RIP : Sid Haig

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Sid Haig, mon éternel Captain Spaulding,

Qui aurait cru que tu nous quitterais si tôt, sans prévenir,

Toi, qui m’as fait rêver, Toi, que je voulais président, Toi, le patriarche de l’une des familles les plus folles et les plus meurtrières du cinéma.

Tu emportes avec toi, une partie de mon adolescence, tu étais un acteur peu connu des novices de l’horreur mais pour moi tu étais un grand acteur, un homme bon et généreux.

C’est avec beaucoup de tristesse que je te dis au revoir.

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Rip: George A. Romero

 

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Le papa du zombie nous a quitté, le maître de l’horreur, l’homme qui m’a ouvert les yeux sur ce monde de mort-vivant est parti, comme il le désirait entourer de sa famille en écoutant la bande originale de « L’Homme tranquille ». Encore un grand Monsieur qui s’en va faire la fête avec tous ce que nous avons déjà perdu. Le zombie se sent bien seul, en cette année 2017.

Une nouvelle fois, une légende nous quitte et emporte avec lui une partie de mon adolescence, c’est dur de grandir… Tous les mots que je pourrais écrire ne seront jamais à la hauteur du respect que j’avais pour ce génie de l’horreur, de ce maître qui m’a ouvert les yeux sur le monde des morts-vivants. Ce n’est pas avec mes mots que je terminerais cet article mais avec les siens pour que tout le monde se rappelle de ce qu’était pour lui un zombie.

« Un zombie même s’il rêve de devenir le nouveau Usain Bolt sait au fond de son coeur… ou de ce qui lui reste de son coeur… qu’il ne peut pas COURIR ! ses chevilles n’y résisterait pas ! Et du coup, non seulement sa mobilité s’en trouverait grandement diminuée mais avec elle sa capacité à attraper les proies qui s’ingénient à fuir devant lui »

George A. Romero

RIP: Carrie Fisher

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L’année 2016 se termine bien mal, beaucoup trop de perte dans le monde du cinéma mais aussi de la musique, une année noire qui se finit avec le départ tragique de la belle Carrie Fisher et sa maman Debbie Reynolds. La princesse a rejoint les étoiles nous attendant sans nous presser pour de nouvelles aventures. Ci-dessous vous trouverez la triste et belle lettre qu’avait adressé, il y a trois ans Carrie Fisher à la princesse Leia. 

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Chère princesse Leia,
Je ne voudrais pas être présomptueuse en vous appelant Leia tout court, ça impliquerait une familiarité dont je ne souhaite pas présumer. Et bien que certains puissent dire que nous nous ressemblons au point de pouvoir être prises l’une pour l’autre –  si nous nous mettions mystérieusement d’accord pour nous habiller de la même manière banale et que vous refusiez enfin, raisonnablement, de vous soumettre aux rigueurs de cette coiffure tapageuse et absurde –, bref (mais enfin !), je pourrais passer pour vous avec quelques ajustements mineurs et vous pourriez passer pour moi avec des transformations sensiblement plus importantes. Mais est-ce que mon esprit s’accorderait à votre physique ?

J’ai passé près des deux tiers de ma vie à traverser des galaxies dans ces putains de bottes en cuir blanc. J’ai même essayé de répondre de vos actions, d’expliquer les motifs éventuels de choix que l’une de nous n’a pas su faire. Mais alors qu’on se souviendra éternellement de vous flânant dans des paysages infestés d’étoiles, vivant pour toujours dans les imaginations et sur les écrans, je végète bruyamment dans ce tristement célèbre placard des célébrités – à grossir, prendre des rides, me voûter et m’abêtir avec l’âge.

Nous voilà dans notre propre tableau à la Dorian Gray. Vous : douce, sûre de vous et droite dans vos bottes, condamnée pour toujours à la grande et enviable prison de l’aventure intergalactique. Moi : luttant de plus en plus contre le syndrome de stress post-galactique, portant vos cicatrices, grisonnant vos cheveux éternellement noirs et ridicules.

Vous agissez toujours en héroïne ; je la sniffe, dans une piètre tentative d’atténuer l’éclat de votre frénétique cinéma intergalactique. Vous récoltez la gloire ; je cède à la vieillesse. Vous : tellement en forme physiquement et si pétrie de bonnes intentions que cela me rend folle – en tout cas, quelque chose me rend folle. Tandis que vous combattez le côté obscur avec vos manières légères et lumineuses, je suis dans la fosse du Sarlacc, couverte par les sucs organiques infâmes de Jabba.

Cela prendra-t-il fin un jour ? Probablement pas, mais, moi, je prendrai fin. J’en suis assez certaine. Mes suites s’arrêteront fort heureusement enfin, tandis que les vôtres délimiteront et engloutiront une ère.

