1 réalisateur, 3 film: Wes Anderson

Wes Anderson est un réalisateur talentueux qui a réussi au fil des années à créer un univers unique qui se modifie et s’améliore au fil de ses réalisations.

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Année: 2001   Durée: 1h50min   Note: 6/10   Achat-Location: VOD

De quoi ça parle ?

Chez les Tenenbaum, les enfants ont toujours été des génies. Tout jeunes, Chas était déjà un maître de la finance, Margot une dramaturge exceptionnelle et Richie un joueur de tennis hors pair. Mais un jour, Etheline, leur mère, demande le divorce. Cette crise familiale a une influence négative sur le développement personnel de leurs progénitures.Vingt ans plus tard, Royal écume les palaces, Etheline s’adonne à l’archéologie, Chas tente d’élever ses deux fils après la mort de son épouse, Richie est un champion déchu et Margot s’est marié avec un psy. Le père Tenenbaum annonce bientôt à ses enfants qu’il ne lui reste plus longtemps à vivre.

En bref…

Entre absurdité et sophistication, Wes Anderson réalise un ovni névrotique plein d’humour et de mélancolie qui ne laissera personne indifférent.

Année: 2007   Durée: 1h31min   Note: 7/10   Achat-Location: VOD

De quoi ça parle ?

Francis invite ses deux frères a accomplir un périple spirituel à travers l’Inde à bord du Darjeeling Limited, mais cette quête risque de dérailler.

En bref…

Wes Anderson ouvre les portes de son univers à travers un voyage spirituel dans un des pays les plus magiques au monde l’Inde. The Darjeeling Limited est une comédie loufoque, drôle et profonde qui offre des instants magiques enveloppés d’une mélancolie unique.

Année: 2014   Durée: 1h39min   Note: 7/10   Achat-Location: VOD

De quoi ça parle ?

Pendant l’entre-deux guerres, le légendaire concierge d’une grand hôtel et son jeune protégé se retrouvent impliqués dans une histoire mêlant le vol d’un tableau de la Renaissance, la bataille pour une énorme fortune familiale, et le lent puis soudain bouleversement qui transforme l’Europe en cette première moitié de XXème siècle.

En bref…

Wes Anderson se réinvente une nouvelle fois et signe un film ambitieux et abouti où s’entremêle avec fluidité les époques et les personnages. The Grand Budapest Hotel baigne dans un univers cartoonesque rempli de surprises, d’inventivités et de talents.

Magazine: Novembre 2015

Premier jour de grand froid, demain c’est dimanche la grande majorité le passera chez soi sous la couette avec un chocolat chaud ou dans les bras de son amoureux avec les objets indispensables : les magazines cinéma.

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• Studio Cine Live n°74

Le seul des trois magazines à ne pas avoir choisi Star Wars en couverture, c’est Daniel Craig et Lea Seydoux  qui sont mis à l’honneur, on commence avec des news assez sympathiques comme on en a l’habitude,  suivi d’une plongée dans l’univers de l’agent 007, un petit tour dans le monde du gangster, un zoom sur les transformations de  Johnny Depp pour finir avec un portfolio sur l’univers d’Hunger Games. 

• Première n° 465

Deux jolies couvertures Star Wars, une ouverture avec une interview de Daniel Radcliffe, suivi d’une question intéressante qui mélange le cinéma et la série, un dossier Star Wars assez complet, une plongée dans la vie cinématographique de Natalie Portman, un entretien qui fait mouche sur l’actualité malheureuse de ces derniers jours pour finir avec un focus sur Kurt Cobain et une visite dans l’univers Marvel phase 2.

• Cinemateaser n°49

La couverture la plus réussie de ce mois-ci, on a des décryptages en pagaille, intéressant et engagé, mais aussi de l’ancien catcheur et de l’ancien sorcier en interview, le dossier Star Wars le plus complet de ce mois avec une petite pointe d’humour bien placé, un autre dossier sur le premier film qui réunit Marion Cotillard et Michael Fassbender pour terminer avec quelques pages sur le petit dinosaure version 3.0.

Le magazine le plus complet, à ne pas manquer est:

Poster

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Une affiche bien sympathique et une autre des plus simplistes pour Star Wars, une belle brochette d’homme en tenue de Noël pour The Night Before, on se plonge dans une mer de billet avec The Big Short, une affiche frappante pour le nouveau James Bond, Cate Blanchett et Rooney Mara s’aperçoivent dans une nouvelle affiche, la jolie Natalie Dormer s’entoure un peu plus de mystère pour le film d’horreur The Forest et pour finir trois jolies affiches pour The Martian.

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Trailer: Spectre

Et voilà, la dernière bande-annonce du nouveau James Bond a été révéler début octobre, pour le plus grand plaisir des fans de l’agent secret le plus connu du monde. Une bande-annonce pleine d’action pour faire monter l’impatience. Sortie le 11 novembre 2015.

Trailer: 3 septembre

Un journaliste indépendant infiltre les milieux intégristes de la banlieue parisienne, il se rapproche de quatre jeunes qui ont reçu pour mission de créer une cellule djihadiste et de semer le chaos dans Paris. Sans conteste un film qui va faire du bruit, qu’il soit bon ou mauvais. Sortie le 4 novembre 2015.

