Le zombie (infecté) en folie !

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Quand le zombie se transforme en infecté dans le monde du cinéma, il ne fait pas que peur, il peut faire rire et même parfois toucher nos petits coeurs de guimauve tout coulant d’amour. Le Bruit du Cinema réouvre son dossier spécial zombie, pour crier son amour aux morts-vivants et infectés qui peuplent le monde du cinéma. Découvrons ensemble les pépites cachées, redécouvrons ensemble les grands classiques du genre, partageons ensemble une nouvelle vision de cette entité propre au monde de l’horreur.


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Réalisé par: Zack Snyder   Année: 2004   Durée: 1h41min   Genre: Horreur   Note: 7/10   Achat-Location: VOD

De quoi ça parle ?

La population se résume désormais à une horde de morts vivants assoiffés de sang et lancés à la poursuite des derniers êtres humains encore en vie.

En bref…

Zack Snyder respecte les codes du genre et évite avec intelligence le piège du copier/coller. Entre action, humour cynique, panique psychologique et dézingage de zombie, Snyder prouve que le remake est un art, peu accessible.

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Réalisé par: George A. Romero   Année: 2007   Durée: 1h35min   Genre: Horreur   Note: 7/10   Achat-Location: VOD

De quoi ça parle ?

Des étudiants en cinéma tournent, dans une forêt, un film d’horreur à petit budget, lorsque la nouvelle tombe au journal télévisé : partout dans le pays, on signale des morts revenant à la vie.Témoins de massacres, de destructions et du chaos ambiant, ils choisissent alors de braquer leurs caméras sur les zombies et les horreurs bien réelles auxquels ils sont confrontés afin de laisser un témoignage de cette nuit où tout a changé.

En bref…

Romero offre une fable féroce d’une lucidité rare où les réflexions pertinentes dénoncent le voyeurisme qui s’empare de l’homme en se mélangeant à l’action crue d’un film tourné caméra sur l’épaule.

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Réalisé par: Christopher Landon   Année: 2015   Durée: 1h33min   Genre: Comédie, Horreur   Note: 1/10   Achat-Location: VOD

De quoi ça parle ?

Trois scouts, à la veille de leur dernier camp, découvrent le vrai sens de l’amitié lorsqu’ils tentent de sauver leur ville d’une invasion de zombies.

En bref…

Manuel de survie à l’apocalypse zombie est un film qui se regarde facilement du coin de l’oeil malheureusement l’humour et les zombies de ce film ne marqueront pas les esprits. Aussitôt vu, aussitôt oublié.

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Réalisé par: Edgar Wright   Année: 2004   Durée: 1h39min   Genre: Comédie, Horreur   Note: 5,5/10   Achat-Location: VOD

De quoi ça parle ?

Un trentenaire britannique mène une vie passive et passablement ennuyeuse. Mais c’était avant qu’une invasion de morts vivants ne bouleverse tout.

En bref…

Shaun of the Dead est une comédie potache qui fait réfléchir et plaira à un grand nombre. Malheureusement pour moi, l’humour british n’a pas réussi à m’atteindre…

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Réalisé par: Jim Jarmusch   Année: 2019   Durée: 1h44min   Genre: Comédie, Fantaisie   Note: 4/10   Achat-Location: VOD

De quoi ça parle ?

Dans la sereine petite ville de Centerville, quelque chose cloche. La lune est omniprésente dans le ciel, la lumière du jour se manifeste à des horaires imprévisibles et les animaux commencent à avoir des comportements inhabituels. Personne ne sait vraiment pourquoi. Les nouvelles sont effrayantes et les scientifiques sont inquiets. Mais personne ne pouvait prévoir l’évènement le plus étrange et dangereux qui allait s’abattre sur Centerville.

En bref…

The Dead Don’t Die est un film assez mou qui manque de rythme et qui malheureusement se repose beaucoup trop sur son casting cinq étoiles. Dommage.

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The dead don’t die

Le bruit de couloir inattendu


Réalisé par: Jim Jarmusch   Année: 2019   Durée: 1h44min   Note: 5/10


Après les vampires, Jim Jarmusch s’attaque aux morts-vivants, il revisite les genres et les mythes populaires avec sa sobriété et son minimalisme habituel qui plairont à certains et en laisseront d’autres sur le bord de la route à l’entrée de Centerville.

