









































Après les années 90, c’est les années 2000 (00-09) qui envahissent Le Bruit du Cinema, comme pour les années 90, je vais vous proposer tout au long de l’année, plusieurs films qui seront classés par genre. Je vous propose de vous plonger dans les années 2000 et pour commencer voici 10 films qui ont marqué mes années 2000.
Réalisé par: Jonathan Dayton & Valerie Faris Année: 2006 Durée: 1h41min Genre: Comédie
La famille Hoover part à bord d’un vieux van d’Albuquerque à Redondo Beach en Californie pour le concours de Little Miss Sunshine.
Little Miss Sunshine est une comédie drôle et intelligente où la tendresse des personnages apaisent la cruauté des situations rendant le film unique.
Réalisé par: Ridley Scott Année: 2000 Durée: 2h35min Genre: Action, Drame
Le général romain Maximus est le plus fidèle soutien de l’empereur Marc Aurèle, qu’il a conduit de victoire en victoire avec une bravoure et un dévouement exemplaires. Jaloux du prestige de Maximus, et plus encore de l’amour que lui voue l’empereur, le fils de Marc Aurèle, Commode, s’arroge brutalement le pouvoir, puis ordonne l’arrestation du général et son exécution.
Gladiator est un grand spectacle, une entreprise réussie qui vous entraînera avec brio et intelligence dans une aventure épique.
Réalisé par: James McTeigue Année: 2005 Durée: 2h12 Genre: Action, Drame, Science-Fiction
Dans l’Angleterre totalitaire du futur, Evey Hammond est une jeune femme qui devient malgré elle l’alliée d’un mystérieux combattant révolutionnaire.
V pour Vendetta est une pure réussite que ce soit dans la forme comme dans le fond, c’est un spectacle au message radicalement humaniste qui force à la réflexion, c’est une envie forte de descendre dans la rue.
Réalisé par: Sofia Coppola Année: 2003 Durée: 1h42min Genre: Romance, Drame
ob Harris, acteur à la carrière instable, est envoyé à Tokyo pour des raisons professionnelles. Il y rencontre Charlotte, une jeune occidentale.
Pour ceux qui ont l’habitude de venir sur Le Bruit du Cinema, vous savez que je ne peux pas m’empêcher de parler de cette petite pépite qui hante mes nuits, Lost in Translation capte le souffle unique d’un amour platonique aussi profond et intense qu’un coup de foudre, vous offrant un dépaysement total, plein de surprises.
Réalisé par: Alan Parker Année: 2003 Durée: 2h10min Genre: Crime, Drame, Suspense
Militant contre la peine capitale au Texas, le docteur David Gale, un professeur d’université, se retrouve à tort condamné à mort pour le viol et le meurtre de l’activiste Constance Harraway. Dans sa cellule, il reçoit Elizabeth Bloom, une journaliste qui mettra tout en oeuvre pour prouver son innocence.
La vie de David Gale est un film passionnant, un réquisitoire humaniste contre la peine de mort, une mise en images de la fragilité du témoignage humain, c’est un film étonnant plein de subtilité qui se joue des faux-semblants pour mieux vous attirer vers un final inimaginable.
Réalisé par: Zack Snyder Année: 2009 Durée: 2h42min Genre: Science-Fiction, Action, Mystère
Aventure à la fois complexe et mystérieuse sur plusieurs niveaux, « Watchmen : Les Gardiens » – se passe dans une Amérique alternative de 1985 où les super-héros font partie du quotidien et où l’Horloge de l’Apocalypse – symbole de la tension entre les États-Unis et l’Union Soviétique – indique en permanence minuit moins cinq. Lorsque l’un de ses anciens collègues est assassiné, Rorschach, un justicier masqué un peu à plat mais non moins déterminé, va découvrir un complot qui menace de tuer et de discréditer tous les super-héros du passé et du présent.
