Anomalisa

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Réalisé par: Charlie Kaufman, Duke Johnson   Année: 2015   Durée: 1h30   Note: 4/10

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Anomalisa c’est l’histoire de Michael Stone, un auteur de best-seller venu à Cincinnati pour donner une conférence, Anomalisa c’est l’histoire d’un homme ennuyé par la vie qui va tomber amoureux le temps d’une nuit romantique et bouleversante de Lisa, une jeune représentante en pâtisserie qui loge dans le même hôtel.

Ce voyageur à l’accent britannique souffrant du syndrome Fregoli (syndrome qui se présente sous une forme de paranoïa dans laquelle, le sujet pense être poursuivi par une même personne qui prend des apparences variées) nous entraine dans son malaise mais aussi dans sa libération, nous faisant partager sa vision du monde, ennuyeuse et pessimiste qui se voit changée quand Lisa entre dans sa nuit, lui apportant une touche de lumière dans sa solitude affective. Charlie Kaufman crée une nouvelle fois un petit ovni cette fois-ci en stop motion, pour nous parler de la solitude moderne, ce nouveau mal qui touche de plus en plus de monde.

Le film est une réflexion touchante sur cette nouvelle difficulté que nous rencontrons dans nos relations sentimentales, le minimalise narratif mélangé à la tension permanente autour d’une humanité ordinaire en déroutera plus d’un, qui passeront surement à côté de l’élégante poésie qui entoure cette fable pour adultes mais les autres passeront un moment intime avec le réalisateur et en ressortiront toucher.

Anomalisa est une réflexion sur l’amour, sur la solitude, sur les blessures profondes de la condition humaine, c’est un film d’animation pour adultes qui aura un impact certain sur chacun de nous que ce soit en bien ou en mal.

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Annihilation

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Réalisé par: Alex Garland   Année: 2018   Durée: 1h 55   Note: 7/10

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What did you eat? You had rations for only two weeks. You were there for nearly four months.

Annihilation est le genre de film qui demande du temps a être digéré, il fait partie de ces films qui demandent à être revus pour peut-être plus de compréhension ou tout simplement pour partir à la recherche de plus de détail. C’est en grande partie grâce à cette atmosphère que le spectateur arrive à s’impliquer dans le film, lui laissant l’opportunité d’analyser et de récolter des indices tout au long du film.

En faisant le choix de nous imposer des personnages avec peu de relief, Alex Garland met en lumière un point majeur du film, il place l’humanité en second plan de cette histoire pour nous faire comprendre que ce qui se passe nous dépasse tout simplement. Le casting n’est pas là pour prendre le devant de la scène mais pour nous aider à comprendre l’histoire. Un pari risqué qui fonctionne à la perfection.

Le réalisateur réussit un autre coup de maitre en changeant les défauts de son film en force, les quelques faiblesses narratives et certains effets spéciaux sur les animaux qui ne sont pas folichons passent inaperçus et participent à la création d’une ambiance mystérieuse. Grâce à des plans marquants, une bonne gestion sonore et une ambiance psychédélique, Alex Garland fait réfléchir son public sur les conditions et la dégénération de nos corps et de notre planète. Comme pour Ex_Machina, le réalisateur nous offre une fin ouverte aux multiples interprétations qui pousse à la réflexion et donne envie de revoir le film pour valider ou réfuter l’hypothèse qui a commencé à germer dans nos petites cervelles.

Annihilation ne révolutionnera pas le genre mais a le mérite, d’aller à contre-courant des autres propositions SF du moment, nous proposant une expérience troublante qui laissera des traces. Alex Garland nous prouve qu’il est un réalisateur de talent qui n’a pas fini de nous surprendre. Au final, le seul regret que l’on aura pour ce film, c’est ne pas l’avoir vu au cinéma.

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Voir aussi: Ex_Machina, Midnight Special

Cérémonie: Academy Awards – Oscars

Elles sont tombées les nominations des Academy Awards 2016 j’ai fait mes petits pronostiques, je ne dirais pas que j’ai été sectaire mais bon on ressent assez bien mon favori dans mes choix. Les nominés sont :

Best Picture

• The Martian
• The Revenant
• Room
• Bridge of spies
• Spotlight
• The Big Short
• Brooklyn
• Mad Max: Fury Road

Best Actress

• Cate Blanchett – Carol
• Brie Larson – Room
• Jennifer Lawrence – Joy
• Charlotte Rampling – 45 Years
• Saoirse Ronan – Brooklyn

