Pan Am

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Genre : Drama

Année : 2011

Chaine : ABC

Durée : 60 min

Situation : Terminé

Note : 8/10


Meet the women of the future

Une série tuée dans l’oeuf, malgré plus de 10 nominations dont 3 au Primetime Emmys.

On plonge dans la compagnie aérienne Pan American (Pan Am), avec ses hôtesses à la taille de guêpe et ses pilotes au regard charmeur, au programme de ce vol, des intrigues amoureuses, des intrigues d’espionnages et ce qu’il faut d’action.

 Quel dommage, qu’elle est était annulé au bout de 14 épisodes, comme seule conclusion un épisode qui se termine sur le changement d’année, l’incompréhension restera totale sur cet arrêt brutal, rempli d’amertumes pour la majorité des fans.

Capture d’écran 2015-06-07 à 17.17.58

Le casting était pourtant bien choisi, Christina Ricci, qu’on ne présente plus, Margot Robbie, vu dans Le loup de Wall Street, la pulpeuse, Kellie Garner, la douce Karine Vanasse, qui est pour moi la petite révélation de cette série et le beau capitaine Mike Vogel, récemment vu dans Bates Motel et Under the dome.

I’m beginning to believe that love is the fantasy. One day there, the next day gone.

L’arrêt d’une série ne m’avait pas marqué comme ça depuis l’arrêt précipité de Firefly ou Dollhouse. C’est malheureusement la dure réalité du monde des séries, le tri est rapidement fait, oubliant parfois de laisser leurs chances à de petites pépites de ce genre.

Tonight New York.. Tomorrow Paris… London… Rome… 

Une belle fin, l’histoire d’un beau commencement

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Réalisé par : Roberto Pasolini

Année : 2013

Note : 7/10


Il y a des gens dont les vies personnelles semblent vides en apparence mais qui trouvent un épanouissement ailleurs. John May est un fonctionnaire dans une banlieue de Londres, officier funéraire, il s’occupe des personnes décédées sans famille, recherchant leurs proches et organisant leurs funérailles avec minutie, sans jamais les négliger, jusqu’au jour où, atterrit sur son bureau le dossier de son voisin Billy Stoke.

Une belle fin, est un film rempli d’humanité, qui malgré son sujet, ne perd jamais cette lueur d’espoir et de générosité qui enveloppe l’histoire. On ne voit pas dans ce long métrage, l’imagination d’un cinéaste ou d’un écrivain, mais une histoire réelle, sans superflu.

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En faisant le choix de prendre en rôle principal l’acteur Eddie Marsan, le réalisateur voulait nous présenter un Monsieur Tout le Monde, qui ne ressemble pas à Monsieur Tout le Monde. Uberto Pasolini pose à travers ce film une question importante : “Pourquoi aujourd’hui, peut-on mourir complètement seul alors qu’il y a une cinquantaine d’années, ce n’était presque jamais le cas?” En montrant la solitude de ces personnes décédées, il nous interpelle sur notre époque et sur notre égocentrisme.

À travers son enquête, John May sera conduit dans un voyage géographique mais aussi psychologique, qui lui fera prendre conscience de sa propre fin. Le réalisateur nous plonge dans une atmosphère très réaliste tout au long du film, pour nous surprend à la fin en ajoutant une petite note surréaliste, laissant place à l’imagination et tout en confirmant l’humanité qui s’en dégage.

Une belle fin est une ode à la vie.