Quoique vous soyez condamnée à rejouer les mêmes sept heures d’aventures sur un laps de temps de maintenant presque quatre décennies chahuteuses, au moins vous avez bonne mine quand vous combattez le mal. J’ai l’air habitée. Mes yeux amusés et envieux animent un visage bouffi et abîmé par l’âge. N’étais-je pas censée rester joyeusement figée dans l’ambre de notre image projetée, repoussant la rétention d’eau, le poids et les rides de la même façon que vous combattiez pour la gloire de… c’était quoi déjà, le but de cette foutue histoire – un univers rayonnant de paix et d’équité, des Ewoks cabriolant dans des champs remplis de force ? N’étais-je pas censée le rester ? Dites, ne l’étais-je pas ?

De nos destinées tout sauf partagées (si elles furent partagées, c’est d’une façon insalubre), quelle qu’ait été ou sera celle de Leia, celle de Carrie sera, au moins périodiquement, dérisoire et décevante, rongée par la commisération, vieille et surexposée, rendue triste et hors de propos en comparaison avec les aventures riches et ininterrompues de son homologue. Joue-le de nouveau, Han ! Leia joue tandis que je continue à payer et payer et payer. Je suis Carrie Fisher de Star Wars– le côté sud de Star Wars, près de l’ancienne maison abandonnée des Vador.

Je pâlis tandis que vous flamboyez. Je me voûte tandis que vous tirez juste et défendez le droit. Oh ! je sais, il y a pire. Ce pire se rassemble dans mon dos et hante mes jours futurs pleins de divertissements. Mais le pire cède au meilleur – Dorian Organa cède à Carrie Gray. Nous gagnons tous à la fin, n’est-ce pas ? Sinon définitivement, au moins pendant un nombre limité de jours sympathiques et inéluctables. Elle est la Leia Organa au centre des meilleurs souvenirs de tant d’êtres humains. Brillant dans la chaude lumière de notre nostalgie de la science-fiction.

Notre Aldérande, envolez-vous avec nous, mais où que vous alliez – au-dessus de la colline ou de cette fichue Cité des nuages, dans le palais de Jabba ou aux urgences, en haut, en bas ou à travers –, faites de votre mieux pour faire ce que je fais : faites en sorte de profiter du voyage. Laissez tomber la coiffure, mais profitez du voyage !

Amitiés, Carrie

RIP: Alan Rickman

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Et voilà, l’inattendu frappe encore pour notre plus grande tristesse, après Galabru, après Bowie, c’est Rickman qui s’en va, foudroyer par cet ennemi qu’on appelle cancer, ce sale vaurien qui fait tout de façon déloyale en nous laissant dans le désarroi le plus total. Severus Snape, Harry, Colonel Brandon, Shériff George of Nottingham, Hans Gruber  et bien d’autres seront les témoins du talent d’Alan Rickman pour les générations futures. Aujourd’hui, une nouvelle fois en ce mois de janvier, je suis triste…

RIP: Michel Galabru

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Moins je fais de post dans cette catégorie mieux je me porte malheureusement l’article est parfois inévitable. Aujourd’hui je suis triste parce que je dois dire au revoir à une figure de mon enfance, une voix qui m’a bercé quand j’étais jeune, un visage que j’ai découvert dans les premiers films que j’ai pu voir, aujourd’hui les cigales sont tristes terrées dans leurs trous, aujourd’hui tout le monde est triste, aujourd’hui la troupe de Saint-Tropez est au complet.

RIP: Wes Craven

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Le papa de Freddy et du Ghostface nous a quittés cette nuit à la suite d’une tumeur à l’âge de 76 ans, une légende s’en va et avec lui une partie de mon adolescence. Wes Craven s’est révélé au monde du cinéma d’horreur en 1972 avec La dernière maison sur la gauche,  il continuera à surprendre en 1977 avec La Colline à des Yeux mais c’est en 1984 qu’il va créer son premier « bébé » c’est avec Freddy Krueger qu’il va terroriser grand nombre d’entre nous et en terrorise encore, son deuxième « bébé » se révèle au monde en 1996 à travers le Ghostface. Wes Craven n’était certes pas LE maître de l’horreur mais il a gagné sa place dans les légendes du film d’horreur.

Le cinéma est triste, je suis triste, ce lundi sera triste.

RIP: James Horner

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Vous ne connaissiez peut-être pas son nom mais vous connaissiez sa musique à travers les films: Titanic, Braveheart, Avatar, Le nom de la rose…

L’un des plus grands compositeurs de ce siècle, s’est tué dans le crash de son avion cette nuit à l’âge de 61 ans.