Quand le WTF rencontre le cinéma, on peut tomber très souvent sur des petites pépites improbables, des histoires loufoques, des chefs-d’œuvre et beaucoup de raté. Après « La scène WTF« , Le Bruit du Cinema ouvre un nouveau dossier « La séance WTF » découvrons ensemble 5 films à l’histoire WTF.
Firefly c’est l’histoire d’un monde futuriste dominé par l’Alliance, c’est les aventures du capitaine Malcolm Reynolds et de son équipage qui écume l’espace à la recherche de mission pour gagner leur vie. C’est surtout l’histoire d’une alchimie incroyable entre une série et son public (toujours grandissant).
Firefly est une série qui méritait mieux, c’est une série qui aurait dû avoir mieux! Firefly c’est un peu le Han Solo du petit écran, c’est l’antihéros qu’on aime malgré ses défauts, c’est un space western ingénieux, bien écrit, remplit d’hommage et d’inspiration qu’on prend plaisir à découvrir. Firefly c’est la série qu’on regrette, c’est la définition même de l’amertume chez le sériphile.
Joss Whedon arrive avec facilité et talent à conquérir le monde malgré une seule saison de 11 épisodes (diffusé) arrêtés de manière brutale et injuste. Whedon capture nos petits coeurs en créant un attachement subtil et progressif pour 9 personnages, aux personnalités fougueuses et aux répliques aussi intelligentes que kitch. Les intrigues nous emportent dans un espace qu’on imaginait étant plus jeune, variant les plaisirs et gardant un fil rouge accrocheur qui malheureusement nous laissera un goût amer.
Heureusement, un film viendra en 2005 combler le vide laissé par la série en 2002, mais les réponses apporter et la fin garderont ce léger goût amer lié à la série.
Entre amertume, frustration et espoir, Firefly vogue dans un espace inconnu qui peut-être un jour s’offrira une nouvelle fois à nous.
Après les années 90, c’est les années 2000 (00-09) qui envahissent Le Bruit du Cinema, comme pour les années 90, je vais vous proposer tout au long de l’année, plusieurs films qui seront classés par genre. Je vous propose de vous plonger dans les années 2000 et pour commencer voici 10 films qui ont marqué mes années 2000.
Réalisé par: Jonathan Dayton & Valerie Faris Année: 2006 Durée: 1h41min Genre: Comédie
De quoi ça parle ?
La famille Hoover part à bord d’un vieux van d’Albuquerque à Redondo Beach en Californie pour le concours de Little Miss Sunshine.
En bref..
Little Miss Sunshine est une comédie drôle et intelligente où la tendresse des personnages apaisent la cruauté des situations rendant le film unique.
Réalisé par: Ridley Scott Année: 2000 Durée: 2h35min Genre: Action, Drame
De quoi ça parle ?
Le général romain Maximus est le plus fidèle soutien de l’empereur Marc Aurèle, qu’il a conduit de victoire en victoire avec une bravoure et un dévouement exemplaires. Jaloux du prestige de Maximus, et plus encore de l’amour que lui voue l’empereur, le fils de Marc Aurèle, Commode, s’arroge brutalement le pouvoir, puis ordonne l’arrestation du général et son exécution.
En bref..
Gladiator est un grand spectacle, une entreprise réussie qui vous entraînera avec brio et intelligence dans une aventure épique.
Réalisé par: James McTeigue Année: 2005 Durée: 2h12 Genre: Action, Drame, Science-Fiction
De quoi ça parle ?
Dans l’Angleterre totalitaire du futur, Evey Hammond est une jeune femme qui devient malgré elle l’alliée d’un mystérieux combattant révolutionnaire.
En bref..
V pour Vendetta est une pure réussite que ce soit dans la forme comme dans le fond, c’est un spectacle au message radicalement humaniste qui force à la réflexion, c’est une envie forte de descendre dans la rue.
Réalisé par: Sofia Coppola Année: 2003 Durée: 1h42min Genre: Romance, Drame
De quoi ça parle ?
ob Harris, acteur à la carrière instable, est envoyé à Tokyo pour des raisons professionnelles. Il y rencontre Charlotte, une jeune occidentale.
En bref..
Pour ceux qui ont l’habitude de venir sur Le Bruit du Cinema, vous savez que je ne peux pas m’empêcher de parler de cette petite pépite qui hante mes nuits, Lost in Translation capte le souffle unique d’un amour platonique aussi profond et intense qu’un coup de foudre, vous offrant un dépaysement total, plein de surprises.
Réalisé par: Alan Parker Année: 2003 Durée: 2h10min Genre: Crime, Drame, Suspense
De quoi ça parle ?
Militant contre la peine capitale au Texas, le docteur David Gale, un professeur d’université, se retrouve à tort condamné à mort pour le viol et le meurtre de l’activiste Constance Harraway. Dans sa cellule, il reçoit Elizabeth Bloom, une journaliste qui mettra tout en oeuvre pour prouver son innocence.
En bref..
La vie de David Gale est un film passionnant, un réquisitoire humaniste contre la peine de mort, une mise en images de la fragilité du témoignage humain, c’est un film étonnant plein de subtilité qui se joue des faux-semblants pour mieux vous attirer vers un final inimaginable.
