Le vendredi en série

VENDREDI EN SERIE


bilan (5)


Genre: Aventure, Science-Fiction   Année: 2019   Durée: 45min   Chaîne: Disney+     Note: 7/10


« WHEN ONE CHOOSES TO WALK THE WAY OF THE MANDALORE, YOU ARE BOTH HUNTER AND PREY. »

Aujourd’hui, dans le vendredi en série, on se plonge dans la nostalgie mais aussi dans la nouveauté et le mignon, je vais bien sûr vous parler de la nouvelle série Star WarsThe Mandalorian.

Boba Fett était à mes yeux un personnage sous-exploité dans l’univers Star Wars, un personnage qui respirait la classe et le mystère dans cette armure mystérieuse, un personnage qui attirer le regard mais ne nous révéler rien de lui. Ils auront essayé dans l’épisode II de nous parler de lui, mais malheureusement, la mise en lumière de ce chasseur de primes fût peu satisfaisante, il aura donc fallu attendre 2019 et l’avènement de Disney+ pour qu’on explore enfin le monde des Mandalorian.

I’M A MANDALORIAN, WEAPONS ARE PART OF MY RELIGION.

The Mandalorian, c’est l’histoire d’un chasseur de primes solitaire qui vit loin de l’autorité de la Nouvelle République dans les contrées d’une galaxie très très lointaines, c’est l’histoire d’une mission qui va se transformer en bel rencontre, c’est l’histoire d’une nostalgie qui va nous entrainer dans nos bons souvenirs pour un moment de plaisir.

The Mandalorian nous ouvre les portes d’un univers inconnu qui vient se mélanger à un univers devenu culte, la série explore enfin une branche de l’univers Star Wars qui n’avait pas encore été exploitée. En choisissant de mélanger le western à la science-fiction, Jon Favreau et les autres créateurs de la série arrivent à trouver le ton juste et créer une réussite visuelle qui nous emporte et nous rapproche enfin des bases de la saga originelle.

I CAN BRING YOU IN WARM… OR I CAN BRING YOU IN COLD.

Si on met de côté certains épisodes qui sont parfois un peu longs où un peu trop expéditifs et un placement dans la timeline Star Wars assez difficile à situer au début, The Mandalorian est une bonne surprise qui mérite le coup d’oeil.

The Mandalorian vous replongera avec facilité dans l’esprit d’une saga d’autrefois qu’on n’avait pas retrouvé depuis 1983.

You know the part in scary movie when somebody does something really stupid, and everybody hates them for it_ This is it (5)

Bilan: Juillet-Aout 2017

Le Bruit du Cinema n’a pas été très présente cet été sur la toile, mais ce n’est pas pour autant que j’ai abandonné le cinéma, résumé bref des films que j’ai pu voir pendant mon été, en attendant des articles un peu plus détaillé.

  • Lego Batman (2017) – 7/10

Un film hilaran, qui surpasse The Lego Movie qui avait déjà placé la barre haute, actuellement l’un des meilleurs films de l’année 2017.

  • Les Collègues (1999) – 7/10

La petite pépite que j’ai loupé pendant touts ses années, heureusement j’ai fait mes devoirs.

  • Galaxy Quest (1999) – 6/10

La petite pépite qui a oublié de me faire coucou dans mon enfance.

  • Hello, my name is Doris (2016) – 6/10

Un film touchant remplit d’émotions, une petite réussite.

  • Seven Sisters (2017) – 6/10

Un bon film de SF, une bonne histoire, une bonne performance, malheureusement le film est un petit peu trop long sur la fin.

  • L’ascension (2017) – 6/10

Une très bonne surprise, un film assez juste qui n’abuse pas de la comédie et arrive à trouver un bon rythme, à voir sans hésitation.

  • Sing (2017) – 6/10

Un début qui manque de rythme mais le film se rattrape rapidement en ayant très peu de longueur et un humour facile.

  • Miss Peregrine et les Enfants particuliers (2016) – 6/10

Fortement et agréablement surprise par ce petit film. Enfin, un nouveau souffle dans la carrière de Tim Burton.

  • C’est arrivé près de chez vous (1992) – 6/10

Un film à l’ambiance très particulière qui montre que Benoit Poelvoorde peut avoir un bon jeu d’acteur.

  • Doctor Strange (2016) – 6/10

Benedict Cumberbatch et Mads Mikkelsen, un équipe qui fonctionne très bien, un bon film Marvel, qui ouvre une nouvelle porte pour les films de super-héros, affaire à suivre…

  • Tour de pharmacy (2017) – 6/10

Pour une fois que je ne me suis pas endormie devant le tour de France, un faux documentaire qui fonctionne et qui fait rire. 50 min de plaisir, sans prise de tête.

  • Split (2017) – 5/10

Une performance artistique très forte, une idée vraiment intéressante mais malheureusement une fin qui laisse perplexe.

  • Mindhorn (2017) – 5/10

Un petit film sympathique dans le même style que le film Black Dynamite, de quoi passer un bon moment sans prise de tête.