The dead don’t lie, c’est l’histoire d’une petite bourgade tranquille qui va du jour au lendemain se retrouver envahie par des zombies, c’est l’histoire, d’une ville perdue dans le temps qui va se sentir dépassé par la modernité envahissante. The dead don’t lie c’est l’histoire de la fin de la petite ville de Centerville. 

Avec The dead don’t lie, le réalisateur mélange son cinéma d’auteur et le cinéma d’horreur pour créer un film long et assez énigmatique porté par un casting cinq étoiles. Jim Jarmusch reprend les codes mis en place par le grand, le talentueux George A. Romero dans son film, il utilise son histoire de zombie pour dénoncer: la crise climatique, la consommation à outrance, l’épuisement de notre planète, et bien sûr notre dépendance à la technologie. Il commence subtilement au début puis plus intensément par la suite, pour ne plus se cacher sur la fin.

Jim Jarmusch se repose malheureusement beaucoup trop sur son casting et certains plans (certes superbes) mais parfois beaucoup trop long qui perdront en route certains spectateurs. On peine à se laisser absorber complètement dans cette fable de zombies légèrement paresseuse et trop consciente de ce qu’elle est. Avec The dead don’t lie, Jarmusch a été un peu trop confiant dans sa nonchalance et son casting, qui d’habitude font son cinéma. Il met en scène la fin du monde avec ironie et minimalisme malheureusement beaucoup de longueur et une trop grosse leçon de morale feront perdre au film une partie de son public.

The dead don’t lie est un film mou qui manque de rythme et qui n’a pour lui que son casting, c’est bien dommage.

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Broken Flowers

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Réalisé par: Jim Jarmusch   Année: 2005   Durée: 1h46min   Note: 7/10   Achat: VOD


Sur le moment on sourit, on trouve certaines situations marrantes mais une fois qu’on finit le film et qu’on commence à le digérer, on se rend compte que tout est déchirant. Broken Flowers c’est l’histoire douce et amer d’un homme qui se penche sur son passé dans un road trip désenchanté à la recherche du temps perdu…

Jim Jarmusch signe une oeuvre drôle, poétique, profonde et sobre légèrement décalé que seul le réalisateur pouvait mettre en images et que seul le grand Bill Murray pouvait interpréter. Avec Broken Flowers deux lectures s’offrent à nous la première nous fait sourire et nous fait parfois rire, la seconde lecture, nous révèle une histoire plus inquiète, plus profonde qui nous parle de la fuite du temps et de la solitude.

Broken Flowers est un road movie sentimental qui doit son succès à un casting parfait et à son réalisateur qui nous prouve qu’il est passé maître dans le genre du sketchs movies. Jim Jarmusch arrive à capter l’élégance discrète d’un instant sublimant la silhouette d’un Bill Murray mélancolique étouffé par la solitude du monde moderne.

Avec Broken Flowers, Jim Jarmusch s’ouvre à un public plus large sans perdre son âme, son humour pince-sans-rire et sa touche minimaliste qui fait son cinéma, il créait une fable accessible à tous à travers un road trip remplie de rencontre. Il livre un portrait d’un Amérique mélangé entre beauté et tristesse, désillusion et besoins, faux-semblants et réalité, une Amérique à l’évidence dans un désarroi profond. Le charme du film est difficile à nommer, on ne peut pas dire pourquoi on a aimé, on peut seulement le supposer…

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Agence de voyages Le Bruit du Cinema

En août sur Le Bruit du Cinema, on parle voyage, on parle vacance, on profite des derniers moments avant une rentrée obligatoire pour beaucoup. Après la découverte de ville à travers certains films, je vous propose un petit road trip en Amérique, il n’y aura que 5 films (mais pas d’inquiétude, ce n’est qu’un début). Les road movies pullulent dans le monde du cinéma du petit film indépendant au gros blockbuster, tout le monde a utilisé le sujet au moins une fois, petit tour d’horizon de ces films qui nous donnent envie de voyager.


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Réalisé par: Jim Jarmusch   Année: 2005   Durée: 1h46min   Note: 7/10

De quoi ça parle ?

Célibataire endurci, Don Johnston vient d’être quitté par Sherry, sa dernière conquête. Alors qu’il se résigne une nouvelle fois à vivre seul, il reçoit une lettre anonyme dans laquelle une des anciennes petites amies lui apprend qu’il est le père d’un enfant de 19 ans, et que celui-ci est peut-être parti à sa recherche. Sous les conseils de son meilleur ami Winston, détective amateur, il décide de mener l’enquête afin d’éclaircir ce mystère.