Aventure à la fois complexe et mystérieuse sur plusieurs niveaux, « Watchmen : Les Gardiens » – se passe dans une Amérique alternative de 1985 où les super-héros font partie du quotidien et où l’Horloge de l’Apocalypse – symbole de la tension entre les États-Unis et l’Union Soviétique – indique en permanence minuit moins cinq. Lorsque l’un de ses anciens collègues est assassiné, Rorschach, un justicier masqué un peu à plat mais non moins déterminé, va découvrir un complot qui menace de tuer et de discréditer tous les super-héros du passé et du présent.
En bref..
Snyder utilise la puissance des images et de la musique pour nous raconter une histoire percutante qui ne laissera personne indifférent.
Réalisé par: Jason Reitman Année: 2005 Durée: 1h32min Genre: Comédie
De quoi ça parle ?
Lobbyiste séduisant et ambitieux, Nick Naylor met son charme, sont talent et son sourire carnassier au service de la société Big Tobacco pour contrer les ravages de la politique de prévention contre le tabagisme. De conférence de presse en talk-show télévisé, il défend l’indéfendable.
En bref..
Thank you for smoking est un film démoniaque qui dresse le portrait d’un homme qui défend l’indéfendable, c’est un film équilibré sans fausse note qui mérite le coup d’oeil.
Réalisé par: Rodriguez & Miller Année: 2005 Durée: 2h4min Genre: Crime, Suspense
De quoi ça parle ?
Sin City est une ville infestée de criminels, de flics ripoux et de femmes fatales. Certains ont soif de vengeance, d’autres recherchent leur salut. Bienvenue à Sin City, la ville du vice et du péché.
En bref..
Robert Rodriguez réalisé un film d’un nouveau genre, il ouvre une nouvelle porte, il mélange le film noir et la bande dessinée pour une symbiose parfaite.
Réalisé par: Francis Lawrence Année: 2005 Durée: 2h Genre: Action, Horreur, Fantaisie
De quoi ça parle ?
Un expert en démonologie vit l’espace de quelques instants tous les supplices de l’Enfer. De retour sur Terre il doit combattre les légions de Satan.
En bref..
Constantine est une petite pépite qui malgré un scénario assez inégal arrive à emporter le spectateur dans la lutte du bien contre le mal aux côtés d’un Keanu Reeves cynique à souhait.
Réalisé par: Alfonso Cuaron Année: 2006 Durée: 1h49min Genre: Drame
De quoi ça parle ?
Dans une société futuriste où les êtres humains ne parviennent plus à se reproduire, l’annonce de la mort de la plus jeune personne, âgée de 18 ans, met la population en émoi. Au même moment, une femme tombe enceinte et devient par la même occasion la personne la plus enviée et la plus recherchée de la Terre.
En bref..
Les fils de l’homme est un film époustouflant aussi divertissant que profond, qui s’impose comme un film atypique qui restera en tête bien après son visionnage, une pure réussite qui marque une vie.
Childhood’s End, c’est l’histoire de plusieurs vaisseaux qui apparaissent aux quatre coins du monde un jour sans prévenir, c’est l’histoire de « Seigneurs » venu sur terre pour apaiser les injustices, c’est l’histoire d’un grand mystère qui soulèvera beaucoup de questions et de doutes, c’est un plan sur le long terme que l’humanité n’avait pas vu venir…
Childhood’s End est une mini-série de trois épisodes assez captivante qui change des histoires classiques d’invasion extraterrestre, oubliée la série remplie d’actions et d’explosions inutiles, pour une fois, l’action n’est pas la maîtresse de la situation, elle est même presque inexistante et c’est cette originalité qui fera la force de la série.
Alors, oui, tout n’est pas à garder, il y a quelques longueurs, les épisodes sont assez inégaux, certaines idées sont sous-exploitées mais dans l’ensemble la série réussit à mettre en avant ses forces grâce à des rebondissements inattendus qui relancent le fil de l’histoire et apporte une intéressante réflexion sur la destinée de l’humanité.
Cette adaptation du roman d’Arthur C. Clarke est une réussite télévisuelle qui mérite le coup d’oeil pour son originalité et la philosophie qui se cache derrière certains thèmes abordés. Une série pour tout amoureux de science-fiction, à voir sans hésitation.
Il est l’heure de faire le bilan d’une décennie cinéma, il est l’heure de redécouvrir des films oublié, de se souvenir et d’apprécier une nouvelle fois le cinéma d’une décennie pleine de surprise et de déception. Le Bruit du Cinema dresse le bilan d’une décennie bien remplie !
2010, une nouvelle ère
Blue Valentine (7/10) 2. Inception (8/10) 3. Shutter Island (8/10) 4. We are four lions (7/10) 5. Dragons (7/10) 6. Lullaby for P.I (7/10) 7. Toy Story 3 (7/10) 8. Buried (6/10) 9. Machete (8/10) 10. Raiponce (8/10).
2011, une année prise de conscience
God Bless America (8/10) 2. Polisse (8/10) 3. Starbuck (7/10) 4. Like Crazy (8/10) 5. The Prodigies (7/10) 6. Et soudain tout le monde me manque (6/10) 7. Melancholia (6/10) 8. The Art of Flight (9/10) 9. Rango (6/10) 10. Un jour (5/10).
