Le mardi c’est classique

le mardi c'est classique


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Réalisé par: Sidney Lumet   Année: 1957   Durée: 1h36min   Achat-Location: VOD


Confinement oblige beaucoup d’entre nous se retrouve en huis clos, c’est pourquoi pour ce mardi c’est classique je vous propose de survoler ensemble l’un des plus grands huis clos du cinéma, je vous parle bien sûr du grandissime 12 hommes en colère.

12 hommes en colère, c’est l’histoire de 12 hommes qui vont juger un homme, c’est l’histoire d’un homme qui va essayer d’ouvrir une discussion pour peut-être sauver la vie d’un être humain, c’est l’histoire d’un vote qui va chambouler à jamais l’histoire du cinéma.

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12 hommes en colère c’est un combat pour la vérité qui se joue avec brio des préjugés pour mieux révéler les opinions individuelles d’un même groupe. C’est un film courageux rempli d’intelligence et de générosité qui nous entraine dans une lutte acharnée de la vraie vérité. Entre suppositions et préjugés, le film nous emporte avec facilité dans cette histoire simple qui pointe avec intelligence les failles d’un système juridique trop sûr de lui.

Grâce à la rigueur d’un scénario bien écrit, d’une mise en scène habile et d’un panel d’acteur au sommet de leur art. Le réalisateur arrive à créer une belle leçon de cinéma qui traverse à merveille les âges, sans jamais prendre une ride.

Plus que du cinéma, le film est une brillante étude sociologique qui s’intéresse au phénomène de groupe, y abordant beaucoup de thème sans jamais les survoler. Nous n’assistons pas à un procès, nous assistons à une délibération remplie de rebondissements inattendus, ponctués de monologues passionnés qui captivent et font de ce film, un huis clos étouffant et passionnant.

12 hommes en colère nous montre que c’est avec les histoires les plus simples qu’on fait les plus grands chefs-d’oeuvres. Le film nous rappelle surtout que la vie d’un homme mérite bien quelques heures de discussion.

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Le huis clos et le cinéma

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Un huis clos est un film qui se déroule entièrement dans un même lieu.

Aujourd’hui, avec le confinement, nous jouons un peu tous à huis clos, c’est pourquoi Le Bruit du Cinema vous propose de redécouvrir quelques huis clos qui ont pu marquer le cinéma ou juste ma mémoire.


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Réalisé par: Sydney Lumet   Année: 1957   Durée: 1h36min   Genre: Drame   Note: 9/10   Achat-Location: VOD

De quoi ça parle ?

Douze jurés doivent décider du sort d’un jeune immigré, accusé de parricide. Tous le croient coupable sauf un, qui a de sérieux doutes sur l’enquête.

En bref…

Entre suppositions et préjugés, le film nous emporte avec facilité dans cette histoire simple qui pointe avec intelligence les failles d’un système juridique trop sûr de lui.

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Réalisé par: Alexandre de La Patellière & Matthieu Delaporte   Année: 2012   Durée: 1h49min   Genre: Comédie, Drame   Note: 4/10   Achat-Location: VOD

De quoi ça parle ?

Vincent, la quarantaine triomphante, va être père pour la première fois. Invité à dîner chez Élisabeth et Pierre, sa sœur et son beau-frère, il y retrouve Claude, un ami d’enfance. En attendant l’arrivée d’Anna, sa jeune épouse éternellement en retard, on le presse de questions sur sa future paternité dans la bonne humeur générale… Mais quand on demande à Vincent s’il a déjà choisi un prénom pour l’enfant à naître, sa réponse plonge la famille dans le chaos.

En bref…

Parfois un peu long, Le prénom est un film assez prévisible qui est sauvé grâce à des dialogues drôles et cyniques qui donnent du rythme à ce repas de famille.

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Réalisé par: Mike Flanagan   Année: 2017   Durée: 1h43min   Genre: Horreur, Suspense   Note: 8/10   Achat-Location: VOD

De quoi ça parle ?

Quand le jeu coquin de son mari tourne mal, Jessie, menottée au lit d’un chalet isolé, affronte d’étranges visions, de sombres secrets et un terrible dilemme.

En bref…

Gerald’s Game est un film prenant rempli d’intensité et de suspense qui vous offrira quelques moments de frayeurs. Une très bonne adaptation de Stephen King.

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Réalisé par: Joel Schumacher   Année: 2002   Durée: 1h21min   Genre: Crime, Suspense   Note: 8/10   Achat-Location: VOD

De quoi ça parle ?

À New-York, un attaché de presse sans scrupules devient la cible d’un tireur embusqué qui le menace de le tuer s’il quitte la cabine d’où il vient d’appeler sa maîtresse, ce qui va mobiliser policiers et journalistes.

En bref…

Phone Game est un film assez singulier qui vous attire avec douceur dans ses petits filets grâce à une réalisation maîtrisée et un bon suspense. Joel Schumacher réalise un thriller sympathique et intelligent qui vous mettra en tension pour un moment presque inoubliable.

