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Cette semaine Le Bruit du Cinema part en voyage au programme une destination par jour avec cinq arrêt différents. Aujourd’hui, Le Bruit du Cinema retrouve ses racines et va redécouvrir le sud de la France.
Cette semaine Le Bruit du Cinema part en voyage au programme une destination par jour avec cinq arrêt différents. Aujourd’hui, Le Bruit du Cinema part à la découverte de la capital de l’amour.
Gerald’s Game c’est l’histoire d’un jeu malsain qui dure depuis trop longtemps. C’est l’histoire d’une maison de vacances trop isolée, c’est l’histoire d’un imprévu qui va tout bouleverser. C’est tout simplement l’histoire d’une femme seule menottée à un lit.
Jessie c’est une descente aux enfers à petit feu, c’est le début d’une folie qui s’installe quand on se retrouve seul et immobile face à un mur. C’est un cauchemar trop réel. Ce sont des pensées qui s’installent et des souvenirs (trop bien cachés) qui remontent petit à petit à la surface tel un vaisseau fantôme qui sort des abysses. C’est un suspense qui s’installe petit à petit et une folie qui grandit d’heure en heure, de minutes en minutes, de secondes en secondes.
Carla Gugino excelle dans ce rôle et nous offre une prestation intense remplie de détresse digne d’une lady hitchcockienne. Aidé par le rythme prenant d’un suspense qui s’installe et d’une réalisation qui laisse éclore l’horreur dans les recoins les plus sombres d’une chambre.
Certains trouveront le film beaucoup trop lent et partiront en cours de route, loupant un final mystérieux et intriguant qui offre matière à la réflexion.
Gerald’s Game est surement l’une des meilleures adaptations à ce jour du grand Stephen King. C’est un film prenant rempli d’intensité qui offre quelques moments de frayeurs.
Plus l’année 2020 avance, plus je me rend compte que je n’ai presque rien vu de mes envies de cette année chaotique qu’a été 2020. Mais Le Bruit du Cinema n’a malgré tout pas chaumé et en a profité pour voir des classiques et découvrir des petites pépites inattendues. En ce mois de rentrée, il est l’heure pour Le Bruit du Cinema de faire un petit bilan de cette année particulière pour la terre entière.
Comment je suis devenu un super-héros sortie le 16 décembre 2020 – The New Mutants sortie le 26 août 2020 – Birds of Prey sortie le 5 février 2020 – Peninsula sortie le 21 octobre 2020 – The Gentlemen sortie le 5 février 2020 – Antlers sortie prévu en 2020 repoussé au 10 mars 2021 en France – Ghostbusters: Afterlife sortie prévu en 2020 repoussé le 14 avril 2021 en France – The Invisible Man sortie le 26 février 2020 – Underwater sortie le 8 janvier 2020 – Kaamelott sortie le 25 novembre 2020.
Fast & Furious: Hobbs & Shaw (2019) 2/10 – Ivanhoé (1952) 3/10 – Jojo’s Bizarre Aventure (2012-) 3/10 – My hero Academia (2016-) 3/10 – Vermin (2018-) 0,5/10 – Je fais le mort (2013) 3/10 – King Rising (2007) 1/10 – Problemos (2017) 3/10 – Mon chat, l’elfe malicieux et moi (2019) 5/10 – Les municipaux trop c’est trop (2019) 4/10 – Jumanji: Next Level (2019) 6/10 – Le flic de Belleville (2018) 1/10 – Batman: Mystery of the Batwoman (2003) 3/10 – Batman: Hush (2019) 3/10 – Moi, Moche et Méchant 3 (2017) 1/10 – City of Violence (2006) 3/10 – Rien que pour vos yeux (1981) 4/10 – Batman (1989) 3/10 – Star Wars: The Clone Wars (2008-2020) 4/10 – Space Force (2020-) 4/10 – L’exorcisme d’Hannah Grace (2018) 1/10 – Qu’est-ce qui cloche chez la secrétaire Kim ? (2018) 6/10 – Le fils de Batman (2014) 5/10 – Minuscule: Les mandibules du bout du monde (2018) 5/10 – La légende de Viy (2014) 6/10 – Invisible Man (2020) 1/10 – La famille Addams (2019) 3/10 – Roméo doit mourir (2000) 3/10 – Le petit Spirou (2017) 0,5/10.
