
Cette semaine Le Bruit du Cinema part en voyage au programme une destination par jour avec cinq arrêt différents. Aujourd’hui, Le Bruit du Cinema part à la découverte de la capital de l’amour.








































Cette semaine Le Bruit du Cinema part en voyage au programme une destination par jour avec cinq arrêt différents. Aujourd’hui, Le Bruit du Cinema part à la découverte de la capital de l’amour.
Les années 90 font leur cinéma une nouvelle fois et cette fois-ci, on va parler épouvante, dans les années 90 le cinéma d’horreur a vu passer quelques petites pépites qui ont réussi à renouveler le genre en lui donnant un nouveau souffle, petite vue d’ensemble sur ce qu’était l’horreur en 90.
Réalisé par: Bernard Rose Année: 1992 Durée: 1h39min Achat: VOD
Helen Lyle est étudiante à l’université d’Illinois à Chicago et mariée à un professeur, Trevor. Avec son amie Bernadette, elles rédigent une thèse sur les légendes urbaines et les croyances populaires. Au cours de ses investigations, elle est interpellée par une histoire récurrente, celle du mythique Candyman. Helen sentant qu’elle tient là l’occasion rêvée de pimenter son travail, convainc Bernadette d’aller enquêter sur les lieux mêmes des crimes.
Candyman est un conte urbain presque parfait qui malgré quelques petites imperfections fait mouche dans le monde de l’horreur en 1992. Bernard Rose réalise une sympathique réflexion sur les mythes, leurs progressions et leurs renouvellements à travers le temps.
Réalisé par: Daniel Myrick & Eduardo Sanchez Année: 1999 Durée: 1h21min Achat: VOD
En octobre 1994, trois jeunes cineastes, Heather Donahue, Joshua Leonard et Michael Williams, disparaissent en randonnée dans la foret de Black Hill au cours d’un reportage sur la sorcellerie. Un an plus tard, on a retrouve le film de leur enquête.
The Blair Witch Project, c’est la petite bombe qui est venu chambouler la fin des années 90, c’est une petite pépite d’horreur qui aura compris que ce n’est pas ce qu’on voit, mais ce qu’on croit voir qui éveil nos peurs.
Réalisé par: Wes Craven Année: 1996 Durée: 1h51min Achat: VOD
Terrorisée par un serial killer s’inspirant des plus grands films d’horreur pour exécuter ses crimes, une petite ville devient le terrain d’une vaste enquête où tout le monde est suspect… Qui se cache derrière le « masque de mort » ?
Wes Craven renouvelle une nouvelle fois le genre en réinventant le tueur en série, il brise la frontière entre le réel et l’irréel pour notre plus grand plaisir.
Réalisé par: Tommy Lee Wallace Année: 1990 Durée: 3h12min Achat: VOD
Une créature sans nom, Ça, répand la terreur et la mort dans la petite ville de Derry. Jusqu’à ce qu’une bande d’enfants mette fin aux agissements du monstre. Trente plus tard, les sept amis se réunissent à Derry : Ça est revenu…
IT rend hommage au film de monstre des années 50 et marque les esprits et le monde de l’horreur avec brio, grâce à une adaptation réussie du roman du grand maître de l’horreur Stephen King et au talentueux Tim Curry. Une petite pépite comme on en fait plus.
Réalisé par: Jim Gillespie Année: 1997 Durée: 1h41min Achat: VOD
La nuit de la fête nationale, Julie, Helen, Ray et Barry ont par accident renversé un inconnu. Devant la crainte de leur avenir compromis par ce drame, ils décident de faire disparaître le corps et font le serment de ne rien dire à personne, jamais. L’été suivant, chacun des quatre amis se trouve confronté à des évènements terrifiants. Ils doivent se rendre à l’évidence : quelqu’un sait ce qu’ils ont fait et semble bien décidé à le leur faire payer.
Souviens-toi l’été dernier est un slasher culte des années 90 qui a su se démarquer grâce à une histoire assez intéressante et un casting sympathique malheureusement le film n’a pas survécu à l’épreuve du temps, c’est bien dommage…
Réalisé par: Vincenzo Natali Année: 1997 Durée: 1h30min Achat: VOD
Un groupe de personnes, sans savoir pourquoi, se retrouve enfermé dans une prison surréaliste, un labyrinthe sans fin constitué de pièces cubiques communicantes et équipées de pièges mortels.
