Réalisé par : Phillip Noyce
Année : 2014
Site : The Giver
Note : 3/10
We are living a life of shadows, of echoes
Une nouvelle adaptation d’un best-seller “young adult”, un nouvel échec, avec Labyrinthe, on était proche du gouffre, avec The giver, on est en plein dedans. Parfois, les livres doivent rester des livres.
Une société futuriste, dénué d’émotions, de couleurs, de souvenirs, seul, le Giver (le penseur) se souvient et voit clairement le passé. Il s’apprête à transmettre son savoir, à un jeune élu. Qui finira par se rebeller contre les grands sages.
Quand on voit la bande annonce de ce film, on ne peut s’empêcher d’avoir une petite pensée pour le film Pleasantville, les deux films ont certaines similitudes, sans pour autant avoir la même histoire.
Le message du film est bon “Pour atteindre le bonheur, le pire de l’homme se doit de cohabiter avec le meilleur” (Première) Certaines séquences sont assez fortes en émotions et belles esthétiquement. Mais malheureusement, ça ne fait pas un film. Le casting du film est sans vie, les acteurs ont le charisme d’une chaussette, ce qui enfonce un peu plus le film dans le gouffre de la platitude. Le seul point positif que l’on peut trouver au film, il peut donner l’envie de lire les livres, pour en savoir un peu plus. The Giver n’a pas les épaules pour porter une franchise à terme.
They haven’t eliminated murder. They just call it by a different name.
Voir aussi: The Maze Runner, Maze Runner: The Scorch Trials