Snyder utilise la puissance des images et de la musique pour nous raconter une histoire percutante qui ne laissera personne indifférent.
Réalisé par: Jason Reitman Année: 2005 Durée: 1h32min Genre: Comédie
Lobbyiste séduisant et ambitieux, Nick Naylor met son charme, sont talent et son sourire carnassier au service de la société Big Tobacco pour contrer les ravages de la politique de prévention contre le tabagisme. De conférence de presse en talk-show télévisé, il défend l’indéfendable.
Thank you for smoking est un film démoniaque qui dresse le portrait d’un homme qui défend l’indéfendable, c’est un film équilibré sans fausse note qui mérite le coup d’oeil.
Réalisé par: Rodriguez & Miller Année: 2005 Durée: 2h4min Genre: Crime, Suspense
Sin City est une ville infestée de criminels, de flics ripoux et de femmes fatales. Certains ont soif de vengeance, d’autres recherchent leur salut. Bienvenue à Sin City, la ville du vice et du péché.
Robert Rodriguez réalisé un film d’un nouveau genre, il ouvre une nouvelle porte, il mélange le film noir et la bande dessinée pour une symbiose parfaite.
Réalisé par: Francis Lawrence Année: 2005 Durée: 2h Genre: Action, Horreur, Fantaisie
Un expert en démonologie vit l’espace de quelques instants tous les supplices de l’Enfer. De retour sur Terre il doit combattre les légions de Satan.
Constantine est une petite pépite qui malgré un scénario assez inégal arrive à emporter le spectateur dans la lutte du bien contre le mal aux côtés d’un Keanu Reeves cynique à souhait.
Réalisé par: Alfonso Cuaron Année: 2006 Durée: 1h49min Genre: Drame
Dans une société futuriste où les êtres humains ne parviennent plus à se reproduire, l’annonce de la mort de la plus jeune personne, âgée de 18 ans, met la population en émoi. Au même moment, une femme tombe enceinte et devient par la même occasion la personne la plus enviée et la plus recherchée de la Terre.
Les fils de l’homme est un film époustouflant aussi divertissant que profond, qui s’impose comme un film atypique qui restera en tête bien après son visionnage, une pure réussite qui marque une vie.
Le calendrier spécial Saint-Valentin de cette année 2020 se termine aujourd’hui, exceptionnellement il n’y aura pas de vendredi en série cette semaine, vous pourrez retrouver le vendredi en série la semaine prochaine. J’espère que le calendrier de cette année vous aura permis de découvrir des films et surtout de découvrir une nouvelle facette de l’amour au cinéma. Il est temps de clôturer ce calendrier en attendant celui de l’année prochaine.
Joyeuse Saint-Valentin à tous !
Parce que l’amour nous transporte, parce que la romance nous fait rêver, parce qu’on aime tout simplement parler love story, Le Bruit du Cinema est de retour avec son calendrier spécial saint Valentin à partir de demain!
L’année dernière, je vous avais parlé avec amour de toutes les comédies romantiques qui vous en mettent plein les yeux, plein le coeur. Cette année, je vais vous parler avec amour d’une autre forme d’amour, celle du lâcher-prise, celle du laissé partir, qu’on est le choix ou pas, certaines histoires d’amour finissent mal, où s’arrête parce qu’elles sont arrivées à leur terme, parce que l’amitié à remplacer l’amour où parce que tout simplement c’est parfois aussi ça l’amour véritable.
Vous devinerez donc que c’est un calendrier à petit spoiler au vu du sujet traité mais même si vous savez que le happy ending n’est pas commun, je ne vous dévoilerais pas le pourquoi du comment.
Je vous dis donc à demain pour la première histoire de ce nouveau calendrier de la Saint-Valentin !
