Le vendredi en série


Genre: Science-Fiction, Action, Drame Année: 2018 Chaîne: Netflix Durée: 55min


Tiré du tout premier roman de Richard K. Morgan l’adaptation d’Altered Carbon n’a pas été un long fleuve tranquille, après être passé dans les mains de Warner Bros pendant de longues années, c’est Netflix qui reprend le bébé pour nous offrir une des séries les plus ambitieuses et visuellement éblouissantes de l’année 2018.

Tiré du tout premier roman de Richard K. Morgan, l’adaptation d’Altered Carbon n’a pas été un long fleuve tranquille, après être passé dans les mains de Warner Bros pendant de longues années, c’est Netflix qui reprend le bébé pour nous offrir une des séries les plus ambitieuses et visuellement éblouissante de l’année 2018. 

Altered Carbon est basé sur la possibilité de transférer son esprit d’un corps à l’autre grâce à une technologie alien, la série nous plonge dans un monde futuriste où la pauvreté et la richesse sont deux mondes bien distincts, où les questions d’élévation de l’âme et la vie éternelle se font face autour d’une enquête policière aux revirements multiples. Plus qu’une série de science-fiction, c’est un peu comme une métaphore d’un avenir lointain, une mise en garde pour d’un futur ou technologie rime avec folie.

La série peut convenir à un habitué du genre tout comme à un novice, malheureusement Altered Carbon se range dans les séries qu’on aime ou qu’on déteste, difficile de trouver un juste milieu pour ce monde futuriste. A mis chemin entre Blade Runner et Total Recall, porté par un casting fort en découverte, Altered Carbon apporte de la nouveauté dans le monde de la série de science-fiction et prouve que Netflix voit grand en la matière.


High Rise

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Réalisé par: Ben Wheatley

Année: 2016

Durée: 1h59

Note: 1/10

Achat: Amazon, Fnac, VOD


 

Si la torture avait un visage, on lui donnerait l’apparence de High-Rise.

Je pense que je n’avais pas autant souffert à une séance de cinéma depuis La Belle et la Bête en 2014, et pourtant, je suis quelqu’un d’assez ouverte prête à découvrir tout et n’importe quoi, High-Rise aura eu raison de mon esprit.

En choisissant d’adapter sur grand écran l’oeuvre dystopique de J.G. Ballard supposé inadaptable, Ben Wheatley prenait le risque de se planter, risque payant, il a réussi un plantage magistral en nous offrant une torture visuelle et sonore.

Nous sommes dans les années 70, le docteur Laing emménage dans un gratte-ciel luxueux et ultramoderne où chaque étage est défini par une classe sociale. Le déménagement est censé être un renouveau et une quête d’anonymat pour le docteur, assez rapidement sa nouvelle tranquillité va être bouleversée quand les frustrations des classes moyennes vont rencontrer le mépris des plus hautes classes.

Satire de l’Angleterre thatchérienne obsédée par la performance et le matérialisme, High-Rise avait tout pour séduire malheureusement le film oublie rapidement de traiter de son sujet principal et se perd dans un délire visuel complètement superficiel et agaçant.

Hanté par l’ombre de Shinning, ce gratte-ciel qui fait office de micro-organisme vivant n’arrive pas à la hauteur de l’Overlook et perd en puissance au fil du film, High-Rise s’enrobe d’une bande originale obsessionnelle qui au bout 1h30 se transforme en torture auditive. Malheureusement, le beau Tom Hiddleston sain d’esprit qui nous sert de guide à travers les 40 étages, nous abandonnera lui aussi, petit à petit pour tomber dans la folie.

Ben Wheatley adapte à l’écran la vision sinistre et pathétique d’une humanité perdue dans les avancées technologiques de l’écrivain J.G. Ballard, désastreusement, il loupe le coche et n’arrive à nous servir qu’une adaptation plate, longue, répétitive et sans vie. High-Rise est un film épuisant qui manque cruellement d’empathie pour le spectateur.

Trailer: High Rise

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On ne va pas se mentir, je le vois et je suis amoureuse, si en plus c’est dans un film qui sent bon la dystopie, je dis un grand OUI, sans la moindre hésitation. High Rise promet de régaler nos petites cellules grises et donnera envie de relire le livre de J.G. Ballard. Sortie le 6 avril 2016.