Best Actor

• Matt Damon – The Martian
• Leonardo DiCaprio – The Revenant
• Michael Fassbender – Steve Jobs
•  Eddie Redmayne – The Danish Girl
• Bryan Cranston – Trumbo

Best Director

• Adam McKay – The Big Short
• George Miller – Mad Max: Fury Road
• Alejandro Gonzalez Inarritu – The Revenant
• Tom McCarthy – Spotlight
• Lenny Abrahamson – Room

Best Original Screenplay

• Bridge of Spies – Matt Charman, Ethan Coen and Joel Coen
• Ex Machina – Alex Garland
• Inside Out – Pete Docter, Meg LeFauve, Josh Cooley. Original story by Pete Docter and Ronnie del Carmen
• Spotlight – Tom McCarthy and Josh Singer
• Straight Outta Compton – Jonathan Herman and Andrea Berloff. Original story by S. Leigh Savidge, Alan Wenkus and Andrea Berloff

Best Original Score

• Bridge of spies – Thomas Newman
• Carol – Carter Burwell
• The Hateful Eight – Ennio Morricone
• Sicario – Jóhann Jóhannsson
• Star Wars: The Force Awakens – John Williams

Best Adapted Screenplay

• The Big Short – Charles Randolph and Adam McKay
• The Martian – Drew Goddard
• Room – Emma Donoghue
• Brooklyn – Nick Hornby
• Carol – Phyllis Nagy

Best Production Design

• Bridges of Spies – Adam Stockhausen, Rena DeAngelo and Bernard Henrich
• The Danish Girl – Eve Stewart and Michael Standish
• Mad Max: Fury Road – Colin Gibson and Lisa Thompson
• The Martian – Arthur Max and Celia Bobak
• The Revenant – Jack Fisk and Hamish Purdy

Best Supporting Actress

• Alicia Vikander – The Danish Girl
• Jennifer Jason Leigh – The Hateful Eight
• Rachel McAdams – Spotlight
• Rooney Mara – Carol
• Kate Winslet – Steve Jobs

Best Supporting Actor

• Christian Bale – The Big Short
• Tom Hardy – The Revenant
• Mark Ruffalo – Spotlight
• Mark Rylance – Bridge of Spies
• Sylvester Stallone – Creed

Best Costume Design

• Carol
• Cinderella
• The Danish Girl
• Mad Max: Fury Road
• The Revenant

Best Original Song

• Earned it – Fifty Shades of Grey
• Monta Ray – Racing Extinction
• Simple song #3 – Youth
• Til it Happens to you – The hunting Ground
• Writing’s on the mall – Spectre

Best Animated Film

• Anomalisa
• Boy and the World
• Inside Out
• Shawn the Sheep: The movie
• When Marnie was there

Best Documentary

• Amy
• Cartel Land
• The Look of Silence
• What Happened, Miss Simone?
• Winter on fire

Best Cinematography

• Carol – Ed Lachman
• The Hateful Eight – Robert Richardson
• Mad Max: Fury Road – John Seale
• The Revenant – Emmanuel Lubezki
• Sicario – Roger Deakins

Best Animated Short

• Bear Story
• Prologue
• Sanjay’s Super Town
• We Can’t Leave Without Cosmos
• World of Tomorrow

Best Make-up and Hair

• Mad Max: Fury Road – Lesley Vanderwalt, Elka Wardega and Damien Martin
• The 100 years old man who climbed out a window and disappeared – Love Larson and Eva von Bahr
• The Revenant – Sian Grigg, Duncan Jarman and Robert Pandini

Best Visual Effects

• Ex Machina – Andrew Whitehurst, Paul Norris, Mark Ardington and Sara Bennett
• Mad Max: Fury Road – Andrew Jackson, Tom Wood, Dan Oliver and Andy Williams
• The Martian – Richard Stammers, Anders Langlands, Chris Lawrence and Steven Warner
• The Revenant – Rich McBride, Matthew Shumway, Jason Smith and Cameron Waldbauer
• Star Wars: The Force Awakens – Roger Guyett, Patrick Tubach, Neal Scanlan and Chris Corbould

Best Sound Editing

• Mad Max: Fury Road – Mark Mangini and David White
• The Martian – Oliver Tarney
• The Revenant – Martin Hernandez and Lon Bender
• Sicario – Alan Robert Murray
• Star Wars: The Force Awakens – Matthew Wood and David Acord

