Une belle fin, l’histoire d’un beau commencement

un

Réalisé par : Roberto Pasolini

Année : 2013

Note : 7/10


Il y a des gens dont les vies personnelles semblent vides en apparence mais qui trouvent un épanouissement ailleurs. John May est un fonctionnaire dans une banlieue de Londres, officier funéraire, il s’occupe des personnes décédées sans famille, recherchant leurs proches et organisant leurs funérailles avec minutie, sans jamais les négliger, jusqu’au jour où, atterrit sur son bureau le dossier de son voisin Billy Stoke.

Une belle fin, est un film rempli d’humanité, qui malgré son sujet, ne perd jamais cette lueur d’espoir et de générosité qui enveloppe l’histoire. On ne voit pas dans ce long métrage, l’imagination d’un cinéaste ou d’un écrivain, mais une histoire réelle, sans superflu.

une

En faisant le choix de prendre en rôle principal l’acteur Eddie Marsan, le réalisateur voulait nous présenter un Monsieur Tout le Monde, qui ne ressemble pas à Monsieur Tout le Monde. Uberto Pasolini pose à travers ce film une question importante : “Pourquoi aujourd’hui, peut-on mourir complètement seul alors qu’il y a une cinquantaine d’années, ce n’était presque jamais le cas?” En montrant la solitude de ces personnes décédées, il nous interpelle sur notre époque et sur notre égocentrisme.

À travers son enquête, John May sera conduit dans un voyage géographique mais aussi psychologique, qui lui fera prendre conscience de sa propre fin. Le réalisateur nous plonge dans une atmosphère très réaliste tout au long du film, pour nous surprend à la fin en ajoutant une petite note surréaliste, laissant place à l’imagination et tout en confirmant l’humanité qui s’en dégage.

Une belle fin est une ode à la vie.