2012, une année qui rassemble
Celeste & Jesse Forever (8/10) 2. La cabane dans les bois (7/10) 3. Sinister (6/10) 4. Moonrise Kingdom (7/10) 5. Tucker & Dale vs Evil (7/10) 6. Lawless (8/10) 7. Avengers (8/10) 8. Royal Affair (6/10) 9. The Expendables 2 (7/10) 10. 21 Jump Street (7/10).
2013, une année à pépite
Snowpiercer (8/10) 2. Her (8/10) 3. The Conjuring (6/10) 4. The Secret Life of Walter Mitty (7/10) 5. Une belle fin (7/10) 6. Prisoners (6/10) 7. Pop Redemption (6/10) 8. Mama (6/10) 9. Horns (8/10) 10. Le Congrès (6/10).
2014, une année riche en qualité
Mommy (8/10) 2. Nightcrawler (8/10) 3. The Lego Movie (7/10) 4. The Voices (7/10) 5. Bande de filles (6/10) 6. Magic in the Moonlight (7/10) 7. Big Hero 6 (6/10) 8. Minuscule – La vallée des fourmis (6/10) 9. Boyhood (6/10) 10. Avis de mistral (6/10).
Midnight Special (7/10) 2. Swiss Army Man (7/10) 3. The Witch (6/10) 4. Big Fish & Begonia (8/10) 5. Mr Right (6/10) 6. Deadpool (7/10) 7. Adopte un veuf (6/10) 8. Colossal (7/10) 9. Zootopia (6/10) 10. 10 Cloverfield Lane (6/10).
2017, une année riche en déception
Split (6/10) 2. Gerald’s Game (8/10) 3. Mayhem (6/10) 4. Seven Sisters (6/10) 5. The Lego Batman (7/10) 6. L’ascension (6/10) 7. Minhorn (6/10) 8. The Jane Doe Identity (4/10) 9. The Girl With All The Gifts (6/10) 10. The Bad Batch (6/10).
2018, une année peu productive
Spiderman: New Generation (9/10) 2. The Shape of Water (7/10) 3. Annihilation (7/10) 4. Le grand bain (6/10) 5. Ready Player One (6/10) 6. Extinction (6/10) 7. Budapest (6/10) 8. Je ne suis pas un homme facile (5/10) 9. Les municipaux, ces héros (5/10) 10. To All the Boys I’v Loved Before (6/10).
Réalisé par: Alex Garland Année: 2014 Durée: 1h48min Achat: VOD
En dimanche pour un dimanche coup de coeur, j’avais envie de vous reparler d’un petit film qui m’avait beaucoup plus en 2014 et qui mérite le coup d’oeil!
Ex_Machina c’est l’histoire de Caleb un jeune informaticien qui gagne un concours d’entreprise qui va lui ouvrir les portes de la demeure de son grand patron, Ex_Machina c’est l’histoire de Nathan un génie qui travaille en secret sur la création d’une forme vivable d’intelligence artificielle, Ex_Machina c’est l’histoire d’Ava un robot qui à la capacité de penser et de ressentir des émotions au-delà de son esprit logique et informatique. Ex_Machina c’est une fable paranoïaque et philosophique sur l’intelligence artificielle.
Pour son premier passage derrière la caméra, l’auteur du best-seller La Plage remet au goût du jour le mythe de Frankenstein en se réappropriant le thème déjà bien utilisait dans le monde du cinéma et de la littérature celui de l’intelligence artificielle. Alex Garland confronte l’homme à la machine à travers une série de tests qui soulèveront par la suite plusieurs questions assez pertinentes qui pousseront le spectateur à la réflexion.
Dans Ex_Machina trois mondes se confrontent celui d’un milliardaire qui veut maitriser le monde, celui d’un petit employer qui rêve d’améliorer le monde et celui d’une créature devenue autonome qui rêve d’émancipation pour découvrir le monde. Ces trois mondes se livrent bataille dans un huis clos qui fusionne les codes du thriller et ceux de la science-fiction pour créer un film intimiste et pertinent mener par un trio grandiose qui s’accorde et s’équilibre à la perfection.
Alex Garland a créé une fable sur l’intelligence artificielle atypique et innovante qui offre une nouvelle vision du monde de la robotique qui ne laissera personne indifférent.
Code Quantum c’est l’histoire d’un brillant scientifique qui va se retrouver pris au piège de sa propre invention, c’est l’histoire d’un homme qui va se retrouver chaque semaine dans un nouveau corps et une nouvelle époque, c’est l’histoire d’un homme qui va réparer des erreurs passées, c’est l’histoire d’un homme bloqué dans le continuum espace-temps…
Un saut quantique expliqué de façon grossière, représente le passage soudain d’un état à un autre sans suivre la « ligne » d’évolution naturelle des choses. Donald P. Bellisario voit en ce principe le point de départ idéal pour créer une série qui restera en mémoire, il trouvera aussi son inspiration dans des films comme Le défunt récalcitrant (1941) où encore Le ciel peut attendre (1978). Mais c’est l’acteur Scott Bakula qui aura la lourde tâche de faire croire au spectateur qu’il voyage vraiment dans le temps tout en interprétant des personnages divers et variés.