Le 7e art offre à la cuisine du monde entier une vitrine qui peut être vue de tous. Grâce au cinéma nous pouvons découvrir des recettes inconnues ou connues qu’on avait pu oublier ou louper, il façonne ainsi notre identité et nos envies, en nous faisant découvrir le bien manger comme la malbouffe. Le cinéma célèbre souvent la cuisine, nous faisant très souvent saliver devant nos écrans (petit ou grand), Le Bruit du Cinema ouvre un nouveau dossier qui vous fera je l’espère saliver d’envie.
Genre: Science-Fiction, Aventure Année: 2002 – 2003 Durée: 45min Chaîne: FOX Note: 8/10 Achat-Location: VOD
Firefly c’est l’histoire d’un monde futuriste dominé par l’Alliance, c’est les aventures du capitaine Malcolm Reynolds et de son équipage qui écume l’espace à la recherche de mission pour gagner leur vie. C’est surtout l’histoire d’une alchimie incroyable entre une série et son public (toujours grandissant).
Firefly est une série qui méritait mieux, c’est une série qui aurait dû avoir mieux! Firefly c’est un peu le Han Solo du petit écran, c’est l’antihéros qu’on aime malgré ses défauts, c’est un space western ingénieux, bien écrit, remplit d’hommage et d’inspiration qu’on prend plaisir à découvrir. Firefly c’est la série qu’on regrette, c’est la définition même de l’amertume chez le sériphile.
Joss Whedon arrive avec facilité et talent à conquérir le monde malgré une seule saison de 11 épisodes (diffusé) arrêtés de manière brutale et injuste. Whedon capture nos petits coeurs en créant un attachement subtil et progressif pour 9 personnages, aux personnalités fougueuses et aux répliques aussi intelligentes que kitch. Les intrigues nous emportent dans un espace qu’on imaginait étant plus jeune, variant les plaisirs et gardant un fil rouge accrocheur qui malheureusement nous laissera un goût amer.
Heureusement, un film viendra en 2005 combler le vide laissé par la série en 2002, mais les réponses apporter et la fin garderont ce léger goût amer lié à la série.
Entre amertume, frustration et espoir, Firefly vogue dans un espace inconnu qui peut-être un jour s’offrira une nouvelle fois à nous.
Réalisé par: Neil Marshall Année: 2005 Durée: 1h39min Genre: Horreur, Suspense Note: 8/10 Achat-Location: VOD
En plein milieu du massif des Appalaches, six jeunes femmes se donnent rendez-vous pour une expédition spéléologique. Soudain, un éboulement bloque le chemin du retour. Alors qu’elles tentent de trouver une autre issue, elles réalisent qu’elles ne sont pas seules.
Neil Marshall associe horreur et psychologie pour nous offrir un huis clos devenu incontournable avec le temps. The Descent est un film qui fonctionne bien grâce à une maitrise quasi-parfaite de l’espace de ces grottes souterraines à la fois terrifiante et passionnante ainsi qu’un bon twist final.
Réalisé par: Alexandre Aja Année: 2019 Durée: 1h27min Genre: Horreur, Suspense Note: 1/10 Achat-Location: VOD
Quand un violent ouragan s’abat sur sa ville natale de Floride, Hayley ignore les ordres d’évacuation pour partir à la recherche de son père porté disparu. Elle le retrouve grièvement blessé dans le sous-sol de la maison familiale et réalise qu’ils sont tous les deux menacés par une inondation progressant à une vitesse inquiétante.
Crawl essaye de renouer avec le survival en huis clos malheureusement Aja passe totalement à côté des choses et offre une coquille vide aux spectateurs, digne d’une production de série B. Si vous voulez voir du crocodile tueur, regarder Crocodile de Tobe Hooper.
