Réalisé par : Gregory Jacobs
Année : 2015
Note : 1/10
Achat :
Tomorrow, we start the pilgrimage to Myrtle Beach for the convention
En 2012, l’ovni Magic Mike apparait aux yeux du monde sur grand écran, derrière la caméra le réalisateur aux projets fous Steven Soderbergh, il surprend en nous attirant dans le monde des gogos-dancers sur les côtes ensoleillés de la Floride, il réussit l’inimaginable en battant des petits records au box-office. À travers ce sujet peu commun, le réalisateur soulève certains point comme la crise américaine ou encore le mal-être qui touche les jeunes qui doivent se battre pour vivre « confortablement ».
Succès oblige, une suite est mise en route, les révélations se succèdent un titre, une affiche et enfin une bande-annonce, tout s’annoncer XXL, jusqu’à la sortie du film en juillet. Tout s’écroule quand le film apparait sur nos écrans, Magic Mike XXL n’a de XXL que le titre. Le film est annoncé comme l’un des blockbusters de l’été, mais n’assume pas ce statut, en voulant garder le côté « indé » du premier, le nouveau réalisateur Gregory Jacobs nous offre un film qui tire sur la cordelette de l’ennui, avec des dialogues creux qui nous plonge dans un vide intersidéral, il en oublie l’attrait principal du film les hommes. Car on ne va pas se le cacher quand on va voir Magic Mike ce n’est pas pour les dialogues mais bien pour les muscles et les dandinements langoureux de ces messieurs.
Magic Mike XXL c’est 1h30 de dialogue et 30 minutes de danse, ce n’est rien de plus qu’un road trip rempli de testostérone utilisé inutilement, au grand dam de ces dames.
How much for the cheetos and water ?
LE BRUIT DU CINEMA 