaptations de ce dessin animé qui a bercé mon enfance, le teaser avait titillé ma curiosité dans le bon sens, j’avais même ressenti une petite excitation à l’idée de voir enfin une bonne adaptation d’un des plus grands chefs d’oeuvres de Disney. La bande-annonce est enfin là, malheureusement j’ai un peu peur de ce que je vais voir le 17 mars 2017, j’espère au fond de moi découvrir un film qui sera enfin à la hauteur du dessin animé mais je garde quand même un peu de réserve et me dis que peut-être, cette fois-ci encore, je vais être une nouvelle fois déçu… Affaire à suivre.

Le Hobbit: La bataille des cinq armées

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Réalisé par : Peter Jackson

Année : 2014

Note : 4/10

Achat : Amazon, Fnac, VOD


One day I’ll remember. Remember everything that happened: the good, the bad, those who survived… and those that did not.

La bataille de trop ? Après un premier volet qui avait divisé les fans, suivi d’un second volet nettement plus réussi, le troisième, lui, déçoit. En choisissant de découper un livre de 300 pages en trois parties de 2h30, Peter Jackson a pris le risque d’en faire trop, et malheureusement ce risque n’a pas fonctionné, il aurait dû rester sur les deux parties prévues au départ.

En creusant des histoires comme les elfes de la forêt noire, ce qui se passe quand Gandalf s’éloigne de la compagnie, ou encore en voulant étoffer le personnage de Band, Peter Jackson altère beaucoup trop le rythme du récit et perd le spectateur.  Band était peut-être un personnage sous-exploité dans le livre mais dans le film ce n’est qu’une coquille vide qui a du mal à se remplir, en voulant nous en mettre plein la vue, Jackson perd de vue ce qui fait l’univers créé par Tolkien.

Dans ce troisième opus, on retrouve la compagnie qui a remis la main sur le trésor du royaume mais qui doit maintenant faire face à une folie qui guette le roi nain et à la fureur du dragon Smaug, loin de là, Sauron lance ses légions d’orques à l’assaut de la montagne solitaire. En multipliant les intrigues de l’histoire, Peter Jackson perd le fil.

Il faut malgré tout reconnaitre que la scène d’ouverture nous en met pleins la vue, elle nous remplit d’espoir et nous le reprend aussi vite qu’il est arrivé, après trente minutes palpitantes, on tombe dans l’ennui le plus total d’un scénario sans vie. Le réalisateur arrivera malgré tout à nous mener jusqu’aux 45 minutes de la bataille finale, qu’il nous avait promis, un final long et répétitif qui est loin des grandes batailles du Seigneur des anneaux. 

Le peu de potentiel qu’avait le casting est définitivement perdu, il ne se passe plus rien entre nous et les acteurs qui se sont donner le mot pour tuer leurs jeux d’acteurs dans l’oeuf. Ce dernier volet clôture donc une trilogie qui ne restera pas dans les mémoires, mais qui malgré tout demeurera un divertissement haut de gamme pour une soirée d’ennui pluvieuse. Le Hobbit: la bataille des cinq armées referme les portes de l’univers si passionnant du grand Tolkien. 

Bilbo was right. You cannot see what you have become.

Voir aussi: La belle et la bête, Into the woods

Trailer: 30 août

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Vera Brittain met de coté ses études pour s’engager en tant qu’infirmière durant la Première Guerre Mondiale, elle voir avec désespoir s’envoler ses rêves et son monde s’effondrer. Une petite comédie romantique qui va nous permettre de voir Kit Harington dans un autre registre que celui de Jon Snow. Sortie le 23 septembre en France.

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On change de registre avec une bande-annonce tout en poésie pour le film Youth qui raconte l’histoire de deux amis qui décident de faire face à leur avenir ensemble. Sortie le 9 septembre en France.

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Pour la sortie du dernier volet du Hobbit version longue, on a le droit à une mini-nouvelle-bande-annonce qui annonce surtout le passage au cinema des trois versions longues. Cette prochaine sortie sera interdite au moins de 17 ans aux Etats-Unis « For some violence ». Est-ce qu’on peut espérer mieux que ce qu’on nous a proposé au cinéma ? Sortie le 18 novembre.

Casting: Beauty and the beast

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We have the Beauty – Emma Watson

we have the beast

We have the Beast – Dan Stevens

we have the vilain

We have the villain – Luke Evans

we have lumière

We have Lumière – Ewan McGregor

we have Cogsworth

We have Cogsworth – Sir Ian McKellen

we have Mrs. Potts

We have Mrs. Potts – Emma Thompson

We can begin to make the film !