Maps to the Stars

bilan (6)


Réalisé par: David Cronenberg   Année: 2014   Durée: 1h51min   Note: 6/10


J’ai un sentiment assez particulier avec ce film, Maps to the Stars est un film qui m’a marqué en bon mais aussi en mauvais, il fait partie des rares films qui m’ont laissé un goût amer qui encore aujourd’hui perdure, il est l’heure pour moi de faire le bilan sur ce petit ovni perturbant.

Maps to the Stars c’est l’histoire des enfants stars, c’est l’histoire des rêveurs d’Hollywood, c’est un film choral qui dénonce le star system, c’est les vices qui se cachent derrière les lumières aveuglantes des projecteurs.

Les séquences s’enchainent dans un rythme tortueux où les assauts satiriques vous giflent cachés derrière un humour noir qui apporte un peu de piment à cette oeuvre perturbante. Julianne Moore brille de mille feux, Mia Wasikowska montre son côté sombre, John Cusack et Olivia Williams dérangent, Evan Bird épate, Robert Pattinson fait son Edward Cullen, le tout porté par une mise en scène envoutante et dérangeante qui enrobe un malaise permanent qui perturbe.

Maps to the Stars est une histoire remplie de petites méchancetés qui dénonce la face cachée d’un Hollywood en crise qui marquera les esprits.

You know the part in scary movie when somebody does something really stupid, and everybody hates them for it_ This is it (6)

Le vendredi en série

le vendredi en serie


Capture d’écran 2019-08-22 à 08.21.52


Genre: Action, Sci-fi, Thriller   Année: 2009   Durée: 45min   Chaine: FOX


Exceptionnellement pour ce mois d’août Le vendredi en série sort une semaine plus tard, en septembre tout rentre dans l’ordre pas d’inquiétude. Aujourd’hui dans Le vendredi en série,  je vais vous parler d’une série du talentueux Joss Whedon, une série au potentiel énorme qui encore une fois a été tué dans l’oeuf par la FOX.

Bienvenue dans Dollhouse, une histoire passionnante qui dérange.

L’histoire de Dollhouse prend vie lors d’un diner entre Eliza Dushku et Joss Whedon, l’actrice l’invite pour lui faire part d’une idée, avant même que l’addition arrive sur la table, le génie de Joss aura fait effet, il repartira avec le titre de la série et plein d’idées en tête.

Pour sa nouvelle série, Whedon arrivera à rassembler une grande partie de son équipe à la production on retrouvera Tim Minear, à la réalisation David Solomon et Steven DeKnight, à l’écriture Elizabeth Craft et Sarah Fain, aux costumes Shawna Trpcic et au casting Amy Acker, Alan Tudyck et bien sûr la belle Eliza Dusku qui obtiendra le premier rôle. Malgré une équipe de choc, le financement de la série s’avère très difficile, un premier pilot est tourné, il sera refusé par la FOX, le second déclenchera une commande de 13 épisodes, pour cette histoire où des clients payent pour avoir recours aux services de la Dollhouse.

Les cinq premiers épisodes n’auront pas vraiment de fil conducteur, ils se concentreront sur les fantasmes des clients qui payent pour avoir l’impression l’espace d’une nuit ou d’un weekend d’être aimé sincèrement ou de la façon dont ils l’entendent. C’est le sixième épisode (qui se trouve être le premier pilot tourné par Joss Whedon) qui révèlera le potentiel et le fil conducteur de la série. La saison 1 n’est qu’une longue et passionnante introduction à la saison 2 qui révèlera un autre but, une autre aux Dollhouse, une autre possibilité d’utiliser ces poupées fantasmagoriques.

Joss Whedon est fasciné par le cerveau humain, cette série lui permettra de laisser libre cours à ses réflexions, il abordera des questions de morales et d’éthique tout en nous offrant un show divertissant, qu’on aimera jusqu’à la fin grâce à un casting au top où chacun (second rôle compris) aura sa place et son évolution pour à la fin ne former qu’un être à part entière.

Dollhouse est une série en deux temps qui parlera et intriguera beaucoup de monde, elle vous fera réfléchir si vous lui en donner l’occasion.

Capture d’écran 2019-08-22 à 09.01.42