Réalisé par: Jaume Collet-Serra Année: 2016 Durée: 1h26min Genre: Horreur, Suspense Note: 1/10 Achat-Location: VOD
Nancy surfe en solitaire sur une plage isolée lorsqu’elle est attaquée par un grand requin blanc. Elle se réfugie sur un rocher, hors de portée du squale. Elle a moins de 200 mètres à parcourir à la nage pour être sauvée, mais regagner la terre ferme sera le plus mortel des combats…
The Shallows est un huis clos aquatique raté qui enchaîne les incohérences, les moments de plats et l’image préhistorique du requin tueur. Si vous voulez voir un requin tueur, retourner aux sources et regarder Les dents de la mer.
Réalisé par: Chris Kentis Année: 2003 Durée: 1h19min Genre: Drame, Suspense Note: 8/10 Achat-Location: VOD
Susan et Daniel sont venus aux Bahamas pour se détendre, et ils en ont bien besoin. Adeptes de la plongée, ils s’inscrivent pour une sortie sur la barrière de corail. Parce que le bateau est trop plein, parce que l’équipage ne fait pas vraiment attention, ils se retrouvent seuls, perdus au large, dans des eaux infestées de requins…
Open Water est un huis clos psychologique dans les eaux profondes d’un océan sans pitié. Ce film est un petit chef-d’oeuvre redoutable qui jouera avec malice sur vos nerfs et laissera dans vos esprits un souvenir particulier.
Réalisé par: Johannes Roberts Année: 2017 Durée: 1h29min Genre: Drame, Suspense Note: 3/10 Achat-Location: VOD
Une expédition d’observation des requins tourne au cauchemar. Deux sœurs se retrouvent bloquées au fond de l’océan dans une cage d’observation. Lorsque le câble de la cage se brise, le manque d’oxygène les guette, de même que des grands requins blancs, attirés par le sang.
47 Meters Down est un huis clos dans les profondeurs de l’océan, sans réel suspense, qui utilise tous les clichés du film de requin sans jamais lui donner de la nouveauté. Heureusement, le film a pour lui un twist final qui fonctionne assez bien.
Genre: Romance, Comédie, Fantaisie Année: 2007 – 2009 Durée: 45min Chaîne: ABC Note: 7/10 Achat-Location: VOD
Pushing Daisies c’est l’histoire d’un pâtissier solitaire qui a le don de faire revenir à la vie tout ce qu’il touche une fois et le tuer définitivement s’il le touche une seconde fois. C’est l’histoire d’un pâtissier qui aide un détective privé à résoudre des enquêtes grâce à son don. C’est l’histoire d’un amour tendre et impossible.
Pushing Daisies est une série enivrante qui se démarque grâce à un scénario innovant et pétillant qui vous emporte dans un monde unique. C’est une série pleine d’humour et de couleurs flashy qui fait pétiller nos petits yeux avec amour. Pushing Daisies est une série d’une élégance rare qui malheureusement à le goût amer de l’inachevé. L’excellence ne rime malheureusement pas avec audience et succès commercial au grand dam des fans de cette petite pépite.
Bryan Fuller a créé avec Pushing Daisies, une véritable bouffée d’air frais qui encore aujourd’hui fonctionne bien et transmet beaucoup de bonheur avec seulement 2 saisons et 22 épisodes. Il a réussi à éviter avec intelligence de tomber dans une mièvrerie trop enfantine, en donnant de la maturité, de la personnalité et de la folie à ses personnages ainsi qu’un sens adulte aux relations humaines, créant grâce à ça une atmosphère unique.
Pushing Daisies est une série savoureuse, pleine d’enthousiasme et de créativité qui est surement arrivée trop tôt dans le monde du petit écran. Une série feel good à voir et revoir sans la moindre hésitation.
Les années 90 font encore un peu leurs cinémas sur Le Bruit du Cinema, je vais partager avec vous encore un peu des souvenirs d’enfance et des découvertes plus récentes à travers des tops 10 qui de 1990 à 1999. Replongeons-nous encore un peu dans les années miracles qu’ont pu être les années 90.
Réalisé par: Tommy Lee Wallace Année: 1990 Durée: 3h12min Genre: Horreur Note: 8/10 Achat-Location: VOD
Une créature sans nom répand la terreur et la mort dans la ville de Derry, jusqu’à ce qu’une bande d’enfants mette fin aux agissements du monstre.
Grâce à un casting réussi et un bon scénario, IT rend hommage au film de monstre des années 50 et marque à jamais le monde de l’horreur.
