Les vraies histoires de nos contes Disney

Pour cette fois, je vais m’éloigner un tout petit peu du monde du cinéma avec le dossier que je vous présente. Il sera composé pour le moment de quatre parties, que je publierai une fois par mois, chaque partie parlera d’un conte Disney de notre enfance en profondeur. Transformons-nous ensemble en Sherlock et découvrons l’origine de ses histoires d’amour qui nous ont faits rêver quand nous étions petits.

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Quand on dit la « La Belle et la Bête » on évoque plus volontiers, le film de Jean Cocteau datant de 1946 ou le dessin animé des Studio Walt Disney en 1991 ou encore aujourd’hui le live action réalisé une nouvelle fois par Disney, mais avant tout ça il y a eu le conte de Mme de Villeneuve publié en 1740, au début du règne de Louis XV.

Gabrielle de Villeneuve aura laissé à ses contemporains le souvenir d’une femme de grande taille, peu jolie, « le nez le plus long et les yeux les plus malignement ardents que j’ai vus de ma vie » si l’on en croit Louis-Sébastien Mercier.

En créant La belle et la bête, Mme de Villeneuve choisira tantôt la forme du conte, tantôt celle du roman, et laissera une oeuvre de fiction qui, pour avoir sombré dans l’oubli comme bien des oeuvres de femme de cette époque, n’en mérite pas moins l’intérêt.

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C’est à l’extrême fin du XVIIe siècle que les contes de fées ont été popularisés en France par Catherine d’Aulnoy et Charles Perrault. En 1740 parurent les deux premiers tomes contenant La Belle et la Bête, l’histoire racontée par une femme de chambre à l’esprit délié, Mlle de Chon.

La version de l’histoire que les uns et les autres ont choisi d’adapter n’est d’ailleurs pas celle de Mme de Villeneuve mais celle de Mme Leprince de Beaumont. Cette dernière prit le parti de raccourcir sensiblement le conte, en choisissant de s’arrêter quand l’aveu d’amour de La Belle délivre la bête et qu’elle bonne idée! Le conte originel de Mme de Villeneuve se perdait dans un univers beaucoup trop fantastique, la simple histoire d’amour se transformant en retrouvailles familiale (vrai père de La Belle) et en une guerre entre des bonnes et mauvaises fées, créant un récit qui s’éternisait en longueur.

« Elle doutait si son coeur devait préférer une chimère à l’amour réel d’une bête. »

Que de bizarrerie dans cette histoire pour des gens habitué au film ou au dessin animé. La Bête que Mme de Villeneuve imagine n’est pas un homme à tête de lion mais un monstre véritable, pourvu d’une trompe, couvert d’écailles, qui souffle, qui hurle, et qui ne possède ni grâce, ni esprit de finesse : tout ce qu’il est capable de demander à La Belle est de coucher avec lui. Le château de la Bête n’est pas seulement une demeure étrange et luxueuse où les valets ont été changé en pierre mais il contient des fenêtres ouvertes sur le monde.

Le monde s’est fait théâtre, le réel pur représentation.

Pour les amoureux du Disney, le choc sera total, pas de Lumière ou de Big Ben mais des singes, des perroquets et des petits oiseaux. Tout s’éloigne donc du dessin animé mais en gardant quand même le fil conducteur du sacrifice de la fille pour le père et de l’amour qui apparait malgré les apparences. La Belle et la Bête de Mme de Villeneuve, c’est deux histoires en une. Et c’est tout le problème.

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Par l’invention de « La Belle et la Bête », Gabrielle de Villeneuve enrichit le domaine des contes de fées de l’un de ses plus beaux récits, dotant son héroïne d’une « force d’esprit qui n’est pas d’ordinaire à son sexe », comme elle prend le soin de le souligner, malgré les dangers et l’étrangeté des situations, La Belle prend son destin en main.

L’histoire du prince qu’en a elle diffère aussi légèrement :

« Élevé par une mère très aimante, reine de son pays, il a été protégé longtemps par une fée qui, bien que « vieille, laide, et d’un caractère hautain », s’est mise en tête de l’épouser une fois qu’il est devenu adulte. Comme il refusait, celle-ci l’a transformé en bête. Une fée « obligeante » est intervenue pour qu’il puisse un jour recouvrer son apparence mais à condition qu’une jeune personne accepte de l’épouser malgré sa forme monstrueuse. »

Et voilà comment l’histoire peut enfin commencer…

Avec La Belle et la Bête, Disney a réussi à créer quelque chose de beau, d’humain qui malgré ses quelques défauts arrive à faire rêver et à inculquer une petite morale à nos petits chérubins. En vue du conte (et de mon point de vue) les studios Disney ont réussi à rendre un conte long et brouillon en une histoire qui fera rêver encore à l’heure d’aujourd’hui, les plus petits comme les plus grands.  Capture d’écran 2018-01-18 à 08.44.02.png

