Réalisé par: Victor Salva Année: 2001 Durée: 1h30min Note: 6/10 Achat: VOD
Jeepers Creepers c’est l’histoire d’une soeur et d’un frère qui vont rendre visite à leurs parents, c’est l’histoire d’une mauvaise rencontre et d’une curiosité arrivée au mauvais moment, c’est l’histoire d’une légende pleine de mystère, c’est le chant du Diable…
Début 2000 l’horreur n’arrivait quasiment plus à se recycler, on nous inondait de slasher fait pour petite midinette en manque de sensation ou pour des ados qui voulait « pécho » au cinéma, les bons films d’horreur se faisaient rare alors quand Jeepers Creepers a pointé le bout de son nez, les amoureux du genre ont apprécié la nouveauté. Fini les tueurs au couteau tout neuf et au masque tout propre, bonjour Monsieur Creepers à la tête de démon et aux armes usées par la torture.
Jeepers Creepers est une traversée des films d’horreur dans le temps, si le début nous rappelle Une virée en enfer, la suite nous replonge dans les années 70 et le mythique Massacre à la tronçonneuse. Avec ce film, Victor Salva prouve qu’il connaît bien les ficelles de l’horreur, il évite la simplicité d’une histoire de slasher en choisissant de jouer avec la psychologie du spectateur. On oublie le film basique d’un monstre qui zigouille une ribambelle de jeunes sur une autoroute, on dit bonjour au film survival sur deux jeunes un peu trop curieux pourchassés par un monstre qui ne se dévoile pas avant le milieu du film.
Victor Salva réalise un film d’horreur simple et minimaliste à l’univers mystérieux et intimiste qui aura donné dans les années 2000 un nouveau souffle à l’univers du slasher. Jeepers Creepers est un film audacieux qui ne se prend pas la tête et introduit avec brio un nouveau monstre (conforme aux conventions du genre) dans e grand bestiaire de l’horreur malheureusement les deux suites n’arriveront jamais à égaler ce premier opus qui aura fait frissonner une grande partie des amoureux du genre…
Michael assassine sa sœur en la poignardant. Il est de suite interné. 15 ans plus tard, il s’échappe de l’hôpital, déterminé à tuer sa demi-sœur.
Un hôpital psychiatrique, un patient, un docteur, une évasion, un quartier, un chasse… Halloween est le classique qui marquera durablement le genre et pourtant le film n’innove en rien, il reprend les bases du Slasher posé par Hitchcock avec Psychose. Malgré tout le film sera l’un des plus grands succès de l’histoire du film indépendant.
It’s Halloween, everyone’s entitled to one good scare.
Alors comment expliquer ce succès ? Par sa simplicité tout simplement, la mise en scène, la musique qui martèle ses notes répétitives, la réalisation, c’est avec ça que Carpenter joue avec les nerfs du public et offre un classique du cinéma d’épouvante qui encore aujourd’hui continue d’être adapté au cinéma.
Le saviez-vous ?
John Carpenter a créé un compteur de peur afin que Jamie Lee Curtis sache quel niveau de terreur elle devrait exposer.
De nombreux accessoires du film étaient adaptés ou réutilisés. Le lasque de Mike Myers était porté à l’origine par William Shatner dans Star Trek.
Every kid in Haddonfield thinks this place is haunted.
Nouvelle catégorie pour ce nouveau mois, chaque mois je regarde de nouvelles séries et je n’ai pas forcément le temps de vous en parler, alors j’ai décidé de lister chaque mois les pilots de série que j’ai vue avec un petit commentaire sur mon ressenti, en attendant un article plus poussé. Le petit bonus arrivera le mois prochain, je pique l’idée de Pierre Langlais en glissant un pilot d’une ancienne série que j’aurais revue.
Une entrée en matière un peu trop facile, trop de déballage pour un premier épisode, une série qui pourrait manquer d’intensité. Je me demande même si pour apprécier Damien il ne faudrait pas revoir The Omen.
La série qui regroupe tous les clichés du slasher, le casting n’est pas des plus appréciables, une série qui pourrait devenir lassante au fil des épisodes,
Une série qui joue sur le mystère assez similaire à Revenge, The Family sera à mon avis une série que l’on regarde d’un oeil en faisant autre chose à coté.