En août sur Le Bruit du Cinema, on part découvrir des villes à travers des films. Une ville peut offrir au film son décor, elle l’enrobe son histoire, le sublime ou le noirci, elle lui offre un souffle unique, elle emporte le film parfois à un niveau supérieur, elle peut aussi parfois a contrario le faire descendre en enfer. Un film qui offre à une ville un rôle, peut vous donner une envie de tourisme, une envie d’aventure, une envie de se perdre dans l’inconnu oubliant nos problèmes, une envie de repartir à zéro, une ville peut faire bien des choses quand elle est sublimée dans un film. Découvrons ensemble certains films qui utilisent la ville comme un personnage à part entière.
Réalisé par: Sofia Coppola Année: 2003 Durée: 1h42min Note: 10/10
Bob Harris, acteur à la carrière instable, est envoyé à Tokyo pour des raisons professionnelles. Il y rencontre Charlotte, une jeune occidentale.
Tokyo vous offrira un dépaysement certains et des surprises à chaque coin de rue et peut-être au croisement d’un carrefour dans cette ville un peu trop bruyante ou la barrière de la langue se transforme en mélodie incompréhensible vous aurez la possibilité de découvrir le secret que Charlotte chuchote à l’oreille de Bob Harris.
Réalisé par: Christophe Honoré Année: 2007 Durée: 1h31min Note: 8/10
Toutes les chansons d’amour racontent la même histoire : « Il y a trop de gens qui t’aiment »… « Je ne pourrais jamais vivre sans toi »… « Sorry Angel ». Les chansons d’amour racontent aussi cette histoire-là.
Ah.. Paris ville de lumière, ville des amoureux, ville de toutes les possibilités mais aussi ville briseuse de rêve. Paris est une ville complexe que Christophe Honoré met merveilleusement bien en images, montrant en chanson son côté sombre peu connu du monde du cinéma, Paris vous offrira joie et rire mais aussi tristesse et larmes, sans jamais vous enlever votre amour pour ces lumières.
Réalisé par: John Carney Année: 2013 Durée: 1h44min Note: 8/10
Gretta et son petit ami viennent de débarquer à NYC. La ville est d’autant plus magique pour les deux anglais qu’on leur propose de venir y vivre pleinement leur passion : la musique. Le rêve va se briser et l’idylle voler en éclat quand, aveuglé par la gloire naissante, il va la plaquer pour une carrière solo et… une attachée de presse.
Ses valises prêtes et son billet de retour pour Londres en poche, elle décide de passer une dernière nuit à New York avec son meilleur pote.
Avec New York Melody, on découvre les rues de New York en musique, qu’on soit amoureux, en pleine rupture ou tout simplement entre amis, chaque rue peut se prêter à une humeur, à un sentiment, à un moment unique. La ville se prête depuis des années au jeu avec brio nous offrant souvent du rêve.
Parce que l’amour au cinéma n’est pas toujours tout rose, parce que la fin n’est pas toujours celle que l’on veut ou que l’on croit, il était important pour moi de mettre en avant ces histoires qui finissent tristement mais parfois pour le mieux parce que l’amour c’est aussi lâcher prise et laisser partir.
Si vous continuez sur cette liste, sachez que je ne vous raconte pas la fin des films mais comme l’indique la liste je vous révèle que la fin n’est pas forcément heureuse.
Réalisé par: Sofia Coppola Année: 2003 Durée: 1h42min Achat: VOD
Bob Harris, acteur à la carrière instable, est envoyé à Tokyo pour des raisons professionnelles. Il y rencontre Charlotte, une jeune occidentale.
Lost in Translation nous raconte l’histoire de deux personnes perdues dans une ville qui ne les attend pas, deux âmes perdues entre deux fuseaux horaires, de deux êtres humains qui cherchent des réponses à leurs dépaysements existentiels dans une ville trop bruyante, trop grande, où la barrière de la langue se transforme en mélodie incompréhensible qui nous transporte dans une histoire d’amour sensuelle qui ne parle pas de sexe. Lost in translation capte le souffle unique d’un amour platonique aussi profond et puissant qu’un coup de foudre.
