Le mardi c’est classique

le mardi c'est classique


asterix & obelix_ mission cleopatre (1)

Réalisé par: Charles Chaplin   Année: 1940   Durée: 2h5min   Genre: Drame, Comédie   Achat-Location: VOD

Aujourd’hui pour ce mardi c’est classique, Le Bruit du Cinema profite de la mise en ligne sur Netflix de tous les films du grand Chaplin pour vous reparler d’un chef-d’oeuvre du cinema, je parle bien sûr du film, Le Dictateur.

The Great Dictator est un monument du cinéma comique doté d’une réelle humanité et d’une message fort que personne ne peut ignorer.

Ce film satirique réalisé par le talentueux Charles Chaplin en 1940, est une oeuvre devenue intemporelle, écrite par un homme à la trop grande lucidité qui plus tard écrira que s’il avait su l’ampleur de l’horreur nazie, il n’aurait surement pas tourné, Le Dictateur. Charles Chaplin voulait avec ce film éveiller l’opinion publique contre la menace montante venue de l’Allemagne et c’est parce qu’il ne savait pas que ce film a pu devenir un chef-d’oeuvre du cinéma. Une pépite remplie d’humour, de poésie et de drame.

The Great Dictator fait partie de ces oeuvres intemporelles qui divertissent intelligemment et qu’il faut célébrer pour leur humanité et leur audace. L’absurde rencontre le génie ouvrant la porte à une réflexion sur la tyrannie et le racisme, qui fait réaliser aux spectateurs grâce à un discours final grave: qu’ils ont bien rit mais que maintenant ils doivent prendre leurs responsabilités et ouvrir les yeux sur la gravité d’une situation impensable qui est devenue bien réelle. Charles Chaplin ose en 1940 avec ce film, montrer au monde entier que le nazisme est un danger mortel pour les communautés juives, la démocratie et surtout pour l’humanité.

The Great Dictator pourrait à lui seul légitimer l’existence même du cinéma, il est l’essence même de ce septième art que nous utilisons pour divertir mais surtout pour faire passer des messages. A voir de toute urgence !

You know the part in scary movie when somebody does something really stupid, and everybody hates them for it_ This is it

Le mardi c’est classique

le mardi c'est classique


23


Réalisé par: Sidney Lumet   Année: 1957   Durée: 1h36min   Achat-Location: VOD


Confinement oblige beaucoup d’entre nous se retrouve en huis clos, c’est pourquoi pour ce mardi c’est classique je vous propose de survoler ensemble l’un des plus grands huis clos du cinéma, je vous parle bien sûr du grandissime 12 hommes en colère.

12 hommes en colère, c’est l’histoire de 12 hommes qui vont juger un homme, c’est l’histoire d’un homme qui va essayer d’ouvrir une discussion pour peut-être sauver la vie d’un être humain, c’est l’histoire d’un vote qui va chambouler à jamais l’histoire du cinéma.

_will someone come to rescue us __

12 hommes en colère c’est un combat pour la vérité qui se joue avec brio des préjugés pour mieux révéler les opinions individuelles d’un même groupe. C’est un film courageux rempli d’intelligence et de générosité qui nous entraine dans une lutte acharnée de la vraie vérité. Entre suppositions et préjugés, le film nous emporte avec facilité dans cette histoire simple qui pointe avec intelligence les failles d’un système juridique trop sûr de lui.

Grâce à la rigueur d’un scénario bien écrit, d’une mise en scène habile et d’un panel d’acteur au sommet de leur art. Le réalisateur arrive à créer une belle leçon de cinéma qui traverse à merveille les âges, sans jamais prendre une ride.

Plus que du cinéma, le film est une brillante étude sociologique qui s’intéresse au phénomène de groupe, y abordant beaucoup de thème sans jamais les survoler. Nous n’assistons pas à un procès, nous assistons à une délibération remplie de rebondissements inattendus, ponctués de monologues passionnés qui captivent et font de ce film, un huis clos étouffant et passionnant.

12 hommes en colère nous montre que c’est avec les histoires les plus simples qu’on fait les plus grands chefs-d’oeuvres. Le film nous rappelle surtout que la vie d’un homme mérite bien quelques heures de discussion.

90

Le mardi c’est classique

le mardi c'est classique


bilan


Réalisé par: William Wyler   Année: 1953   Durée: 1h58min   Achat: VOD


Pour ce mardi, c’est classique, on va rester dans le thème du mois qui est… L’amour! et le calendrier spécial Saint Valentin, aujourd’hui, on va donc parler d’amour, de lâcher prise et de responsabilité. Direction Rome, partons ensemble à la rencontre de la belle Audrey Hepburn et du séduisant Gregory Peck.

