Le mardi c’est classique

four wedding


Réalisé par: Mike Newell   Année: 1994   Durée: 1h57min   Achat: Amazon, Fnac, VOD


A toast before we go into battle. True love.

Je l’ai déjà dit sur le blog et le répète encore aujourd’hui entre ce film et moi, l’idylle a toujours été très compliquée rythmé par l’incompréhension totale, plus le temps passe plus on s’éloigne, j’espère malgré tout que ce film est comme le bon vin et qu’avec le temps, j’arriverai a en découvrir le millésime qu’il est. En attendant ce moment, le film ne pouvait pas échapper au mardi c’est classique.

On y découvre l’histoire de Charles, trentenaire au sourire ravageur qui fait tomber toutes les filles sans jamais en retenir une plus d’une nuit, entouré de sa bande d’amis aussi perdus que lui dans leurs vies sentimentales, tout ce petit groupe passe de mariage en mariage, pour y jouer les invités ou les témoins. La belle institution du mariage est devenu pour ses amis de longue date en manque d’affection, une forme de torture contre leur propre bonheur. Comment faire pour ne pas passer à côté de l’amour ? Comment croire au mariage ? Charles ne le sait pas et quand il tombe amoureux de la belle Carrie, une américaine complètement libérée, il la laisse filer, recevant ainsi quelques mois plus tard, la torture ultime d’être invité au mariage de celle-ci.

Quatre mariages et un enterrement dépeint les us et coutumes de la haute société anglaise et les inévitables catastrophes qui surviennent lors de tout mariage. Porté par beaucoup d’autodérision, ce film possède une force comique indubitable, passant de l’humour noir à l’humour vache, par de beaux sentiments mais aussi des tristes, cette comédie romantique fait un portrait convainquant de l’anti-macho des années 90.

Quatre mariages et un enterrement s’est imposé comme le troisième plus gros succès de l’année 1994 en France, il recevra également le César  du meilleur film étranger, mais c’est avant tout le début d’un cycle, celui d’Hugh Grant qui s’imposera comme l’archétype même du séducteur célibataire qu’on aime. Malheureusement pour moi, la séduction n’a pas opéré, le film ne me fait plonger que dans un univers d’ennui laissant la romance de coté, peut-être qu’un jour lui et moi, on se rencontrera enfin sur le même chemin.

Excuse me. I think I had better be where other people are not


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