Réalisé par: John Carney Année: 2013 Durée: 1h44min
Gretta et son petit ami viennent de débarquer à NYC. La ville est d’autant plus magique pour les deux anglais qu’on leur propose de venir y vivre pleinement leur passion : la musique. Le rêve va se briser et l’idylle voler en éclat quand, aveuglé par la gloire naissante, il va la plaquer pour une carrière solo et… une attachée de presse.
Ses valises prêtes et son billet de retour pour Londres en poche, elle décide de passer une dernière nuit à New York avec son meilleur pote.
New York Melody est un pop movie où le réalisateur utilise avec intelligence » 3 notes de musique », la fragile Keira Knightley, le mélomane décavé Mark Ruffalo et le pétillant coureur de jupons Adams Levine. Ce trio passera par bien des chemins avant de trouver leurs propres chemins croisant l’amitié, l’amour et la rupture, entre réconciliation et adieu, on jongle avec une palette de sentiments maîtrisés à la perfection qui donne un équilibre à cette histoire d’amitié qui flirte avec les frontières de l’amour.
Réalisé par: Michael Curtiz Année: 1942 Durée: 1h42min Achat: VOD
A Casablanca, pendant la Seconde Guerre mondiale, le night-club le plus couru de la ville est tenu par Rick Blaine, un Américain en exil. Mais l’établissement sert également de refuge à ceux qui voudraient se procurer les papiers nécessaires pour quitter le pays. Lorsque Rick voit débarquer un soir le dissident politique Victor Laszlo et son épouse Ilsa, quelle n’est pas sa surprise de retrouver dans ces circonstances le grand amour de sa vie…
Casablanca c’est l’histoire d’un homme et d’une femme qui sacrifient leur amour pour une juste cause, c’est l’intensité d’une passion et de la précipitation de la guerre, c’est le début d’une belle amitié contre un amour perdu.
Réalisé par: Adrienne Shelly Année: 2007 Durée: 1h48min Achat: VOD
Jenna, serveuse favorite chez Joe’s Diner, est aussi appréciée des clients pour son gracieux sourire que pour ses succulentes tartes.Moins heureuse en amour, Jenna est affligée d’un mari comme on n’en fait – presque – plus : Earl.Un beau matin, Jenna découvre avec horreur qu’elle est tombée enceinte de cet homme. Elle se rend alors chez le nouveau gynécologue de sa petite ville, le timide et charmant Docteur Pomatter… dont elle tombe immédiatement amoureuse.
Waitress est un film charmant sans prétention au goût doux et amer, rempli de générosité qui nous raconte la vie ordinaire d’une serveuse qui rêve de changement et de liberté. Une histoire touchante et mélancolique qui vous donnera envie de faire des tartes.
Réalisé par: Gregory Mackenzie Année: 2008 Durée: 1h34min
Le voyage de noces d’un jeune couple marié près des chutes du Niagara…
Camille est un conte moderne, une histoire d’amour extraordinaire dans un voyage initiatique au nord des État-Unis, qui parle du lâché prise et du deuil. Une ode à l’amour, pleine de poésie.
Scarlett Johansson est une actrice qui peut passer d’un gros blockbuster au film d’auteur, elle a travaillé avec beaucoup de grands noms dans le monde du cinéma, révélation dans Lost in Translation, elle arrive assez souvent à être là où on ne l’attend pas, qu’on la voit ou qu’on l’entende, elle nous envoute. Simplicité ou femme fatale tout lui va comme un gant, Scarlett Johansson est une actrice qui n’a pas fini de nous surprendre.
Réalisé par: Terry Zwigoff Année: 2001 Durée: 1h51 Note: 7/10 Achat: VOD
Ghost World est un film aux grandes ambitions qui parle du destin de chacun et du passage de l’adolescence à l’âge adulte, une chronique d’un âge ordinaire qui réserve de belles surprises, une petite pépite qui restera en mémoire.
Le saviez-vous ?
