Titanic

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Réalisé par : James Cameron

Année : 1997

Note : 10/10

Achat : Amazon, Fnac


It’s been 84 years, and I can still smell the fresh paint. The china had never been used. The sheets had never been slept in. Titanic was called the Ship of Dreams, and it was. It really was.

James Cameron met en scène une passion entre la belle Rose Dewitt Butaker, jeune femme de la haute bourgeoisie et Jack Dawson, un artiste fauché, cette histoire d’amour a pour toile de fond une des plus grandes catastrophes historique, expliquée presque scientifiquement par Cameron.

Le réalisateur ne dépasse jamais le premier degré, en filmant ce huis clos de façon très classique, il fait de ce film une métaphore évoquant l’excès de confiance qu’ils avaient à l’époque en la technologie, qu’ils conjuguaient à une course à la rentabilité qui se retournera contre eux. La réduction des canots de sauvetage a fait plus de 1538 morts, survécurent 60% des 1er classes, 44% des 2es et seulement 25% des 3es.

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Cameron réussit un travail titanesque de reconstitution, les objets du décor, la lutte des classes sociales jusqu’à la collision de l’ice-berg furent minutieusement reconstitués. Le montage faisant oublier les effets spéciaux nous plonge dans cette magnifique histoire d’amour sur fond d’histoire.

Titanic a remporté onze oscars, a battu les records d’entrée dans plus de cinquante pays, il nous aura aussi fait découvrir, Leonardo DiCaprio et Kate Winslet, qui pour la petite anecdote n’était pas les premier choix de James Cameron. Kate étant persuadé qu’elle tenait le rôle de sa vie est devenu très insistante auprès du réalisateur jusqu’à ce qu’il cède.

Titanic c’est un film spectaculaire pour une histoire d’amour spectaculaire.

Voir aussi: Casablanca, Celeste & Jesse forever, Coup de foudre à Notting Hill, Frankie & Johnny

Celeste & Jesse forever, l’anti sexe entre ami.

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Réalisé par : Lee Toland Krieger

Année : 2012

Note : 8/10

Achat : Amazon


For anyone who has to break up with their best friend.

Faut-il accepter que parfois l’amour ne suffise pas à sauver un couple? C’est un peu la problématique que pose ce petit favori du Sundance.

Celeste et Jesse sont en plein divorce, malgré cette épreuve, ils font tout pour conserver leur amitié qui les avait lié à leurs débuts, créant un relation incomprise, beaucoup trop ambigu pour fonctionner. Comment fait-on pour retrouver cette frontière qui sépare l’amour de l’amitié, quand on l’a franchi depuis longtemps ?

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Tout au long du film on va suivre ce couple qui est arrivé à la fin de son histoire remplie d’amour. Lee Toland Krieger fait ressortir un côté de l’amour que l’on oublie trop souvent, il nous montre que parfois l’amour ne suffit pas. Andy Samberg et Rashida Jones ont une telle alchimie dans ce film, qu’ils nous happent dans leur amour, on l’a vie avec et on la laisse partir avec eux.

Certains diront que c’est un film parfait pour une anti Saint Valentin, ils en oublient surement le sujet principal, l’amour. On ressent autant d’amour dans ce film que dans Coup de foudre à Notting Hill, il n’était juste pas suffisant pour les sauver, Celeste et Jesse font le deuil d’un amour trop grand pour eux.

Do you wanna be right or wanna be happy? Sometimes the end is just the beginning

A voir aussi: Casablanca, Lost in Translation, Her, Frankie & Johnny

Casablanca

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Réalisé par : Michael Curtiz

Année : 1942

Note : 8/10

Achat : Amazon, Fnac


Casablanca est une adaptation de la pièce Everybody Comes to Rick de 1938. Le film recevra trois Oscars : Meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénario. Le film permettra à Humphrey Bogart de devenir une star internationale. En 1987, une copie spéciale du film fut projetée auFestival du film de Rio avec une fin alternative.

Here’s looking at you, kid

L’histoire se déroule à Casablanca, pendant la Seconde Guerre mondiale, le nightclub le plus couru de la ville est tenu par Richard “Rick” Blaine. L’établissement sert aussi de refuge à ceux qui veulent se procurer une nouvelle identité. Un soir, Rick voit débarqué le résistant Victor Laszlo et son épouse Ilsa, qui n’est autre que son grand amour perdu.

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I love you so much. I hate war so much

Casablanca, c’est l’histoire d’un homme et d’une femme, qui sacrifient leur amour pour une juste cause. C’est l’intensité de la passion et la précipitation de la guerre. C’est le début d’une belle amitié contre un amour perdu.

Michael Curtiz, offre un chef-d’oeuvre devenu un grand classique., qui consacre un couple mythique sur grand écran, le beau, Humphrey Bogart et la magnifique Ingrid Bergman.

Louie, I think this is the beginning of a beautiful friendship.

Mad Max Fury Road, le film de l’année 2015 ?

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Réalisé par : George Miller

Année : 2015

Note : 8/10


Oh what a day ! What a lovely day.

En 1979, George Miller réinvente le western post-apocalyptique, en 2015, George Miller surpasse le western post-apocalyptique, en nous offrant sur un plateau chromé Mad Max Fury Road.

En choisissant d’utiliser le minimum d’effets numériques et en tournant à vitesse réelle, il nous pond une pépite old school porté par le vrombissement des V8. Dès les premières images, on est happé par l’univers dystopique qui entoure la trilogie Mad Max. La saga Mad Max étant issue du cinéma muet, ce quatrième épisode en est le prolongement parfait ne dérogeant pas à la règle, peu de dialogue, beaucoup d’action.

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En 2015, c’est la gent féminine qui prend le pouvoir, mené par l’imperator Furiosa interprété par la stupéfiante Charlize Theron, épaulé par un Tom Hardy fragile et dépressif hanté par les fantômes du passé. Ce duo étant l’un des plus gros succès du film, l’actrice et l’acteur se complète parfaitement. On garde aussi dans le viseur l’acteur Nicholas Hoult qui est une des bonnes surprises du film.

Mad Max: Fury Road, c’est un film authentique, simple, qui nous ramène à la base du cinema post-apocalyptique, c’est un casting de folie, c’est surtout une relecture d’un film culte réussite, sûrement le film de l’année 2015.

The future belongs to the mad

Voir aussi: The Rover