Code Quantum aborde le voyage dans le temps de façon simple en évitant tout problème de paradoxe temporel en utilisant une simple phrase qu’on entendra à chaque début d’épisode « en essayant de réparer les erreurs passées… » cette simple phrase soulève l’idée que le héros considère qu’il rétablit ce qui aurait dû se produire originellement. Malgré tout le créateur ne s’arrête pas là et s’impose des règles (qu’il transgressera seulement dans sa dernière saison) comme ne jamais s’impliquer dans de grands évènements historiques ou ne jamais échanger l’esprit de son personnage avec des personnalités connues. C’est grâce à ce genre de règles que la série deviendra un petit succès incontournable rempli d’humanité qui évitera les interminables paradoxes temporels et autres erreurs.
Une idée de génie qui aura permis d’introduire des scénarios romantiques, comiques, sportifs et juridiques à la série, le danger aurait pu être de lasser le spectateur avec des scénarios un peu trop redondant avec le temps heureusement Donald P. Bellisario aura une autre idée de génie qui évitera avec brio ce piège en introduisant une profonde amitié entre Sam et son hologramme Admiral Al Calavicci qui se développera au fil des saisons et se transformera en fil rouge pour la série.
On ne pourra pas nier le côté religieux assumé des deux premières saisons qui heureusement s’estompera progressivement pour laisser place à des interrogations plus universelles qui ne prendront jamais le dessus sur des thèmes plus concrets comme le traumatisme de la guerre, le sexisme, la justice ou encore le respect des différences.
Code Quantum s’achèvera sur un épisode émouvant et énigmatique qui n’était pourtant pas destiné à être une conclusion, laissant aux spectateurs un espoir de voir renaître un jour ce duo extraordinaire qui nous aura fait vivre un grand voyage. Les bruits de couloir disent que Donald P. Bellisario aurait écrit le script d’un long-métrage, notre héros reprendra-t-il ses voyages dans le temps une dernière fois, seul le temps nous le dira…
Réalisé par: Les Wachowski Année: 1999 Durée: 2h16 Achat: VOD
Matrix comme j’ai pu vous l’expliquer dans la première partie du dossier spécial année 90 et l’un des rares films dont je me souvienne exactement comment je me suis retrouvée devant, je ne vais pas refaire l’histoire, je vous laisserai aller sur le dossier pour la découvrir. Je dirais juste une nouvelle fois merci à mon papa pour cette découverte. Branchons-nous et plongeons-nous ensemble dans la matrice!
Quand je fais un article, j’aime bien me renseigner sur ce qu’on a pu dire à l’époque de sa sortie, pour Matrix j’ai été assez surprise de découvrir ce qu’avaient pu dire les critiques, beaucoup avaient affirmé que le film ne révolutionnerait rien dans le monde du cinéma et ne plairait qu’à un public de jeunes accros aux jeux vidéo, heureusement pour nous l’erreur est humaine.
Matrix c’est l’histoire d’un programmateur/hacker connu sous le nom de Neo qui est un jour contacté par un certain Morpheus, ce dernier lui affirme qu’il est l’élu et lui ouvre les portes d’un nouveau monde où l’humanité est exploitée par les machines, une vision cauchemardesque pour cet inconnu qui voit sa vie chamboulée. Le film est devenu avec le temps un chef-d’oeuvre du cinéma qui pourrait être le portrait intriguant d’un futur lointain.
Matrix est un film d’action intellectuelle qui mélange kung-fu, mythologie antique et culture pop, il est solidement construit autour d’un scénario à l’histoire révolutionnaire qui laisse par-ci par-là place à l’imagination en laissant quelques pistes inexploitées. Du scénario, à la mise en scène, au casting en passant par la bande-son tout est assez novateur et a sa propre identité! mais les Wachowski n’en n’oublient pas pour autant de rendre hommage à leurs films préférés en piochant des références un peu partout, les recyclants de façon intelligente et créant un jeu de piste pour tous les cinéphiles. Le scénario est construit de façon intelligente avec comme question de fonds « Qu’elles sont les limites de notre savoir ? », en se posant cette question les réalisatrices arrivent à nous faire remettre en question ce que l’on pense savoir. Serions-nous nous aussi dans la matrice ?
Matrix est LE film d’une génération, un véritable choc visuel pour l’époque qui encore aujourd’hui reste impressionnant et ne laissera personne indifférent, la seule chose qu’on pourrait lui reprocher, ses suites peut-être….
Le saviez-vous ?
Le premier film traiterait de la naissance; le second de la vie et le troisième de la mort.
Neo est l’anagramme de One (L’elu), Morpheus renvoie au Dieu des songes Morphée, Trinity représente la Guerrière, la trinité mère et l’agent Smith est affublé du patronyme le plus usité aux Etat-Unis.
Will Smith a été approché pour jouer Neo mais il a refusé pour tourner le film Wild Wild West.
Pour la scène où Neo se réveille dans la matrice, Keanu Reeves a perdu 15 kilos et s’est rasé tout le corps pour donné à son personnage un air émacié.