Cube est un coup d’essai réussi malgré quelques imperfections parfois un peu trop voyantes, le film aura marqué toute une génération grâce à son originalité et sa mise en scène réussie.
Réalisé par: Robert Rodriguez Année: 1996 Durée: 1h48min Achat: VOD
Deux criminels prennent une famille en otage près de la frontière mexicaine, après une cavale particulièrement sanglante durant laquelle ils ont tué un policier et kidnappé l’employée d’un magasin. Ils se rendent tous ensemble dans un bar pour routier au-delà de la frontière mexicaine, appelé le « Titty Twister », établissement qui leur réserve pas mal de surprises une fois la nuit tombée…
Un film culte ou l’univers de Tarantino et celui de Rodriguez se mélangent pour créer un film explosif complètement fou qui marquera les années 90.
Réalisé par: Tommy Lee Wallace Année: 1990 Durée: 3h12min Note: 8/10
Une créature sans nom, Ça, répand la terreur et la mort dans la petite ville de Derry. Jusqu’à ce qu’une bande d’enfants mette fin aux agissements du monstre. Trente plus tard, les sept amis se réunissent à Derry : Ça est revenu…
Grâce à un casting réussi et un bon scénario, le film rendra justice au livre malgré tous les changements opérés. It est un film qui rend hommage aux films de monstre des années 50 et marquera le monde de l’horreur avec brio.
On doit le style du clown à la volonté de Tim Curry à ne pas mettre de prothèse, il avait joué le démon Darkness dans Legend et ne supportait plus les prothèses.
Réalisé par: Clive Barker Année: 1987 Durée: 1h34min Note: 6/10 Achat: VOD
Durant un voyage, un homme entre en possession d’une boîte maléfique qui lui ouvrira les portes d’un monde de plaisir et de terreur.
Emblème du cinéma fantastique Hellraiser a réussi à s’imposer dans les années 80 comme un incontournable de l’horreur, avec sa tête d’affiche Pinhead maître de la torture et son ambiance glauque et malsaine, le film marquera toute une génération et lancera une saga qui s’étalera sur des années.
Lors d’une fête post-production, l’acteur Doug Bradley a été consterné de voir que toute l’équipe du film l’ignorer totalement, il réalisa plus tard qu’aucun membre de l’équipe ne l’avait vu sans le maquillage de Pinhead.
Réalisé par: Sean S. Cunningham Année: 1980 Durée: 1h35min Note: 4/10 Achat: VOD
En 1957, un jeune garçon, prénommé Jason, meurt noyé au camp de Crystal Lake. L’année suivante, les deux responsables du camp sont tués. Crystal Lake ferme. Mais en 1980, Steve Christy décide de le rouvrir un vendredi 13, jour anniversaire des décès survenus vingt-trois ans auparavant. Lors de la préparation du camp pour son ouverture, les moniteurs du centre disparaissent les uns après les autres pendant la nuit…
Un camp de vacances, un groupe d’enfants, une noyade, une vengeance, un tueur… Vendredi 13 est le premier film d’une longue saga qui fera de Jason Voorhees, un tueur légendaire.
Le film a été filmé au Camp NO-Be-Bo-Sco dans le New Jersey, il existe toujours.
Réalisé par: Wes Craven Année: 1984 Durée: 1h31min Note: 8/10 Achat: VOD
Nancy est une jeune adolescente qui fait régulièrement des cauchemars sur un homme au visage brûlé, avec un vieux pull déchiré et cinq lames tranchantes à la place des doigts. Elle constate d’ailleurs que parmi ses amis, elle n’est pas la seule à faire ces mauvais rêves. Mais bientôt, l’un d’entre eux est sauvagement assassiné pendant son sommeil.
Film signature de Wes Craven, Freddy Krueger aura traumatisé (et continue encore) plus d’une génération par son sadisme et sa folie. Craven aura réussi à créer un monstre qui nous attend dans nos pires cauchemars, surement l’une des plus belles réussites du cinéma d’horreur!
Wes Craven a trouvé son inspiration dans une histoire, qu’il avait entendu en Laos, des hommes seraient mort littéralement terrifiés dans leur sommeil.
Réalisé par: John Carpenter Année: 1978 Durée: 1h31min Note: 6/10 Achat: VOD
L’histoire se déroule dans la ville de Haddonfield, dans l’Illinois. Après avoir tué sa sœur, Michael Myers, âgé de six ans, est interné jusqu’à sa majorité pour ensuite être jugé. Cependant, à l’âge de 21 ans, alors qu’il est transféré pour son procès, il réussit à s’échapper, et prend la route de sa ville natale.
