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Réalisé par: John Woo Année: 1997 Durée: 2h18min Achat: VOD
Castor Troy, dangereux terroriste, est tombé dans le coma à la suite d’un affrontement avec Sean Archer, agent de la CIA. Grâce à une intervention chirurgicale, Archer prend le visage de Troy pour faire avouer au frère de ce dernier l’emplacement d’une bombe. Mais Troy sort du coma et prend à son tour le visage d’Archer.
Volte/Face est un film remarquable qui a donné un nouveau souffle au thriller d’action, grâce à un scénario et une mise en scène de génie qui alterne avec brio scène d’action et scène intimiste sans jamais perdre le spectateur. Une pure pépite des années 90.
Réalisé par: David Fincher Année: 1995 Durée: 2h7min Achat: VOD
Pour conclure sa carrière, l’inspecteur Somerset, vieux flic blasé, tombe à sept jours de la retraite sur un criminel peu ordinaire. John Doe, c’est ainsi que se fait appeler l’assassin, a décidé de nettoyer la société des maux qui la rongent en commettant sept meurtres basés sur les sept péchés capitaux.
Avec Se7en, David Fincher révolutionne le film de serial-killer en explorant le lien qui peut se créer entre un tueur et la police, il s’aide d’une conclusion choquante et inattendue pour créer un film unique qui restera en mémoire.
Réalisé par: Taylor Hackford Année: 1997 Durée: 2h24min Achat: VOD
Kevin Lomax, jeune et brillant avocat, est approché par l’un des plus puissants cabinets New-Yorkais dirigé par l’étrange John Milton. Assoiffé de pouvoir et d’argent, poussé par une ambition dévorante, prêt à tout pour réussir, il accepte l’offre et gravit les marches de la réussite de façon fulgurante. Mais l’ambition a un prix.
L’associé du diable est un thriller juridique intelligent qui nous offre une intéressante allégorie des sept pêchés capitaux, le tout porté par un trio intéressant qui arrive à faire oublier certaines faiblesses du scénario.
Réalisé par: David Fincher Année: 1999 Durée: 2h19min Achat: VOD
La première règle du Fight Club est : il est interdit de parler du Fight Club.
Fight Club est un mélange de plein de choses, une oeuvre passée, une oeuvre future, le cri d’une génération passé et futur, un film puissant, brillamment mis en scène qui met K.O dès le premier visionnage.
Réalisé par: Terry Gilliam Année: 1995 Durée: 2h9min Achat: VOD
Nous sommes en l’an 2035. Les quelques milliers d’habitants qui restent sur notre planète sont contraints de vivre sous terre. La surface du globe est devenue inhabitable à la suite d’un virus ayant décimé 99% de la population. Les survivants mettent tous leurs espoirs dans un voyage à travers le temps pour découvrir les causes de la catastrophe et la prévenir.
L’armée des 12 singes est un film ingénieux, tortueux et poétique qui rappelle à l’espèce humaine qu’elle n’est pas des plus évoluées.
Réalisé par: Bryan Singer Année: 1995 Durée: 1h46min Achat: VOD
Une légende du crime contraint cinq malfrats à aller s’acquitter d’une tâche très périlleuse. Ceux qui survivent pourront se partager un butin de 91 millions de dollars.
Usual Suspects est un film policier paranoïaque et schizophrène au scénario exceptionnel et à la fin étonnante, une autre pépite des années 90 qui aura marqué l’histoire du cinéma.
Réalisé par: David Fincher Année: 1997 Durée: 2h9min Achat: VOD
Nicholas Van Orton, homme d’affaires avisé, reçoit le jour de son anniversaire un étrange cadeau que lui offre son frère Conrad. Il s’agit d’un jeu. Nicholas découvre peu à peu que les enjeux en sont très élevés, bien qu’il ne soit certain ni des règles, ni même de l’objectif réel.
Avec The Game, David Fincher remet en question le libre arbitre, il manipule Michael Douglas et le spectateur en utilisant une atmosphère remplie de paranoïa et de suspense, une petite pépite oublié des années 90.
Réalisé par: Quentin Tarantino Année: 1992 Durée: 1h39min Achat: VOD
Après un hold-up manqué, des cambrioleurs de haut vol font leurs comptes dans une confrontation violente, pour découvrir lequel d’entre eux les a trahis.
Reservoir Dogs est comme le voulait Tarantino, un film qui résiste à l’épreuve du temps, c’est un film de gangsters écrit et mis en scène de façon intelligente qui reste en mémoire grâce à une narration innovante et un casting époustouflant.