Réalisé par: Dean Parisot Année: 1999 Durée: 1h42min Note: 6/10
Par le grand marteau de Grabthar, Par le fils de Warvan, Je te jure que tu auras ta vengeance.
Galaxy Quest fait partie de ces petites pépites qui me sont passées sous le nez pendant de longues années et qui un jour sans prévenir arrivent par surprise dans ma vie et m’en mettent pleins les yeux. Dans ce film, on découvre la vie d’acteurs qui ont connu un grand succès avec la série de science-fiction « Galaxy Quest » dans les années 80 mais qui n’ont jamais réussi à percer dans le monde du cinéma, ils se retrouvent donc « condamnés » à parcourir les conventions et autres animations pour s’assurer un salaire, jusqu’au jour où tout bascule quand de vrais extraterrestres viennent leur demander de l’aide…
David Howard et Robert Gordon écrivent un scénario intéressant, qu’ils arrivent à traiter de façon intelligente en y incorporant tous les codes de la science-fiction sans aucune surenchère, aider d’un casting en parfaite harmonie, remplis de têtes connues et d’une réalisation simple et drôle, le film s’impose comme une référence pour tous les amoureux du genre. Galaxy Quest est une comédie maligne, à l’identité propre qui mélange avec brio coulisse et fantastique, on passe de la comédie au space opéra aussi rapidement qu’un saut dans l’espace en mode vitesse lumière, sans jamais lasser le spectateur. Malheureusement, le film a dû passer dans un trou noir car il fait partie des grands oubliés du cinéma, ces petites pépites injustement traiter, qui passe trop souvent inaperçu! alors qu’il offre un hommage sincère au monde de la science-fiction.
Grâce à Galaxy Quest et son scénario riche en rebondissements, on découvre l’envers du décor d’une série à succès et on se joue des clichés avec humour, une déclaration d’amour touchante à la télévision et à la science-fiction qui plaira aux amoureux du genre comme au novice.
Tiré du tout premier roman de Richard K. Morgan l’adaptation d’Altered Carbon n’a pas été un long fleuve tranquille, après être passé dans les mains de Warner Bros pendant de longues années, c’est Netflix qui reprend le bébé pour nous offrir une des séries les plus ambitieuses et visuellement éblouissantes de l’année 2018.
Tiré du tout premier roman de Richard K. Morgan, l’adaptation d’Altered Carbon n’a pas été un long fleuve tranquille, après être passé dans les mains de Warner Bros pendant de longues années, c’est Netflix qui reprend le bébé pour nous offrir une des séries les plus ambitieuses et visuellement éblouissante de l’année 2018.
Altered Carbon est basé sur la possibilité de transférer son esprit d’un corps à l’autre grâce à une technologie alien, la série nous plonge dans un monde futuriste où la pauvreté et la richesse sont deux mondes bien distincts, où les questions d’élévation de l’âme et la vie éternelle se font face autour d’une enquête policière aux revirements multiples. Plus qu’une série de science-fiction, c’est un peu comme une métaphore d’un avenir lointain, une mise en garde pour d’un futur ou technologie rime avec folie.
La série peut convenir à un habitué du genre tout comme à un novice, malheureusement Altered Carbon se range dans les séries qu’on aime ou qu’on déteste, difficile de trouver un juste milieu pour ce monde futuriste. A mis chemin entre Blade Runner et Total Recall, porté par un casting fort en découverte, Altered Carbon apporte de la nouveauté dans le monde de la série de science-fiction et prouve que Netflix voit grand en la matière.
Certains écrivent une lettre au père Noël avec les jouets qu’ils aimeraient avoir, moi j’écris une lettre au monde du cinéma avec les films que j’aimerais voir. Les listes sont toujours pratiques, grâce à une liste on peut y voir plus clair, on peut mieux s’organiser et on peut savoir où on en est. De la nouveauté, un peu de surf sur la nostalgie, du film d’auteur, des petites curiosités, 2019 s’annonce assez bien, voici un gros panel des films qui m’intrigue en cette nouvelle année.
3 from Hell – Le retour du trio infernal
Réalisé par: Rob Zombie Genre: Horreur Sortie: Prochainement
3 from Hell est la suite de The Devil’s Rejects et de La maison des 1000 morts.
Glass – La conclusion finale
Réalisé par: M. Night Shyamalan Genre: Thriller Sortie: 16 janvier
David Dunn – l’homme incassable – poursuit sa traque de La Bête, surnom donné à Kevin Crumb depuis qu’on le sait capable d’endosser 23 personnalités différentes. De son côté, le mystérieux homme souffrant du syndrome des os de verre Elijah Price suscite à nouveau l’intérêt des forces de l’ordre en affirmant détenir des informations capitales sur les deux hommes…
Terminator 6 – Sarah Connor is back!
Réalisé par: Tim Miller Genre: Action, SF Sortie: 13 novembre
Nouveau volet de la saga « Terminator », suite directe de Terminator 2: Le Jugement dernier.
Ralph 2.0 – Quand l’internet rencontre Ralph
Réalisé par: Rich Moore, Phil Johnston Genre: Animation Sortie: 13 février
Ralph la casse se retrouve à voyager à travers Internet, à la recherche d’une pièce pour réparer la borne d’arcade.