Réalisé par: Sofia Coppola Année: 2003 Durée: 1h42 Note: 10/10 Achat: VOD
Lost in Translation est un film unique qui capte le souffle unique d’un amour platonique aussi profond et puissant qu’un coup de foudre. Bill Murray brille de mille feux et Scarlett Johansson révèle son superbe talent dans une sensibilité et une tendresse attachante.
Le saviez-vous ?
Réalisé par: Spike Jonze Année: 2013 Durée: 2h6 Note: 8/10 Achat: VOD
Prédiction d’un futur proche ? Histoire de solitude et de vie ? Simple histoire d’amour ? ou les trois réunis ? Her est un ovni, un film visionnaire encore d’actualité qui alerte sur notre dépendance à la technologie, sur cette solitude qui s’installe dans beaucoup de vies et sur la difficulté de trouver l’être aimé. Her nous rappelle que l’amour est un sentiment qui peut parfois être douloureux mais qui reste magnifique, tendre et doux.
Le saviez-vous ?
Réalisé par: Sofia Coppola Année: 2003 Durée: 1h42 Achat: VOD
J’aime beaucoup les rubriques que j’ai pu mettre en place car elles me permettent de vous parler de film « inconnu » comme de film connu et elle me permette aussi de retravailler des articles qui avec le temps je ne trouve pas assez abouti ou de vous reparler d’un film pour lequel mon avis a pu changer avec le temps. Ce mois-ci je remet en lumière Lost in Translation qui a été l’un des premiers articles que j’ai pu faire sur Le Bruit du Cinema. Redécouvrons ensemble ce film magique!
Lost in Translation nous raconte l’histoire de deux personnes perdues dans une ville qui ne les attend pas, de deux âmes perdues entre deux fuseaux horaires, de deux êtres humains qui cherchent des réponses à leurs dépaysements existentiels dans une ville trop bruyante, trop grande où la barrière de la langue se transforme en mélodie incompréhensible qui nous transporte dans une histoire d’amour sensuelle qui ne parle pas de sexe.
En choisissant de tourner en 35mm, Sofia Coppola signe ce qui est à mes yeux son chef-d’oeuvre! Un film qui grâce à son choix de réalisation nous enveloppe dans un univers romantique doux et amer avec une grosse pointe de mélancolie, Lost in Translation c’est aussi une rencontre époustouflante de deux personnalités changeantes, de deux âmes soeurs qui vivent un amour d’un instant. Le grand Bill Murray s’impose à nos yeux dans ce rôle fait sur mesure qui nous montre à quel point son talent est grand que dis-je Immense! Il n’en oublie pas pour autant de mettre en lumière sa partenaire Scarlett Johanson qui se révèle à nous, dans toute sa sensibilité et sa tendresse.
Sofia Coppola a trouvé un casting parfait et créer un film qui n’assomme pas de paroles inutiles, se contentant d’observer la nature humaine en jouant des clichés mis subtilement par-ci, par-là tout au long du film, pour finir sur des mots d’adieu qui se perdent dans le brouhaha de cette ville trop grande pour ces deux âmes en recherchent de réponse à leur mélancolie. Lost in Translation capte le souffle unique d’un amour platonique aussi profond et puissant qu’un coup de foudre.
Le saviez-vous?
Le Bruit du Cinema vous propose une nouvelle façon de traiter l’actualité cinéma et les bandes-annonces que je vois sur le net ou dans les magazines, en vous proposant à la fin de chaque mois un petit résumé. Let’s go pour janvier!
En janvier, on apprend que Mads Mikkelsen croit encore au retour de la série Hannibal et qu’il ne serait pas le seul à y croire, on apprend même que Bryan Fuller essayerait de racheter les droits du Silence des agneaux pour pouvoir créer un nouvel univers pour Hannibal. On serre les fesses et croise les doigts….