Réalisé par: M. Night Shyamalan Année: 1999 Durée: 1h47min Achat: VOD
Cole Sear, garçonnet de huit ans est hanté par un terrible secret. Son imaginaire est visité par des esprits menaçants. Trop jeune pour comprendre le pourquoi de ces apparitions et traumatisé par ces pouvoirs paranormaux, Cole s’enferme dans une peur maladive et ne veut révéler à personne la cause de son enfermement, à l’exception d’un psychologue pour enfants.
Sixième sens est un mélange insolite des genres, qui passionne et terrifie, un film haletant qui tient en haleine malgré quelques incohérences qui s’oublient vite grâce à une fin astucieuse qui laisse entrevoir les profondeurs de la vie.
Réalisé par: Jonathan Demme Année: 1991 Durée: 1h58min Achat: VOD
Un psychopathe connu sous le nom de Buffalo Bill sème la terreur dans le Middle West en kidnappant et en assassinant de jeunes femmes. Clarice Starling, une jeune agent du FBI, est chargée d’interroger l’ex-psychiatre Hannibal Lecter.
Le silence des agneaux est un grand film construit sur la ruse et la manipulation qui vous fait comprendre que le pire est toujours possible. Un chef-d’oeuvre des années 90.
Réalisé par: Quentin Tarantino
Année: 2016
Note: 8/10
« Les 8 Salopards est un film de Tarantino, on parle, on parle et quand on a fini on se tire dessus » (Première)
Tarantino revient avec son huitième long-métrage un western-spaghetti qui offre un constat sur l’Amérique au lendemain de la guerre de sécession et qui n’a pas pour but de glorifier cette dernière, un western et, pourtant, il se cache derrière cette première façade un bon film d’horreur!
The Hateful Eight est le premier film horrifique du réalisateur qui une nouvelle fois surprend par ses choix tout en gardant une façon de travailler similaire à ce qu’il a déjà fait auparavant. C’est un film de Quentin Tarantino fait pour ceux qui aiment son travail, toutes personnes ayant une réticence envers lui ne pourront apprécier à sa juste valeur ce film.
Les 8 Salopards c’est aussi un casting « Tarantino All Star » qu’on prend plaisir à découvrir dans cette mercerie perdue dans les montagnes enneigées, tout le monde est là de Tim Roth à Samuel L. Jackson en passant par Michael Madsen et Kurt Russell , la nouveauté est aussi présente en la personne de Waltons Goggins en nouveau shérif de la ville et Jennifer Jason Leigh qui vient donner une touche de féminité façon Western-Spaguetti, on oublie la digne fermière qui attend d’être sauvée, on dit bonjour à la criminelle de poigne qui s’en prend régulièrement pleins la gueule, on sent en cette femme tout l’univers de Tarantino.
« J’espère mettre un frein à l’élan du numérique et que les gens se disent: Voilà ce que c’est d’aller au cinéma. »
Tout ce petit monde se retrouve devant une Panavision 70mm, format d’image réservée au film à grand spectacle qui offre un format d’image extrêmement large donnant plus de précision et une plus belle image, Quentin Tarantino clame haut et fort son aversion pour le numérique et espère redonner aux gens l’envie de voir d’aller au cinéma pour voir un film et non pour regarder la télé sur un grand écran.
The Hateful Eight c’est un hommage à The Thing, à Evil Dead, où même à Sherlock Holmes mais c’est aussi des références à ses précédents films et malgré tout ça il arrive encore à nous faire sortir des salles obscures avec l’impression d’avoir vu quelques choses de nouveau, quelques choses d’exceptionnelle parce qu’en fait, un film de Quentin Tarantino c’est un évènement en soi. Que se soit dans les longueurs de l’ouverture ou dans le dénouement brutal, on assiste à du pur Tarantino, mon seul regret ne pas avoir pu le voir en véritable projection 70mm.
« This here is Daisy Domergue. She’s wanted dead or alive for murder. When that sun comes out, I’m taking this woman to hang! There anybody here committed to stopping me from doing that? «
Pour mon mois d’août Netflix a fait mon bonheur avec le documentaire Beyond Clueless me permettant de me replonger dans les teen-movies, je suis tombée amoureuse avec She’s all that et Sixteen Candles, j’ai groové sur Footloose, j’ai vu l’impuissance de Robin Williams dans Awakenings face à une maladie trop forte pour lui, mon côté détective est ressorti avec Usual Suspects et Reservoir Dogs, j’ai appris l’arnaque avec Jason Statham dans Arnaques, Crimes et Botanique, je me suis ouvert l’appétit avec Waitress, j’ai vu le complot avec Ennemi d’Etat et j’ai repris goût à la vie avec Mélanie Laurent dans Je vais bien ne t’en fais pas. Mais août ne m’a pas apporté que du plaisir, j’ai aussi souffert d’ennui avec les films Limitless et Battle Los Angeles et je suis aussi passé à côté d’une histoire d’amour avec They came together.