DC Universe

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« Entre amour et haine, il n’y a qu’un pas » C’est un peu ce qui pourrait décrire la relation qui existe entre les films DC et moi. Quand je vois les bandes-annonces entrainantes et punchy que les studios sortent, j’ai toujours une assez grande attente malheureusement le visionnage arrive.. et sa meilleure amie la déception l’accompagne presque toujours. Après la saga Resident Evil, Le Bruit du Cinema fait un petit bilan du DC Universe.


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Réalisé par: Zack Snyder   Année: 2013   Durée: 2h23min   Note: 1/10   Achat-Location: VOD

De quoi ça parle ?

Transporté sur Terre des années auparavant depuis Krypton, Clark Kent découvre qu’avoir des pouvoirs signifie devoir prendre de difficiles décisions.

En bref…

Man of Steel est un film indigeste, au casting insipide qui se perd dans un scénario sans âme. Zack Snyder déçoit en offrant une relecture brouillonne et sans intérêt du mythe de Superman.

La super bande-annonce trompeuse.

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Réalisé par: Zack Snyder   Année: 2016   Durée: 2h31min   Note: 3/10   Achat-Location: VOD

De quoi ça parle ?

Parce qu’il redoute les excès d’un superhéros omnipotent, le puissant justicier masqué de Gotham City défie le sauveur bien-aimé de Metropolis, sous les yeux des spectateurs indécis.

En bref…

Batman v Superman est un film long, ennuyeux et décousu, qui enchaîne les non-dits et embrouille le spectateur avec un montage digne d’un enfant de 3 ans.

La super bande-annonce trompeuse.

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Réalisé par: David Ayer   Année: 2016   Durée: 2h3min   Note: 1/10   Achat-Location: VOD

De quoi ça parle ?

C’est tellement jouissif d’être un salopard ! Face à une menace aussi énigmatique qu’invincible, l’agent secret Amanda Waller réunit une armada de crapules de la pire espèce. Armés jusqu’aux dents par le gouvernement, ces Super-Méchants s’embarquent alors pour une mission-suicide.

En bref…

Certains diront que l’échec de Suicide Squad est dû au montage, d’autres diront qu’il est dû au casting mais soyons franc, mettons ensemble les pieds dans le plat, regardons-nous dans les yeux, Suicide Squad est un échec parce que l’essence même du vilain a été totalement oubliée. Suicide Squad restera dans les annales comme le film qui aurait pu être un succès.

La super bande-annonce trompeuse.

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Réalisé par: Patty Jenkins   Année: 2017   Durée: 2h21min   Note: 2/10   Achat-Location: VOD

De quoi ça parle ?

Avant d’être Wonder Woman, elle s’appelait Diana, princesse des Amazones, entraînée pour être une guerrière impossible à conquérir. Elle est élevée sur une île isolée et paradisiaque, mais lorsqu’un pilote américain s’écrase sur leur rivage et annonce qu’un conflit à grande échelle fait rage dans le monde, Diana quitte son foyer, convaincue qu’elle doit arrêter cette menace.

En bref…

Gal Gadot est une bonne Wonder Woman malheureusement l’histoire banale qui l’entoure ne lui permet pas de briller. Avec Wonder WomanDC prouve une nouvelle fois, qu’ils ne sont pas capables de faire des films à la hauteur de leurs super-héros.

La super bande-annonce trompeuse.

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Réalisé par: Zack Snyder   Année: 2017   Durée: 2h   Note: 1/10   Achat-Location: VOD

De quoi ça parle ?

Après avoir retrouvé foi en l’humanité, Bruce Wayne, inspiré par l’altruisme de Superman, sollicite l’aide de sa nouvelle alliée, Diana Prince, pour affronter un ennemi plus redoutable que jamais. Ensemble, Batman et Wonder Woman ne tardent pas à recruter une équipe de méta-humains pour faire face à cette menace inédite.

En bref…

Justice League est un blockbuster sans vie qui ne rend pas justice à ses héros. Snyder manque d’inspiration et déçoit une nouvelle fois, en nous offrant un film sans scénario et visuellement très moche.

La super bande-annonce trompeuse.

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Réalisé par: James Wan   Année: 2018   Durée: 2h23min   Note: 4/10   Achat-Location: VOD

De quoi ça parle ?

Les origines d’un héros malgré lui, dont le destin est d’unir deux mondes opposés, la terre et la mer. Cette histoire épique est celle d’un homme ordinaire destiné à devenir le roi des Sept Mers.