Un bruit de couloir nous apprend que The New Mutants pourrait encore voir sa sortie repoussée une nouvelle fois pour octobre ou novembre (il était prévu pour le 7 août) et on apprend même que la FOX serait prête à le distribuer directement sur la plateforme Hulu. La raison ? Le studio et le réalisateur aurait du mal à se mettre d’accord sur le montage final du film, la FOX ne voudrait pas s’éloigner de la saga originale, Josh Boone quant à lui voudrait aller à fond dans l’horreur, le projet reste donc pour le moment assez flou. Affaire à suivre…
Ce mois-ci, on a appris que Netflix a augmenté aux Etat-Unis heureusement pour nous l’augmentation n’est pas encore prévu en France, que Disney prépare encore une fois un film en live action cette fois-ci sur Le Bossu de Notre-Dame à croire qu’ils n’ont plus d’idées pour enchainer à ce point le live action. On apprend aussi que le réalisateur de John Wick planche sur le scénario d’un remake du film Highlander et qu’il essaye de de trouver un moyen de ne pas tout ruiner, qu’il aimerait explorer la temporalité complexe de l’histoire et accorder plus de temps à la mythologie, il ajoute qu’il ne sait pas encore s’il s’agira d’une adaptation cinéma ou série.
En janvier, on découvre aussi les photos des grandes retrouvailles qu’on attendait plus entre John Winchester et ses deux fils pour le 300ème épisode de la série, on apprend qu’un biopic sur Tolkien avec Nicholas Hoult devrait sortir le 10 mai, le film explorera les jeunes années du créateur du Seigneur des Anneaux. On savoure les idées folles de Dwayne Johnson qui « rêve » d’un crossover entre Thor et Fast & Furious pour mettre la racler à Chris Hemsworth. June&Cie nous fait une rétrospective en 12 articles de son année, ça nous donne envie de découvrir son année 2019, on apprend aussi pour notre plus grand plaisir que Sofia Coppola et Bill Murray se retrouve pour le prochain film de la réalisatrice « On the Rocks », elle en profite pour révéler qu’elle n’aurait jamais tourné « Lost in Translation » sans lui et pour finir Netflix envisage d’adapter la saga Resident Evil en série.
La fin d’un film peut nous faire pleurer, nous faire rire mais surtout marquer une vie. Dans ce dossier, je vous propose un petit panel de films qui grâce à leurs fins m’ont marqué. Une nouvelle fois Le Bruit du Cinema se lance dans un dossier qui grâce au monde magique du cinéma aura plusieurs parties.
Réalisé par: Charles Chaplin Année: 1940 Durée: 2h5min
Ce film est internationalement reconnu comme un chef-d’oeuvre, Chaplin a osé montrer que le nazisme était un danger mortel pour les communautés juives mais aussi pour l’humanité et la démocratie.
Le saviez-vous ?
Réalisé par: Uberto Pasolini Année: 2013 Durée: 1h32min
Avec Une belle fin, le réalisateur nous plonge dans une atmosphère très réaliste tout au long du film, pour nous surprend à la fin en ajoutant une petite note surréaliste, laissant place à l’imagination et tout en confirmant l’humanité qui s’en dégage. Une fin triste et douce à la fois, dur de sens dans un monde ou l’individualisme est de plus en plus maître.
Le saviez-vous ?
Réalisé par: Roberto Benigni Année: 1997 Durée: 1h56min
Un film époustouflant qui reste en mémoire par sa beauté, son souffle de vie, sa dureté mais aussi sa légèreté. Je pense que c’est la première fin qui m’est vraiment marquée et dont je me souvienne à la perfection.
Le saviez-vous ?
Réalisé par: Frank Darabont Année: 2000 Durée: 3h09min
Il est long le chemin jusqu’à une fin qui marquera beaucoup de monde, heureusement le film a très peu de longueur, ce qui le rend presque parfait. Une fois le film vu vous ne pourrez pas oublier l’histoire de John Coffey.
Le saviez-vous ?
Réalisé par: Sofia Coppola Année: 2004 Durée: 1h42min
Chacun peut interpréter ce film à sa manière, pour certains l’histoire se finit mal, pour d’autres elle se finit bien. Moi, cette fin m’a parlé, m’a touché, m’a tout simplement marqué et fait partie des plus belles fins que j’ai pu voir, pleine de douceur, d’ambiguïté et puis Bill Murray tout simplement.