Vacances Romaines, c’est l’histoire d’une princesse qui rêve de devenir une inconnue aux yeux du monde, c’est l’histoire d’un journaliste en mal de scoop qui cherche le sujet qui le fera connaître aux yeux du monde, c’est l’histoire d’une rencontre entre deux âmes perdues dans des mondes différents qui le temps d’un instant se sauvent mutuellement.

Roman Holiday est une comédie sentimentale réussite écrite par le talentueux Dalton Trumbo et réalisée par l’ingénieux William Wyler. La plume et la mise en scène donnent au film, le charme frivole d’un conte de fées anti-cendrillon, un regard unique aux nuances intéressantes qui nous emporte le temps d’un instant dans cette aventure romanesque. Audrey Hepburn et sa grâce digne des années 50 brille de mille feux, protégée par le charismatique et charmant Grégory Peck, le tout enrobé par la belle ville de Rome. 

Vacances Romaines c’est l’antidépresseur des soirs de cafard, c’est une histoire douce et amère enveloppée de délicatesse et d’élégance qui vous emporte le temps d’un instant magique, c’est surtout le plaisir de voir la belle Audrey Hepburn sur une vespa dans les rues de Rome. 

You know the part in scary movie when somebody does something really stupid, and everybody hates them for it_ This is it

Le mardi c’est classique

le mardi c'est classique


Le bruit de couloir suspect (5)


Réalisé par: Jean-Marie Poiré   Année: 1982   Durée: 1h28min   Achat: VOD


Mon grand-père avait une bibliothèque remplie de cassette en tous genres, c’était un peu ma caverne d’Ali baba, je tombais souvent sur des petites pépites qui me restent encore aujourd’hui en mémoire. Aujourd’hui, pour la reprise de la rubrique, le mardi c’est classique, je vais vous parler d’une des cassettes qui a marqué mon enfance. Replongeons-nous ensemble une dernière fois dans l’esprit de Noël avec Le père Noël est une ordure.

Le père noël est une ordure, c’est l’histoire de deux bénévoles d’une permanence parisienne (SOS Détresse Amitié) qui vont se retrouver envahi par une bande d’énergumènes, la nuit du 24 décembre, c’est l’histoire de marginaux cabossés par la vie qui vont passer un réveillon d’enfer…

Tiré d’une pièce de théâtre du même nom, Le père Noël est une ordure est une mécanique quasi parfaite de la comédie française, porté par des personnages pittoresques, des situations rocambolesques et des répliques mémorables. Le film fait un quasi-sans faute qui rentrera avec le temps dans le panthéon des meilleures comédies françaises.

Jean-Marie Poiré modifie la pièce de théâtre pour qu’elle s’adapte au cinéma et réalise une comédie burlesque efficace et novatrice ou l’humour noir règne en maître, tout en traitant d’un sujet de société sensible, aidé par des personnages très caricaturaux qui enflamment chacun leur tour la petite permanence parisienne.

Situations rocambolesques, répliques cultes, Le père Noël est une ordure est une joyeuse comédie, bien rythmée et savoureuse qu’on prend plaisir à voir et revoir (surtout à Noël).

You know the part in scary movie when somebody does something really stupid, and everybody hates them for it_ This is it

Le mardi, c’est classique

le mardi c'est classique


Le bruit de couloir suspect (10)


Réalisé par: Stanley Kubrick   Année: 1980   Durée: 2h26min


Pour ce mardi classique, nous allons ouvrir les portes de l’Overlook, cet hôtel terrifiant qui cache plus d’un mystère, qui aura fait plus d’une victime et qui en aura terrifié plus d’un!

The Shining c’est l’histoire d’une famille, d’un hôtel, d’un hiver, d’une solitude et d’une folie, c’est une symphonie de l’horreur perdu en haut d’une montagne dans un hiver sans fin.

Tirée du mythique roman du même nom du grand Stephen King, le film est mis en scène par le spécial mais talentueux Stanley Kubrick. Le réalisateur choisira avec son film de minimiser le caractère spirituel du roman (au grand dam de King qui ne cachera jamais son mécontentement sur cette adaptation) pour s’intéresser davantage à la monstruosité humaine à travers le personnage de Jack Torrance (J. Nicholson), minimisant de ce fait beaucoup de personnage (comme Dick Hallorann) et créant sa propre lecture de l’oeuvre.

