























Réalisé par: Rob Zombie
Année: 2005
Note: 8/10
« I am the devil, and I am here to do the devil’s work. »
Avec The Devil’s Rejects, Rob Zombie finit son oeuvre dans le monde de l’horreur de façon convaincante, achevant de manière magistrale l’histoire de la famille Firefly. Il abandonne le huis clos de la maison de famille pour les autoroutes désertes d’Amérique fonçant sur les routes de l’horreur embarquant avec lui les plus grands maîtres du genre, pour mieux les balancer sur le bord de la route et créer son propre univers.
Dans The Devil’s Rejects, on retrouve Otis, Baby et Captain Spaulding, qu’on avait laissé dans leur ferme digne d’un carnaval de l’horreur, en pleine fuite, pourchasser par un shérif consumé par une envie de vengeance. Le bien et le mal se mélangent redistribuant les rôles, la famille Firefly passe du bourreau à la victime dans un road movie rempli de cadavre.
« I’m gonna have to be taking your car today. See I have some top secret clown business that supersedes any plans that you might have for this here vehicle. »
En sacralisant cette famille irrécupérable, vivant pour la violence et le vice, Rob Zombie créé une empathie nouvelle envers cette bande de déjantés, il impose l’époque et les personnages faisant oublier le côté fantastique qui avait clôturé La maison des 1000 morts, on revient à la réalité trash et vulgaire qui fait l’univers du réalisateur.
Les amoureux du genre applaudiront et en redemanderont, les plus sensibles passeront leurs chemins.
« There is no fuckin’ ice cream in your fuckin’ future. »