Ju-On: Origins

Un chasseur de phénomènes paranormaux cherche désespérément une maison maudite où une mère et son enfant ont été les victimes d’un drame il y a bien longtemps.

Ju-on: Origins revient comme son nom l’indique sur les origines de la saga éponyme Ju-On (The Grudge). L’histoire de la série s’étale sur 10 ans, dix années d’horreur, qu’on découvre sur 10 épisodes de 30min.

Cette série, en plus, d’être un hommage, redonne un petit souffle à l’univers fantomatique de Ju-On. Elle fait peau neuve, en s’offrant une nouvelle esthétique et une histoire un peu plus profonde qui se joue des faits-divers sordides des années 80-90 qui ont eu lieu au Japon.

Dans l’ensemble, Ju-On: Origins est une petite réussite, à qui l’on reprochera quelques passages brouillons et un zigzag entre les années parfois un peu confus pour le spectateur. La série arrive à donner un souffle nouveau à cet univers qui s’était essoufflé depuis plusieurs années.

Les inspirations

L’onryō (怨霊) est un fantôme malveillant (généralement des femmes) qui revient dans le monde des vivants afin de régler ses comptes, rester en suspens dans sa vie passée.

Contrairement aux fantômes occidentaux, l’onryō peut influencer ou blesser les vivants, il pourrait même causer des catastrophes naturelles.

Le grand plaisir de l’onryō est de tourmenter leurs anciennes connaissances et familles. Il attend généralement des semaines voire des mois avant de passer à l’attaque. De cette façon, il peut d’abord observer qui porte le deuil de son décès et qui ne le porte pas.

La légende d’Oiwa

Oiwa était l’épouse du samouraï Lemon, un homme ambitieux qui dans sa quête de pouvoir et d’argent, décidera de monter un complot pour tuer sa femme et épouser la séduisante et riche Oume.

D’après la légende, Oiwa sera brutalement tué par son mari qui épousera par la suite la jeune Oume.

Le soir de ses noces, l’esprit vengeur d’Oiwa reviendra hanter son époux et le fera assassiner par sa nouvelle épouse Oume.

Légende complète ici

L’histoire de fantôme de Yotsuya

L’histoire d’Oiwa et de Tamiya Lemon est un conte de trahison, de meurtre et de vengeance fantomatique écrit en 1825 par Tsuruya Namboku IV.

Cette histoire a fait l’objet de plus de 30 adaptations cinématographique, elle est l’une des plus connus au Japon.

Selon la légende, une malédiction accompagner l’histoire et ceux qui croiseront la route d’Oiwa souffriront de blessures voire même de mort.

Agence de voyage Le Bruit du Cinema

Cette semaine Le Bruit du Cinema part en voyage au programme une destination par jour avec cinq arrêts différents. Aujourd’hui, Le Bruit du Cinema continue son voyage vers les pays d’Asie et fait son deuxième arrêt au Japon.


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Un dimanche coup de coeur

 

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Lost in Translation

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Réalisé par: Sofia Coppola   Année: 2003   Durée: 1h42   Achat: VOD


J’aime beaucoup les rubriques que j’ai pu mettre en place car elles me permettent de vous parler de film « inconnu » comme de film connu et elle me permette aussi de retravailler des articles qui avec le temps je ne trouve pas assez abouti ou de vous reparler d’un film pour lequel mon avis a pu changer avec le temps. Ce mois-ci je remet en lumière Lost in Translation qui a été l’un des premiers articles que j’ai pu faire sur Le Bruit du Cinema. Redécouvrons ensemble ce film magique!

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Lost in Translation nous raconte l’histoire de deux personnes perdues dans une ville qui ne les attend pas, de deux âmes perdues entre deux fuseaux horaires, de deux êtres humains qui cherchent des réponses à leurs dépaysements existentiels dans une ville trop bruyante, trop grande où la barrière de la langue se transforme en mélodie incompréhensible qui nous transporte dans une histoire d’amour sensuelle qui ne parle pas de sexe.

En choisissant de tourner en 35mm, Sofia Coppola signe ce qui est à mes yeux son chef-d’oeuvre! Un film qui grâce à son choix de réalisation nous enveloppe dans un univers romantique doux et amer avec une grosse pointe de mélancolie, Lost in Translation c’est aussi une rencontre époustouflante de deux personnalités changeantes, de deux âmes soeurs qui vivent un amour d’un instant. Le grand Bill Murray s’impose à nos yeux dans ce rôle fait sur mesure qui nous montre à quel point son talent est grand que dis-je Immense! Il n’en oublie pas pour autant de mettre en lumière sa partenaire Scarlett Johanson qui se révèle à nous, dans toute sa sensibilité et sa tendresse.

Sofia Coppola a trouvé un casting parfait et créer un film qui n’assomme pas de paroles inutiles, se contentant d’observer la nature humaine en jouant des clichés mis subtilement par-ci, par-là tout au long du film, pour finir sur des mots d’adieu qui se perdent dans le brouhaha de cette ville trop grande pour ces deux âmes en recherchent de réponse à leur mélancolie. Lost in Translation capte le souffle unique d’un amour platonique aussi profond et puissant qu’un coup de foudre.

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Le saviez-vous?

  • Sofia Coppola  a écrit le rôle de Bob Harris  pour Bill Murray sans lui le film n’aurait jamais existé.
  • Bob et Charlotte ne se présenteront jamais l’un à l’autre et il faudra attendre 32 minutes pour qu’ils commencent à échanger.
  • Le film a été tourner en 27 jours.

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Dish

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Réalisé par : Maya Gallus

Site : Dish

Note : 5/10


C’est un documentaire sur l’art du service, à travers des serveuses dans le monde. On découvre la serveuse du restaurant routier en Amérique, la serveuse dans un monde machiste en France, la serveuse sexy qui « vend » son image à Montréal, et la serveuse soumise au Japon 日本国.

Le documentaire soulève certains points communs entre tous ses pays et les idées reçues de longue date. Il existe de partout un certain fantasme autour du métier de serveuse, ce dernier remonte en grande partie aux années 50, et à l’image que renvoyer une serveuse de cette époque (la pin-up blonde dans son uniforme sexy, avec son petit tablier) l’autre association faite au métier de serveuse, la drague, la serveuse essaiera toujours de charmer la gent masculine. Mais la serveuse n’est pas un succube !

Une serveuse en finalité, contrôle sa clientèle, elle peut être agréable avec un client sympathique, elle peut être désagréable avec un client impoli mais c’est toujours elle qui décidera de la rapidité des commandes. Être serveuse n’est pas une honte et le métier fait partie des carrières (parce que s’en est une) les plus difficiles.