SUPERNATURAL – HOME

Quand Stephen King s’invite dans Supernatural

Le premier clin d’œil est au début de l’épisode quand Sam raconte à Dean pour la première fois qu’il a des visions. Dean l’appellera avec humour « His Shining ».

Le deuxième clin d’œil est le singe avec les cymbales qui fait référence à la nouvelle « The Monkey » publiée en 1980 et incluse dans le livre « Skeleton Crew » en 1985.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Loretta Devine devait avoir un plus grand rôle dans la série mais l’actrice étant engagée dans la série Grey’s Anatomy pour un rôle régulier, elle n’a pas pu se joindre à l’aventure Supernatural. Les auteurs ont donc créé Bobby Singer pour combler le vide laissé par le personnage Missouri Moseley.

C’est le premier épisode qui dit explicitement que Sam a une sorte de pouvoir psychique.

C’est la première fois, qu’on voit Dean exprimer sa vulnérabilité et ses émotions.

Quand Poltergeist s’invite dans Supernatural

Quand Sam se dit, se sentir mal à l’aise par rapport à la maison libérer du Poltergeist. Dean lui répond: « Why? Missouri did her whole Zelda Rubinstein thing. The house should be clean. This should be over. »

Zelda Rubinstein est l’actrice qui a joué la médium dans le film Poltergeist.

Quand le poltergeist apparaît dans l’armoire de la chambre de la petite fille on peut voir suspendu un clown, petite référence au film, Poltergeist.

Le mardi, c’est classique

le mardi c'est classique


Le bruit de couloir suspect (10)


Réalisé par: Stanley Kubrick   Année: 1980   Durée: 2h26min


Pour ce mardi classique, nous allons ouvrir les portes de l’Overlook, cet hôtel terrifiant qui cache plus d’un mystère, qui aura fait plus d’une victime et qui en aura terrifié plus d’un!

The Shining c’est l’histoire d’une famille, d’un hôtel, d’un hiver, d’une solitude et d’une folie, c’est une symphonie de l’horreur perdu en haut d’une montagne dans un hiver sans fin.

Tirée du mythique roman du même nom du grand Stephen King, le film est mis en scène par le spécial mais talentueux Stanley Kubrick. Le réalisateur choisira avec son film de minimiser le caractère spirituel du roman (au grand dam de King qui ne cachera jamais son mécontentement sur cette adaptation) pour s’intéresser davantage à la monstruosité humaine à travers le personnage de Jack Torrance (J. Nicholson), minimisant de ce fait beaucoup de personnage (comme Dick Hallorann) et créant sa propre lecture de l’oeuvre.

Kubrick mettra en lumière deux thèmes qu’il explorera dans le moindre détail et qu’on retrouvera tout au long du film: La communication et l’isolement. Ces thèmes feront vivre l’Overlook et aideront à créer un film sombre et troublant qui aura pour but de faire raisonner en nous nos peurs les plus simples et les plus terrifiantes. Une idée de génie qui sera mise en lumière par la prestation de Jack Nicholson qui laissera éclater son talent, mais aussi grâce à une réalisation travailler qui fait preuve d’un souci du détail terrifiant et bien sûr grâce à des musiques mémorables qui nous entraineront dans les couloirs de l’Overlook.

Dans Shining ce ne sont pas les effets spectaculaires qui engendrent nos angoisses mais la suggestion. C’est cette suggestion qui nous fait comprendre tout au long du film qu’une heureuse fin ne sera pas acceptée par cet hôtel machiavélique et que cette famille qui espérait un nouveau départ en venant se perdre en haut de la montagne, ne pourra que toucher du doigt la lumière avant de retomber dans la toile tissée par les démons de l’Overlook.

L’oeuvre de Stanley Kubrick transcendera avec brio son statut d’adaptation et deviendra avec le temps un classique du cinéma. Beaucoup penseront que Kubrick a dénaturé l’oeuvre de Stephen King (que j’apprécie beaucoup plus que le film) mais pour ma part je pense que Kubrick a juste réussi à créer une seconde vision de l’oeuvre laissant de côté le mystique pour s’intéresser au vice humain et ouvrir ou réouvrir des portes laissées de côté par l’écrivain. Car après tout Jack Torrance ne ne représente-t-il pas la folie qui peut toucher tout être humain qui se serait perdu dans le grand labyrinthe du désespoir ?

You know the part in scary movie when somebody does something really stupid, and everybody hates them for it- This is it (3)

Un jeudi, un méchant

Capture d’écran 2019-02-21 à 17.26.24

Le méchant est essentiel à un film, sans lui le héros n’a pas vraiment de raison d’être, il peut prendre plusieurs formes, physique ou psychique et apparaître dans plusieurs genres du cinéma. Aujourd’hui, j’ouvre un nouveau rendez vous qui aura lieu le dernier jeudi de chaque mois, vous pourrez découvrir ou redécouvrir un méchant qui a marqué le monde du cinema.

Mais avant de commencer ce rendez vous le mois prochain, je vous propose une petite vue d’ensemble sur les différents méchants dans le cinéma (je vais surement en oublier mais au fil des mois, mais ce ne sera que pour mieux les découvrir au fil des mois).