Avec Halloween, Carpenter reprend les bases du slasher posé par le grand Hitchcock avec Psychose, le film marquera les esprits par sa simplicité et ses notes de musique répétitive qui martèle le cerveau du spectateur tout au long du film. John Carpenter et Debra Hill donne vie à l’un des plus grands tueurs en série du monde de l’horreur pour notre plus grand plaisir.
John Carpenter a créé un compteur de peur afin que Jamie Lee Curtis sache quel niveau de terreur elle devrait exposer.
Film: Les griffes de la nuit Catégorie: Croque-mitaine/Tueur en série Genre: Horreur Nombre de mort: 39
Freddy Krueger est le fils d’une religieuse violée par un fou, il est balloté d’orphelinat en orphelinat avant d’atterrir chez un père adoptif alcoolique et violent qui abusera de lui tout au long de sa jeunesse, Freddy finira par le tuer. Adulte il s’installera à Springwood où il provoquera l’horreur en tuant des dizaines d’enfants qui vivent autour et dans Elm Street. Il finira par être emprisonné mais suite à une erreur de procédure, il sera libéré. Les parents des victimes choquées par la nouvelle se décideront à faire justice eux-mêmes en traquant Frederick Charles Krueger et en le brulant vif. Assoiffé de vengeance Freddy reviendra d’entre les morts pour hanter les nuits des enfants de ses tortionnaires, la légende de Freddy Krueger prend vie.
Freddy Krueger est le tueur en série qui hantera vos nuits à jamais à tout moment de l’année, je ne pouvais pas commencer cette nouvelle rubrique sans le mettre à l’honneur! Ce croque-mitaine qui m’a surement le plus terrifié et qui encore aujourd’hui est source de cauchemar et pourtant j’en ai vu des films d’horreur! Tout droit sorti de la tête de Wes Craven, le petit Freddy entre dans nos vies en 1984 sous la forme d’un croque-mitaine qui rentre dans les rêves des enfants pour les transformer en cauchemar et finir par les tuer. Quoi de plus terrifiant que quelqu’un qui peut vous tuer dans votre jardin secret? Freddy Krueger est surement l’une des créations les plus terrifiantes du monde de l’horreur, il traumatisera petit et grand et vivra grâce à cette force éternellement dans nos petites têtes.
Réalisateur: Wes Craven Année: 1996 Durée: 1h51 Achat: Amazon, Fnac, VOD
Une soirée pop corn, un coup de fil anonyme, un questionnaire sur les classiques de l’horreur, un meurtre…
En 1996, Wes Craven étonne ceux qui le penser fini avec le film Scream, le réalisateur réussit à marquer toute une génération en offrant une nouvelle vision au genre de l’horreur, il inaugure avec Scream une des séries de films les plus réussies et populaires de tous les temps.
C’est grâce à un scénario innovant ou le tueur n’invente plus le meurtre mais s’inspire de film déjà existant, qu’il réussit ce coup de maître, en mélangeant fiction et « réalité » que Wes Craven impose Scream dans le monde de l’horreur. En gardant en tête le cahier des charges du film d’horreur, il arrive à réinventer les codes du genre, codes qui sont encore utilisés de nos jours dans beaucoup de films. En créant un film hilarant, intense et haletant, aux nombreuses références, il arrive à ne jamais tomber dans la parodie (Scary Movie s’en chargera pour lui) et signe un film proche du chef-d’oeuvre.
Parmi les raisons de ce succès, on ne peut pas oublier de mentionner le casting, c’est grâce à un casting aux multiples personnalités que le film arrive à toucher un public aussi large, tout le monde peut s’identifier aux personnages, du plus gentil à la plus peste, ils sont tous là. De plus, Wes Craven rajoute un peu de matière à ce casting en mettant en avant la connaissance qu’ont les jeunes sur le genre, ils connaissent tous les règles du film d’horreur et tombent malgré tout dans le piège, mais si on y réfléchit bien, au final, dans une même situation ne réagirions-nous pas exactement de la même manière?
Avec Scream, Wes Craven signe un film d’horreur intemporelle qui marquera des générations entières.
Voir aussi: The Conjuring, The Forest, The Conjuring 2, The Devil’s Rejects
Réalisé par: Wes Craven
Année: 1984
Victime de cauchemars incessants dans lesquels elle est poursuivie par un homme aux griffes acérées, Nancy Thompson décide de se confier à ses amis.