Arctic – Seul au monde avec Mads Mikkelsen
Réalisé par: Joe Penna Genre: Aventure Sortie: 6 février
En Arctique, la température peut descendre jusqu’à moins –70°C. Dans ce désert hostile, glacial et loin de tout, un homme lutte pour sa survie. Autour de lui, l’immensité blanche, et une carcasse d’avion dans laquelle il s’est réfugié, signe d’un accident déjà lointain.
Hobbs & Shaw – Le plaisir coupable
Réalisé par: David Leitch Genre: Action Sortie: 7 août
Un spin-off de Fast & Furious consacré à Deckard Shaw et Luke Hobbs.
Pet Sematary – Sometimes dead is better.
Réalisé par: Kevin Kölsch, Dennis Widmyer Genre: Epouvante-Horreur Sortie: 1 mai
Le docteur Louis Creed, sa femme Rachel et leurs deux jeunes enfants quittent Boston pour s’installer dans une région rurale du Maine. Près de sa maison, le docteur découvre un mystérieux cimetière caché au fond des bois. Peu après, une tragédie s’abat sur lui.
Hellboy – Ça passe ou ça casse..
Réalisé par: Neil Marshall Genre: Action, Fantastique Sortie: 8 mai
Un reboot des aventures d’Hellboy, d’après les romans graphiques éponymes.
Zombieland 2 – La suite qu’on attendait plus!
Réalisé par: Ruben Fleischer Genre: Epouvante-Horreur Sortie: 6 novembre
La suite de Bienvenue à Zombieland.
Yves – Le réfrigérateur du futur
Réalisé par: Benoît Forgeard Genre: Comédie Sortie: 26 juin
Jérem, un jeune rappeur s’est isolé en province afin d’y composer son premier disque. L’enquêtrice d’une société high-tech le persuade de prendre à l’essai Yves, un réfrigérateur intelligent censé lui faciliter l’existence. Le fribot gagne la confiance de son utilisateur jusqu’à influer profondément sur le cours de sa vie.
Bienvenue à Marwen – Un plongeon dans la tête de Steve Carell
Réalisé par: Robert Zemeckis Genre: Drame Sortie: 2 janvier
L’histoire de Mark Hogancamp, victime d’une amnésie totale après avoir été sauvagement agressé, et qui, en guise de thérapie, se lance dans la construction de la réplique d’un village belge durant la Seconde Guerre mondiale.
Dis moi Céline – La plus grande des canadiennes a enfin son film
Réalisé par: Valerie Lemercier Genre: Biopic, Comédie Sortie: Prochainement
Québec, les années 1960. Sylvette et Anglomard accueillent leur 14e enfant, Aline. Chez les Dieu, la musique est reine et, même si les fins de mois sont parfois difficiles, la vie y est joyeuse. Aline grandit et se découvre un don: elle a une voix en or. Le producteur de musique Guy-Claude, lorsqu’il découvre le talent d’Aline, n’a alors qu’une idée en tête: faire d’Aline une star planétaire.
The Hate U Give – THUG LIFE
Réalisé par: George Tillman Jr. Genre: Drame Sortie: 23 janvier
Starr assiste à la fusillade mortelle de son meilleur ami d’enfance, Khalil, par un policier. Maintenant, face aux pressions de tous les côtés de la communauté, elle doit trouver sa voix et défendre ce qui est bien.
Les traducteurs – La folle fuite d’une traduction
Réalisé par: Regis Roinsard Genre: Thriller Sortie: prochainement
Isolés dans un luxueux bunker, neuf traducteurs sont rassemblés pour traduire le dernier tome d’un des plus grands succès de la littérature mondiale. Mais lorsque les dix premières pages du roman sont publiées sur internet, une question devient obsédante: d’où vient la fuite?
Holmes & Watson – La folie d’un autre temps
Réalisé par: Etan Cohen Genre: Comédie Sortie: 27 février
Les aventures comiques de Sherlock Holmes et son ami Watson.
The New Mutants – Les mutants passe enfin du coté obscur
Réalisé par: Josh Boone Genre: Fantastique, SF Sortie: 7 août
Les Mutants sont les plus dangereux, pour eux-mêmes comme pour les autres, lorsqu’ils découvrent leurs pouvoirs. Détenus dans une division secrète contre leur volonté, cinq nouveaux mutants doivent apprivoiser leurs dons et assumer les erreurs graves de leur passé. Traqués par une puissance surnaturelle, leurs peurs les plus terrifiantes vont devenir réalité.
All you need is love – Danny Boyle s’inspire de Johnny alias Jean-Philippe
Réalisé par: Danny Boyle Genre: Comédie musicale, Comédie Sortie: Prochainement
Un musicien anglais cherchant à percer et qui, pour des raisons inconnues, est le seul à se souvenir des Beatles.
Réalisé par: Todd Phillips Genre: Action Sortie: 9 octobre
Situé dans les années 80, un criminel auto-surnommé « Le Joker » grimpe progressivement les échelons de la pègre de Gotham.