Une série policière qui s’annonce profonde et complexe, mais qui malheureusement, pour le moment, ne m’a pas touché particulièrement.
La petite surprise de ce mois-ci, après avoir vu la bande-annonce on s’attend à une série de copains qui vont voir arriver dans leur vie la fille parfaite, mais plus on avance dans le premier épisode, plus on se rend compte que la série pourrait se révéler plus profonde.
Le méchant est essentiel à un film, il peut prendre plusieurs formes, plusieurs physiques, il peut apparaître dans plusieurs genres, aujourd’hui dans ce dossier en ce jour d’Halloween je vous propose une petite plongée dans l’horreur des tueurs en série au cinéma.
C’est le tueur en série qui compte le plus de victimes à son compteur, il fait sa première apparition en 1980 dans Vendredi 13 créé par Victor Miller, Ron Kurz, Tom Savini et Sean S. Cunnigham. Le vendredi 13 juin 1946, le petit Jason naît avec une paralysie faciale, l’été 1957, lui et sa mère s’installe au Camp Crystal Lake ou cette dernière est embauchée comme cuisinière, Jason sera la souffre-douleur de la colonie et finira noyer après avoir glissé dans l’eau, l’année suivante le couple de moniteurs qui n’avait pas secouru le jeune Jason est retrouvé mort, le camp ferme pour ne jamais réouvrir. En 1980, des moniteurs essayant de rénover le camp sont de nouveau assassinés. Jason serait-il revenu ?
Il faut savoir que Jason Voorhees n’apparaît pas une seule fois dans le premier film, son célèbre masque quant à lui apparaîtra que dans le troisième film en 1982.
Deuxième et dernier du dossier à atteindre les cent victimes, Michael Myers apparait sur nos écrans en 1978 dans le film Halloween – La nuit des masques, tout droit sortie de la tête de John Carpenter & Debra Hill, ce tueur va faire trembler bon nombre de jeunes dans les nuits froides d’octobre. Michael Myers fait sa première victime à l’âge de 6 ans, il est alors interné à l’hôpital psychiatrique Simth’s Grove, le 30 octobre 1978 Myers s’échappe et retourne à Haddonfield, sur la route il tuera un garagiste et lui volera sa tenue de travail en continuant son chemin il volera des couteaux et un masque, le tueur prend forme, sa traque peut commencer.
Il faut savoir que Michael Myers est doté d’une forte intelligence mais se limite à la simple perception du mal et du meurtre, tuant souvent des innocents qui par malchance on croiser son chemin.
Feddy Krueger le tueur en série qui hantera vos nuits à tout moment de l’année et vous terrifiera à tout âge, tout droit sorti de la tête du grand Wes Craven ce tueur en série apparait pour la première fois dans nos vies en 1984 sous la forme d’un croque-mitaine qui rentre dans les cauchemars et tue ses victimes à l’intérieur de ces derniers. Amanda Krueger bonne soeur dans un asile psychiatrique tombe enceinte alors qu’elle est enfermée par involontairement avec une centaine de malades, en 1942 elle accouche d’un petit garçon, qu’elle laissera orphelin. Après une enfance difficile, il tue son beau-père, vingt ans plus tard, établis dans la petite ville de Springwood avec sa femme et sa fille, il tue impunément des enfants sans le moindre remords, quand sa femme finit par découvrir le pot aux roses il l’étrangle devant sa fille Kathryn Krueger, arrêter peu de temps après, il est relâché a cause d’un vice de procédure. Des parents inquiets mettent le feu à la maison du tueur où il sera brûlé vif mais tout se complique quand Freddy devient le pire cauchemar des jeunes d’Elm Street.
Le tueur en série qui passe d’une personnalité à une autre sans jamais changer de visage, toujours à la recherche d’une certaines Sydney Prescott et toujours mis en déroute par cette dernière. Faisant monter la pression à coup de sonnerie de téléphone, de questions pièges, d’apparition furtive et de coup de couteau, ce tueur a réussi à se faire une petite réputation bien méritée dans le monde du slasher. Petit chef-d’oeuvre tout droit sorti des petites cellules grises du réalisateur Wes Craven, le ghostface a hanté et continue de hanter les adolescents qu’ils l’ont connu ou commencent à le connaitre.
Ce tueur en série a suscité beaucoup de parodies et une série télévisée qui reprend l’essence du ghostface mais ne réussit pas à le réinventé ou le renouvelé.