Best Short Film

• Ave Maria
• Day one
• Everything will be okay
• Shok
• Stutterer

Best sound mixing

• Bridges of Spies – Andy Nelson, Gary Rydstrom and Drew Kunin
• Mad Max: Fury Road – Chris Jenkins, Gregg Rudloff and Ben Osmo
• The Martian – Paul Massey, Mark Taylor and Mac Ruth
• The Revenant – Jon Taylor, Frank A. Montaño, Randy Thom and Chris Duesterdiek
• Star Wars: The Force Awakens – Andy Nelson, Christopher Scarabosio and Stuart Wilson

Best Short Documentary

• Body Team 12
• Chau, Beyond the Lines
• Claude Lanzmann: Spectres of the Shoah
• A girl in the river: The Price of Forgiveness
• Last Day Freedom

Best Editing

• The Big Short – Hank Corwin
• Mad Max: Fury Road – Margeret Sixel
• The Revenant – Stephen Mirrione
• Spotlight – Tom McArdle
• Star Wars: The Force Awakens – Maryann Brandon and Mary Jo Markey

 

Best Foreign Language Film

• Embrace of the serpent
• Mustang
• Son of Saul
• Theeb
• A war

The Hateful Eight

Réalisé par: Quentin Tarantino

Année: 2016

Note: 8/10

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« Les 8 Salopards est un film de Tarantino, on parle, on parle et quand on a fini on se tire dessus » (Première)

Tarantino revient avec son huitième long-métrage un western-spaghetti qui offre un constat sur l’Amérique au lendemain de la guerre de sécession et qui n’a pas pour but de glorifier cette dernière, un western et, pourtant, il se cache derrière cette première façade un bon film d’horreur!

The Hateful Eight est le premier film horrifique du réalisateur qui une nouvelle fois surprend par ses choix tout en gardant une façon de travailler similaire à ce qu’il a déjà fait auparavant. C’est un film de Quentin Tarantino fait pour ceux qui aiment son travail, toutes personnes ayant une réticence envers lui ne pourront apprécier à sa juste valeur ce film.

Les 8 Salopards c’est aussi un casting « Tarantino All Star » qu’on prend plaisir à découvrir dans cette mercerie perdue dans les montagnes enneigées, tout le monde est là de Tim Roth à Samuel L. Jackson en passant par Michael Madsen et Kurt Russell , la nouveauté est aussi présente en la personne de Waltons Goggins en nouveau shérif de la ville et Jennifer Jason Leigh qui vient donner une touche de féminité façon Western-Spaguetti, on oublie la digne fermière qui attend d’être sauvée, on dit bonjour à la criminelle de poigne qui s’en prend régulièrement pleins la gueule, on sent en cette femme tout l’univers de Tarantino.

« J’espère mettre un frein à l’élan du numérique et que les gens se disent: Voilà ce que c’est d’aller au cinéma. »

Tout ce petit monde se retrouve devant une Panavision 70mm, format d’image réservée au film à grand spectacle qui offre un format d’image extrêmement large donnant plus de précision et une plus belle image, Quentin Tarantino clame haut et fort son aversion pour le numérique et espère redonner aux gens l’envie de voir d’aller au cinéma pour voir un film et non pour regarder la télé sur un grand écran.

The Hateful Eight c’est un hommage à The Thing, à Evil Dead, où même à Sherlock Holmes  mais c’est aussi des références à ses précédents films et malgré tout ça il arrive encore à nous faire sortir des salles obscures avec l’impression d’avoir vu quelques choses de nouveau, quelques choses d’exceptionnelle parce qu’en fait, un film de Quentin Tarantino c’est un évènement en soi. Que se soit dans les longueurs de l’ouverture ou dans le dénouement brutal, on assiste à du pur Tarantino, mon seul regret ne pas avoir pu le voir en véritable projection 70mm.

« This here is Daisy Domergue. She’s wanted dead or alive for murder. When that sun comes out, I’m taking this woman to hang! There anybody here committed to stopping me from doing that? « 

Trailer: The Hateful Eight

Seconde bande-annonce pour le très attendu The Hateful Eight dernier bébé de Quentin Tarantino, qui donne toujours envie et nous présente les personnages. Sortie le 6 janvier 2016.

Poster: The hateful Eight

Petite présentation des personnages du nouveau Tarantino à travers une série d’affiches.

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Teaser: The Hateful Eight

Un teaser pour The Hateful Eight le western de Quentin Tarantino, la bande-annonce devrait sortir ce weekend et elle durera 2m18, j’en ai déjà le frisson.