Border – Quand la bête rencontre la bête
Réalisé par: Ali Abbasi Genre: Drame, Fantastique Sortie: 9 janvier
Tina, douanière à l’efficacité redoutable, est connue pour son odorat extraordinaire. C’est presque comme si elle pouvait flairer la culpabilité d’un individu. Mais quand Vore, un homme d’apparence suspecte, passe devant elle, ses capacités sont mises à l’épreuve pour la première fois. Tina sait que Vore cache quelque chose, mais n’arrive pas à identifier quoi. Pire encore, elle ressent une étrange attirance pour lui…
Once upon a time in Hollywood – Que ferions-nous sans un Tarantino ?
Réalisé par: Quentin Tarantino Genre: Drame Sortie: 14 août
Un acteur has-been et sa doublure cascadeur se lancent dans une odyssée pour se faire un nom dans l’industrie cinématographique lors des meurtres de Charles Manson en 1969 à Los Angeles.
Toy Story 4 – Retour d’un des cowboys les plus cool du cinéma
Réalisé par: Josh Cooley Genre: Animation Sortie: 26 juin
Woody a toujours privilégié la joie et le bien-être de ses jeunes propriétaires – Andy puis Bonnie – et de ses compagnons, n’hésitant pas à prendre tous les risques pour eux, aussi inconsidérés soient-ils. L’arrivée de Forky un nouveau jouet qui ne veut pas en être un dans la chambre de Bonnie met toute la petite bande en émoi. C’est le début d’une grande aventure et d’un extraordinaire voyage pour Woody et ses amis. Le cowboy va découvrir à quel point le monde peut être vaste pour un jouet…
Réalisé par: Daniel Roby Année: 2018 Durée:1h29min Note: 1/10 Achat: Amazon, Fnac, VOD
Suite à un tremblement de terre une brume tueuse envahit Paris, les survivants seront ceux qui arrivent à atteindre les derniers étages mais jusqu’à quand ?
Dans la brume est un film carré, assez bien millimétré qui pourrait séduire par son ambition, malheureusement en se séparant de beaucoup d’éléments tout au long de l’histoire, le réalisateur perd le spectateur, on finit par n’avoir plus aucune matière pour nous expliquer le dénouement final. Encore une fois, l’idée était bonne, on avait une histoire à mi-chemin entre le film catastrophe et le huis clos, qui donner un petit quelque chose au film qui avait tout pour séduire.
Mais comme presque tout bon film de l’année 2018 Dans la brume a foncé droit dans le mauvais mur… C’est dommage parce qu’on accroche bien à l’histoire, le jeu des acteurs tient la route, (ils ne réalisent rien qui ne soit impossible à un être humain lambda dans une situation pareil) malheureusement beaucoup trop de détails manquent d’explication, on a une impression de sujet mal exploité, un peu comme un goût amer qui reste en bouche. On avait un début plein de promesses qui démarre rapidement, on nous laisse avec une fin pleine de questions qui n’auront jamais de réponse, et personnellement je déteste ça! je finis par me dire que je deviens trop exigeante ou trop stupide…
Ambitieux d’un point de vue esthétique, porté par un casting faiblard, supporté par un scénario mitigé, le film n’a finalement plus rien pour lui à la fin, nous laissant avec des tonnes de non-dit et un manque de réponse. Le titre du film retrace très bien ce que vous ressentirez à la fin. N’est pas Stephen King qui veut….
Réalisé par: Jeff Nichols Année: 2016 Durée: 1h 52 Achat: Amazon, Fnac, VOD
Je ne pouvais pas ne pas parler de ce film dans un dimanche coup de coeur, Midnight Special est le meilleur de mon année 2016, un film coup de coeur, une révélation inattendue, qui ne m’a pas laissé de marbre, aujourd’hui c’est l’occasion pour moi de vous le remettre en mémoire ou peut-être même de vous le faire découvrir.
Midnight Special, c’est l’histoire d’un père et d’un fils au don Extraordinaire qui tente désespérément d’échapper à une « communauté » qui a fait du jeune garçon son messie.
Dès les premières images, Jeff Nichols construit une tension captivante et lie le spectateur aux personnages avec une facilité déconcertante. L’intrigue commence comme un polar qui touche du doigt les excès des sectes mais petit à petit elle se transforme et dévie avec une facilité déconcertante dans le fantastique pour nous parler d’un sujet humain et réel: la dureté du deuil parental.
Le réalisateur aidé de son casting et d’une mise en scène précise et élégante, arrive a faire régner une ambiance de science-fiction très années 80, qui rend nostalgique sans déplaire et dépasser les limites de l’insupportable. Le spectateur passe son temps à se demander si le héros n’est pas en plein délire paranoïaque ou si le monde qui l’entoure n’est pas devenu fous, décoller le vrai du faux dans cette histoire devient une obsession qui ne gâchera en rien l’intensité de l’histoire.
Jeff Nichols utilise avec brio l’univers SF multipliant les clins d’oeil au chef-d’oeuvre du genre, et l’utilisant comme une métaphore pour parler du deuil et des peurs de la parentalité, il l’utilise aussi pour soulever la question de la foi, cette croyance en une chose invisible qui pousse certaines personnes à donner leur vie.