Un rêve, un homme, un pull à rayure, un chapeau, des griffes, un cauchemar. Film signature de Wes Craven, traumatisme de mon enfance, Freddy sait marquer les esprits et c’est pour ça qu’il est culte.
Les griffes de la nuit est l’une des sagas les plus rentables de l’histoire du cinéma d’horreur, avec un casting de série B, un petit budget et un temps de tournage court (32jours), Wes Craven a réussi à créer une figure, une présence qui traumatisera plus d’une génération, un nouveau monstre est né et il nous attend dans nos pires cauchemars.
Le saviez-vous ?
« Elm Street » n’est jamais prononcé dans le film Les Griffes de la nuit (dont le titre original est quand même Nightmare On Elm Street).
Réalisé par: Wes Craven
Année: 1996
Terrorisée par un serial killer s’inspirant des plus grands films d’horreur pour exécuter ses crimes, une petite ville devient le terrain d’une vaste enquête où tout le monde est suspect… Qui se cache derrière le « masque de mort » ? A vous de voir, mais surtout ne répondez pas au téléphone et n’ouvrez pas la porte.
Une soirée popcorn, un coup de fil anonyme, un questionnaire sur les films d’horreur, un meurtre, l’histoire prend forme. Avec Scream, le grand Wes Craven insuffle un nouveau souffle de vie au Slasher et marque une génération.
Wes Craven offre une nouvelle version de l’horreur, une version mise à jour, le tueur n’invente plus le meurtre, il s’inspire de film déjà existant pour tuer, dépassant la limite qui existe entre l’irréel et le réel. Le réalisateur apporte du neuf en s’inspirant du vieux, il met dans Scream beaucoup d’autodérision, tout en gardant en tête les principes mêmes du film d’horreur et sans jamais tomber dans la parodie du genre. Craven fait un clin d’oeil aux fans de film d’épouvante en plaçant dans le film pleins de petites choses, que seuls les connaisseurs reconnaitront.
Le méchant est essentiel à un film, il peut prendre plusieurs formes, plusieurs physiques, il peut apparaître dans plusieurs genres, aujourd’hui dans ce dossier en ce jour d’Halloween je vous propose une petite plongée dans l’horreur des tueurs en série au cinéma.
Nombre de victimes : 146
C’est le tueur en série qui compte le plus de victimes à son compteur, il fait sa première apparition en 1980 dans Vendredi 13 créé par Victor Miller, Ron Kurz, Tom Savini et Sean S. Cunnigham. Le vendredi 13 juin 1946, le petit Jason naît avec une paralysie faciale, l’été 1957, lui et sa mère s’installe au Camp Crystal Lake ou cette dernière est embauchée comme cuisinière, Jason sera la souffre-douleur de la colonie et finira noyer après avoir glissé dans l’eau, l’année suivante le couple de moniteurs qui n’avait pas secouru le jeune Jason est retrouvé mort, le camp ferme pour ne jamais réouvrir. En 1980, des moniteurs essayant de rénover le camp sont de nouveau assassinés. Jason serait-il revenu ?
Il faut savoir que Jason Voorhees n’apparaît pas une seule fois dans le premier film, son célèbre masque quant à lui apparaîtra que dans le troisième film en 1982.
Nombre de victimes: 107
Deuxième et dernier du dossier à atteindre les cent victimes, Michael Myers apparait sur nos écrans en 1978 dans le film Halloween – La nuit des masques, tout droit sortie de la tête de John Carpenter & Debra Hill, ce tueur va faire trembler bon nombre de jeunes dans les nuits froides d’octobre. Michael Myers fait sa première victime à l’âge de 6 ans, il est alors interné à l’hôpital psychiatrique Simth’s Grove, le 30 octobre 1978 Myers s’échappe et retourne à Haddonfield, sur la route il tuera un garagiste et lui volera sa tenue de travail en continuant son chemin il volera des couteaux et un masque, le tueur prend forme, sa traque peut commencer.
Il faut savoir que Michael Myers est doté d’une forte intelligence mais se limite à la simple perception du mal et du meurtre, tuant souvent des innocents qui par malchance on croiser son chemin.