Kubrick mettra en lumière deux thèmes qu’il explorera dans le moindre détail et qu’on retrouvera tout au long du film: La communication et l’isolement. Ces thèmes feront vivre l’Overlook et aideront à créer un film sombre et troublant qui aura pour but de faire raisonner en nous nos peurs les plus simples et les plus terrifiantes. Une idée de génie qui sera mise en lumière par la prestation de Jack Nicholson qui laissera éclater son talent, mais aussi grâce à une réalisation travailler qui fait preuve d’un souci du détail terrifiant et bien sûr grâce à des musiques mémorables qui nous entraineront dans les couloirs de l’Overlook.

Dans Shining ce ne sont pas les effets spectaculaires qui engendrent nos angoisses mais la suggestion. C’est cette suggestion qui nous fait comprendre tout au long du film qu’une heureuse fin ne sera pas acceptée par cet hôtel machiavélique et que cette famille qui espérait un nouveau départ en venant se perdre en haut de la montagne, ne pourra que toucher du doigt la lumière avant de retomber dans la toile tissée par les démons de l’Overlook.

L’oeuvre de Stanley Kubrick transcendera avec brio son statut d’adaptation et deviendra avec le temps un classique du cinéma. Beaucoup penseront que Kubrick a dénaturé l’oeuvre de Stephen King (que j’apprécie beaucoup plus que le film) mais pour ma part je pense que Kubrick a juste réussi à créer une seconde vision de l’oeuvre laissant de côté le mystique pour s’intéresser au vice humain et ouvrir ou réouvrir des portes laissées de côté par l’écrivain. Car après tout Jack Torrance ne ne représente-t-il pas la folie qui peut toucher tout être humain qui se serait perdu dans le grand labyrinthe du désespoir ?

You know the part in scary movie when somebody does something really stupid, and everybody hates them for it- This is it (3)

Le mardi c’est classique

le mardi c'est classique


Le bruit de couloir suspect


Réalisé par: Alfred Hitchcock   Année: 1960   Durée: 1h49min   Achat: VOD


Psychose c’est l’histoire d’une fuite, c’est l’histoire d’un motel, c’est l’histoire d’une mère et d’un fils, c’est l’histoire d’un meurtre, c’est l’histoire d’une recherche, c’est tout simplement l’histoire d’un chef-d’oeuvre du cinéma.

Ah.. Cette douche! Elle en aura fasciné et continue d’en fasciner plus d’un, il aura fallu soixante-dix positions de caméra et une semaine de tournage pour seulement 45 secondes à l’écran. Avec cette scène Hitchcock réussit à déjouer les pièges de la censure et réaliser l’impensable en réalisant une scène qui frustrera, surprendra plus d’un spectateur et qui deviendra l’une des scènes les plus traumatisantes de l’histoire du cinéma.

Psychose est un modèle d’équilibre où le moindre plan a été mûrement réfléchi par ce génie qu’était Hitchcock, c’est aussi l’un des premiers films qui aura mélangé sexe, folie et meurtre dans un récit assez sordide et angoissant. Le grand maître du suspense s’amuse et utilise tout au long du film plusieurs diversions, qu’elles soient scénaristiques où visuelles, pour déstabiliser le spectateur. Hitchcock s’amuse avec ce film à fouiller au plus profond de notre psyché.

Psychose est surement l’un des films d’épouvantes qui a le plus influencé l’histoire du cinéma, Hitchcock puise directement dans nos peurs pour créer un chef-d’oeuvre inoubliable adapté du roman de Robert Bloch, qui s’est lui-même inspiré de la vie du meurtrier Ed Gein. Le réalisateur remet au goût du jour le monstre humain en présentant aux spectateurs, un monstre à l’apparence anodine, un monsieur-tout-le-monde digne de confiance.

Psychose est une perle du cinéma qu’il faut avoir vu au moins une fois!

Le saviez-vous ?

  • Janet Leigh a été doublement doublée: Myra Davis était sa doublure lumière et Marlin Renfro sa doublure corps.
  • La maison de Norman Bates s’inspire de la Maison près de la voie ferrée peinte par Edward Hopper en 1925.
  • Dans une campagne de promotion savamment orchestrée, Hitchcock avait décidé que personne ne serait admis dans les salles une fois le générique lancé, ce qui attirera encore plus les spectateurs, curieux de cet interdit.

Capture d’écran 2019-09-30 à 08.31.48

Le mardi c’est classique

le mardi c'est classique


dirty


Réalisé par: Emile Ardolino   Année: 1987   Durée: 1h40min   Achat: VOD


Je ne pouvais pas faire un mardi c’est classique, sans vous reparler d’un de mes films favoris, un film qui a marqué mon enfance et celle de ma soeur, d’un film qui m’a fait rêver d’un amour de vacance, d’un film qui m’a donné envie de danser, je vous parle bien sûr de l’incontournable Dirty Dancing!