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Réalisé par: Ridley Scott   Année: 1979   Durée: 1h57min   Genre: Science-Fiction   Note: 6/10   Achat-Location: VOD

De quoi ça parle ?

2122. Le Nostromo, vaisseau de commerce, fait route vers la Terre avec à son bord un équipage de sept personnes en hibernation et une cargaison de minerais. Il interrompt soudain sa course suite à la réception d’un mystérieux message provenant d’une planète inexplorée.

En bref…

Ridley Scott surprend avec un film intimiste qui parle d’un combat sans espoir pour l’homme dans un huis clos perdu au milieu de nulle part.

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Dossier: Halloween (3/4)

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Réalisé par: Rob Zombie    Année: 2005   Durée: 1h47min   Note: 8/10   Achat: VOD


De quoi ça parle ?

Après la mort de son frère, le shérif Wydell ne rêve que de vengeance. Il est prêt à tout contre la terrifiante famille Firefly, et il n’hésitera pas à outrepasser la loi. Barricadés dans leur maison, les Firefly, eux, sont décidés à lui échapper par tous les moyens. Rien ne semble pouvoir arrêter leur macabre saga. Entre les deux camps, la guerre est ouverte, et elle va s’étendre…

En bref…

Avec The Devil’s Rejects, Rob Zombie abandonne le huis clos de la maison de famille pour les autoroutes désertes d’Amérique, la famille Firefly foncent sur les routes de l’horreur embarquant avec eux les plus grands maîtres du genre pour mieux les balancer sur le bord de la route et créer leur propre univers. Les amoureux du genre applaudiront et en redemanderont, les plus sensibles passeront leurs chemins.

Le saviez-vous ?

Le mot « Fuck » et ses variations a été utilisé dans le film 224 fois, selon une autre source il aurait été dit 560 fois, le film détiendrait de ce fait le record.

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Réalisé par: Neil Marshall   Année: 2005   Durée: 1h39min   Note: 8/10   Achat: VOD


De quoi ça parle ?

En plein milieu du massif des Appalaches, six jeunes femmes se donnent rendez-vous pour une expédition spéléologique. Soudain, un éboulement bloque le chemin du retour.

En bref…

Neil Marshall associe horreur et psychologie pour nous offrir un huis clos devenu incontournable qui fonctionne bien grâce à une maîtrise quasi parfaite et un bon twist final.

Le saviez-vous ?

Chaque filles du casting vient d’un pays différent.

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Réalisé par: Victor Salva   Année: 2001   Durée: 1h30min   Note: 6/10   Achat: VOD


De quoi ça parle ?

Les vacances d’été sont enfin arrivées et, comme chaque année, Trish et Darry, deux étudiants, frère et soeur, prennent la route pour rendre visite à leurs parents. Sur le chemin, un routier agressif emboutit l’arrière de leur voiture sans raison apparente. Quelques kilomètres plus loin, Trish et Darry revoient le même camion, à côté d’une église abandonnée. Ils aperçoivent le conducteur, entièrement vêtu de loques, qui jette un corps dans une canalisation.

En bref…

Victor Salva réalise un film d’horreur simple et minimaliste à l’univers mystérieux et intimiste qui aura donné dans les années 2000 un nouveau souffle à l’univers du slasher. Jeepers Creepers est un film audacieux qui ne se prend pas la tête et introduit avec brio un nouveau monstre (conforme aux conventions du genre) dans e grand bestiaire de l’horreur.

Le saviez-vous ?

Pour son film Victor Salva explique qu’il a trouvé son inspiration dans le film Duel mais aussi dans l’histoire vraie d’un couple en voyage qui aurait remarqué quelque chose d’étrange sur la route et aurait fait demi-tour et découvert une scène épouvantable. Le réalisateur a repris l’histoire, modifié les âges et ajouté des éléments surnaturels.

Le bruit de couloir suspect (5)


Réalisé par: D. Myrick & E. Sanchez   Année: 1999   Durée: 1h21min   Note: 6/10   Achat: VOD


De quoi ça parle ?

En octobre 1994, trois jeunes cinéastes, Heather Donahue, Joshua Leonard et Michael Williams, disparaissent en randonnée dans la foret de Black Hill au cours d’un reportage sur la sorcellerie. Un an plus tard, on a retrouve le film de leur enquête.

En bref…

Avec The Blair Witch Project, les réalisateurs ont compris que ce n’est pas ce que l’on voit qui éveil nos peurs mais ce que l’on croit voir, c’est en jouant sur ce petit détail que le film arrive à renouveler le genre et deviendra par la suite un incontournable des années 90.

Le saviez-vous ?

Les trois acteurs principaux ont gardé leurs vrais noms pour le film, ils furent lâchés pendant huit jours en pleine forêt avec très peu d’instructions.