Nombre de victimes : 39
Feddy Krueger le tueur en série qui hantera vos nuits à tout moment de l’année et vous terrifiera à tout âge, tout droit sorti de la tête du grand Wes Craven ce tueur en série apparait pour la première fois dans nos vies en 1984 sous la forme d’un croque-mitaine qui rentre dans les cauchemars et tue ses victimes à l’intérieur de ces derniers. Amanda Krueger bonne soeur dans un asile psychiatrique tombe enceinte alors qu’elle est enfermée par involontairement avec une centaine de malades, en 1942 elle accouche d’un petit garçon, qu’elle laissera orphelin. Après une enfance difficile, il tue son beau-père, vingt ans plus tard, établis dans la petite ville de Springwood avec sa femme et sa fille, il tue impunément des enfants sans le moindre remords, quand sa femme finit par découvrir le pot aux roses il l’étrangle devant sa fille Kathryn Krueger, arrêter peu de temps après, il est relâché a cause d’un vice de procédure. Des parents inquiets mettent le feu à la maison du tueur où il sera brûlé vif mais tout se complique quand Freddy devient le pire cauchemar des jeunes d’Elm Street.
Nombre de victimes : 50
Le tueur en série qui passe d’une personnalité à une autre sans jamais changer de visage, toujours à la recherche d’une certaines Sydney Prescott et toujours mis en déroute par cette dernière. Faisant monter la pression à coup de sonnerie de téléphone, de questions pièges, d’apparition furtive et de coup de couteau, ce tueur a réussi à se faire une petite réputation bien méritée dans le monde du slasher. Petit chef-d’oeuvre tout droit sorti des petites cellules grises du réalisateur Wes Craven, le ghostface a hanté et continue de hanter les adolescents qu’ils l’ont connu ou commencent à le connaitre.
Ce tueur en série a suscité beaucoup de parodies et une série télévisée qui reprend l’essence du ghostface mais ne réussit pas à le réinventé ou le renouvelé.
Nombre de victimes : 30
Personnage de fiction créé par le grand Tobe Hooper pour le film Massacre à la tronçonneuse en 1974. Leatherface alias Thomas Hewitt né en 1939 dans un abattoir, le responsable de l’établissement se débarrasse de l’enfant atteint d’une malformation dans les poubelles, l’enfant va être recueilli par Luda May Hewitt, qui va l’élever comme son propre enfant. 30 ans plus tard, il est embauché dans ce même abattoir où il tuera le patron et y découvrira son arme de prédilection: la tronçonneuse. L’établissement fini par fermer après un contrôle sanitaire qui conduira la petite ville à la ruine. Pour ne pas subir la faim la petite famille Hewitt va se mettre à la viande humaine devenant la famille cannibale la plus connu du monde de l’horreur.
Leatherface est le premier tueur que l’on a pu placer dans le genre Slasher, c’est un peu le papa de tous les tueurs en série du genre.
Nombre de victimes: 98
Personnage fictif créé par Thomas Harris, le docteur Hannibal Lecter est un homme de goût intelligent et cultivé caractérisé par une certaine classe. Il a connu une enfance difficile, troublée par la guerre, ses parents se font tuer alors que la petite famille est en fuite, laissant Hannibal et sa petite soeur livrés à eux-mêmes se réfugiant dans un chalet les deux enfants se retrouvent avec des réfugiés qui mourant de faim dévorent la petite soeur de Lecter, le prédateur est né, enfouit dans le cerveau d’un enfant traumatisé. A 13 ans, il commet son premier meurtre, il part ensuite en France avec la femme de son oncle ou il y étudie la médecine et finit par retrouver les assassins de sa soeur, il s’adonnera pour la première fois au cannibalisme.
Prédateur redoutable avec un sens aiguisé pour l’analyse et la manipulation, personne n’arrive à pénétrer les dédales obscurs de son cerveau malade, sa conscience ne réprime pas ses actes bien au contraire, sans le moindre remords et avec un certain humour Hannibal Lecter trouve des motivations et des causes à ses meurtres.
Nombre de victimes : 20
Créé par Robert Bloch pour son roman Psychose, l’auteur s’est inspiré d’Edward Theodore Gein un tueur en série qui ne s’est jamais remis de la mort de sa mère. Le personnage de Norman Bates a passé une grande partie de sa vie dans le motel de sa mère Norma, vivant sous l’influence d’une mère incapable de laisser partir son fils, Norman développe une jalousie et une haine pour tous les hommes qui pourrait se rapprocher de sa mère, l’influence de sa mère ne cessera d’augmenter au fil du temps, alors que Bates continue de faire vivre l’hôtel, il assouvit ses envies de meurtre sur certains clients qui ont le malheur de passer par là.