Personnage de fiction créé par le grand Tobe Hooper pour le film Massacre à la tronçonneuse en 1974. Leatherface alias Thomas Hewitt né en 1939 dans un abattoir, le responsable de l’établissement se débarrasse de l’enfant atteint d’une malformation dans les poubelles, l’enfant va être recueilli par Luda MayHewitt, qui va l’élever comme son propre enfant. 30 ans plus tard, il est embauché dans ce même abattoir où il tuera le patron et y découvrira son arme de prédilection: la tronçonneuse. L’établissement fini par fermer après un contrôle sanitaire qui conduira la petite ville à la ruine. Pour ne pas subir la faim la petite famille Hewitt va se mettre à la viande humaine devenant la famille cannibale la plus connu du monde de l’horreur.
Leatherface est le premier tueur que l’on a pu placer dans le genre Slasher, c’est un peu le papa de tous les tueurs en série du genre.
Personnage fictif créé par Thomas Harris, le docteur Hannibal Lecter est un homme de goût intelligent et cultivé caractérisé par une certaine classe. Il a connu une enfance difficile, troublée par la guerre, ses parents se font tuer alors que la petite famille est en fuite, laissant Hannibal et sa petite soeur livrés à eux-mêmes se réfugiant dans un chalet les deux enfants se retrouvent avec des réfugiés qui mourant de faim dévorent la petite soeur de Lecter, le prédateur est né, enfouit dans le cerveau d’un enfant traumatisé. A 13 ans, il commet son premier meurtre, il part ensuite en France avec la femme de son oncle ou il y étudie la médecine et finit par retrouver les assassins de sa soeur, il s’adonnera pour la première fois au cannibalisme.
Prédateur redoutable avec un sens aiguisé pour l’analyse et la manipulation, personne n’arrive à pénétrer les dédales obscurs de son cerveau malade, sa conscience ne réprime pas ses actes bien au contraire, sans le moindre remords et avec un certain humour Hannibal Lecter trouve des motivations et des causes à ses meurtres.
Créé par Robert Bloch pour son roman Psychose, l’auteur s’est inspiré d’Edward Theodore Gein un tueur en série qui ne s’est jamais remis de la mort de sa mère. Le personnage de Norman Bates a passé une grande partie de sa vie dans le motel de sa mère Norma, vivant sous l’influence d’une mère incapable de laisser partir son fils, Norman développe une jalousie et une haine pour tous les hommes qui pourrait se rapprocher de sa mère, l’influence de sa mère ne cessera d’augmenter au fil du temps, alors que Bates continue de faire vivre l’hôtel, il assouvit ses envies de meurtre sur certains clients qui ont le malheur de passer par là.
Le film d’Alfred Hitchcock en 1960 met un visage sur le personnage de fiction si perturbant qu’est Norman Bates, quant à la série Bates Motel, elle nous retrace l’adolescence et la relation si particulière qu’entretien Norman avec sa mère.
Le petit dernier de ce dossier mais aussi à être apparu dans nos petites vies tranquilles, Jigsaw alias le tueur au puzzle. Créé en 2004 par James Wan, ce tueur sadique place ses victimes dans des dispositifs sadique représentant ce que la victime doit faire pour se libérer de son « péché », si cette dernière arrive à passé le test elle pourra apprécier la vie à sa juste valeur. Derrière le masque, on trouve un homme, John Kramer, un ancien fabricant de jouets, qui suite à la découverte de son cancer décide de se suicider, après une tentative ratée il change radicalement d’opinion et devient Jigsaw.
Le tueur au masque de cochon hippie aura plusieurs personnalités qui continueront l’oeuvre horrifique de Kramer.
Ce dossier est maintenant fini, j’espère vous avoir résumé au mieux la vie et la personnalité de ces tueurs en série, j’ai volontairement omis la fin de leurs histoires, après tout c’est Halloween, une petite frayeur ce soir sous l’oreiller ne fait pas de mal. Je termine avec la bande-annonce du documentaire de la chaine Showtime – Why Horror?
En 2015 on peut le dire Ryan Murphy & Ian Brennan sont les rois de la série télé, quand il touche à une idée, à un genre généralement ça se transforme en or, ils sont l’équivalent sur petit écran du producteur Jason Blum qui a réussi à réinventer la production du film d’horreur sur grand écran. Ryan Murphy revient donc avec nouvelle série qui rend hommage aux slashers movies et à ses Scream Queens qui ont bercé les années 80-90.