Dirty Dancing c’est l’histoire de Frédérique alias Baby qui va passer un été en famille à la pension Kellerman dans la région des montagnes Catskill, c’est l’histoire d’un été monotone qui va devenir passionnant, c’est l’histoire d’une émancipation, c’est l’histoire d’une rencontre, c’est l’histoire d’un amour d’été…

Qui aurait cru qu’une comédie romantique à l’histoire basique, aux castings peu connus allait devenir un classique du cinéma ? Pas grand monde et surement pas les Français (seulement 365 000 entrées contre 8 millions en Allemagne) Et pourtant maintenant, diffusé Dirty Dancing à la télévision assure une bonne audience. Comment peut-on expliquer ce succès ?

Le scénario n’a rien de révolutionnaire mais sa simplicité fonctionne à la perfection portée par des chorégraphies sensuelles qui nous emmènent à petits pas vers le porté final qui laissera exploser la magie de cet amour « éphémère » qui nous fait rêver. Entre nous après avoir vu le film qui n’a pas rêvé de trouver lors d’un été un homme ténébreux et sensible comme le beau Johnny et de finir ses vacances sur une musique sensuelle en dansant coller/serrer avec cet homme si parfait ?

Quiproquo, haine, chance, amour et danse, voilà ce qui a fait le succès de Dirty Dancing mais c’est surtout grâce à un public devenu fidèle que le film a pu s’élever au rang de film culte. Dirty Dancing a fait rêver plus d’une petite fille (et n’a pas fini d’en faire rêver), Dirty Dancing c’est une étoile dans la galaxie qui n’a pas fini de briller, Dirty Dancing c’est un film pour tout âge, intemporel, plein d’amour et de danse qu’on aime voir et revoir!

Le saviez-vous ? 

  • L’un des plans les plus célèbres du film (Bébé explosant de rire en pleine répétition) est une prise raté que le monteur a décidé d’inclure au film. L’exaspération très visible de Patrick Swayze n’est pas feinte du tout. La scène ou Bébé et Johnny se tournent autour en entonnant un playback (Love is Strange) et à l’origine juste un échauffement avant de reprendre le tournage.
  • La quasi-totalité des répliques anthologiques que nous connaissons tous, sont en réalité des pures inventions des traducteurs français.
  • Dans le film, Penny (Cynthia Rhodes) avorte clandestinement, le sujet effrayait les financiers, mais Eleanor Bergstein avait fait en sorte que cette storyline soit essentielle à la compréhension de l’intrigue principale afin d’être sûre qu’elle ne disparaisse pas au montage.

dirty dancing

Le mardi c’est classique

Capture d’écran 2019-02-24 à 08.35.42


Le Grand Bleu

Capture d’écran 2019-07-01 à 16.15.18


Réalisé par: Luc Besson   Année: 1988   Durée: 2h48min   Achat: VOD


Avec Le Grand Bleu vous n’avez que deux choix: plonger dans cette hypnotique océan qui s’offre à vous où rester à terre. Encore une fois, c’est à mon papa et à ma maman que je dois cette découverte, ce chamboulement, ce plongeon dans les abysses d’un océan inconnu, pour moi Le Grand Bleu a été une aventure marquante, le film a été la découverte d’une nouvelle facette du cinéma où l’action n’a pas sa place remplacer par la beauté des émotions, la poésie des images et l’harmonie de la musique.

Le Grand Bleu, c’est l’histoire d’une rivalité entre deux enfants qui rêvent de profondeur, c’est l’histoire d’une rivalité qui perdurera tout au long de leur vie, s’affrontant par grand bleu interposé, c’est l’histoire d’une rivalité pleine de passion. Mal compris par la critique, hués lors de sa projection à Cannes en mai 88, Le Grand Bleu fait partie de ces films incompris par la critique mais qui ont réussi à frapper l’esprit du spectateur, tel un raz-de-marée emportant tout sur son passage.

Le Grand Bleu est une expérience nouvelle, un océan d’émotion se découvrant à nous sur une bande-son abyssale qui nous entraine dans les profondeurs de l’inconnu, guidé par des plans à couper le souffle qui nous font nous sentir minuscules avant de finir dans une déclaration d’amour à ce monde caché qui nous fascine et nous terrifie. Malheureusement, le seul ennemi qu’on pourrait lui trouver aujourd’hui c’est le temps… Les angoisses et les problèmes mis en avant dans le film ne sont plus vraiment à l’ordre du jour dans ce monde surconnecté qui est le nôtre. Avec le temps, seulement les nostalgiques, les amoureux du grand bleu et une mince poignée de curieux apprécieront l’expérience hypnotique qu’est Le Grand Bleu.