Réalisé par: Penny Marshall Année: 1990 Durée: 2h1min Genre: Biographie, Drame Note: 6/10 Achat-Location: VOD
L’histoire d’un jeune chercheur qui se voit confier un groupe de malades chroniques atteints de troubles psychiques profonds, derniers rescapés d’une épidémie d’encéphalite. Il va peu à peu les ramener à la vie grâce à un nouveau remède et s’occupe plus particulièrement de l’un d’entre eux, Leonard Lowe.
L’éveil offre une belle leçon de vie et bouleverse par sa simplicité et son humanité.
Réalisé par: Chris Columbus Année: 1990 Durée: 1h43min Genre: Comédie, Famille Note: 8/10 Achat-Location: VOD
Les McCallister ont prévu de passer les fêtes de Noël en famille à Paris. Mais dans la précipitation du départ, ils ne se rendent pas compte que Kevin, le plus jeune des enfants, n’est pas monté dans la voiture avec eux. Kevin se retrouve seul dans la maison.
Maman, j’ai raté l’avion est un film drôle et inventif qui prouve que Chris Columbus à un grand talent pour la comédie.
Réalisé par: Jerry Zucker Année: 1990 Durée: 2h7min Genre: Romance, Drame Note: 8/10 Achat-Location: VOD
Sam Wheat, cadre dans une banque d’affaires new-yorkaise, vit avec une jeune femme sculpteur, Molly Jensen. Ils s’aiment mais tout bascule lorsque Sam Wheat est agressé dans la rue et abattu. A sa grande surprise il se voit mort. Devenu fantôme, il va s’apercevoir que sa mort n’est pas fortuite et que la vie de Molly est en danger.
Ghost est une romance enchanteresse qui laisse un léger goût amer en bouche.
Réalisé par: John Waters Année: 1990 Durée: 1h25min Genre: Comédie, Musical Note: 6/10 Achat-Location: VOD
Un mauvais garçon, Wade alias Cry-Baby, moins féroce qu’il ne cherche à le paraître, tombe éperdument amoureux d’une jeune fille on ne peut plus respectable. Méchamment repoussé par l’establishment, pourchassé par la police, humilié, lui qui semait le mal ne tarde pas à découvrir les tragiques extrémités auxquelles la passion peut conduire.
Cry-Baby est une version Rock’n’Roll de la grande et terrible histoire de Roméo et Juliette, une petite pépite de folie, rafraichissante et borderline mené par un Johnny Depp fougueux et rebelle.
Réalisé par: Tim Burton Année: 1990 Durée: 1h45min Genre: Romance, Fantaisie, Drame Note: 8/10 Achat-Location: VOD
Edward est la création d’un savant. Il possède des lames très tranchantes à la place des doigts. Il va faire l’objet de curiosité d’une petite ville.
Edward aux mains d’argent est un film original plein de tendresse et de beauté qui prouve le talent de Tim Burton.
Réalisé par: Renny Harlin Année: 1990 Durée: 2h4min Genre: Action Note: 7/10 Achat-Location: VOD
L’inspecteur de police McClane attend que l’avion de son épouse atterrisse dans un aéroport international proche de Washington. D’étranges allers et venues attirent son attention. Il suit des hommes qui communiquent discrètement entre eux jusqu’au sous-sol de l’aéroport. Là, des inconnus tirent sur lui et des mercenaires prennent le contrôle de l’aéroport, coupant toute communication avec l’extérieur. Les passagers des avions prêts à l’atterrissage, dont la femme de McClane, n’ont plus que cinquante-huit minutes pour vivre !
Moins intelligent que le premier Die Hard, 58 minutes pour vivre divertit sans révolutionner le genre.
Réalisé par: Yves Robert Année: 1990 Durée: 1h45min Genre: Biographie Note: 6/10 Achat-Location: VOD
Le jeune Marcel Pagnol part en Provence avec toute sa famille pour les vacances d’été. Des vacances qui marqueront à jamais ses souvenirs d’enfance.
La gloire de mon père c’est l’accent chantant, c’est le doux sons des cigales, c’est le soleil, c’est un sentiment de joie intense, c’est la Provence! C’est chez moi tout simplement.
