PENNY DREADFUL

Sombre et élégante, Penny Dreadful transforme avec adresse le folklore de la littérature anglaise en un tableau somptueux, qu’on admire avec fascination. La magie entoure cet univers mystérieux aux protagonistes romanesques qui nous envoutent et nous entrainent dans un abysse à la découverte de l’innommable vérité de la nature humaine.

Qu’elle soit bonne ou mauvaise, la nature humaine est complexe et difficile à expliquer. Penny Dreadful tire les bonnes ficelles et s’approprie le sujet avec fluidité et souplesse, grâce à une écriture et une mise en scène soignée et un casting talentueusement charismatique.

Penny Dreadful est une histoire qui nous conte la beauté et les vices de la nature humaine, de la croyance et du culte. Cette histoire est une aventure inespérée qui frôle la passion.

Dans le Londres de l’époque Victorienne, Vanessa Ives, une jeune femme puissante aux pouvoirs hypnotiques, allie ses forces à celles d’Ethan, un garçon rebelle et violent aux allures de cowboy, et de Sir Malcolm, un vieil homme riche aux ressources inépuisables. Ensemble, ils combattent un ennemi inconnu, presque invisible, qui ne semble pas humain et qui massacre la population…

Un penny pour un Penny Dreadful

Un penny dreadful est un vieux terme utilisé au cours du XIXe siècle au Royaume-Unis qui représentait un genre littéraire populaire et bon marché.

Il s’agissait d’histoire macabre inspirées plus ou moins de faits divers réels, publiée sur plusieurs semaines.

Elles étaient vendues sous forme de petits livres sur du papier de qualité médiocre et valaient un 1 penny.

Hécate

Hécate est une déesse de la Lune, fille du titan Persès et titanide Astéria.

Elle fait partie de la Triade Lunéraire où elle représente la nouvelle lune, symbole de la mort. À ses côtés se trouve: Séléné, la pleine lune, symbole du cycle et Artémis, le croissant de lune, symbole de la naissance.

Les Adieux

Eva Green ne voulait pas que la dernière scène qu’elle joue en tant que Vanessa Ives, soit sa mort.

L’actrice ne voulait pas quitter le personnage dans ces circonstances.

La dernière scène que l’actrice a filmée, était celle où Vanessa est seule dans sa chambre et regarde l’espace vide dans le mur ou était la croix.

Lawrence Talbot

Lawrence Stewart « Larry » Talbot également connu sous le nom de The Wolf Man est le personnage principal du film (The Wolf Man) sortie en 1941.

Talbot apparaît aussi dans la littérature au côté de Dracula mais aussi de Frankenstein mais aussi en tant que protagoniste principal dans l’histoire d’Harlan Ellison (A drift just off ilots de Langerhans).

Contrairement au coutume liée au film de loup-garou, dans The Wolf Man, on ne voit jamais la pleine lune.

Terminator Genisys

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Réalisé par : Alan Taylor

Année : 2015

Note : 2/10

Achat : Sortie le 23 novembre 2015


I look at each of you and I see the marks of this long and terrible war. If we die tonight, man kind dies with us.

Comment régénérer une franchise abimée par des suites médiocres ? En n’y touchant pas, tout simplement.

En 1984, un cyborg venu du futur apparaît sur dans nos cinémas, avec le Terminator James Cameron réinvente le blockbuster de l’été, en 2015 il revient comme un cheveu sur une soupe remplie de nostalgie en oubliant de réinventer le blockbuster. Rien de nouveau dans l’univers du T-800, on reprend les mêmes bases, un duo, robot et humaine, un lien avec un parfait inconnu venu du futur et une menace de destruction totale de l’humanité, une journée normale dans le monde du Terminator.

On fait du neuf avec du vieux mais on ne fait pas mieux, entre un Arnold Schwarzenegger  qui reprend un rôle qui assume son âge avancer et le fait savoir à travers des tirades comiques qui ferait pleurer un canard, une Amélia Clarke en Sarah Connor qui n’est qu’une pâle copie d’une Linda Hamilton qui avait porté le rôle au summum de la gloire, et un Jai Courtney nouveau gros bras d’hollywood qui interprète un Kyle Reese fade, éternel amoureux sous les ordres de John Connor. 

L’histoire prend un tournant qui aurait pu avoir du potentiel, si la bande-annonce n’avait pas révélé le twist qui fait le film, comment rebondir après une gourde pareil ? Ce n’est pas dans ce film qu’on aura la réponse. Une histoire mal étudiée qui se voulait inédite mais ne fait que reprendre la dynamique d’une famille dysfonctionnelle en pleine apocalypse robotique, les quelques nouveautés apportées par ce nouveau réalisateur ne fonctionne pas, le film ne fait que courir après sa propre mythologie en se contentant de multiplier des blagues sur l’âge de Schwarzenegger, des dialogues scientifiques incompréhensibles et des scènes d’action numériques pâlotte.

Alan Taylor nous présente un film mielleux qui pue la nostalgie d’une époque révolue, que retenir de cette catastrophe ? Arrêtons de fouiller dans le passé pour trouver des idées neuves et essayons de faire dans l’original.

The timeline John sent you to no longer exists. Everything’s changed… and we can stop Judgement Day.