Luc Besson varie les bleus pour une aventure presque parfaite dans les profondeurs de l’inconnu, nous offrant un film tout simplement beau qui emportera certains d’entre nous dans les profondeurs abyssales et en laissera d’autres à la surface. Le Grand Bleu est une oeuvre d’art qui partagera les avis sans jamais atteindre un juste milieu…

Le saviez-vous ?

  • Aucun des acteurs n’a été doublé pour les scènes de plongées et c’est Luc Besson qui a lui-même assuré les entrainements.
  • Après Le Grand Bleu, Luc Besson s’est lancé dans le projet Atlantis, un documentaire musical sur les profondeurs marines, que l’on peut considérer comme un prolongement de son oeuvre culte.
  • Le Grand Bleu marque la quatrième collaboration avec l’acteur Jean Reno et le compositeur Eric Serra.

le grend bleu

Le mardi c’est classique

Capture d’écran 2019-02-24 à 08.35.42


Moulin Rouge!

Capture d’écran 2019-06-03 à 10.18.46


Réalisé par: Baz Luhrmann   Année: 2001   Durée: 2h7min   Achat: VOD


Le Moulin Rouge c’est l’histoire d’amour entre Christian, un jeune poète naïf et fauché aux grands rêves et Satine une magnifique courtisane, meneuse de revue dans le palais du vice qu’est le Moulin Rouge à la Belle Epoque. C’est l’histoire d’un amour perturbé par le Duc de Monroth quand il exigera l’exclusivité sur la belle en échange du financement d’une pièce de théâtre. Le Moulin Rouge c’est un hommage vibrant à l’amour et au spectacle.

Tous les éléments sont réunis dans le film pour créer une belle et grande histoire d’amour enveloppé dans un décor cruel et rempli d’illusions que sont les coulisses d’un milieu corrompu par l’argent, l’extravagance et la débauche. Baz Lurhmann arrive à créer un monde où l’on accepte volontiers la folie des personnages qui se mettent soudainement à chanter et danser, un monde qui parle de vie et destinée qui nous apprend que rien ne peut être contrôlé et que même la plus belle histoire d’amour peut avoir une fin tragique.

Moulin Rouge est une expérience cinématographique mélangeant culture pop et art nouveau qui achève avec brio la trilogie « Rideau Rouge ». Un chef-d’oeuvre euphorisant plein de paillettes et de merveille mais aussi plein de tragédie et de tristesse, un film qui confirme l’originalité du talent de Baz Lurhmann.

Le saviez-vous?

  • Lors du tournage les comédiens ont eu le choix, soit chanter en playback ,soit interpréter en live les chansons.
  • Le collier que porte Nicole Kidman est fait de vrais diamants (1308), c’est l’une des pièces les plus chères faite pour un film.
  • Dans le script original, Satine avait un enfant de 3 ans et l’histoire était racontée à travers des flashbacks par Christian à l’enfant.

Capture d’écran 2019-06-03 à 10.20.29

Le mardi c’est classique

Capture d’écran 2019-02-24 à 08.35.42


Breakfast at Tiffany’s

Capture d’écran 2019-05-03 à 08.14.08


Réalisé par: Blake Edwards   Année: 1961   Durée: 1h55   Achat: VOD


New York5e Avenue, 5 heures du matin Holly Golightlyn déguste un café et une viennoiserie dans une robe noire Givenchy, avec des lunettes noires cachant ses yeux qui dévorent la vitrine du joaillier Tiffany. Il suffit parfois d’un moment, d’une scène pour marquer les esprits à tout jamais et faire naître un chef-d’oeuvre. Breakfast at Tiffany’s nous le prouve grâce à cette scène tournée le 2 octobre 1960, premier jour du tournage de ce grand film devenu inoubliable et indémodable.

Diamant sur Canapé est une comédie romantique élégante enrobée parfois d’une mélancolie touchante, dans laquelle Blake Edwards dresse le portrait d’une femme-enfant bohème vivant des largesses de messieurs, redoutant l’engagement dans une relation sérieuse mais rêvant malgré tout du prince charmant, qui va voir sa vie basculée quand son voisin va rentrer dans sa vie. Le scénario est assez simpliste, les personnages sont assez outranciers mais l’atmosphère est unique, aidé d’une bande-son inoubliable et magnifique qui porte définitivement le film au rang de chef-d’oeuvre du cinéma. Et puis il y a Audrey….

Audrey Hepburn aura douté d’elle, angoisser pour certaines scènes, elle aura aussi subi la mauvaise influence de son mari (Mel Ferrer) et pourtant elle n’aura jamais été aussi lumineuse, irrésistible et insaisissable que dans ce film.  L’actrice a réussi à inventer la célibataire New-Yorkaise, épanouie, séductrice, sophistiquée, capable de se faire plaisir sans jamais se faire traiter de garce où de « marie couche toi la ». Breakfast at Tiffany’s a fait d’elle une icône absolue de la mode et du cinéma.