En bref…

Aquaman est un pur nanar, plein d’effets spéciaux gâchés, qui aurait pu tomber dans les abysses de l’oubli mais qui finalement arrive miraculeusement à divertir. Un exploit d’une rareté extraordinaire chez DC.

La super bande-annonce trompeuse.

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Réalisé par: David F. Sandberg   Année: 2019   Durée: 2h12min   Note: 5/10   Achat-Location: VOD

De quoi ça parle ?

On a tous un super-héros qui sommeille au fond de soi… il faut juste un peu de magie pour le réveiller. Pour Billy Batson, gamin débrouillard de 14 ans placé dans une famille d’accueil, il suffit de crier « Shazam ! » pour se transformer en super-héros. Ado dans un corps d’adulte sculpté à la perfection, Shazam s’éclate avec ses tout nouveaux superpouvoirs. Mais il lui faudra maîtriser rapidement ses pouvoirs pour combattre les forces des ténèbres du Dr Thaddeus Sivana…

En bref…

Shazam! est un film aussi ennuyeux que divertissant, il apporte la fraicheur dont avait besoin l’univers DC pour peut-être enfin se renouveler.

La super bande-annonce trompeuse.

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Réalisé par: Cathy Han   Année: 2020   Durée: 1h49min   Note: 0,5/10   Achat-Location: VOD

De quoi ça parle ?

Fraîchement séparée du Joker, Harley Quinn doit faire équipe avec Huntress, Black Canary et Renée Montoya pour contrecarrer les plans du criminel Roman Sionis.

En bref…

Margot Robbie pétille dans une coquille vide prévisible et ennuyeuse. Birds of Prey est un film pour ado prépubère en quête d’identité, un échec de plus pour les studios DC.

La super bande-annonce trompeuse.

78

Trailer: Assassin’s Creed

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Deuxième bande-annonce pour l’adaptation du jeu Assassin’s Creed, elle est toujours assez motivante, malgré la présence de Marion Cotillard. Par grande curiosité et n’étant pas une fana des jeux vidéo, je tenterai l’expérience au cinéma. Sortie le 21 décembre 2016.

Trailer: Assassin’s Creed

 

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La première bande-annonce de l’adaptation d’Assassin’s Creed est là, moi je suis assez contente qu’il décide d’adapter ce jeu vidéo en film, n’étant pas une grande fan de la manette, je n’ai jamais eu la chance d’apprécier le jeu, me voilà donc rassurer grâce à ce film, je vais enfin pouvoir me plonger entièrement dans l’histoire d’Assassin’s Creed. Je reste malgré tout sur ma réserve pour la simple est bonne raison qu’une adaptation de jeu n’est malheureusement pas toujours réussie et qu’il y a la présence, pour mon plus grand malheur, de Marion Cotillard. Sortie le 21 décembre 2016.

High Rise

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Réalisé par: Ben Wheatley

Année: 2016

Durée: 1h59

Note: 1/10

Achat: Amazon, Fnac, VOD


 

Si la torture avait un visage, on lui donnerait l’apparence de High-Rise.

Je pense que je n’avais pas autant souffert à une séance de cinéma depuis La Belle et la Bête en 2014, et pourtant, je suis quelqu’un d’assez ouverte prête à découvrir tout et n’importe quoi, High-Rise aura eu raison de mon esprit.

En choisissant d’adapter sur grand écran l’oeuvre dystopique de J.G. Ballard supposé inadaptable, Ben Wheatley prenait le risque de se planter, risque payant, il a réussi un plantage magistral en nous offrant une torture visuelle et sonore.

Nous sommes dans les années 70, le docteur Laing emménage dans un gratte-ciel luxueux et ultramoderne où chaque étage est défini par une classe sociale. Le déménagement est censé être un renouveau et une quête d’anonymat pour le docteur, assez rapidement sa nouvelle tranquillité va être bouleversée quand les frustrations des classes moyennes vont rencontrer le mépris des plus hautes classes.

Satire de l’Angleterre thatchérienne obsédée par la performance et le matérialisme, High-Rise avait tout pour séduire malheureusement le film oublie rapidement de traiter de son sujet principal et se perd dans un délire visuel complètement superficiel et agaçant.

Hanté par l’ombre de Shinning, ce gratte-ciel qui fait office de micro-organisme vivant n’arrive pas à la hauteur de l’Overlook et perd en puissance au fil du film, High-Rise s’enrobe d’une bande originale obsessionnelle qui au bout 1h30 se transforme en torture auditive. Malheureusement, le beau Tom Hiddleston sain d’esprit qui nous sert de guide à travers les 40 étages, nous abandonnera lui aussi, petit à petit pour tomber dans la folie.