Un film qui se cache derrière les apparences, on suit l’oncle John dans le Winsconsin qui semble mener une vie normale et Ben à Chicago qui tombe amoureux, Steven Post se joue de nous et nous suggère progressivement que les deux hommes ne sont pas ce qu’ils laissent voir. L’histoire titille plus ma curiosité que la bande-annonce. Sortie le 17 septembre en France.

Dans un futur proche, être célibataire est devenu un délit, on vous arrête, on vous met à l’hôtel et vous avez 45 jours pour trouver une partenaire, au-delà de ce délai vous êtes transformé en animal de votre choix. The Lobster est un des films que j’attends le plus sur la sélection du festival de Cannes. Sortie le 28 octobre 2015.

Trailer: Spectre

La nouvelle bande-annonce du nouveau James Bond est là, tout ce qui fait l’univers de l’agent 007 y est, les belles femmes, la belle voiture l’Aston Martin DB10, le méchant et le héros.

The Grand Budapest Hotel

Réalisé par : Wes Anderson

Année : 2014

Note : 7,5/10

Site : The Grand Budapest Hotel

Achat : Amazon, Fnac

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Get your hands of my lobby boy !

Le nouveau bébé de Wes Anderson est sorti en 2014 et c’était une réussite, sur le plan technique comme sur l’histoire mais surtout sur l’esthétique, ce n’est pas un film qu’on regarde mais plusieurs tableaux qu’on admire, chaque tableau à une personnalité bien à lui, il suffit d’assembler tous ses tableaux pour qu’une histoire prenne vie sous nos yeux, on découvre une fresque digne d’un peintre.

The Grand Budapest Hotel c’est les aventures de Gustave H., l’homme aux clés d’or du Grand Budapest Hotel et de son lobby-boy Zéro Moustafa, ce duo est interprété par Ralph Fiennes qui nous charme avec sa voix envoûtante et Tony Revolori qui nous fait rire avec ses mimiques percutantes, un troisième personnage vient planer sur ce duo, le conteur, joué par le mystérieux F. Murray Abraham.

The Grand Budapest Hotel c’est surement le film le plus ambitieux et le plus abouti du cinéaste à ce jour, impossible de passer à côté de ce film au style très cartoonesque et son casting remplis d’invités surprise. Wes Anderson est définitivement un génie dans son propre style, arrivant à se réinventer à chaque fois en gardant le même fil conducteur.

The Grand Budapest Hotel est la petite touche de couleur qui vous illuminera le temps d’une soirée.

 Voir aussi: St. Vincent, Magic in the moonlight

La belle et la bête

Réalisé par : Christophe Gans

Année : 2014

Note : 1/10

Site : La Belle et la Bête

Achat : Amazon, Fnac

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« Une vie pour une rose »

Est-ce que c’est mon amour ou/et mon admiration pour la Belle et la Bête qui fait que j’ai un avis très tranché sur ce film? Il est tout mauvais. Si je n’avais pas payé ma place de cinéma, je serais parti au milieu du film.

Un mélange de Disney et du conte de Madame de Villeneuve. Pour une fois que sa version de l’histoire est utilisée, malheureusement c’est loupé. Le film est sans vie.

« Je m’appelle Belle et je suis venu échanger ma vie contre celle de mon père »

Il y a beaucoup trop de fantaisie, et elle fait de l’ombre à l’histoire d’amour, qui est la clé de l’histoire.

La bonne fée de Madame de Villeneuve se transforme en nymphe des bois, qui est aussi la première épouse du prince. C’est peut-être là, une des erreurs du film. On découvre que le prince a une obsession pour une biche au pelage doré et c’est ce qui le perdra.

La mauvaise fée du conte se transforme en père de la forêt. Pour avoir tué sa fille (nymphe des bois mais aussi la biche), le père de la forêt transformera le prince en bête.

La bête qui a bizarrement quelque petite ressemblance avec un certain Chewbacca. Vincent Castel en bête n’inspire ni la peur, ni le désir et encore moins l’amour. On ne ressent rien entre les deux acteurs, les dialogue sont plat, sans chaleur, ni vie.

« Si vous ne revenez pas j’en mourrais »

 Des statues géantes qui évitent un affrontement entre la bête et « le méchant » du film. Avec des séquences vues et revues (notamment dans le Hobbit). Autre erreur, des aller et retour entre les lèvres de Léa Seydoux racontant son histoire à ses enfants. Les séquences se veulent mystérieuses en ne montrant que les lèvres de la Belle. Malheureusement elles ne font que briser le peu de rythme du film. Les frères et les soeurs sont-ils là pour combler les vides… ou rajouter des personnages… Mystère…

Malgré tout, quelques points sont positifs, les décors sont intéressants et les costumes en grande majorité sont très bons. La belle et la bête c’est le pire film de l’année 2014.

« Laissez-moi retourner auprès de lui, c’est mon seul souhait, mon seul désir »

Voir aussi: Into the woods