Diamant sur Canapé est un film doux et élégant qui a tout d’un chef-d’oeuvre, Audrey Hepburn se pare de toute sa beauté et de son élégance pour nous offrir une prestation éblouissante, sensible et pleine de contraste, un délice cinématographique qu’on prend plaisir à regarder à n’importe quel moment de l’année (de préférence un jour de pluie.)

Le saviez-vous?

  • Henry Mancini a écrit Moon River spécialement pour Audrey Hepburn.
  • Audrey Hepburn porte sa robe noire plusieurs fois dans le film, elle change juste les accessoires pour créer un look différent à chaque fois.
  • Tiffany’s a ouvert ses portes pour la première fois un dimanche pour que le film puisse être tourné dans la boutique.

Capture d’écran 2019-02-08 à 09.37.18

 

Le mardi c’est classique

Capture d’écran 2019-02-24 à 08.35.42


Matrix

Capture d’écran 2019-04-01 à 15.56.36


Réalisé par: Les Wachowski   Année: 1999   Durée: 2h16   Achat: VOD


Matrix comme j’ai pu vous l’expliquer dans la première partie du dossier spécial année 90 et l’un des rares films dont je me souvienne exactement comment je me suis retrouvée devant, je ne vais pas refaire l’histoire, je vous laisserai aller sur le dossier pour la découvrir. Je dirais juste une nouvelle fois merci à mon papa pour cette découverte. Branchons-nous et plongeons-nous ensemble dans la matrice!

Quand je fais un article, j’aime bien me renseigner sur ce qu’on a pu dire à l’époque de sa sortie, pour Matrix j’ai été assez surprise de découvrir ce qu’avaient pu dire les critiques, beaucoup avaient affirmé que le film ne révolutionnerait rien dans le monde du cinéma et ne plairait qu’à un public de jeunes accros aux jeux vidéo, heureusement pour nous l’erreur est humaine.

Matrix c’est l’histoire d’un programmateur/hacker connu sous le nom de Neo qui est un jour contacté par un certain Morpheus, ce dernier lui affirme qu’il est l’élu et lui ouvre les portes d’un nouveau monde où l’humanité est exploitée par les machines, une vision cauchemardesque pour cet inconnu qui voit sa vie chamboulée. Le film est devenu avec le temps un chef-d’oeuvre du cinéma qui pourrait être le portrait intriguant d’un futur lointain.

Matrix est un film d’action intellectuelle qui mélange kung-fu, mythologie antique et culture pop, il est solidement construit autour d’un scénario à l’histoire révolutionnaire qui laisse par-ci par-là place à l’imagination en laissant quelques pistes inexploitées. Du scénario, à la mise en scène, au casting en passant par la bande-son tout est assez novateur et a sa propre identité! mais les Wachowski n’en n’oublient pas pour autant de rendre hommage à leurs films préférés en piochant des références un peu partout, les recyclants de façon intelligente et créant un jeu de piste pour tous les cinéphiles. Le scénario est construit de façon intelligente avec comme question de fonds « Qu’elles sont les limites de notre savoir ? », en se posant cette question les réalisatrices arrivent à nous faire remettre en question ce que l’on pense savoir. Serions-nous nous aussi dans la matrice ?

Matrix est LE film d’une génération, un véritable choc visuel pour l’époque qui encore aujourd’hui reste impressionnant et ne laissera personne indifférent, la seule chose qu’on pourrait lui reprocher, ses suites peut-être….

Le saviez-vous ?

  • Le premier film traiterait de la naissance; le second de la vie et le troisième de la mort.
  • Neo est l’anagramme de One (L’elu), Morpheus renvoie au Dieu des songes Morphée, Trinity représente la Guerrière, la trinité mère et l’agent Smith est affublé du patronyme le plus usité aux Etat-Unis.
  • Will Smith a été approché pour jouer Neo mais il a refusé pour tourner le film Wild Wild West.
  • Pour la scène où Neo se réveille dans la matrice, Keanu Reeves a perdu 15 kilos et s’est rasé tout le corps pour donné à son personnage un air émacié.

red-or-blue-pill-matrix-neo-morpheus

Le mardi c’est classique

Capture d’écran 2019-02-24 à 08.35.42


Who Framed Roger Rabbit ?

rabbit roger


Réalisé par: Robert Zemeckis   Année: 1988   Durée: 1h44   Achat: VOD


En 1981, Walt Disney achète les droits d’adaptation du roman de Gary K. Wolf – « Who censored Roger Rabbit », mais la réécriture de ce roman assez noir s’avère plus compliquée que prévu pour les studios. Dès 1982, Robert Zemeckis propose ses services, mais le réalisateur se voit refuser la mise en scène de ce projet (ayant un CV que les studios jugent trop peu fourni), c’est seulement 3 ans plus tard et après le refus de Terry Gilliam qui juge le projet trop difficile à réaliser, que les studios se tournent vers Zemeckis qui a vu sa carrière décoller grâce À la poursuite du diamant vert et bien sûr Retour vers le futur.