Midnight Special est un road trip fantastique et déchirant où certains protagonistes ont parfois du mal à trouver leurs places dans un récit centré sur deux personnages au lien si fort, qu’est celui d’un père et d’un fils, malgré tout, tout le monde à sa place dans ce puzzle géant qu’est Midnight Special.
À travers une conclusion inattendue et poétique, Jeff Nichols évite toutes explications, laissant le choix aux spectateurs de choisir sa fin, chacun peut décider de voir et de comprendre ce qu’il veut.
Midnight Special est une ode à la science-fiction des années 80 qui fait du bien.
« Que dirais-tu si tu recevais une carte t’annonçant que tu as été effacé de la mémoire d’une certaine personne et que tu devrais désormais t’abstenir de tout contact avec elle ? » Avec cette phrase Pierre Bismuth vient de donner l’idée a Michel Gondry, idée qui une fois appliquée va donner un film qui frôle la frontière du chef-d’oeuvre.
Eternal sunshine of the Spotless Mind est une oeuvre sophistiquée sur la fin de l’amour et le souvenir de ses premiers émois, c’est un film a contre-courant qui commence par la fin et fini par le commencement, Charlie Kaufman a crée un récit complexe et poétique, autour de la mémoire, de l’oubli et du bonheur. Dans ce film l’histoire d’amour est présentée sous toutes ses formes des plus plaisantes au plus désagréables, sans jamais donner de leçon de moral, c’est un peu la réalité de l’amour qui est présenté.
Le film débute a un stade ou un homme et une femme ne peuvent plus se supporter, la haine remplace l’amour. Eternal Sunshine of the Spotless Mind ne va pas suivre le désastre d’un amour trop passionné, il va partir à contre-courant et remonter jusqu’au prémisse de cette amour, de ce premier regard, de ce premier émoi que crée l’amour. C’est une visite à l’intérieur de l’esprit humain, Kauffman s’interroge sur cette étrange volonté qu’a l’être humain de connaître, de ressentir, de se souvenir d’un amour malheureux.
Eternal Sunshine of the Spotless Mind est habité par un casting fascinant, étonnant mais surtout inversé, Jim Carreytombe le masque du comique en interprétant avec justesse celui de la victime d’un monde où l’on se préoccupe de laver les mauvais souvenir pour mieux vivre et préserver son bonheur, Kate Winslet quand à elle se transforme en jeune fille totalement chaotique qui grimace et gesticule sans se soucier de ce qui l’entour, des rôles a contre emploi pour deux acteurs extraordinaire.
« A quoi bon se souvenir d’une histoire d’amour destructive ? » C’est la question du film, la question du Docteur Mierzwiak (Tom Wilkinson) Il faut arrivé à la fin du film pour que la réponse devienne clair, c’est un constat simple nos malheurs nous sont précieux malgré la souffrance qu’ils nous apportent sur le moment, après tout à la fin les souvenirs sont tout ce qui nous reste.
Le vendredi en série c’est l’occasion pour moi de vous parler où vous reparler de série qui on fait mon bonheur, pour ce vendredi je vous reparle de Sense8. Une série que je tiens proche de mon petit coeur et qui malheureusement se termine prochainement avec la sortie de l’épisode final sur Netflix.
C’est en 2013 que la chaine de streaming se lance dans un projet ambitieux, accompagné d’un trio inattendu, un projet complexe et sophistiqué qui demandera du temps et beaucoup de travail avant de sortir la tête de l’eau. Sense8 se construit autour des disponibilités de chacun et surtout des lieux de tournage qui se trouve en toute simplicité aux 4 coins du globe, et oui pas de fond vert pour ce petit bijou, tout se tournée dans le pays d’origine du protagoniste visé et c’est ça qui donne de la matière à cette « putain » de série.
C’est donc en juin 2015 que la série s’invite dans nos vies, le premier projet sur petit écran d’Andy et Lana Wachowski prend enfin vie. Pour ses débuts, ils sont accompagnés par un habitué du petit écran J. Michael Straczynski qui on peut l’imaginer les cadrent en leur donnant tous les bons conseils pour faire un chef-d’oeuvre sur petit écran.
Pas de futur post-apocalyptique, pas de voyage dans l’espace pour la série mais une mystérieuse connexion entre 8 individus à travers le monde et surtout beaucoup d’amour. C’est la belle Daryl Hannah qui nous donnera les bases de l’histoire vision commune aux huit protagonistes, elle ouvre la connexion mentale des sensates qui progressivement accepteront ce phénomène, utilisant les capacités de chacun, ce phénomène les aidera à se sortir de situation délicate mais aussi à se découvrir eux-même. Ces personnages issus d’ethnies et de professions différentes composent un vaste panel humain représentant l’humanité personne n’étant exclue.
Le trio avait planifié 5 saisons qui malheureusement ne verront jamais le jour… Sense8 c’est de la science-fiction dans un monde contemporain qui fait toujours plaisir aux yeux, Sense8 c’est une histoire humaine qui sort visuellement des sentiers battus et arrive à réaliser l’impossible, grâce à un casting qui frôle le parfait et une histoire qui pourra parler à n’importe qui.
Les Wachowski signent avec cette série une déclaration d’amour à l’humanité.