Mes amis, je dois m’en aller, je n’ai plus qu’à jeter mes clés
Car elle m’attend depuis que je suis né, l’Amérique

Avec Broken FlowersJim Jarmusch offre un road movie sentimental réussi, à travers une Amérique mélangée entre beauté et tristesse, désillusion et besoins, faux-semblant et réalité, le réalisateur livre le portrait d’une Amérique à l’évidence dans un désarroi profond.

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Réalisé par: Jonathan Dayton & Valerie Faris   Année: 2006   Durée: 1h41min   Note: 9/10

De quoi ça parle ?

La famille Hoover part à bord d’un vieux van d’Albuquerque à Redondo Beach en Californie pour le concours de Little Miss Sunshine. C’est le rêve de leur petite fille de 7 ans, Olive, une fillette qui s’imagine reine de beauté. Sur le chemin, il va leur falloir gérer les rêves brisés, les crises cardiaques et les pannes du vieux van Volkswagen…

J’abandonne sur mon chemin tant de choses que j’aimais bien
Cela commence par un peu de chagrin, l’Amérique

Little Miss Sunshine est un road movie familial, pétillant d’ingéniosité et de bonne humeur, porté par des personnages sincères, pleins de tendresse et d’humour, une véritable bouffé d’oxygène qui vous donnera la joie de vivre.

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Réalisé par: Duncan Tucker   Année: 2005   Durée: 1h43min   Note: 8/10

De quoi ça parle ?

Bree, devenu transsexuel, travaille jour et nuit afin d’avoir assez d’argent pour payer une intervention chirurgicale qui fera définitivement de lui une femme. Un jour, elle reçoit un appel téléphonique d’un adolescent en fuite qui recherche son père.

L’Amérique, l’Amérique, je veux l’avoir et je l’aurai
L’Amérique, l’Amérique, si c’est un rêve, je le saurai

Transamerica est un voyage initiatique qui annule nos préjugés inavouables, sans leçon de morale, le film donnera matière à réflexion et illuminera n’importe quelle journée tristounette.

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Réalisé par: Gren Wells   Année: 2014   Durée: 1h40min   Note: 6/10

De quoi ça parle ?

Vincent est atteint du syndrome de la Tourette. Il vient de perdre sa mère et se retrouve ainsi face à son père avec qui il est en froid depuis quelques temps. Ce dernier craignant que son fils vienne compromettre sa carrière politique, il envoie Vincent dans une clinique spécialisée. Sur place, le jeune homme fait la connaissance de Marie, une jeune anorexique dont il tombe amoureux. Ensemble, ils décident de s’enfuir, entraînant malgré eux Alex, le colocataire de Vincent, qui souffre de TOC.

Tous les sifflets des trains, toutes les sirènes des bateaux
M’ont chanté cent fois la chanson de l’Eldorado, de l’Amérique

The Road Within est une ode à la liberté qui se découvre à travers un road trip inattendu mené par trois personnages en recherche de réponse. Un film qui nous rappelle qu’avant le handicap, il y a l’humain.

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Réalisé par: Blair Hayes   Année: 2001   Durée: 1h24min   Note: 7/10

De quoi ça parle ?

Jimmy Livingston est un jeune homme pas comme les autres. Né avec un système immunitaire défaillant, il est obligé de vivre confiné dans une bulle aseptisée qui le protège du monde extérieur. Grâce à sa mère qui lui témoigne une attention de tous les instants, Jimmy est heureux. Mais celui-ci décide de sortir de son univers cloisonné lorsqu’il apprend que Chloé, son amie d’enfance, dont il est amoureux, s’apprête à se marier aux chutes du Niagara.

Mes amis, je vous dis adieu, je devrais vous pleurer un peu
Pardonnez-moi si je n’ai dans les yeux que l’Amérique

Bubble Boy est un road movie plein de bons sentiments, qui effleure avec humour une maladie très difficile à vivre, c’est aussi un teen movie qui parle assez justement de l’éveil amoureux mais aussi de l’éveil sexuel, le tout emporté par une bande-son rock qui donne du punch à cette aventure.

Je reviendrai je ne sais pas quand, cousu d’or et brodé d’argent
Ou sans un sou, mais plus riche qu’avant de l’Amérique
L’Amérique,