Le mardi c’est classique

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Réalisé par : Michel Gondry   Année : 2004   Durée: 1h48min   Achat : Amazon, Fnac, VOD


« Que dirais-tu si tu recevais une carte t’annonçant que tu as été effacé de la mémoire d’une certaine personne et que tu devrais désormais t’abstenir de tout contact avec elle ? » Avec cette phrase Pierre Bismuth vient de donner l’idée a Michel Gondry, idée qui une fois appliquée va donner un film qui frôle la frontière du chef-d’oeuvre.

Eternal sunshine of the Spotless Mind est une oeuvre sophistiquée sur la fin de l’amour et le souvenir de ses premiers émois, c’est un film a contre-courant qui commence par la fin et fini par le commencement, Charlie Kaufman a crée un récit complexe et poétique, autour de la mémoire, de l’oubli et du bonheur. Dans ce film l’histoire d’amour est présentée sous toutes ses formes des plus plaisantes au plus désagréables, sans jamais donner de leçon de moral, c’est un peu la réalité de l’amour qui est présenté.

Le film débute a un stade ou un homme et une femme ne peuvent plus se supporter, la haine remplace l’amour. Eternal Sunshine of the Spotless Mind ne va pas suivre le désastre d’un amour trop passionné, il va partir à contre-courant et remonter jusqu’au prémisse de cette amour, de ce premier regard, de ce premier émoi que crée l’amour. C’est une visite à l’intérieur de l’esprit humain, Kauffman s’interroge sur cette étrange volonté qu’a l’être humain de connaître, de ressentir, de se souvenir d’un amour malheureux.

Eternal Sunshine of the Spotless Mind est habité par un casting fascinant, étonnant mais surtout inversé, Jim Carrey tombe le masque du comique en interprétant avec justesse celui de la victime d’un monde où l’on se préoccupe de laver les mauvais souvenir pour mieux vivre et préserver son bonheur, Kate Winslet quand à elle se transforme en jeune fille totalement chaotique qui grimace et gesticule sans se soucier de ce qui l’entour, des rôles a contre emploi pour deux acteurs extraordinaire.

« A quoi bon se souvenir d’une histoire d’amour destructive ? » C’est la question du film, la question du Docteur Mierzwiak (Tom Wilkinson) Il faut arrivé à la fin du film pour que la réponse devienne clair, c’est un constat simple nos malheurs nous sont précieux malgré la souffrance qu’ils nous apportent sur le moment, après tout à la fin les souvenirs sont tout ce qui nous reste.


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Eternal Sunshine of the Spotless Mind

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Réalisé par : Michel Gondry

Année : 2004

Note : 8/10

Achat : Amazon, Fnac, VOD


What a loss to spend that much time with someone, only to find out that she’s a stranger.

« Que dirais-tu si tu recevais une carte t’annonçant que tu as été effacé de la mémoire d’une certaine personne et que tu devrais désormais t’abstenir de tout contact avec elle ? » Avec cette phrase Pierre Bismuth vient de donner l’idée a Michel Gondry, idée qui une fois appliquée va donner un film qui frôle la frontière du chef-d’oeuvre.

Eternal sunshine of the Spotless Mind est une oeuvre sophistiquée sur la fin de l’amour et le souvenir de ses premiers émois, c’est un film a contre-courant qui commence par la fin et fini par le commencement, Charlie Kaufman a crée un récit complexe et poétique, autour de la mémoire, de l’oubli et du bonheur. Dans ce film l’histoire d’amour est présentée sous toutes ses formes des plus plaisantes au plus désagréables, sans jamais donner de leçon de moral, c’est un peu la réalité de l’amour qui est présenté.

Le film débute a un stade ou un homme et une femme ne peuvent plus se supporter, la haine remplace l’amour. Eternal Sunshine of the Spotless Mind ne va pas suivre le désastre d’un amour trop passionné, il va partir à contre-courant et remonter jusqu’au prémisse de cette amour, de ce premier regard, de ce premier émoi que crée l’amour. C’est une visite à l’intérieur de l’esprit humain, Kauffman s’interroge sur cette étrange volonté qu’a l’être humain de connaître, de ressentir, de se souvenir d’un amour malheureux.

Eternal Sunshine of the Spotless Mind est habité par un casting fascinant, étonnant mais surtout inversé, Jim Carrey tombe le masque du comique en interprétant avec justesse celui de la victime d’un monde où l’on se préoccupe de laver les mauvais souvenir pour mieux vivre et préserver son bonheur, Kate Winslet quand à elle se transforme en jeune fille totalement chaotique qui grimace et gesticule sans se soucier de ce qui l’entour, des rôles a contre emploi pour deux acteurs extraordinaire.

« A quoi bon se souvenir d’une histoire d’amour destructive ? » C’est la question du film, la question du Docteur Mierzwiak (Tom Wilkinson) Il faut arrivé à la fin du film pour que la réponse devienne clair, c’est un constat simple nos malheurs nous sont précieux malgré la souffrance qu’ils nous apportent sur le moment, après tout à la fin les souvenirs sont tout ce qui nous reste.

How happy is the blameless vestal’s lot! The world forgetting, by the world forgot. Eternal sunshine of the spotless mind! Each pray’r accepted, and each wish resign’d.

Voir aussi: Celeste & Jesse Forever, Frankie & Johnny, Casablanca, Vacances Romaine, Her, Mommy

Celeste & Jesse forever, l’anti sexe entre ami.

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Réalisé par : Lee Toland Krieger

Année : 2012

Note : 8/10

Achat : Amazon


For anyone who has to break up with their best friend.

Faut-il accepter que parfois l’amour ne suffise pas à sauver un couple? C’est un peu la problématique que pose ce petit favori du Sundance.

Celeste et Jesse sont en plein divorce, malgré cette épreuve, ils font tout pour conserver leur amitié qui les avait lié à leurs débuts, créant un relation incomprise, beaucoup trop ambigu pour fonctionner. Comment fait-on pour retrouver cette frontière qui sépare l’amour de l’amitié, quand on l’a franchi depuis longtemps ?

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Tout au long du film on va suivre ce couple qui est arrivé à la fin de son histoire remplie d’amour. Lee Toland Krieger fait ressortir un côté de l’amour que l’on oublie trop souvent, il nous montre que parfois l’amour ne suffit pas. Andy Samberg et Rashida Jones ont une telle alchimie dans ce film, qu’ils nous happent dans leur amour, on l’a vie avec et on la laisse partir avec eux.

Certains diront que c’est un film parfait pour une anti Saint Valentin, ils en oublient surement le sujet principal, l’amour. On ressent autant d’amour dans ce film que dans Coup de foudre à Notting Hill, il n’était juste pas suffisant pour les sauver, Celeste et Jesse font le deuil d’un amour trop grand pour eux.

Do you wanna be right or wanna be happy? Sometimes the end is just the beginning

A voir aussi: Casablanca, Lost in Translation, Her, Frankie & Johnny