  • Beauty and the Beast (2017) – 5/10

Une adaptation pas si foireuse que ça, sûrement la meilleur à ce jour. Un film Disney qui se regarde facilement mais qui n’égale toujours pas le dessin animé.

  • Kong Skull Island (2017) – 5/10

Du bon comme du mauvais, on garde Kong, on enlève Samuel L Jackson, on rajoute de la bestiole et on obtiendra peut-être quelque chose de pas trop dégueulasse.

  • Get Out (2017) – 4/10

Un film beaucoup trop prévisible malgré une idée de base assez bonne, une fin bâclé qui fait plonger le film dans un gouffre sans fin.

  • Amanda Knox (2016) – 4/10

Un documentaire qui ne prend le parti d’aucun camp, en se contentant de relater des faits.

  • Naked (2017) – 4/10

Une pale copie « D’un jour sans fin qui ne restera pas dans les mémoires, mais qui fera sourire.

  • Seuls (2017) – 4/10

Une fin inattendu qui aurait pu être bonne malheureusement le réalisateur est un peu trop gourmand, il perd la surprise de son twist final…

  • Moana (2016) – 4/10

Un joli dessin animé, un peu long qui se laisse regarder.

  • Brice de Nice 3 (2016) – 4/10

C’était pas bon mais c’était pas mauvais..

  • Fast & Furious 8 (2017) – 3/10

Bagarre, voiture, explosion, un film un peu redondant qui se regarde facilement.

  • Ghost in the Shell (2017) – 3/10

Un film assez linéaire, où les rebondissements ne rebondissent pas vraiment.

  • Batman The Killing Joke (2016) – 3/10

Une fin intéressante qui ouvre des portes à plusieurs théories, mais c’est un dessin animé qui est beaucoup trop long à démarrer.

  • The Dark Valley (2014) – 3/10

Un western qui reste en mémoire sans qu’on sache exactement pourquoi…

  • Alien: Convenant (2017) – 2/10

L’incompréhensible retour, entre un début lent et une fin trop rapide, le film ne trouve pas son rythme et n’apporte aucune réponse à son prédécesseur.

  • Wonder Woman (2017) – 2/10

Encore un échec pour DC Comics qui n’arrive toujours pas à faire des films à la hauteur de ses super-héros.

  • Les gardiens de la galaxy 2 (2017) – 2/10

Une insipide copie du premier volet…

  • Unleashing Mr Darcy (2016) – 2/10

Pale adaptation d’un des grand classique d’Austen, digne d’un film d’amour de l’après-midi sur M6 ou TF1.

  • Power Rangers (2017) – 1/10

Une scène d’ouverture qui donne envie, malheureusement, il n’y aura que ça de bien.

  • Baywatch (2017) – 1/10

Un bon gros navet qui ne mérite même pas un coup d’oeil, une torture mentale.

  • Tammy (2014) – 1/10

Une comédie décevante qui ne va pas au fond des choses.

  • Bone Tomahawk (2016) – 1/10

Lent, sans intérêt, insipide, un western comme on ne les aime pas.

  • Death Note (2017) – 0,5/10

Une hérésie pour le manga, une histoire totalement changé, une idylle vomissable, un Ryuk pitoyable. Netflix s’est foiré, on ne prend même pas la peine de s’arrêter sur ce film.

  • xXx: Reactivated (2017) – 0,5/10

La suite inutile. Un casting ridicule, des dialogues ridicules, des scènes absurdes, un film qui peut passer directement aux oubliettes.

 

 

Trailer: Dead 7

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Après Sharknado la chaine Syfy frappe encore avec un narnar plein de zombies et de boyband, les Backstreet Boys qui dégomment du zombie vous en avez toujours rêvé, Syfy le fait. Diffusion le 1er avril 2016 aux Etats-Unis.

The Hateful Eight

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Réalisé par: Quentin Tarantino

Année: 2016

Note: 8/10


 

« Les 8 Salopards est un film de Tarantino, on parle, on parle et quand on a fini on se tire dessus » (Première)

Tarantino revient avec son huitième long-métrage un western-spaghetti qui offre un constat sur l’Amérique au lendemain de la guerre de sécession et qui n’a pas pour but de glorifier cette dernière, un western et, pourtant, il se cache derrière cette première façade un bon film d’horreur!

The Hateful Eight est le premier film horrifique du réalisateur qui une nouvelle fois surprend par ses choix tout en gardant une façon de travailler similaire à ce qu’il a déjà fait auparavant. C’est un film de Quentin Tarantino fait pour ceux qui aiment son travail, toutes personnes ayant une réticence envers lui ne pourront apprécier à sa juste valeur ce film.

Les 8 Salopards c’est aussi un casting « Tarantino All Star » qu’on prend plaisir à découvrir dans cette mercerie perdue dans les montagnes enneigées, tout le monde est là de Tim Roth à Samuel L. Jackson en passant par Michael Madsen et Kurt Russell , la nouveauté est aussi présente en la personne de Waltons Goggins en nouveau shérif de la ville et Jennifer Jason Leigh qui vient donner une touche de féminité façon Western-Spaguetti, on oublie la digne fermière qui attend d’être sauvée, on dit bonjour à la criminelle de poigne qui s’en prend régulièrement pleins la gueule, on sent en cette femme tout l’univers de Tarantino.

