Les badass du cinéma

Cet article est partie d’une idée simple, je voulais rendre hommage à 10 femmes badass dans le monde du cinéma, il s’est avéré que trouver seulement 10 femmes était un exercice très difficile, il y en a beaucoup trop, j’ai donc transformé l’idée de base en mini-dossier qui apparaîtra de temps en temps sur Le Bruit du Cinema. Je vous parlerais des personnages féminins fort dans le monde du cinéma mais pas que… Je vous laisserais découvrir au fil des mois: Les badass du cinéma…


  • Linda Hamilton est Sarah Connor dans Terminator 2: Judgment Day

bad ass women


Réalisé par: James Cameron   Année: 1991   Durée: 2h17   Note: 6/10   Achat: VOD


Personnage de fiction créé par James Cameron en 1984, elle sera l’un des personnages voir le personnage central de Terminator 2: Judgment Day. Dans le premier Terminator elle a un physique assez banal, c’est dans le deuxième qu’elle se transforme en guerrière de l’apocalypse totalement badass.

Le saviez-vous?

Linda Hamilton s’est entraînée avec l’ancien commando israélien Uzi Gal et l’entraîneur personnel Anthony Cortés, trois heures par jour, six jours par semaine, pendant treize semaines avant le tournage. En raison du régime qu’elle a dû suivre pour le film, elle a refusé de reprendre son rôle pour Terminator 3 – Le soulèvement des machines (2003). 

« The battle for tomorrow has begun… »
  • Julia Roberts est Erin Brockovich dans Erin Brockovich, seule contre tous

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Réalisé par: Steven Soderbergh   Année: 2000   Durée: 2h11   Note: 7/10   Achat: VOD


Le film Erin Brockovich est tiré de l’histoire vraie d’Erin Brockovich une autodidacte qui malgré un manque de formation en droit a réussi à se faire embaucher dans un petit cabinet d’avocats où des dossiers attireront son attention, après enquête, elle révèlera une affaire de pollution des eaux potables à Hinkley. Par la suite, elle deviendra adjointe juridique et grande militante de l’environnement. Une femme qui se bat contre tout le monde pour protéger une cause et qui ne lâche pas l’affaire est totalement badass!

Le saviez-vous?

En enquêtant sur la pollution des eaux potables à Hinkley, Erin Brockovich-Ellis est tombé elle aussi malade à cause du chrome. Steven Soderbergh a décidé de laissé de côté cette information, par peur qu’Erin ressemble trop à une martyre dans son film.

« She brought a small town to its feet and huge corporation to its knees »
  • Michelle Pfeiffer – Selina Kyle alias Catwoman dans Batman, le défi

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Réalisé par: Tim Burton   Année: 1992   Durée: 2h06   Note: 7/10   Achat: VOD


Personnage de fiction de l’univers DC créé par Bill Finger et Bob Kane, elle est un peu l’alter ego féminin de Batman, parfois féline, parfois voleuse, bienfaitrice de temps à autre, c’est une femme indépendante qui sait ce qu’elle veut et qui n’a pas peur d’aller le chercher.

Le saviez-vous ?

Dans la scène où Catwoman aka Selina Kyle essaye de manger l’oiseau du pingouin, c’est réellement un vrai petit oiseau qu’elle met dans sa bouche, l’équipe avait préparé des marionnettes de petits oiseaux mais l’actrice a trouvé qu’ils avaient l’air faux et a préféré tourner la scène avec un vrai.

Honey, I’m home. Oh, I forgot. I’m not married.

Terminator Genisys

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Réalisé par : Alan Taylor

Année : 2015

Note : 2/10

Achat : Sortie le 23 novembre 2015


I look at each of you and I see the marks of this long and terrible war. If we die tonight, man kind dies with us.

Comment régénérer une franchise abimée par des suites médiocres ? En n’y touchant pas, tout simplement.

En 1984, un cyborg venu du futur apparaît sur dans nos cinémas, avec le Terminator James Cameron réinvente le blockbuster de l’été, en 2015 il revient comme un cheveu sur une soupe remplie de nostalgie en oubliant de réinventer le blockbuster. Rien de nouveau dans l’univers du T-800, on reprend les mêmes bases, un duo, robot et humaine, un lien avec un parfait inconnu venu du futur et une menace de destruction totale de l’humanité, une journée normale dans le monde du Terminator.

On fait du neuf avec du vieux mais on ne fait pas mieux, entre un Arnold Schwarzenegger  qui reprend un rôle qui assume son âge avancer et le fait savoir à travers des tirades comiques qui ferait pleurer un canard, une Amélia Clarke en Sarah Connor qui n’est qu’une pâle copie d’une Linda Hamilton qui avait porté le rôle au summum de la gloire, et un Jai Courtney nouveau gros bras d’hollywood qui interprète un Kyle Reese fade, éternel amoureux sous les ordres de John Connor. 

L’histoire prend un tournant qui aurait pu avoir du potentiel, si la bande-annonce n’avait pas révélé le twist qui fait le film, comment rebondir après une gourde pareil ? Ce n’est pas dans ce film qu’on aura la réponse. Une histoire mal étudiée qui se voulait inédite mais ne fait que reprendre la dynamique d’une famille dysfonctionnelle en pleine apocalypse robotique, les quelques nouveautés apportées par ce nouveau réalisateur ne fonctionne pas, le film ne fait que courir après sa propre mythologie en se contentant de multiplier des blagues sur l’âge de Schwarzenegger, des dialogues scientifiques incompréhensibles et des scènes d’action numériques pâlotte.

Alan Taylor nous présente un film mielleux qui pue la nostalgie d’une époque révolue, que retenir de cette catastrophe ? Arrêtons de fouiller dans le passé pour trouver des idées neuves et essayons de faire dans l’original.

The timeline John sent you to no longer exists. Everything’s changed… and we can stop Judgement Day.