Ben Wheatley adapte à l’écran la vision sinistre et pathétique d’une humanité perdue dans les avancées technologiques de l’écrivain J.G. Ballard, désastreusement, il loupe le coche et n’arrive à nous servir qu’une adaptation plate, longue, répétitive et sans vie. High-Rise est un film épuisant qui manque cruellement d’empathie pour le spectateur.

Batman v Superman

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Réalisé par: Zack Snyder

Année: 2016

Durée: 2h31

Note: 3/10


 

Avec Watchmen, Zack Snyder avait évité de peu la catastrophe, avec Batman v Superman, il plonge la tête la première dans la catastrophe. La catastrophe commence avec un montage digne d’un enfant de 3 ans, pour une première partie brouillonne qui saute de la réalité au rêve, à la prémonition, à Batman, à Clark Kent, à Bruce Wayne, à Superman et autres lubies d’un réalisateur dépassé qui embrouille le spectateur et finit par le perdre alors que le film ne fait que commencer.

Il ouvre son film sur le meurtre le plus connu de l’histoire de l’univers DC le meurtre des Wayne et sur la chute du petite Bruce dans la grotte aux chauves-souris, Zack Snyder fait malheureusement l’erreur d’y mettre un peu de fantastique sous forme de rêve qui vient dénaturer dès le départ l’univers de Batman qui se veut assez réaliste. On enchaînera avec un Superman à l’ego surdimensionné  qui se croit en droit de punir d’autres justiciers sur la simple idée qu’il n’utilise pas les mêmes moyens que lui pour rendre justice, il est accompagné d’une Lois Lane agaçante qui ne fait pas deux pas sans se mettre dans le pétrin. On ne va pas se mentir, il faut s’accrocher pour ne pas sombrer à la fin de la première partie du film.

Alors quand l’homme chauve-souris rencontre enfin le kryptonien, on espère une confrontation digne d’un choc des titans, que nenni, deux ou trois coups, une descente de quelques étages et les voilà copain copain, prêt à lutter contre evil-Drazic (et oui mes demoiselles Allan Mullvey est dans le film) et un Doomsday digne d’un orque du Hobbit créé par le petit génie Alexandre Luthor, fils de Lex Luthor.

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Un bref passage sur le costume de Robin.

Batman v Superman, c’est un enchaînement de non-dits, ou rien n’est expliqué et où je pense, rien ne trouvera jamais d’explication, c’est un film directement lié à Man of Steel avec quelques références à ce dernier qui arrive sans prévenir, ce qui rajoute de la confusion pour le spectateur s’il n’a pas vu le film.

Heureusement Batman v Superman c’est aussi Batman car à mon grand étonnement Ben Affleck colle bien avec ce Batman sombre et violent comme il colle bien avec le Bruce Wayne, playboy riche et imbu de sa personne, il a réussi à créer un personnage qui en a pris plein la gueule et a remis en question sa façon de faire, il rappelle que Batman est humain et qu’il peut lui aussi succomber à la colère.

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Le dernier point positif du film, c’est la partie post-apocalyptique dont rêve Batman où l’on découvre un monde à la Mad Max avec des extraterrestres où Superman a atteint le niveau maximal de l’égo surdimensionné et où Batman essaie par tout les moyens de le détrôner. Une scène malheureusement trop brève qui amène la question simple: « Est-ce que Zack Snyder ne se serait pas trompé d’histoire? » Le style utilisé, les idées qui s’y trouvent sont beaucoup plus intéressantes que l’action même du film…

Alors quand je fais mon bilan de Batman v Superman, j’en viens à me demander si le problème même du film ne serait pas tout simplement Superman? Ce super-héros a-t-il vraiment sa place au cinéma?

Zack Snyder a réussi à faire de Batman v Superman, un film ennuyeux, long et décousu sans le moindre intérêt, si ce n’est éveiller la curiosité sur le prochain Batman. Si vous ne l’avez pas vu passer votre chemin.

Trailer: High Rise

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On ne va pas se mentir, je le vois et je suis amoureuse, si en plus c’est dans un film qui sent bon la dystopie, je dis un grand OUI, sans la moindre hésitation. High Rise promet de régaler nos petites cellules grises et donnera envie de relire le livre de J.G. Ballard. Sortie le 6 avril 2016.