  • Les démons et autres entités démoniaques

Surement l’un des plus grands antagonistes du héros, issus de légendes ou de mythe, les démons et autres entités démoniaques peuvent prendre beaucoup de formes différentes et piégés le héros avec beaucoup plus de facilité, cette catégorie arrive à s’adapter à tout genre de film, de l’horreur à la fantasy en passant par la comédie, il n’y a qu’un pas pour lui.

  • Les femmes fatales

La femme fatale est une icône dans le monde des films noirs, séductrice, froide et souvent sans coeur, ne pensant cas son propre intérêt et utilisant le sexe comme une arme, elle va faire généralement tout pour obtenir vengeance, un vrai danger pour le héros.

  • Les enfants

Et oui, ces petits amours qu’on aime avec facilité peuvent être rangés dans la catégorie méchant, un visage d’ange cache parfois un être cruel sans émotion.

  • Les immortels

On classera dans cette catégorie nos amis aux dents pointues, les vampires mais l’immortalité ne touche pas que leurs groupes, on peut aussi compter parmi eux, les sorcières/sorciers, les nécromants, les alchimistes qui jouent avec la mort pour obtenir la vie éternelle.

  • Les marâtres

Ah! qu’est-ce que Disney ferait sans elles! Cette bonne femme qu’on déteste tous, pour son comportement avilissant auprès de ses enfants provenant d’une autre union, on peut aussi ranger dans cette catégorie les tantes malintentionnées qu’on déteste avec plaisir.

  • Les parâtres

Version masculine de la marâtre, le parâtre nous apporte autant de déplaisir mais se fait plus rare dans le monde du cinéma.

  • Les dragons

Espèce mythique, ces reptiliens lié au feu et donc par raccourcis au mal, deviennent dès les années 80 un ennemi potentiel pour l’humain, qu’il soit là pour protéger un trésor ou une princesse, le dragon devient rapidement le méchant préféré des films fantastiques. (A noter, qu’avec le temps le dragon a passé la frontière des gentils avec brio, laissant de côté sa part démoniaque)

  • Les montres et autres créatures

Bestiaire fantastique qui a pris vie dès les débuts du cinéma, le monstre (souvent incompris) a pris une place importante dans le monde des méchants, que se soit du maquillage ou des effets spéciaux, il est l’un des méchants, le plus efficace dans le cinéma.

  • Les mères abusives

Elle étouffe, elle maltraite et néglige son enfant, elle déséquilibre avec brio la cellule familiale bref elle fout la merde sans amour véritable et peut créer parfois de vrai grand psychopathe.

  • Les savants-fous

Ces savants qui aiment jouer à Dieu, ont réussi à se faire une petite réputation dans le monde des méchants, mettant leurs talents au service du plus offrant, créant monstres, machines de destruction et armes dangereuses sans la moindre limite. Il est souvent une vraie épine dans le pied du héros.

  • Les sorcières

Ces incomprises qui pactisent avec les démons, qui jettent des sorts et se transforment, tantôt magnifique, tantôt hideuse, elles sont nombreuses à arpenter le monde des méchants pour notre plus grand plaisir.

  • Les tueurs en séries

Mes méchants préférés! Croque mitaine surnaturelle, psychopathe intelligent ou psychotique sans maitrise d’eux-mêmes, il y en a pour tous les goûts! On a tellement de matière a travailler avec ces personnages que le monde des méchants a de beaux jours devant lui.


Qu’il soit détestable, qu’il nous fasse peur, qu’il nous séduise, qu’il nous rapproche du héros, un bon méchant est essentiel à un bon film et ce dernier peut prendre bien des apparences mais derrière ce méchant, il ne faut pas oublier qu’il y a un acteur de talent, petit panel des plus grands méchants du cinéma selon Le Bruit du Cinema.

Robert Englund – Freddy Krueger dans A nightmare on Elm Street

Capture d’écran 2019-02-21 à 19.25.04

Sid Haig, Sheri Moon-Zombie & Bill Moseley – La famille Firefly dans The Devil’s Rejects

3 from helle

Tim Curry – It dans Ça, il est revenu

Capture d’écran 2019-02-21 à 19.30.57

Jack Nicholson – Jack Torrance dans The Shining

Capture d’écran 2019-02-21 à 19.34.54

Anthony Perkins – Norman Bates dans Psychose

Capture d’écran 2019-02-21 à 16.48.33

Michelle Pfeiffer – Selina/Catwoman dans Batman, le défi

Capture d’écran 2019-02-22 à 09.32.05

Anthony Hopkins – Dr. Hannibal Lecter dans Le silence des agneaux

Capture d’écran 2019-02-21 à 19.42.46

Gunnar Hansen – Leatherface dans Massacre à la tronçonneuse

Capture d’écran 2019-02-21 à 20.01.10

Tony Moran – Michael Myers dans Halloween, la nuit des masques

Capture d’écran 2019-02-21 à 20.05.17

Al Pacino – John Milton dans L’associé du Diable

Capture d’écran 2019-02-21 à 20.11.51

Hugo Weaving – Agent Smith dans Matrix

Capture d’écran 2019-02-22 à 09.23.20

Vincent Price – Professeur Ratigan dans Basil, détective privé

Capture d’écran 2019-02-22 à 09.26.11

Rosamund Pike – Amy Dunne dans Gone Girl

Capture d’écran 2019-02-22 à 09.28.59