« J’espère mettre un frein à l’élan du numérique et que les gens se disent: Voilà ce que c’est d’aller au cinéma. »

Tout ce petit monde se retrouve devant une Panavision 70mm, format d’image réservée au film à grand spectacle qui offre un format d’image extrêmement large donnant plus de précision et une plus belle image, Quentin Tarantino clame haut et fort son aversion pour le numérique et espère redonner aux gens l’envie de voir d’aller au cinéma pour voir un film et non pour regarder la télé sur un grand écran.

The Hateful Eight c’est un hommage à The Thing, à Evil Dead, où même à Sherlock Holmes  mais c’est aussi des références à ses précédents films et malgré tout ça il arrive encore à nous faire sortir des salles obscures avec l’impression d’avoir vu quelques choses de nouveau, quelques choses d’exceptionnelle parce qu’en fait, un film de Quentin Tarantino c’est un évènement en soi. Que se soit dans les longueurs de l’ouverture ou dans le dénouement brutal, on assiste à du pur Tarantino, mon seul regret ne pas avoir pu le voir en véritable projection 70mm.

« This here is Daisy Domergue. She’s wanted dead or alive for murder. When that sun comes out, I’m taking this woman to hang! There anybody here committed to stopping me from doing that? « 

Trailer: The Hateful Eight

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Seconde bande-annonce pour le très attendu The Hateful Eight dernier bébé de Quentin Tarantino, qui donne toujours envie et nous présente les personnages. Sortie le 6 janvier 2016.

Trailer: The Ridiculous 6

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Avec le retour en force du western que ça soit dans le monde du cinéma ou celui de la série télévisée, on pouvait s’attendre à des dérives de parodies en tous genres, mais je dois avouer que celle-là, je ne l’avais pas vu venir.

Trailer: Jane Got A Gun

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La bande-annonce de Jane Got A Gun est là, elle en aura mis du temps à sortir mais elle est enfin là et elle fait plaisir. Un Western avec Natalie Portman en femme forte et Ewan McGregor en méchant, je dis pas non. Sortie le 25 novembre.

Poster: 9 octobre

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Le voyage d’Arlo a une nouvelle affiche toute mignonne, Zootopia a sa première affiche officielle, Jane Got a Gun a enfin une affiche, The X-Files, iZombie et Daredevil reviennent avec des affiches qui nous en mettent pleins les yeux et enfin The Hunger Games: Mockingjay – part 2 nous proposent une affiche remplie de symboles.

  • Le voyage d’Arlo – 25 novembre 2015
  • Zootopia – 10 février 2016
  • Jane Got a Gun – 25 novembre 2015
  • The Hunger Games: Mockingjay – 18 novembre 2015

En bonus, un panel d’affiche du film d’Interstellar. 

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Poster: The hateful Eight

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Petite présentation des personnages du nouveau Tarantino à travers une série d’affiches.

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Teaser: The Hateful Eight

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Un teaser pour The Hateful Eight le western de Quentin Tarantino, la bande-annonce devrait sortir ce weekend et elle durera 2m18, j’en ai déjà le frisson.

Teaser: Westworld

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Le teaser de l’adaptation du roman de Michael Crichton par Jonathan Nolan & JJ Abrams est sortie, le livre avait déjà était adapté au cinéma en 1973, il revient sous forme de série avec un casting intéressant, un petit bijou à découvrir en 2016 sur la chaîne HBO.

Mad Max Fury Road, le film de l’année 2015 ?

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Réalisé par : George Miller

Année : 2015

Note : 8/10


Oh what a day ! What a lovely day.

En 1979, George Miller réinvente le western post-apocalyptique, en 2015, George Miller surpasse le western post-apocalyptique, en nous offrant sur un plateau chromé Mad Max Fury Road.

En choisissant d’utiliser le minimum d’effets numériques et en tournant à vitesse réelle, il nous pond une pépite old school porté par le vrombissement des V8. Dès les premières images, on est happé par l’univers dystopique qui entoure la trilogie Mad Max. La saga Mad Max étant issue du cinéma muet, ce quatrième épisode en est le prolongement parfait ne dérogeant pas à la règle, peu de dialogue, beaucoup d’action.

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En 2015, c’est la gent féminine qui prend le pouvoir, mené par l’imperator Furiosa interprété par la stupéfiante Charlize Theron, épaulé par un Tom Hardy fragile et dépressif hanté par les fantômes du passé. Ce duo étant l’un des plus gros succès du film, l’actrice et l’acteur se complète parfaitement. On garde aussi dans le viseur l’acteur Nicholas Hoult qui est une des bonnes surprises du film.

Mad Max: Fury Road, c’est un film authentique, simple, qui nous ramène à la base du cinema post-apocalyptique, c’est un casting de folie, c’est surtout une relecture d’un film culte réussite, sûrement le film de l’année 2015.

The future belongs to the mad

Voir aussi: The Rover