Le saviez-vous ?
Parce que septembre annonce définitivement la fin d’un été trop court, parce que l’on doit tous dire au revoir à quelque chose pour retourner à notre quotidien, parce que l’on doit un jour dire bonjour à l’automne, parce que parfois on a préféré l’inconnu, cette scène mystère qui nous laisse sur notre fin représente parfaitement mon mois de septembre.
Voir aussi: Lost in Translation
Réalisé par : Lee Toland Krieger
Année : 2012
Note : 8/10
Achat : Amazon
For anyone who has to break up with their best friend.
Faut-il accepter que parfois l’amour ne suffise pas à sauver un couple? C’est un peu la problématique que pose ce petit favori du Sundance.
Celeste et Jesse sont en plein divorce, malgré cette épreuve, ils font tout pour conserver leur amitié qui les avait lié à leurs débuts, créant un relation incomprise, beaucoup trop ambigu pour fonctionner. Comment fait-on pour retrouver cette frontière qui sépare l’amour de l’amitié, quand on l’a franchi depuis longtemps ?
Tout au long du film on va suivre ce couple qui est arrivé à la fin de son histoire remplie d’amour. Lee Toland Krieger fait ressortir un côté de l’amour que l’on oublie trop souvent, il nous montre que parfois l’amour ne suffit pas. Andy Samberg et Rashida Jones ont une telle alchimie dans ce film, qu’ils nous happent dans leur amour, on l’a vie avec et on la laisse partir avec eux.
Certains diront que c’est un film parfait pour une anti Saint Valentin, ils en oublient surement le sujet principal, l’amour. On ressent autant d’amour dans ce film que dans Coup de foudre à Notting Hill, il n’était juste pas suffisant pour les sauver, Celeste et Jesse font le deuil d’un amour trop grand pour eux.
Do you wanna be right or wanna be happy? Sometimes the end is just the beginning
A voir aussi: Casablanca, Lost in Translation, Her, Frankie & Johnny
Réalisé par : Sofia Coppola
Année : 2003
Récompenses : 8 prix, 9 nominations
Note : 10/10
Why do you have to point out how stupid everyone is all the time?
Un film sur deux personnes perdu dans un monde qui ne les attends pas. Avec pour troisième personnages principales une ville, trop grande, trop bruyante, au langage incompréhensible : Tokyo 東京
Sans le charme, le mystère de cette ville, le film n’aurait surement aucun sens, l’histoire n’aurait pas eu cette force dans une ville comme New York. Une rencontre époustouflante de deux personnalités changeantes, la mélancolie des images et de la narration, nous emporte dans un Tokyo inconnu. Qui ne rêverait pas d’être à la place de Scarlett Johansson ? Pour côtoyer un Bill Murray qui reprend un souffle de vie le temps d’un voyage dans cette ville.
– I don’t want to leave. – So don’t. Stay here with me. We’ll start a jazz band
Moi personnellement je ne dirais pas non ! Mais la vénération que j’ai pour le grand Bill Murray, influence sûrement un peu mon jugement… Sofia Coppola a trouvé le bon casting et a fait un film qui n’assomme pas en parole inutile.
La fin peu laisser perplexe, on termine sur une question : Mais qu’est que Bill Murray lui souffle à l’oreille ? Chacun peut interpréter ce film à sa manière, pour certains l’histoire se finit mal, pour d’autre elle se finit bien. Une chose est sûre, on termine le film avec une envie de se perdre nous aussi dans un Tokyo inconnu. Sofia Coppola fait naître une amitié entre eux qui dérive de temps à autre en un amour simple sans superflu. Elle nous prouve que Tokyo est un autre monde qui n’attend qu’une chose qu’on le découvre.
Let’s never come here again because it would never be as much fun.
Voir aussi : St. Vincent, Casablanca, Frankie and Johnny, Her