Le huis clos et le cinéma

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Un huis clos est un film qui se déroule entièrement dans un même lieu.

Aujourd’hui, avec le confinement, nous jouons un peu tous à huis clos, c’est pourquoi Le Bruit du Cinema vous propose de redécouvrir quelques huis clos qui ont pu marquer le cinéma ou juste ma mémoire.


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Réalisé par: Sydney Lumet   Année: 1957   Durée: 1h36min   Genre: Drame   Note: 9/10   Achat-Location: VOD

De quoi ça parle ?

Douze jurés doivent décider du sort d’un jeune immigré, accusé de parricide. Tous le croient coupable sauf un, qui a de sérieux doutes sur l’enquête.

En bref…

Entre suppositions et préjugés, le film nous emporte avec facilité dans cette histoire simple qui pointe avec intelligence les failles d’un système juridique trop sûr de lui.

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Réalisé par: Alexandre de La Patellière & Matthieu Delaporte   Année: 2012   Durée: 1h49min   Genre: Comédie, Drame   Note: 4/10   Achat-Location: VOD

De quoi ça parle ?

Vincent, la quarantaine triomphante, va être père pour la première fois. Invité à dîner chez Élisabeth et Pierre, sa sœur et son beau-frère, il y retrouve Claude, un ami d’enfance. En attendant l’arrivée d’Anna, sa jeune épouse éternellement en retard, on le presse de questions sur sa future paternité dans la bonne humeur générale… Mais quand on demande à Vincent s’il a déjà choisi un prénom pour l’enfant à naître, sa réponse plonge la famille dans le chaos.

En bref…

Parfois un peu long, Le prénom est un film assez prévisible qui est sauvé grâce à des dialogues drôles et cyniques qui donnent du rythme à ce repas de famille.

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Réalisé par: Mike Flanagan   Année: 2017   Durée: 1h43min   Genre: Horreur, Suspense   Note: 8/10   Achat-Location: VOD

De quoi ça parle ?

Quand le jeu coquin de son mari tourne mal, Jessie, menottée au lit d’un chalet isolé, affronte d’étranges visions, de sombres secrets et un terrible dilemme.

En bref…

Gerald’s Game est un film prenant rempli d’intensité et de suspense qui vous offrira quelques moments de frayeurs. Une très bonne adaptation de Stephen King.

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Réalisé par: Joel Schumacher   Année: 2002   Durée: 1h21min   Genre: Crime, Suspense   Note: 8/10   Achat-Location: VOD

De quoi ça parle ?

À New-York, un attaché de presse sans scrupules devient la cible d’un tireur embusqué qui le menace de le tuer s’il quitte la cabine d’où il vient d’appeler sa maîtresse, ce qui va mobiliser policiers et journalistes.

En bref…

Phone Game est un film assez singulier qui vous attire avec douceur dans ses petits filets grâce à une réalisation maîtrisée et un bon suspense. Joel Schumacher réalise un thriller sympathique et intelligent qui vous mettra en tension pour un moment presque inoubliable.

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Réalisé par: Ridley Scott   Année: 1979   Durée: 1h57min   Genre: Science-Fiction   Note: 6/10   Achat-Location: VOD

De quoi ça parle ?

2122. Le Nostromo, vaisseau de commerce, fait route vers la Terre avec à son bord un équipage de sept personnes en hibernation et une cargaison de minerais. Il interrompt soudain sa course suite à la réception d’un mystérieux message provenant d’une planète inexplorée.

En bref…

Ridley Scott surprend avec un film intimiste qui parle d’un combat sans espoir pour l’homme dans un huis clos perdu au milieu de nulle part.

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The Giver

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Réalisé par : Phillip Noyce

Année : 2014

Site : The Giver

Note : 3/10

Achat : Amazon, Fnac, VOD


We are living a life of shadows, of echoes

Une nouvelle adaptation d’un best-seller “young adult”, un nouvel échec, avec Labyrinthe, on était proche du gouffre, avec The giver, on est en plein dedans. Parfois, les livres doivent rester des livres.

Une société futuriste, dénué d’émotions, de couleurs, de souvenirs, seul, le Giver (le penseur) se souvient et voit clairement le passé. Il s’apprête à transmettre son savoir, à un jeune élu. Qui finira par se rebeller contre les grands sages.

Quand on voit la bande annonce de ce film, on ne peut s’empêcher d’avoir une petite pensée pour le film Pleasantville, les deux films ont certaines similitudes, sans pour autant avoir la même histoire.

Le message du film est bon “Pour atteindre le bonheur, le pire de l’homme se doit de cohabiter avec le meilleur” (Première) Certaines séquences sont assez fortes en émotions et belles esthétiquement. Mais malheureusement, ça ne fait pas un film. Le casting du film est sans vie, les acteurs ont le charisme d’une chaussette, ce qui enfonce un peu plus le film dans le gouffre de la platitude. Le seul point positif que l’on peut trouver au film, il peut donner l’envie de lire les livres, pour en savoir un peu plus. The Giver n’a pas les épaules pour porter une franchise à terme.

They haven’t eliminated murder. They just call it by a different name.

Voir aussi: The Maze Runner, Maze Runner: The Scorch Trials