Avec son budget de 50 millions de dollars (une somme pour l’époque) Roger Rabbit va devenir un enjeu de première importance pour les studios, mélanger réalité et dessin animé était une idée risquée pour les années 80, il n’y avait que deux possibilités, soit le film était un futur succès, soit un véritable suicide industriel. Cette incertitude créera des séances de réécriture à n’en plus finir, une gestation sans fin et la menace d’une annulation permanente sur le projet, heureusement pour nous, le projet arrivera à terme. C’est le 22 juin 1988 sous le label Touchstone, que le film Qui veut la peau de Roger Rabbit ? sort dans les salles obscures, il chamboulera à jamais le monde du cinéma.

roger rabbit 2

Quand un détective alcoolique et un lapin de dessin animé maladroit font équipe ça nous donne un film atypique, loufoque, drôle mais surtout un film culte! Robert Zemeckis ne fait aucune faute, il arrive à mêler à la perfection l’univers du polar et des toons, en utilisant avec brio la bande originale pour mélanger différentes époques et en truffant son film de diverses références, le réalisateur arrive à donner au film un caractère tout à fait authentique.

Qui veut la peau de Roger Rabbit est une avancer majeur dans le monde du cinéma, ce fut la première fois que le monde des dessins animés rencontrer la réalité avec autant d’harmonie. Ce film est une perle d’inventivité sur qui le temps n’a aucune emprise, grâce à un réalisateur qui n’a pas peur de se salir les mains, une équipe technique en avance sur son époque et un casting talentueux, Roger Rabbit est un cocktail réussi qu’on prend plaisir à déguster quelle que soit l’époque.

Le saviez-vous ?

  • Touchstone Pictures a été spécifiquement créé en 1984 pour permettre à Disney d’exploiter des films « non-disneyens ».
  • L’écriture d’une séquence comme celle qui met en scène Mickey Mouse et Bugs Bunny se faisait sous la supervision d’avocats pour s’assurer du traitement égalitaire des deux superstars.
  • Les excellents rapports entre Spielberg et Warner ont permis l’inclusion de tous les personnages du catalogue Looney Tunes.
  • Russell Hall a inversé le mouvement naturel des seins de la pulpeuse Jessica Rabbit.
  • Tim Curry a auditionné pour le rôle du juge DeMort mais lors des essais l’acteur a été si effrayant que Zemeckis, Spielberg, Katzenberg et Eisner ont décidé de ne pas lui confier le rôle.

roger rabbit 1

Le mardi c’est classique

capture d_écran 2019-01-21 à 09.09.28


Réalisé par: Randal Kleiser   Année: 1978   Durée: 1h50   Achat: Amazon, Fnac, VOD


Aaah Grease… Les pinks ladies, les T. birds, la petite Australienne, le bal de promo, les milkshakes, les drive-in; les chansons, l’amour et bien sûr, le kitch que de souvenir avec ce film! Grease fut pour les adolescentes de la fin des années 70 ce qu’était Star Wars pour les garçons, une révélation. Comment résister à John Travolta et ses cheveux gominés?

L’intrigue est des plus basiques: un garçon cool qui ne veut pas sortir avec la petite intello pour garder sa réputation de bad boy mais qui devient jaloux quand elle sort avec le sportif du lycée. On peut le dire les histoires simples sont souvent les plus efficaces, mais dans Grease ce n’est pas l’histoire mais la mise en scène, les musiques et les talents des acteurs qui font la force du film et l’une des meilleures comédies musicales jamais tournées.

Ce film est surement, le film d’enfance de beaucoup de cinéphile comment passer à côté ? Malgré le kitch qui règne en maître, il est impossible de résister au rythme endiablé de la bande originale qui fait bouger à la moindre note nos petites fesses. Randal Kleiser a réussi à créer un film entrainant qui pue le feel good movie pour notre plus grand plaisir, porté par un duo qui fonctionne à la perfection, un casting de talent et une bande originale qui défrise!

Grease est une comédie musicale culte qui se faufile de génération en génération pour notre plus grand plaisir.

Le saviez-vous ? 