Voir aussi: La belle et la bête -2014

Trailer: The Beauty and the beast

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Depuis La belle et la bête de Christophe Gans, je me méfie comme de la peste des adaptations de ce dessin animé qui a bercé mon enfance, le teaser avait titillé ma curiosité dans le bon sens, j’avais même ressenti une petite excitation à l’idée de voir enfin une bonne adaptation d’un des plus grands chefs d’oeuvres de Disney. La bande-annonce est enfin là, malheureusement j’ai un peu peur de ce que je vais voir le 17 mars 2017, j’espère au fond de moi découvrir un film qui sera enfin à la hauteur du dessin animé mais je garde quand même un peu de réserve et me dis que peut-être, cette fois-ci encore, je vais être une nouvelle fois déçu… Affaire à suivre.

Trailer: The Girl on the Train

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La bande-annonce me donne envie, l’histoire me donne envie, le casting me donne envie, mais j’ai très peur de retrouver énormément de similitude avec Gone Girl surtout dans le jeu de l’actrice Haley Bennett. Il faudra attendre le 7 octobre pour en savoir un peu plus.

High Rise

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Réalisé par: Ben Wheatley

Année: 2016

Durée: 1h59

Note: 1/10

Achat: Amazon, Fnac, VOD


 

Si la torture avait un visage, on lui donnerait l’apparence de High-Rise.

Je pense que je n’avais pas autant souffert à une séance de cinéma depuis La Belle et la Bête en 2014, et pourtant, je suis quelqu’un d’assez ouverte prête à découvrir tout et n’importe quoi, High-Rise aura eu raison de mon esprit.

En choisissant d’adapter sur grand écran l’oeuvre dystopique de J.G. Ballard supposé inadaptable, Ben Wheatley prenait le risque de se planter, risque payant, il a réussi un plantage magistral en nous offrant une torture visuelle et sonore.

Nous sommes dans les années 70, le docteur Laing emménage dans un gratte-ciel luxueux et ultramoderne où chaque étage est défini par une classe sociale. Le déménagement est censé être un renouveau et une quête d’anonymat pour le docteur, assez rapidement sa nouvelle tranquillité va être bouleversée quand les frustrations des classes moyennes vont rencontrer le mépris des plus hautes classes.

Satire de l’Angleterre thatchérienne obsédée par la performance et le matérialisme, High-Rise avait tout pour séduire malheureusement le film oublie rapidement de traiter de son sujet principal et se perd dans un délire visuel complètement superficiel et agaçant.

Hanté par l’ombre de Shinning, ce gratte-ciel qui fait office de micro-organisme vivant n’arrive pas à la hauteur de l’Overlook et perd en puissance au fil du film, High-Rise s’enrobe d’une bande originale obsessionnelle qui au bout 1h30 se transforme en torture auditive. Malheureusement, le beau Tom Hiddleston sain d’esprit qui nous sert de guide à travers les 40 étages, nous abandonnera lui aussi, petit à petit pour tomber dans la folie.

Ben Wheatley adapte à l’écran la vision sinistre et pathétique d’une humanité perdue dans les avancées technologiques de l’écrivain J.G. Ballard, désastreusement, il loupe le coche et n’arrive à nous servir qu’une adaptation plate, longue, répétitive et sans vie. High-Rise est un film épuisant qui manque cruellement d’empathie pour le spectateur.

Trailer: High Rise

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On ne va pas se mentir, je le vois et je suis amoureuse, si en plus c’est dans un film qui sent bon la dystopie, je dis un grand OUI, sans la moindre hésitation. High Rise promet de régaler nos petites cellules grises et donnera envie de relire le livre de J.G. Ballard. Sortie le 6 avril 2016.

Trailer: Cinema & Serie

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Une overdose de bonnes bande-annonces en ce lundi de décembre, le duo le plus attendu du petit écran en dévoile un petit peu plus avec un nouveau teaser.

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Le troisième Star Trek  réalisé par le réalisateur de Saw, Conjuring et dernièrement Furious7 a sa bande-annonce et on peut le dire le petit Justin Lin en a dans le pantalon. Une première vidéo qui mise tout sur l’action, j’attends de voir la suite. Sortie le 13 juillet 2016.

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J’aime le concept, j’aime bien Tom Hiddleston et cette première vidéo m’intrigue que demander de plus? Sortie le 6 avril 2016.

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Surement la bande-annonce qui m’a le plus enthousiasmer aujourd’hui, je crois que je suis tombée amoureuse du film avant même de l’avoir vu. Sortie le 8 janvier 2016.

 

Casting: Beauty and the beast

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We have the Beauty – Emma Watson

we have the beast

We have the Beast – Dan Stevens

we have the vilain

We have the villain – Luke Evans

we have lumière

We have Lumière – Ewan McGregor

we have Cogsworth

We have Cogsworth – Sir Ian McKellen

we have Mrs. Potts

We have Mrs. Potts – Emma Thompson

We can begin to make the film !