Le film d’Alfred Hitchcock en 1960 met un visage sur le personnage de fiction si perturbant qu’est Norman Bates, quant à la série Bates Motel, elle nous retrace l’adolescence et la relation si particulière qu’entretien Norman avec sa mère.
Nombre de victimes : 60
Le petit dernier de ce dossier mais aussi à être apparu dans nos petites vies tranquilles, Jigsaw alias le tueur au puzzle. Créé en 2004 par James Wan, ce tueur sadique place ses victimes dans des dispositifs sadique représentant ce que la victime doit faire pour se libérer de son « péché », si cette dernière arrive à passé le test elle pourra apprécier la vie à sa juste valeur. Derrière le masque, on trouve un homme, John Kramer, un ancien fabricant de jouets, qui suite à la découverte de son cancer décide de se suicider, après une tentative ratée il change radicalement d’opinion et devient Jigsaw.
Le tueur au masque de cochon hippie aura plusieurs personnalités qui continueront l’oeuvre horrifique de Kramer.
Ce dossier est maintenant fini, j’espère vous avoir résumé au mieux la vie et la personnalité de ces tueurs en série, j’ai volontairement omis la fin de leurs histoires, après tout c’est Halloween, une petite frayeur ce soir sous l’oreiller ne fait pas de mal. Je termine avec la bande-annonce du documentaire de la chaine Showtime – Why Horror?
Voir aussi: La malédiction dans le monde du cinéma, Scream Queens, Scream
Le papa de Freddy et du Ghostface nous a quittés cette nuit à la suite d’une tumeur à l’âge de 76 ans, une légende s’en va et avec lui une partie de mon adolescence. Wes Craven s’est révélé au monde du cinéma d’horreur en 1972 avec La dernière maison sur la gauche, il continuera à surprendre en 1977 avec La Colline à des Yeux mais c’est en 1984 qu’il va créer son premier « bébé » c’est avec Freddy Krueger qu’il va terroriser grand nombre d’entre nous et en terrorise encore, son deuxième « bébé » se révèle au monde en 1996 à travers le Ghostface. Wes Craven n’était certes pas LE maître de l’horreur mais il a gagné sa place dans les légendes du film d’horreur.
Le cinéma est triste, je suis triste, ce lundi sera triste.
Genre : Horreur
Année : 2015
Chaine : MTV
Durée : 45min
Situation : En cours
Note : 1/10
Quand j’ai fini le premier épisode de cette nouvelle série, la première chose que j’ai pensée « J’ai l’impression de regarder une mauvaise sitcom qui parodie Scary Movie » au bout du 4ème épisode cette pensée s’impose.
Une vidéo postée sur Youtube va déclencher une série de meurtres dans une petite ville au passé trouble… En mettant de côté le casting interchangeable, stéréotypé qui baigne dans une atmosphère fade où tout se devine, sans une once de tension, la série Scream ouvre la porte à une question essentielle pour la suite du slasher. Ghostface a-t-il un avenir avec la génération 3.0 ? L’appel téléphonique sur le fixe qui nous mettait une pression à en perdre un cheveu peut-il perdurer quand tout se passe par écran interposé ? Car l’essence même de Scream c’est cet appel téléphonique ! Malheureusement le bilan que je tire de cette série n’est pas bon, les dialogues ne volent pas haut, se contentant de faire des références aux nouvelles séries, en vomissant un savoir sur les tueurs en série qui frôle la limite du raisonnable, les scénaristes en oublieraient presque de créer une ambiance, un monde propre à la série.
Le changement de masque du tueur a divisé les internautes à raison, les fans diront que changeait le masque dénature l’oeuvre, je les suivrais sur ce point, les autres diront que ce masque est fait pour se démarquer de la saga original, ils n’auront pas tort, c’était quitte ou double, pour moi ce nouveau masque ne titille même pas ma nervosité. Je n’ai jamais été opposé au reboot surtout quand le grand Wes Craven fait partie des producteurs malheureusement celui-ci n’est pas une réussite mais bien une déception, je ne retrouve pas l’essence du slasher qui a terrorisé mon adolescence.
Une relecture médiocre de la tétralogie epic de Wes Craven.
Voir aussi: How to get away with murder
Le site Entertainment Weekly dévoile enfin le nouveau visage de Ghostface, qui réapparaîtra aux yeux du monde dans la série Scream le 30 juin 2015 sur MTV. Si les avis sont partagés sur ce nouveau visage, il faut savoir que le masque a été validé par Wes Craven, lui-même.
Affaire à suivre…