Réalisé par: Paul W.S. Anderson Année: 2002 Durée: 1h40min Genre: Action, Horreur Note: 6/10 Achat-Location: VOD
Aujourd’hui replongeons-nous ensemble dans un film qui a marqué une génération lors de sa sortie dans les salles obscures mais qui malheureusement n’aura pas marqué l’histoire du cinéma. Je vous parle bien sûr de l’adaptation du jeu vidéo Resident Evil.
Resident Evil, c’est l’histoire d’un virus hautement mortel qui va se répandre dans un laboratoire souterrain ultra-secret, c’est l’histoire d’une propagation inattendue qui va mettre fin à toute vie humaine, c’est l’histoire d’une décision prise par une intelligence artificielle. Resident Evil c’est surtout l’histoire d’un groupe d’intervention qui va regretter son intervention.
On pouvait craindre le pire de cette adaptation mais pour un premier essai, Paul W.S. Anderson a su profiter de l’efficacité du concept du jeu vidéo pour retransmettre certains moments dans son film, évitant grâce à ça des petits pièges qui auraient pu faire couler le film directement au fond de l’océan de l’oubli.
Certes, moins effrayant que les jeux, ce premier volet (d’une future saga totalement inégale), offre de bons moments qui marqueront les esprits et resteront (encore aujourd’hui, 18 ans plus tard) dans les esprits de toute une génération.
Paul W.S. Anderson frappe l’oeil du spectateur en utilisant de belles interventions qui fonctionnent bien (et qu’on retrouvera presque dans tous les autres films de la saga). L’histoire est assez simple mais efficace, évitant les dialogues inutiles, le casting est assez correct dans l’ensemble, le tout est enrobé par une bande-son métalo-gothique qui envoie du pâté et donne le rythme au film.
Ce premier opus laissé penser beaucoup de bonne chose, pas aussi effrayant que les jeux vidéo, on y retrouvait malgré tout un certain esprit du jeu, grâce à certains codes utilisés par le réalisateur qui venait frapper le petit coeur du spectateur. Malheureusement, Resident Evil (premier du nom) n’a pour lui aujourd’hui, que la nostalgie d’une génération.