Tout commence en 1995 dans l’une des salles de bains de la sororité Kappa Kappa Tau de la prestigieuse université Wallace où un crime a été commis. Vingt ans plus tard, nous faisons la connaissance de Grâce qui pour se rapprocher de sa défunte mère décide de rentrer chez les Kappa Kappa Tau. C’est ce moment-là que choisit un tueur masqué pour terroriser le campus et plus particulièrement les KKT.
Au programme de cette saison 1, des jeunes filles en pagailles qui poussent des hurlements à tout va, du suspense et de l’humour noir, un mélange parfait pour une série qui fonctionne bien et qui surprend d’épisode en épisode. De quoi titiller les curieux. Scream Queens existe pour un public qui n’arrivait pas à se retrouver dans American Horror Story, parfois trop violente pour certains.
Dotée d’un casting varié remplit d’excentricité, la série se réapproprie les codes de la comédie noire, des clichés du slasher tout en multipliant les clins d’oeil aux grands classiques du genre. De quoi filler des frissons de plaisir. A la différence d’American Horror Story et ces saisons qui changent d’univers, la saison suivante de Scream Queens aura un lien direct avec cette première saison, on suivra les quatre survivants annoncés dans un nouveau lieu. Affaire à suivre…
Un point sur le spin off de la série Heroes, l’action se passera 5 après la série originale, on sera dans un monde où les heroes sont dévoilé et exploité par le gouvernement. Qui n’apparaîtra pas dans la série ?
Peter Petrelli – Vigo Ventimiglia / Sylar – Zachary Quinto / Claire Bennet – Hayden Panettierre
Le scénariste de la nouvelle série de la chaîne The CW qui s’occupe de l’adaptation du slasher Vendredi 13, nous en parle et décrit la série comme une rencontre entre True Detective et Twin peaks. J’attends de voir ça…
Le projet se confirme CBS a bien commandé un pilot pour une série qui sera tirée du film Training Day, l’action se déroulera 15 ans après le film dans la police de Los Angeles.
NBC adapte lui aussi un film en série, c’est la franchise RED qui est à l’honneur pour cette future série, les films sont tirés d’un comics qui suit des agents spéciaux de la CIA qui poussé à la retraite par leur employeur se voient dans l’obligation d’unir leurs forces pour déjouer les plans de ces derniers.
Quand j’ai fini le premier épisode de cette nouvelle série, la première chose que j’ai pensée « J’ai l’impression de regarder une mauvaise sitcom qui parodie Scary Movie » au bout du 4ème épisode cette pensée s’impose.
Une vidéo postée sur Youtube va déclencher une série de meurtres dans une petite ville au passé trouble… En mettant de côté le casting interchangeable, stéréotypé qui baigne dans une atmosphère fade où tout se devine, sans une once de tension, la série Scream ouvre la porte à une question essentielle pour la suite du slasher. Ghostface a-t-il un avenir avec la génération 3.0 ? L’appel téléphonique sur le fixe qui nous mettait une pression à en perdre un cheveu peut-il perdurer quand tout se passe par écran interposé ? Car l’essence même de Scream c’est cet appel téléphonique ! Malheureusement le bilan que je tire de cette série n’est pas bon, les dialogues ne volent pas haut, se contentant de faire des références aux nouvelles séries, en vomissant un savoir sur les tueurs en série qui frôle la limite du raisonnable, les scénaristes en oublieraient presque de créer une ambiance, un monde propre à la série.
Le changement de masque du tueur a divisé les internautes à raison, les fans diront que changeait le masque dénature l’oeuvre, je les suivrais sur ce point, les autres diront que ce masque est fait pour se démarquer de la saga original, ils n’auront pas tort, c’était quitte ou double, pour moi ce nouveau masque ne titille même pas ma nervosité. Je n’ai jamais été opposé au reboot surtout quand le grand Wes Craven fait partie des producteurs malheureusement celui-ci n’est pas une réussite mais bien une déception, je ne retrouve pas l’essence du slasher qui a terrorisé mon adolescence.
Une relecture médiocre de la tétralogie epic de Wes Craven.