  • Jeff Conaway qui mesure 1m87 a dû marcher légèrement penché pour que John Travolta qui mesure 1m88 paraisse plus grand.

capture d_écran 2019-01-21 à 09.12.20

Le mardi c’est classique

capture d_écran 2019-01-06 à 13.50.15

Réalisé par: Alfred Hitchcock   Année:  1954   Durée: 1h52min   Achat: Amazon, Fnac, VOD


Fenêtre sur cour est un huis clos admirable et passionnant qui dépasse le simple divertissement policier un chef-d’oeuvre sur le voyeurisme qui malgré les années passées ne prend pas une ride.

Le film commence tranquillement, on y découvre LB « Jeff » Jeffries, un photographe de presse qui se retrouve coincé chez lui avec une jambe cassée, cloué sur son fauteuil roulant, qui ne trouve rien de mieux à faire qu’épier ses voisins pour passer le temps. Hitchcock utilise son génie en décidant de faire un début calme, il commence par nous enfermer dans cet appartement donnant sur une cour, il prend ensuite son temps pour mettre en place l’histoire et nous présenter ses personnages, et grâce à ce stratagème, il arrive avec légèreté à nous mettre au même niveau que le héros, nous transformant nous aussi en voyeur. Nous voilà sans l’avoir remarqué plonger dans l’histoire.

Ce qui est remarquable dans Fenêtre sur cour, c’est qu’il passionne par sa simplicité, certes on pourra lui reprocher une enquête policière qui manque d’énergie et peut-être pour certains un manque de suspense, mais malgré tout, le film fait son travail et nous emporte du début jusqu’à la fin dans l’exploration d’un de nos plus grands vices: le voyeurisme. Avec ce film, Hitchcock prouve une bonne fois pour toutes qu’il maîtrise à la perfection la réalisation et la mise en scène, le film se construit avec rigueur autour d’un écosystème vivant fantasmatique ou s’immisce un soupçon d’humour noir et une touche d’érotisme.

Fenêtre sur cour est surement le film le plus construit du réalisateur, qu’on aime ou qu’on n’aime pas, on ne peut pas nier la maîtrise du maitre du suspense.

Le saviez-vous ?

  • Le film a été tourné entièrement en studio à Los Angeles, Hitchcock a fait construit dans les studios de la Paramount une cour d’immeuble entourée de 31 appartements dont 12 aménagés. Les appartements aménagés avaient l’électricité et l’eau courante.

capture d_écran 2019-01-06 à 13.51.54

Le mardi c’est classique

n-THE-BREAKFAST-CLUB-MOVIE-628x314


Réalisé par : John Hughes  Année : 1985   Durée: 1h37min   Achat : Amazon, Fnac, VOD


« Qui pensez-vous être? »

En 1984, John Hughes révolutionne le genre du film pour adolescents avec Happy Birthday, il récidive en 1985 avec le film Breakfast Club, dévoilant enfin l’adolescent américain tel qui l’est. Le réalisateur dépeint le mal de vivre d’un Amérique trop sûre d’elle.

Breakfast Club n’est pas un film d’action et ce n’est pas tout à fait un teenage movie, le film est construit comme un film comique des années 1930-40, il repose sur des plaisanteries bien écrites et pourtant parle d’un sujet sérieux raconté par des acteurs qui offrent un performance tout en simplicité qui frôle la perfection, chacun à sa chance de briller à sa façon et dans son propre monde. Ce qui offre une possibilité au public de se retrouver dans le personnage qui sera le plus susceptible de lui ressembler, chacun à sa place dans ce huis-clos doux et amer.

Avec ce film, John Hughes réécrit les règles du teen movie, il offre à une génération la possibilité de se réinventer, de parler, de trouver enfin qui elle est. Il réalise une comédie accessible à tous qui en a dans le ventre! Avec The Breakfast Club, il fait prendre conscience aux gens la difficulté pour l’époque d’être jeune et de savoir ou ils vont, John Hughes réalise un film émouvant devenu intemporel.

Le saviez vous ? 

  • Le titre du film Breakfast Club provient d’une expression américaine désignant les samedis de retenue demandant aux punis d’arriver dès 7h le matin.
  • Le réalisateur a mis seulement 2 jours (4&5 juillet) pour écrire le scénario.
  • Souhaitant donner libre cours aux jeux de ses acteurs, John Hughes les laissa très souvent libres d’improviser leurs scènes durant le tournage, comme celle ou chacun explique la raison qui fait qu’il se retrouve en colle.
  • Des suites de films étaient initialement prévues tous les 10 ans avec les mêmes acteurs malheureusement la mésentente entre le réalisateur et Judd Nelson a empêché ce projet.

Capture d_écran 2018-08-07 à 15.13.59