Réalisé par: Garry Marshall Année: 1990 Durée: 1h59min Genre: Romance Note: 7/10 Achat-Location: VOD
Edward Lewis est un richissime homme d’affaires. Il rencontre Vivian Ward, une jeune prostituée, et l’invite dans son hôtel pour une semaine.
Pretty Woman est un conte moderne qui virevolte dans l’air du temps et réinvente l’histoire de Cendrillon.
Réalisé par: Steve Barron Année: 1990 Durée: 1h33min Genre: Aventure, Action, Comédie Note: 5/10 Achat-Location: VOD
4 tortues, après un contact avec une substance, se transforment en tortues humanoïdes. Entrainées par un vieux sage rat, elles deviendront des ninjas.
Les Tortues Ninja c’est le vestige de toute une époque, c’est une adaptation grotesque qui aura charmé toute une génération.
Réalisé par: Jeff Baena Année: 2014 Durée: 1h29min Genre: Romance, Comédie, Fantaisie Note: 6/10 Achat-Location: VOD
Life After Beth c’est l’histoire d’un tragique accident, c’est l’histoire d’une perte difficile à accepter, c’est l’histoire d’une opportunité inattendue. Life After Beth c’est une histoire de zombie innovante qui parle avec simplicité et intelligence du deuil.
Life After Beth est un bon film indépendant qui enchaine avec légèreté les bonnes idées pleines de bonnes intentions, mélangeant les genres de façon innovante et réussie. Le drame rencontre la romance, la romance s’invite chez le zombie et le zombie s’essaye au drame, pour un petit moment de plaisir. En créant ce cocktail inattendu, Jeff Baena fait un pari risqué qui fonctionne bien et surprend en trouvant avec une facilité déconcertante un équilibre presque parfait.
Grâce à des rôles brillamment interprétés, un scénario équilibré et une mise en scène simple et efficace, Life After Beth évoque sans prétention et avec justesse les découvertes merveilleuses et les désillusions d’une jeunesse encore innocente confrontée à la dureté d’un deuil.
Life After Beth est un joli divertissement qui rappelle avec justesse que malgré les épreuves difficiles et la douleur que la vie nous réserve, il faut continuer à regarder devant soi et surmonter au mieux les difficultés. Une belle leçon d’espoir et d’acceptation qu’on prend plaisir à découvrir surtout en temps de confinement.
Réalisé par: Marc Forster Année: 2013 Durée: 1h56min Genre: Action Note: 1/10 Achat-Location: VOD
World War Z le livre, c’est un faux documentaire sur une apocalypse zombie, c’est des tonnes de données triées et archivées, c’est plusieurs témoignages poignants de survivant qui essaye de se reconstruire et de réapprendre à vivre, c’est le récit d’une apocalypse qui a détruit tout un système, c’est tout simplement du vrai zombie. Voilà ce qu’est la véritable histoire de World War Z.
World War Z le film, c’est l’histoire d’une famille, c’est l’amour d’un père de famille, c’est l’histoire d’une pandémie imprévue, c’est une enquête abracadabrantesque pour trouver l’origine de la menace, c’est l’histoire d’infecté, c’est tout simplement l’histoire d’une pub Pepsi…
World War Z c’est un véritable foirage, un véritable gâchis, c’est un film qui s’approprie le titre d’un best-seller pour faire plus d’entrée. C’est un film sans le moindre rythme qui enchaîne avec lourdeur les situations critiques pour créer un semblant d’action et faire oublier le manque d’hémoglobine. C’est des zombies transformés en infectés coureurs de sprint pour donner un effet visuel plus « spectaculaire ». C’est un film décousu mené par un Brad Pitt au plus bas de sa forme qui joue comme un canard qu’on aurait déplumé. C’est un acteur qui fait tout son maximum pour essayer de sauver un bateau qui a déjà touché le fond de l’océan de la médiocrité.
En bref, World War Z est une belle petite trahison pour les amoureux du genre, une trahison pour les amoureux du livre, un échec total qui ne révolutionnera rien au monde du cinéma. La grande question restera pourquoi Max Brooks l’auteur du best-seller a laissé faire et validé un tel massacre?!