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Réalisé par: William Friedkin   Année: 1973   Durée: 2h2min   Note: 8/10   Achat: VOD


De quoi ça parle ?
L’histoire se déroule à Georgetown dans la banlieue de Washington. L’actrice de télévision Chris MacNeil est de plus en plus inquiète pour sa fille Regan en proie à des spasmes violents et à d’étranges symptômes devenus fréquents. Impuissants, les médecins lui conseillent de faire appel à un prêtre exorciste…
En bref…

L’exorciste est une pépite terrifiante qui restera indémodable et marquera les mémoires de plus d’une génération. William Friedkin rappelle avec son film que le mal peut s’insinuer partout même au sein d’un foyer tranquille.

Le saviez-vous ?

Dans la version intégrale de L’exorciste le visage du Démon apparaît de façon récurrente l’espace d’une fraction de seconde sous formes d’image subliminales.


Le mardi c’est classique

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Réalisé par: William Friedkin   Année: 1973   Durée: 2h2min   Achat: Amazon, Fnac, VOD


Une mère, une fillette, un démon, deux prêtres, un exorcisme, la mort.

Premier grand succès de l’histoire du cinéma d’horreur, L’exorciste reste encore aujourd’hui l’un des meilleurs films d’horreur de tous les temps, il ne pouvait pas, de ce fait, échapper au mardi c’est classique. Que l’on soit en 1973 ou en 2018, qu’on est vu le film ou pas, on a tous entendus parler de L’exorciste, on connaît tous les scènes qui ont marqué plus d’une génération.

En 1973, L’exorciste brave les règles de ce qui est montrable sur grand écran et surprend un public inhabitué à ce genre d’horreur. Le film sous ses allures de documentaire provoque l’effroi dans les salles en racontant une histoire qui puisse sa source à travers plusieurs thèmes  (arrogance, alcoolisme, culpabilité…) qui font partie de notre quotidien.L’horreur ne surgit ni des profondeurs de l’océan, ni de l’espace, l’horreur apparaît comme une irruption immédiate dans la vie de tous les jours et vient détruire l’illusion que nous vivons dans un monde sûr. Le réalisateur souffle à l’oreille du spectateur que le mal peut s’insinuer partout même au sein d’un foyer tranquille.

 

Jamais un film n’avait fait l’objet d’un tel battage médiatique pour l’époque, on ne comprenait pas pourquoi des gens de tout âge étaient prêts à faire la queue pendant des heures pour une oeuvre pareil. William Friedkin réussit comme le dit un critique « à faire du dégoût un divertissement pour grand public », il ouvre la porte au cinéma d’épouvante d’aujourd’hui. L’exorciste exercera une très grande influence sur le développement du genre et fera de l’enfant maléfique un thème dominant dans le cinéma d’horreur.

L’exorciste est une pépite terrifiante, parfois dégoutante qui restera indémodable et marquera les mémoires de plus d’une génération.


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Calendrier d’Halloween: 30 octobre

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The Exorcist

The Power of Christ compels you!

Réalisé par: William Friedkin

Année: 1973

Chris MacNeil ne sait plus quoi faire pour aider sa fille, victime de spasmes violents. On lui conseille de voir un exorciste, le Père Damien Karras.

Une mère, une fille, un démon, deux prêtres, un exorcisme, la mort… Qu’on soit en 1973 ou aujourd’hui, qu’on est vu le film ou pas, on a tous entendu parler de L’exorciste, on connaît tous les scènes qui ont marqué plus d’une génération. Le film a l’allure d’un documentaire, n’a jamais pris une ride il est toujours aussi efficace, il provoque toujours l’effroi et continuera à marquer les esprits. William Friedkin rappelle avec son film que le mal peut s’insinuer partout même au sein d’un foyer tranquille..

Your mother sucks cocks in Hell, Karras, you faithless slime.

En 1973, L’exorciste brave les règles de ce qui est montrable sur grand écran et surprend le public et la critique ouvrant la porte au cinéma d’épouvante d’aujourd’hui. Le film est le premier grand succès de l’histoire du film d’horreur, il exercera une très grande influence sur le développement du genre et fera de l’enfant maléfique un thème dominant dans le cinéma d’horreur. Une pépite terrifiante, parfois dégoutante qui restera dans les mémoires.

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Le saviez-vous ?

  • L’exorciste est le premier film d’horreur nommé aux Oscar pour le prix du meilleur film.
  • Max Von Sydow a été si choqué par les injures proférées par Linda Blair, qu’il en a oublié son texte.
  • Basé sur l’oeuvre de William Peter BlattyThe Exorcist est le premier épisode d’une saga de quatre film réalisé par un réalisateur différent à chaque fois: L’exorciste (1973), L’Hérétique (1977), L’Exorciste, la suite (1990) et Exorcist: the beginning (2004)
  • Dans la version intégrale de L’exorciste le visage du Démon apparaît de façon récurrente l’espace d’une fraction de seconde sous formes d’image subliminales.

Stick your cock up her ass, you motherfucking worthless cocksucker.

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